L’église romane du 15e siècle, située à
500 m seulement de la frontière bretonne, possèdait 2 chapelles
dans le transept : l’une au nord, celle « des Bretons », l’autre
au sud, celle « des Angevins ». Fortement remaniée au
19e, elle a un sol d’ardoise dans l’allée centrale, décoré
de losanges blancs qui rappellent les armes de la famille de Craon. Cuillé
possédait maladrerie, & hôtellerie.
Aujourd’hui les
870 Cuilléens sont inclus dans La Mayenne Dalles
de l’allée centrale de l’église de Cuillé
Cuillé : paroisse à l’extrême nord-ouest de l’Anjou —
une partie de la paroisse dépendait de la baronnie de Pouancé,
l’autre ce celle de Craon « Enclave détachée au nord des
plus proches terres de Pouancé. Il y a toutes les chances pour qu’à
l’origine de cette dépendance, se trouve le mariage de Guillaume de La
Guerche avec Emma, fille de Gautier Hai de Pouancé. Ensuite, parce qu’à
Cuillé se trouve le fief de l’entrehaie dont, en 1453, le détenteur
devait rituellement, faire passer le seigneur de Pouancé, depuis le chemin
manceau, jusque de l’autre côté de la haie. Il y a sans doute dans
cette cérémonie le rappel d’un lien antérieur, qui reste
encore obscur, entre les deux seigneuries de La Guerche et de Pouancé,
mais qui a certainement beaucoup à voir avec la frontière entre
Anjou et Bretagne. » (in MEURET J.C., Opus cité, p.397) —
Notaire de la baronnie de Pouancé résidant à Cuillé
: 1665 Charles Lemoyne dt au Pont - Le 19.4.1715 René Hunault Sr
de la Suhardière dt au bourg de Cuillé, baille à rente
foncière à Jean Bullourde Sr de la Roussière la maison
nommée « la Gloriette » au bourg de Cuillé, dont jouissait
le +Michel Maugars Sr de la Bellangerie son oncle, pour 80 L de rente foncière
(AD53-3E14/52 Dvt Mathurin Duroger Nre Craon)
Familles
- Les MAUGARS, GOUSSÉ,
BULLOURDE, souvent notaires, procureurs
ou avocats, n'hésitaient pas à aller traiter affaire à
Angers, capitale de l'Anjou dont ils étaient le dernier bastion face
à la Bretagne. Il leur fallait 2 journées de cheval, avec
halte à Segré, pour faire les 80 km. Ainsi, plusieurs siècles
après, c'est dans les archives notariales d'Angers que je retrouve
leurs contrats de mariage, leurs ventes... Ils sont les auteurs de nombreux
notables Mayennais ou Angevins.
- Et leurs alliés les HUNAULT,
JOUBERT etc...
- Charlotte Hunault, ma grand mère préférée
et de plus certifiée, est Maugars par sa mère, Joubert par
sa grand-mère, Davy par son arrière-grand-mère, &
Poisson par sonarrière-arrière-grand-mère.
On
dirait aujourd’hui qu’elle était Mayennaise, mais puisque la Mayenne
n’existait pas, elle est angevine, & même « de la baronnie
de Pouancé ».
Ses parents, mariés jeunes, Filleule
de son grand’père Maugars elle cotoît sitôt née
la peste qui …
Les Davy sont avocats à Angers, une de leur fille
Louise épouse un Joubert monté avocat à Angers, dont
la fille épouse un Maugars monté avocat à Angers, dont
la fille cherchera à revenir à la campagne, tandis que le
reste de la famille resté à Angers va arranger à Charlotte
un mariage dans le milieu des avocats à Angers.
Aucun Maugars
ni Joubert avocats à Angers avant les miens. Les Cupif, au Ct de
mariage en 1607 de René Maugars & Louise Joubert, sont cousins
germains de la mère de la mariée. Je ne m’explique par encore
leur présence au mariage en 1645 de Charlotte Hunault leur petite-fille
avec René Hiret dont je descends. Pour l’instant, faute de mieux,
ma seule explication est basée sur les liens géographiques,
encore que ceux-ci passent par Pouancé & Candé seulement.
Charlote Hunault, veuve très tôt de René Hiret, se retira
à Senonnes, sur les biens d’un beau-père qu’elle n’avait jamais
connu, puisque décédé 15 ans avant son mariage.
-
Patrie de René Charpentier °Cuillé 1680 †Paris 11.5.1723
sculpteur à la Chapelle du château de Versailles, à Notre
Dame de Paris, & aux Tuileries.
Lieux
- la Barre : « la Barre de la Porte de Cuillé,
acquise de Charles de La Barre avant 1548 par Martin d’Andigné, &
la Barre de Villedé, à Pierre Nupied prêtre en 1816 »
(Angot t4 p36) — Possède la closerie : le 17.1.1608 Laurent Thavenot
S de Villedé & Françoise Bouchere sa femme Dt à StJulien
de Concelles vendent à François et René Maugars père
et fils la métairie et la closerie des Vergers & de la Barre à
Cuillé, le tout pour 2 290 L (AD49-5E5/96)
- la Graffinière : à Cuillé (49) — au 13e siècle
Droetus, fils de Tiery Grafin a reçu de son père 2 sous sur l’hébergement
de la Graffinière (MEURET J.C. Opus cité, p.548)
- la Robinière : 3,7 km S.S.O. proche Fontaine-Couverte
— Possède la closerie : Jean Bullourde époux d’Ollive Goussé
1678 - Julien B. leur fils (AD35-2Eb/132) - Julien B. sieur des Aunais vend
en 1749 à Jean Lemoine prêtre à Cuillé †1766 (Angot,
t4) - en 1781 Joseph-François Bullourde sieur du Boismelaine, avocat
à Redon, du chef de Claudine Caternault sa femme (Angot t4)
- les Vergers : Possède la closerie : Laurent
Thavenot Sr de Villedé & Françoise Bouchere sa femme demeurant
à StJulien de Concelles vendent le 17.1.1608 à François
et René Maugars père et fils la métairie et la closerie
des Vergers & de la Barre à Cuillé, le tout pour 2 290 L
-
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