Le
10.4.1793, Pierre Dubié serger, garçon majeur, Dt au Haut Tertre au
Louroux, reconnaît avoir reçu ce jour du citoyen Esprit Benjamen
Bancelin, trésorier au district de Segré, 308 L pour son engagement
au lieu et place de Jean Gerbouin, domestique chez la veuve
Faultrier à la Jaillette, défenseur de la patrie, à la décharge du
contingent de la commune de Louvaines et Jaillette, nommé par la
voie du scrution en vertu du PV du 21 mars dernier, et ledit
Gerbouin s’engage rembourser ledit Bancelin (Millois Nre royal
à Louvaines)
le
Bois-Pineau, appartient à h. h.
François-Jacques Bidet, maître chirurgien dans le bourg de
Saint-Clément-de-la-Place, 1773 - Le logis qui y existait au 15e
siècle avait été ruiné au 16e siècle et la terre était alors
annexée à la Borderie (C. Port - qui cite E109)
la
Chasnière : Le lieu, maison, village,
terres de Chasnières, situé ès paroisses du Louroux et de Bécon
1632 (E109) - Le fief du nom avait été détaché à la fin du 15e siècle du domaine de la
baronnie de Bécon au profit de Pierre de Brie, sieur de
Villemoisant, qui le vendit à Me Jean Belon et celui-ci à Jean
Duchesne, écuyer ; il fut réuni de nouveau au domaine vers 1620
(C. Port)
le
Chillon : Locus qui dicitur
Sichilliacus 1121 -St-Aubin, ch. or., et Chron. d'Ajn. t.II
p.117) - Terra Sichilionis 1132 (St-Aubin, Molières, t 1,
p.12) Sichilio 1132 (Ib, f°13) - Sichiliocus 1218
(Ib, f°16) - Sechelum 1218 (Chap. Saint-Pierre, Louroux-B.
f°7) - Chichillon 1480, 1596 (Ib, X) et 18e19e s. (Cass.
Cad. Etat civil) Chillon, Chichillon 17e siècle
(Etat-civil) - La terre, fief et seigneurie du prieuré du
Séchillon 1744 (G Séminaire) - Le domaine fut donné vers 1120 par le seigneur du Louroux à
l'abbaye de St Aubin d'Angers, qui immédiatement y fit batir une
chapelle et un prieuré. Le moine Girard y vint pendant les travaux
et sa légende y place un de ses miracles. En 1132 les moines
avaient encore à se défendre contre Goslen de la Pouèze qui
exigeait d'eux les corvées et chevauchées militaires, prétention
dont il se désista. La maison était à peu près déserte dès les 13e
siècle ; et le bénéfice, réuni avec son titre au prieuré de
Pruniers, fut annexé avec lui au Séminaire d'Angers. Le 25 avril,
D. Laurent de Landévy, religieux de St Nicolas, ancien curé du
Louroux, âgé de 80 ans, y mourut. Dès 1717 ce n'était plus qu'une
chapelle où des prêtres habitués du Louroux faisaient des
instructions aux paroissiens éloignés de l'église. Elle possédait
out tout mobilier un calice et un missel. Grandet (voir ce nom) en
est encore dit prieur en 1719. A côté s'élevait un petit logis de
maître, avec jardin au sud, une vieille métairie convertie en
hangar, une cour et l'habitation du régisseur - Le tout fut vendu
nationnalement le 20 juin 1791 à M. Robineau et, transformé par
lui, est devenu un domaine d'environ 1 300 ha, comprenant d'un
seul tenant 32 fermes et des bois. L'habitation, élevée sur le
point dominant d'un parc de 20 hectares, est un corps de logis
construit vers 1846, flanqué de deux basses ailes terminées en
1873 (arch. Drouet, de Nantes), avec une élégante chapelle toute
moerne, en style gothique. La terre était advenue au général
Lamoricière par sa mère, née Robineau. On y conserve entre autres
souvenirs le sable d'Abdel-Kader. (C. Port)
la
Françoiserie
les
Forestries
la
Grand Gaudrie : Le 7.11.1774 Michel Roussier Md fermier Dt au
lieu seigneurial de Launay à Louvaines baille la métairie à ferme à
Nicolas Guemas veuf de Jacquine Gernigon (Allard Nre royal à
Louvaines)
la
Guimeraie, hameau (C.
