- 1charlit de bois de noyer garni de son fond foncaille paillase et vergettes, une couette de plume d’oye ensouillée de coutty, un travers-lit et oreiller pareil, un matelas fouré de laine et crin, une mante de catalogne blanche, une courtepointe de toile peinte picquée, un tour de lit de serge couleur brune bordé d’un ruban couleur aurore
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- 100 L
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- 2 paires de chenêts de fer, une garnie de grosses pommes de cuivre l’autre aussi garni de cuivre, une paire de pinces, 2 viels souflets
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- 16 L
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- 14 chaises de bois de saule tournées et foncées de jong
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- 8 L
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- 1 armoire de bois de chêne fermante à 2 battants serrure et clef sur laquelle est apposé le 1er sceau
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- 40 L
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- 1 cabinet de bois de noyer fermant à 2 fenêtres sur lesquelles sont apposés le 2e et le 3e sceaux
- (S 184 L cumul 184 L)
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- 20 L
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- 1 petit coffre bahut couvert de cuir prisé avec son soubastement en lequel est une layette
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- 8 L
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- 1 grande table garnie de 2 liettes prisée avec 2 tapis un de bellegamme et un de sarge
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- 10 L
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- 1 glace de miroir avec son cadre d’ébenne prisé avec 2 rideaux de toile peinte pour le couvrir
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- 10 L
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- 2 guéridons dont l’un couvert de sarge couleur verte prisés avec des tablettes de bois de noyer
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- 4 L
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- 1 tenture de tapisserie de vieille Belgame contenant 7 pièces
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- 25 L
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- 2 rideaux de croisée de toile blanche, avec leurs vergettes
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- 22 L
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- 2 petits chenêts de fer, 2 pelles de feu, 1 paire de pince, 1 crémaillère, 1 crémaillon, 1 gril, 1 [saunière], 1 vieil souflet, 2 petits trépieds, 2 broches à rôtir
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- 10 L
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- 2 fers à dresser
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- 40 s
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- 1 charlit de bois de noyer garni de son fond fonçaille paillasse et vergettes, un tour de lit de vieille sarge couleur verte avec des franges de soye couleur rouge, 1 couette, 1 travers-lit de plus [demeslée] ensouillé de coutty, 1 couverture de toile, avec 1 [pavillon] servant à couvrir ladite couchette de sarge brodée de laine jaune très vieil
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- 25 L
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- 1 vieille paire d’armoire de bois de chêne fermant à 2 batants serrure et clef (S 194 L cumul 378 L)
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- 8 L
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- 1 grande table de cuisine avec 2 tiroirs sans serrure
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- 4 L
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- 1 petit vaisselier n’étant que de planches jointes ensemble
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- 3 L
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- 6 chaises de bois de saule foncées de jong, avec 1 petit [chepu]
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- 30 s
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- 1 petit cofre bahut couvert de cuir avec son soubassement
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- 40 s
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- 1 garde-manger et 1 petite paire de tablette
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- 50 s
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- 2 poesles à frire, 1 à greller, 3 poislons, 2 casses et 1 casserolle, 1 passette, 1 friquet
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- 15 L
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- 4 chandeliers et 1 lampe, 2 mouchettes et 1 porte mouchette le tout de cuivre et pottin
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- 6 L
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- 4 vieils réchauds de cuivre et de fer, 1 cuiller de pot de fer, 1 petite écumoire, 2 petits couverclces de pot de cuivre, avec 2 crochets
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- 9 L
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- 114 livres de vaisselle d’étain commun tant creux que plat, prisé à raison de 19 s la livre,
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- 108 L
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- 6 s
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- 5,5 aulnes de toile [fine]avec 6 mauvaises serviettes
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- 11 L
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- 3 marcs 6,5 onces d’argenterie en 1 petit goblet, 1 sallière, 8 cuillers et 8 fourchettes à ancienne mode, prisée à raison de 48 L le marc, ce qui fait
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- 183 L
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- 4 flambeaux d’argent, 6 cuillers et 6 fourchettes et 6 couteaux de table à manche de porcelaine n’ont été inventoriés attendu que le tout appartient à ladite dame Fauveau ainsi qu’elle nous a déclaré pour lui avoir été donnés par Me Fauveau avocat au parlement de Paris son beau-frère duquel don ledit sieur Planté a dit avoir connaissance, (S 218 L 10 s cumul 1 471 L 1 s)
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- plus s‘est trouvé en ledit cabinet tous les papiers de cette maison, lesquels au moyen de l’heure de 7 heures les parties ont remis l’inventaire et le lendemain dans la matinée, comme il y a quelques meubles dépendant de la succession dudit †Richard en une maison sise au bourg de Senonnes acquise pendant la communauté dudit † et de ladite Fauveau, ladite dame et ledit Planté ont requis lesdits sieur Peccot et dame Cheruau se transporter en ladite maison pour les apprécier et nous raporter aprécition des meubles à leur retour.
