Chronique de la famille de Cevillé 1638 f°139 de 162
Ces photos sont là pour protéger ce document rarissime. Cette chronique a été intégralement retranscrite, analysée (car tout n'est pas crédible), commentée et complétée. Reportez vous à :  Chronique des Ceville.HTML | histoire des Goucet de Cevillé.PDFhistoire des Cevillé.PDF
navigation f°1 f°11 f°21 f°31 f°41 f°51 f°61 f°71 f°81 f°91 f°101 f°111 f°121 f°131 f°141 f°151
devant l’autel de Ste Barbe. Ledit Robert Lemasson eut un grand procès avec Rolland son frère, pour lequel il fallut faire enquêter des vies et mœurs dudit Robert et des bienfaits qu’il avait exercé audit Rolland, Guyonne sa sœur et sa mère et autres et ce en l’année 1593, où premièrement est rapporté par Macé Landays autrefois domestique dudit Robert que Mathurine Martin leur mère étant veuve de deffunct Mathurin Lemasson leur père, vendait pain et vin à Fromentières, que pour ses dettes elle s’enfuit en Craonnais chez une nommée Marguerite (il est dit qu’elle était sa fille, mais je ne sais comment), que ledit Robert l’a beaucoup assistée, que Rolland était le bienvenu et bien traité chez ledit Robert, ce que faisait encore ledit Robert à Guyonne sa sœur, et à un des enfants de ladite Guyonne nommé René Mondière, lequel il nourrit longtemps en bas âge. Jeanne Ruellon, qui avait autrefois été servante dudit Robert rapporta que Rolland Lemasson tailleur d’habits est retourné de courir le pays, était entretenu de vivre et vêtements en la maison de son frère Robert et aux dépends dudit Robert. Robert Froger déposa que Mathurine Martin engageait souvent ses habits et meubles à Robert Blanchet son maître. Guillaume Arondeau Nre témoigna que Robert Lemasson était en toute sorte de bonne réputation, que Mathurine Martin fut mauvaise ménagère, qu’elle vendit pain et vin pendant 15 ans et devint fort nécessiteuse, et pour ce qu’elle fut nourrit longuement et enterrée aux frais dudit Robert Lemasson, et outre que ledit Robert par son crédit, maria son frère Rolland avec Jeanne Delaune fort riche et d’autres témoins disent qu’il lui fournit même trousseau et le défraya de ses noces. Finalement François Corbin maçon déposa ce que dessus nous avons écrit en l’article de Mathieu Lemasson prêtre. Robert Lemasson était fort pieux et sur le déclin de sa vie il n’exerçait sa chirurgie que pour les pauvres. Il était fort dévotieux et chéri de tous les voisins à ce que m’a dit sa fille Ambroise Lemasson 
Chronique de la famille de Cevillé 1638 f°139 de 162
Ces photos sont là pour protéger ce document rarissime. Cette chronique a été intégralement retranscrite, analysée (car tout n'est pas crédible), commentée et complétée. Reportez vous à :  Chronique des Ceville.HTML | histoire des Goucet de Cevillé.PDFhistoire des Cevillé.PDF
navigation f°1 f°11 f°21 f°31 f°41 f°51 f°61 f°71 f°81 f°91 f°101 f°111 f°121 f°131 f°141 f°151
    chronique des Cevillé 

par Odile Halbert Travaux personnels relevant de la propriété intellectuelle