Port) - Laurent Guymier y demeure en 1625 (R.P. du
Louroux), dont le patronyme est une variante de Guimard, d'origine
germanique Wigmar (wig- combat -mar célèbre) (M.T.
Morlet, Dict. Etym. des noms de famille, 1991)
la
Haloperie, hameau
- qualifié au 17e siècle de village, dont une closerie donnée à la
cure par l'abbé Catherin Beccantin le 10 janvier 1663, fut vendue
nationalement le 19 avril 1791 (C. Port) - Une
famille Halopé vivait au Louroux au 16e siècle, dont le patronyme
pourait désigné celui qui pêchait avec un halopin, sorte de
filet, petite seine, diminutif de haloppe, vaste filet de
pêche, bien que ce terme ne soit attesté qu'au 19e siècle (M.T.
Morlet, Dict. Etym. des noms de famille, 1991) - Jean
Lhermitte y est métayer en novembre 1626 (R.P. du Louroux)
Piard : fief relevant de Bécon - En 1480 n.
h. Raoul du Chastelet mari de Jeanne Bigot, fait construire l'étang
- Le 2.12.1595 Jehan Laulnay Md dt au moulin de Piard vend
le poisson de l'étang pour le carême suivant, pour 100 écus
l'étang alors que généralement le prix est fixé au 100 de poissons
par catégorie et taille -
la
Picoulaie - Ancienne maison noble dont
est sieur Jean Seneschal 1501, Damien d'Andigné 1551, n. h. Pierre
de la Renardière 1609, n. h. Charles de La Marche 1645, 1646, qui
avait épousé le 3 août 1649 Françoise Leliepvre, b. h. Michel de
La Marche, leur fils aîné, à qui échoit sans le partage leur
succession, le 23 juin 1681, « l'ancien domaine, composé de
l'ancien corps de logis, un pavillon détaché, un autre corps
de logis, grande cour, parc enclos de murailles et vers Sud
de douves ». Le tout échut de nouveau dans l'héritage de Claude
Cesbron à Louis Justeau, marchand de draps, consul des marchands
d'Angers, qui vendit le 2 octobre 1747, à Jean Boré, marchand du
Louroux, dont les descendants le possèdent encore. (C. Port)
Pontron
: anc. abbaye, commune du Louroux-Béconnais —
Locus qui printitus et nunc usque Pons Octranni dictus est,
1134 (Hauréau, Pr., 155). — Pons Doctrinoe 1135 (Fontev.,
Nécrol., fol. 96). — Pontrotam 1200 circa
(Chantocé, ch. or.). — Pons Uncti 1207 (11.-D. B 46, f 2),
— Pons Outranni 1248 (H Pontron). — Pons
Doutranni 1264 (H.-D. B 21, f. 29). — L'abbé dou Pon de
Tran 1378 (H Pontron). — Notre-Dame de Pont Octran
1408, — Pontortran 1512 (Et.. C.). — Pontdetron 1540 (C
107, f 62). — Ponctron 1676 (H Pontron). — Le pays, désert et
couvert de bois, qui devait son nom, dit la tradition, à un
brigand, était devenu dans les premières années du XIIe s. le
refuge d'un ermite, nommé Clément. Protégé par les seigneurs
d'alentour, il s'associa quelques compagnons, puis, sur un vaste
emplacement donné par Herbert Le Roux et Renaud de la Pineliére,
et avec l'assentiment des seigneurs suzerains de Bécon et du
Louroux, il se prit à construire une chapelle et alla offrir son
oeuvre et le domaine à l'abbaye Cistercienne du Louroux. en
Vernantes. L'abbé Martin, investi du consentement de l'évêque et
des bienfaiteurs, y vint installer une première colonie de ses religieux. Le Cartulaire de
la nouvelle abbaye assigne l'installation du premier abbé élu,
Foulques, à l'année 1134 Une bulle d'Innocent II confirma dès
1139 cette fondation, bientôt enrichie par les dons abondants des
seigneurs de la Tour-Landry, de Montjean, de Candé, d'Ancenis,
d'Oudon, de Laval, des frontières d'Anjou et de Bretagne.
