Exemple de questions personnelles que
je reçois
(ou comment exploiter une poire...)en rouge les termes remarquables, et en italique mes commentaires
Objet : origine de ma
maison (je suis censée m'intérresser à toutes les maisons des autres
!!!)Bonjour Odile, Je m'appelle XX et j'habite dans une
maison de bourg à ZZ (bourg loin de mon
centre intérêt, lequel est bien visible sur mon site) . Sur la ferme de mon grenier on peut lire une inscription au
crayon de bois : nnnnnnnn mmmm.
Sous cette inscription une série
de lettres majuscules et minuscules séparées chacune de trois
points (symboles maçoniques). Amie d'une famille de notaires, je
consulte actuellement des archives du XIXème siècle (mon site montre clairement
que je ne suis surtout pas une spécialiste de ce siècle) et j'ai retrouvé trace d'un nn mais pas
de mm. Les textes sont émaillés d'abréviations que
je ne peux interpréter. Accepteriez-vous
que je vous adresse quelques courriers de temps en vous demandant de m'aider
à décripter ces précieuses lignes. Je vous félicite pour votre travail ; avez - vous rédigé
des textes consultables en archives ou autres ? A bientôt je l'espère.
XX Ma réponse : Adressez vous à une
association ou à un professionnel, Je ne
fais pas les recherches perso pour les autres. Les miennes me suffisent, je les
donne ensuite, et je crois que mon site montre que j'en donne beaucoup. Sa réponse : email d'engueulade
parce que je ne pratique pas l'échange !!! NB Le travail demandé exigeait des journées,
voire des semaines
entières, au service d'un sujet qui m'est étrangé. Dans mon
dictionnaire, échange signifie que je devrais aussi recevoir quelque
chose. Nous ne devons pas avoir le même dictionnaire !
Du fonds de la planète, disait le courriel, on crit
à l'aide. Gentiement, je me déplace, en voiture, par une chaude
journée, à 105 km de Nantes pour la rase campagne mayennaise.
Midi arrive, la faim aussi. Aucun restaurant en été ! Tournant
en rond, j'avise enfin au bout d'une heure un cimetière pour étancher
ma soif, et une maison accueillante où on accepte de me vendre du
pain. Et je rentre à Nantes, écoeurée du mois d'Août
en Mayenne. J'envoie immédiatement deux générations
par courriel, et reçois en retour des invectives, car la vérité
ne va pas dans le sens de la légende familiale et
du nom à rallonge. Non dédommagée de ma peine et essence,
je reçois même un an plus tard un seconde tournée d'invectives,
venues d'ailleurs, tout aussi mécontents de la rallonge vascillante
! Et, j'apprends enfin que c'est de Nantes et environ, que des descendants
ont exploitée ma gentillesse, et non du fonds du monde !