- Et le 25.5.1730 sur les 7 h du matin (page 10) avons vaqué à la continuation et 1er le sieur Planté nous a représenté un bordereau qui fut fait avant le décès dudit Richard de l’argent qu’il avait lors lequel se monte à 177 L qui fut mises en mains du révérend père Richard religieux augustin fils dudit défunt pour payer ce qu’il serait nécessaire pour la dépense de la maison et lorsque ledit révérend père Richard s’en est retourné, il lui a mis entre mains 90 L 6 d restant de celle susdite, laquelle il a présentement mises en mains de ladite dame Fauveau qui l’a reçue comme faisant partie du présent inventaire
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- 90 L
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- 6 d
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- 1 charlit de bois de chêne garni d’une couette de plume meslée ensouillé de coutty, 1 travers-lit et 1 oreiller pareil, 1 couverte de toile peinte, 1 tour de lit aussi de toile peinte et 1 paillasse
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- 40 L
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- 2 draps de toile de 11 aulnes le couple
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- 9 L
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- 2 autres draps de grosse toile
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- 4 L
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- 6 serviettes, 2 coiffes de bonnet et 1 mauvaise nappe
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- 3 L
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- 5 essuis-mains et 1autre mauvaise nappe
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- 30 s
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- 1 crémaillère, 1 arosoir de fer blanc, 1 chandelier de potin, 1 poislon, 1 cuiller de port, 1 salière de faïence, et quelques cuillers de bois
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- 30 L
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- 10 s
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- 3 mauvais fauteuils avec 5 vieilles chaises
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- 50 s
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- 1 table fermante et 1 layette
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- 5 L
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- 1 petite table ronde (S 105 L 13 s cumul 1 787 L 5 s)
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- 30 s
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- 3 coins de fer, 1 rouge, 1 mauvaise serpe
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- 40 s
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- 1 fut de boisseau mesure de Pouancé avec une selle de bois
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- 2 L
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- 18 s
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- 1 poterie de terre avec 6 fourchettes de fer
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- 10 s
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- 1 cabinet de bois de cerisier en lequel il n’y a que le linge ci-dessus
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- 8 L
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- René Richard reconnaît devoir aveu à la seigneurie de Senonnes le 20.2.1704 (AD49-2E2366), en qualité de mari d’Isabelle Hiret, pour la métairie de la Charpenterie, 3 années d’arrérages échus à l’Angevine du nombre de 10 boisseaux d’avoine – même chose pour 2 boisseaux à la fresche de la Guererie Huet.
- Toujours pour la seigneurie de Senonnes, un parchemin (AD49-2E2366) " à tous ceux qui ces présentes verront, François Boysleve lieutenant général d’épér en la sénéchaussée d’Anjou, le 30.5.1708 furent présents Me René Richard conseiller du roi controlleur au grenier à sel de Pouancé demeurant succursale de la Madeleine d’une part, et Me René Heurtebise notaire de la baronnie de Pouancé demeurant en sa maison de la Besnais à Senonnes, … la somme à payer par Heurtebise monte mointenant à 117 L 15 s "
- AD49-2E2366 – Je Jean Hergault fermier faisant pour Mr Denyau d’Angers propriétaire de la Guererie Coconnier, rend aveu à la seigneurie de Senonnes pour le lieu et closerie de la Guererie Coconnier appartenant à Mr Richard
- AD49-2E2366 – 30.9.1704 cahier en parchemin. Pierre Poisson sieur de la Brosse avocat au parlement bailli juge ordinaire civil et criminel de police et capiraine de la ville et château et baronnie de Pouancé, faison savoir qu’entre Me René Richard conseiller du roy controlleur au grenier à sel de cette ville subrogé aux droits de Guillaume Peltier qui les avait de Me Jean Palierne sieur de la Haudussaye détempteur de la fresche de l’Eglionnière mouvant du seigneur de Senonnes … condamnons le sieur Heurtebise à payer au sieur demandeur la somme de 60 L
- René et Elisabeth ont 2 enfants adultes, un fils et une fille. Sa fille a épousé François Fauveau, grenetier à Pouancé. Lorsque René décède, sa fille est déjà veuve et habite Paris rue du Four paroisse Saint-Eustache, tandis que son fils, âgé de 38 ans est en train de s’enrichir à StDomingue.