L'abbaye prit plus tard pour armoiries un fretté
d'argent et de gueules.
Voici la liste des Abbés , dressée d'après MM.
Marchegay et Hauréau, mais rectifiée et augmentée de mon mieux : Foulques,
nommé dès 1130 et consacré le 22 mai 1134, 1142. — Haimar,
1155, 1177. — Geoffroi, 1193. — Olivier, 1195 ? —
Jean, 1196. Il reçut le Vendredi-Saint 1199 la visite du
jeune comte Arthur, marchant a la conquête d'Angers. — 1200 circa.
—Jean II, « Joannes abbas secundus, 1208, 1210 (G 1258, f.
8). — B...., 1241, 1296 (lb.). — Robert, 1269, 1283. —
Guillaume, « dictus abbas, » 1307 (G 1258, f. 103). —
Jean, 1323. - Guillaume, 1360. — Aubin,
1379. — Jean de Lorraine, 1419, 1429. — Aubin
Lemeusnier, 1439, 1441. — Pierre, 1444, 1474. — Jean
Paumart, 1500, qui a résigné dés 1515. Les actes, où il
figure depuis lors, le qualifient d'« Ancien abbé », et le mot
Ancien a été donné dans les listes modernes pour son nom propre.
Ses armes, d'azur à une étoile d'or entre 3 besants d'argent,
sont peintes sur une bulle d'indulgence de 1500, au profit de la
chapelle Saint-Blaise (Mss. Grille, 135 bis). — Jean Lecomte,
1516 (Louroux-B. Et.-C.), 1523. — René Boursaultde
Montjean, 1534, 1538. — Jean Lechat,V. ce nom,
commendataire, mai 1550, t le ter avril 1553. — Odart de
Coligny, évêque de Beauvais, 1564. — Jean Vignois,
chanoine de Paris, 1565. — Pierre Mariau, 1567, 1569. —Charles de
Bourbon, cardinal, 1573. — Phil. Du Bec, évêque de
Nantes, 1515, qui résigne au profit de son neveu. — Jean Du
Bec, installé le 22 février 1586. — Claude Delabarre,
aumônier du roi, 1603, 1623. — Jacq. Gauthier, conseiller
et aumônier du roi, 1653, mort à Angers, « au « regret et deuil
public de la ville et particu« fièrement des pauvres », le 16
septembre 1671, et inhumé dans l'église Saint-Michel-du-Tertre (GG
139). — Charles Goddes de Varennes, t le 4 juin 1705, à
Angers (GG 155). — Franç. de Valbelle de Tourves, aumônier
du roi, nommé le 14 août 1105, évêque de St-Omer le 1er novembre
1708. — Jean-B. de Lescure, résidant à Albi, 1729, à Paris
le 30 octobre 1752. — Jacq - Guill. Blondel, docteur de
Sorbonne, janvier 1753-1790, vicaire général de l'évêché d'Evreux.
L'abbaye formait à cette dernière date une vaste
et haute enceinte carrée, dont l'église couvrait un côté, avec un
cloître intérieur, deux petits bâtiments attribués aux servitudes,
un cellier adossé à l'église ; — en avant, une grande et une
petite cour ; en arrière, une autre cour et l'immense enclos du
jardin ; le tout précédé d'un bel étang et d'une longue avenue et
entouré de prés et de taillis ; — dans l'église, un bel autel à la
romaine, en marbre d'Italie, un choeur boisé avec 20 stalles,
7 grands tableaux, dont un remarquable, Jésus chez
Lazare, la nef fermée par une grille de fer. — Dépendaient
du domaine 26 fermes ou closeries, 2 moulins, 3 ou 4 étangs, de
vastes bois, le tout vendu nate d'un seul bloc le 7 janvier 1791
au citoyen Robineau pour la somme de 370 600 francs. — La
Bibliothèque comptait environ 1 200 volumes, — sans aucun
manuscrit, — qui furent adjugés sur place, comme rebut, pour 101
francs, au citoyen Cartier. La vente du mobilier, en certaines
parties très remarquable, dura quatre jours (mars 1791) et
produisit 4 919 L 14 s. — Le Chartrier comprenait 21. vol.
in-fol., un répertoire en 3 vol., un grand atlas de plans, le tout
enlevé par l'archiviste du Département, Belleau, le 6 octobre 1790
mais remis plus tard à l'acquéreur. — Ce dernier avait pris
possession, après avoir acquis par ses bons procédés même les
moines. Quatre seulement, à la Révolution, résidaient dans
l'abbaye, tous patriotes et qui les premiers, dès décembre 1789,
avaient envoyé en don national à la Monnaie de Nantes 8 000
livres de leur argenterie. Ils prêtèrent le serment légal dès le
15 mai 1790, le renouvelèrent le 12 septembre 1792, et, invités par le nouveau maître, à
se considérer toujours comme en leur propre domaine, restèrent
dans la maison et n'y furent jamais inquiétés, qu'a certains jours
parles Chouans, contre lesquels ils allaient volontiers faire le
coup de feu. Le camp de Scépeaux s'était établi aux alentours en
l'an III et deux combats importants s'y livrèrent le 15 messidor
et le 22 messidor, où les patriotes furent victorieux. Deux des
religieux moururent avant le Concordat ; un autre, Cl.-Jos.
Quartier, vicaire de la paroisse, le 2 janvier 1808, et le prieur,
D. Péquignot, dans l'abbaye même, le 27 novembre 1818, âgé de 76
ans. — Les bâtiments, où subsistaient notamment une vaste et
admirable cheminée, sculptée à l'écusson des seigneurs de
Montjean, la chapelle, les jardins, les derniers et magnifiques
vestiges qui restaient de l'abbaye, ont été détruits et rasés en
partie par les ordres du général Lamoricière, neveu de M.
Robineau, en partie par ses héritiers, pour reconstruire à
distance des fermes neuves. Les plaques armoriées des cheminées
ont été recueillies par M. Denou, entrepreneur. La
forêt avait été vendue par l'Etat le 25 juillet 1818 à MM.
Franç.-Gab. Gastineau et J.-B. Royer pour la somme de 400 000
francs. Arch. de M.-et-L. C 1578 ; H
Pontron, dont le Chartrier comprend 12 cartons et un Cartulaire
moderne — et Séries L et Q. — Hauréau, Gall. Christ. -
Sauvage, Un Canton de l'Anjou, p. 43,109-110 et 122.—
Grandet, N.-D. Angev., Mss., f. 63.— Mss. 578.— Trésor
des Chartes, t. I, p. 199.
la
Prevosterie, château - Le lieu, domaine,
métairie et garennes de la Provosterie 1563 (E109) - Le lieu
seigneurial de la Provosterie 1622 (Etat-Civil) - Construction
moderne d'un seul étage, avec petit corps central en avancement
sur la façade, qu'exhausse une haute lucarne à double meneau et le
couronnement du doit en fer forge. - En est sieur n. h. Pierre
Chaponeau, écuyer, 1527, Louis C., 1563, Guy d'Andigné 1599,
messire Antoine Legras 1639, n. h. François Denalt 1649, n. h.
Claude de Roye 1661n qui y meurt frappé d'apoplexie en mai 1585,
Jean Michel de Roye 1735, Armand François Bidon, écuyer, 1753,
mari de Charlotte Marie de Roye, 1757 - leur fils, François Marie
Bidon, qui fit une première fois rebâtir le château en 1782 et en
1793, y avait établi un haras. Né le 10 février 1758, marié le 13
mai 1788 avec Victoire Olivier de la Plesse, il fut élu dès 1789
commandant de la garde nationale du Louroux, puis le 9 décembre
1792 juge de paix du canton, plus tard président de l'administration
cantonale, membre du Conseil d'arrondissement (16 fructidor an XI)
conseiller de préfecture le 3 juillet 1811 jusqu'en 1815 et es
mort à Angers le 29 février 1819. Il avait vendu la terre en 1823
(sic, mais surement une erreur !)