- Son petit-fils, Jacques Fauveau, est avocat en parlement rue du Four paroisse StEustache à Paris. Il mandate sa mère le 3.6.1730 pour aller à Pouancé grer les affaires. Elle descenda alors " en sa maison à Pouancé la Madeleine ". A cette date, elle vend, Dvt Antoine Menard Nre royal à Pouancé (AD49-5E40/029), la coupe du bois taillis et châteigner dépendant de la terre des Aunays situé proche la ville de Segré au sieur Gilles Duval marchand à Segré pour 500 L
- Sitôt le décès de son père, elle vend la maison proche des Halles de Pouancé : Le 5.3.1720, " au chatelet de Paris, Delle Françoise Richard Ve de François Fauveau Cr du roi, lieutenant criminel au grenier à sel de Pouancé en Anjou, tant en son nom que comme mère et tutrice de de Jacques-René Fauveau fils mineur, dt à Pouancé en la maison de Me Fauveau avocat en parlement son beau-frère à Paris rue StEustache, laquelle nomme René Richard son père, controlleur audit grenier à sel de Pouancé, son procureur pour acquérir pour elle de Michel Félix Durateau Sr de la Jumeraye et de Dame Anne de Villemoreau sa femme, une maison située à Pouancé proche les halles pour 2 000 L. Le 6.4.1720 Michel-Phélix du Rateau écuyer Sr de la Fevraye, et Anne de Villemoreau sa femme, dt en leur maison de la Saunerie près la ville de Pouancé, vendent une maison près des halles de Pouancé à Françoise Richard Ve de François Fauveau … "
- Elisabeth Richard est décédée avant le 19.1.1748, date à laquelle a lieu à la maison des Aulnays près Segré, où elle est décédée, l’inventaire après son décès, dvt Etienne Chollet Nre royal résident à Segré (AD49-5E32/20)
- La vente de ses meubles a lieu le 4.9.1748 dvt Etienne Chollet Nre royal résident à Segré (AD49-5E 32/020), à la requête de Pierre Bruneau Sr de la Pecottière procureur de François-René-Jacques Fauveau capitaine au régiment de Champagné fils de la décédée.
- Son fils, Jean Richard " passa à StDomingue en sa tendre jeunesse (AD49-2E2366). Au mois de janvier 1738, étant alors âge de 30 ans, il contracta mariage avec Delle Catherine Denyau âgée de 18 ans autorisée de son curateur par le contrat de mariage passé à StDomingue le 4.1.1738 avec donation mutuelle.
- Jean Richard et son épouse revinrent en France vers la fin de 1749 et établirent leur demeure à Pouancé, lieu de la maison du sieur Richard.
- En 14.5.1750 Jean Richard fait ses comptes avec Pierre Bruneau procureur de son neveu Fauveau, qui est son cohéritier pour moitié dans la succession des sieur et Dame Richard père et mère dudit Jean Richard et ayeuls maternels dudit sieur Fauveau. Jean Richard renonce à la propriété de sa part et portion dans les biens fonds dépendants de la succession desdits sieurs et dame Richard père et mère, et se réserve seulement la jouissance du total desdits biens pendant sa vie et celle de son épouse.
- Puis, Jean Richard est retourné à StDomingue en 1752 pour y arranger ses affaires, devant Me de Volembrun notaire le 19.1.1753, de légation faite au sieur Bobin demeurant à Léogane et reconnaissant de sa part audit sieur Richard la somme de 36 000 L restant de celle de 53 000 et s’oblige envers ledit Richard de payer le plus tôt qu’il pourra en argent ou indigo en 3 payements ce qui fait 12 000 L chacun et cependant en payer les intérêts de 1 800 L dont le 1er terme a dû échoir au 1.1.1754 et par un autre acte du 23.5.1753 passé ledit Volembrun le sieur Jérosme Baupré habitant de Mirebalais a reconnu devoir audit Richard la somme de 44 000 L valeur reçue et céddée par ledit Richard suivant le mémoire étant aupied dudit acte, laquelle somme ledit Baupré sera le maitre de retenir ou de rembourser en argent effectif en 2 payement égaux de 22 000 L.
- Jean Richard est décédé le 31.10.1755 dans la paroisse de Chazé-Henry à une lieue de Pouancé lieu de son origine, et il n’a point laissé d’enfants. Le sieur Fauveau son neveu est seul et unique habile à lui succéder.
- La Delle Denyau veuve de Jean Richard, a fait faire inventaire après le décès de son mari en présence de son fondé de pouvoir, comprenant les hardes, il n’y a aucun meubles. Lesdits sieur et dame Richard étaient en pension, la veuve déclare n’y avoir eu lors du décès que 60 L d’argent de depuis le décès a touché une somme de 400 L. A l’égard des livres et papiers, ils n’ont point été compris dans l’inventaire mais seulement attachés en 3 liasses cottées et paraphées. Les papiers contiennent que 2 pièces intéressent les reconnaissances de dettes ".
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