à M. de Cumont : elle appartient aujourd'hui à M. Joseph de
Mieulle, conseiller général. (C. Port)
la
Servangraie : hameau, commune du
Louroux-Béconnais. On y exploite une variété de schiste noir,
mélangé de silice, d'un grain très fin, très recherché pour
l'affinage des instruments tranchants (C. Port) - Y
demeure en 1583 Jacques Leprêtre et Nicole Lhermitte (voir ma
retranscription des baptêmes)
Vernou, hameau avec château sur la commune de Béconnais - Terra
de Verno 1134 (Hauréau, Pr. 195) - Ancien domaine
relevant des Chasnières - En est sieur messire Pierre Cailleau
1563 (E109), n. h. Guy Dupont de Riou, inhumé à Pontron en 1630,
n. h. François Dupont de Passé, 1642 - messire François de
Lagrange, écuyer ordinaire de la grande écurie, mari de Françoise
Duont, 1669, dont le fils a pour parrain le 3 aoput Charles de
Beaumont d'Autichamp - Le Château possédait une chapelle
seigneuriale, où le 13 mai 1684, le seigneur prétendit faire
entrer et stationner la procession des Rogaitons. Sur le refus du
curé, il cassa la croix et la bannière, battit les porteurs e fut
désormé de son épée, dont il menaçait la foule. Après un long
procès au Présidial d'Angers, terminé par un arrêt de la Tournelle
en 1682, il fut condamné à 20 livres d'amende et à restaurer la
croix processionnelle - Guy d'Andigné, mari d'Annde de la Grange,
1704 - René de la Grange, chevalier, 1756, qui épouse le 13 juin
1763, à Angers, Charlotte Louet - Claude Augustin de la
Grange, chevalier, 1789 qui portait de ... au chevron de ...
accompagné de 3 étoiles de ... 2 en chef et 1 en pointe
(E2710) (C. Port)
BICHETTIEREBOUMIER
BOURGEOIS BRIANTBRISEBOIS
1600-1650 (mise à jour 28 mars 2009) BROSSAISCOQUEREAUCOURTAULT(mise à jour 7 juin 2009)EDELINE 1560-1630
(mise à jour 28 mars 2009) FOURIER
1593-1630 (mise à jour 13 mars 2009) GAUDIN
GAUTIER HALLET(mise à jour 7 juin
2009)LAMBERT(mise à jour 29 mars
2009)LANDAIS
1557-1650 (mise à jour 2 avril 2009)LEFRANÇOIS 1560-1650 (mise à jour 5 mars 2009)LEPRON(mise
à jour 16 mars
2009)LHERMITTE
1557-1600 (mise à jour 2 mars 2009)MANGEARD 1560-1650 (mise
à jour 3 avril 2009)MESLET 1593-1800 (mise à
jour 13 mars 2009) MICHELMOREAU
1560-1650 (mise à jour 2 juillet
2009)PELLETIER
1565-1700 (mise à jour 29 mars
2009)SIMONIN(mise à jour 27 mars
2009)TURPINVAILLANT
1560-1660 (mise à jour 29 mars
2009)(familles
en cours de reconstitution sur le 16e siècle, par retranscription
intégrale de tous les registres. J'ai effectué un tel travail en
Normandie, à La Sauvagère, et cela avait pris plusieurs années de
travail intensif, donc j'aurai terminé fin 2009)
Damien
d'Andigné était le 10e enfant de Pierre d'Andigné seigneur du
Bois et de Maubusson, du Girault et de la Frapillère à Geneteil, et
Jeanne Du Chesne, décédés avant 1556. Il devint seigneur de la
Picoulais (Louroux-Béconnais) vers 1575, après la mort de Jean
Sénéchal, dont il avait épousé la fille, Madeleine, dont il eut
Antoine, Ponthus, Louis et Claude. Il avait pour frères et soeurs
Jean, Louis, Hubert, Lancelot, François, Charlotte, Anne et
Françoise.
Vous allez voir apparaître au
cours de l'année 2009, la retranscription intégrale de tous les
anciens registres, registre par registre identique au registre en
ligne sur le site des Archives, puis triés en ordre alphabétique,
et triés en ordre chronologique
volume
1500-1519 baptêmes en cours de retranscription Parution le 13
octobre 2009, à bientôt
Louroux-Béconnais (
Canton du) , au N.-0. de l'arrondissement d'Angers, borné par les
cantons du Lion-d'Angers et de Candé au N., d'Angers N.-0. à l'E.,
de St-Georges sur-Loire au S. et au S.-E. de Candé et par le
département de la Loire-Inférieure à l'O., — comprend sur 25 108
hect, sept communes, Bécon, la Cornuaille, le Louroux-B.,
St-Augustin-des-Bois, St-Clément-dela-Place, St-Sigismond et
Villemoisant, — et une population de 8 711 hab. en 1831, de
8 845 hab. en 1841, de 10 638 hab. en 1851, de
10 150 hab. en 1861, de 10 592 hab. en 1866, de
10 227 hab. en 1872.
Le territoire forme un
plateau (85-90 m au centre), bordé au N. par la vallée de l'Erdre,
au S. par celle de l'Auxance, et découpé par trois ou quatre
petits cours d'eau secondaires. — Du S.-E. au N. le traverse dans
sa plus grande longueur (23 km), la route nationale d'Angers à
Rennes, qui croise dès l'entrée, à 5 km, la route nat. de Cholet
montant du S. au N. dans toute la largeur (11 km) et qui concentre
au bourg même les chemins d'Ingrandes à Vern, de la Cornuaille au
Lion, de Ste-Gemmes au Louroux. Sur l'extrême coprin vers l'E. la
route départementale de Laval, reliée dès l'entrée par le chemin
de grande communication de Varades, descend par replis saccadés
(20 km), dont les derniers tronçons forment la limite départementale.
Quelques débris des forêts des Charmerais, de Bécon,
de Longuenée subsistent clairsemés et pour la plupart en taillis ;
— à peine quelques restes des landes autrefois maîtresses de la
meilleure part du pays, qu'ont dès aujourd'hui transformé une
agriculture progressive et intelligente et l'élevage des bestiaux
et des porcs. Une industrie considérable exploite le granit de
Bécon, si recherché pour les constructions.
Le canton, enté par décret du 14 mars 1790, ne
comprenait primitivement que les trois communes du Louroux, de la
Cornuaille et de Villemoisant et n'a été constitué dans sa forme
actuelle qu'en l'an IV.
Louroux-Béconnais (le),
chef-lieu de canton, arrondissement d'Angers (28 kil.). — Lorovium
vicus VIIe s. (Rev. d'Anj., 1857, p. 210). — Loratorium
1132 (H St-Aubin, Molières, t. I, p.12). — Parochia de
Oratorio 1134 (Hauréau , Pr. 155), 1210 (G 1258). — Ecclesia
de Laboratorio 1140 circa (D. Houss., 1467 et Rev. d'Anj.,
1861, p. 352). — La paroisse de Loroux Besconnoys 1466 (G
1258). — Ici comme pour Frémur, V. ci-dessus, p. 205, les
dénominations du latin du moyen âge ne sont, j'en suis convaincu,
que des interprétations arbitraires par consonnance du nom
celtique, Lorovium, dont la signification primitive, alors
comme aujourd'hui, restait incomprise et ne correspond nullement
au double sens de Laboratorium ou d'Oratorium. — Le surnom, qui
s'y est ajouté au XVe s., indique la suzeraineté de la terre de
Bécon. — Sur un plateau, entre Angrie (8,5 km), Vern (9 km) et la
Pouèze (6 km) au N., Bécon (7 km) à l'E. et au S.-E., Villemoisant
(8 km) an S., St-Sigismond (12 km) au 8.-0., le département de la
Loire-Inférieure et la Cornuaille (8 km) à l'O.
Y passent de part en part dans toute la largeur de
l'E. à l'O. la route nat. d'Angers à Rennes, qui concentre au
bourg les chemins de grande communication d'Ingrandes à Vern, et
d'intérêt commun de Ste-Gemmes d'A., de la Cornuaille et du
Lion-d'Angers.
Y passent la rivière
d'Erdre, formant limite au N., — et le ruiss. de Vernon ou du
Pré-Marais ; — y naissent les ruiss. de la Giraudaie, des Mottais
et de I'Etang.
En dépendent les vill. et ham. du Breil (5 mais., 30
hab.), de Paray (3 mais., 24 hab.), d'Availlé (5 mais., 36 hab.),
de la Bossaie (9 mais., 31 hab.), de la Merdachère (9 mais., 45
hab.), de la Varenne (17 mais., 58 hab.), des Moulins-Salés (5
mais., 22 hab.), de la Françoiserie (5 mais., 19 hab.), de la
Chanière (8 mais., 35 hab.), de Gaudry (5 mais., 30 hab.), du
Houssay-Quinze (21 mais., 64 hab), de la Ganerie (6 mais., 26
hab.), de la Glenais (3 mais., 19 h.), du Vallon (3 mais., 27
hab.), de la Pehurie (4 mais., 19 hab.), de la. Haie (9 mais., 44
hab.), de la Fermerie (4 mais., 24 hab) des Morinières (7
mais., 38 hab.), du Haut-Piard (16 mais., 70 hab.), de la
Milandrie mais., 19 hab.), de Pontron (4 mais., 25 hab.), de la
Clémencière (3 mais., 24 hab), de la Rousserie (3 mais., 15 hab.),
de la Pinellière (13 mais., 52 hab.), de Maubusson (3 mais., 21
hab.), de la Billetterie (4 mais., 16 hab.), de la Favrie (12
mais., 47 hab), de Moiron (10 mais., 48 hab.), de l'Aunay (16
mais., 61 hab.), de la Haloperie (5 mais., 12 hab.), du
Houssay-Bernier (3 mais., 17 hab.), du Tertre (3 niais., 16
hab.),. du Bois-Gasnier 3 mais., 17 hab.), de la Janerie (5 mais ,
18 hab), du Hutan (4 mais., 24 hab.), de la Naudaie (3 mais., 21
hab.), de la Guimeraie (6 mais., 25 hab.), de la Mornaie (9 mais.,
36 hab.), des Cours (5 mais., 28 hab.), les châteaux de Piard, du
N, de la Violaie, de la Prévoterie, du Chillon et 107 grosses
fermes ou écarts.
Superficie : la plus
étendue du département, après celle de la cne de Cholet,
6 930 hect., dont 12 en vignes, 412 en bois, 810 en prés.
Population : 340
feux, 1 535 hab. en 1720-1726. — 404 feux en 1789. —
2 040 hab. en 1793. —2 047 hab. en 1806. — 2 585
hab. en 1831. — 2 523 hab. en 1841. — 2 723 hab. en
1851. — 2 808 hab. en 1861. — 3 022 hab. en 1866. —
2 908 hab. en 1872, dont 777 hab. (135 mais., 235 mén.) au
bourg, campé au point culminant de la route nationale et du
plateau, entre la source de deux cours d'eau formant le ruiss. de
Moiron ; — en progression constante, — sauf le recul momentané de
l'année terrible, — et qui suit le .développement actif de
l'agriculture.
Tout le territoire,
autrefois pour un grand tiers en landes, pour le reste en vastes
cultures délaissées, s'est renouvelé depuis 30 ans par le
défrichement et la reconstruction des bâtiments d'habitation ; —
fermes de 40 à 50 hectares, aux mains d'un très-petit nombre de
propriétaires ; — culture de céréales, pommes de terre,
betterave, choux, colza, chanvre, lin, luzerne, trèfle ;
— minoterie sur l'étang de Piard ; — anciennes exploitations
d'ardoises abandonnées.
Foires considérables
pour la vente des céréales et des bestiaux les premiers mardis de
février et de mars, les 13 avril, 13 mai, 11 août et 1er mardi
d'octobre, cette dernière et celle de février créées en 1874.
Recette de Poste. — Chef-lieu de Perception,
comprenant le Louroux, St-Sigismond, la Cornuaille et
Villemoisant.
Jolie Mairie,
construite par adjudication du 30 avril 1840, et agrandie — pour
l'installation de la Justice de Paix et des deux Ecoles
communales de garçons et de filles,— par l'adjonction de
deux pavillons en 1853-1855 (arch.. Dellètre), restaurés et
agrandi; encore par adjudication du 8 octobre 1874 (arch.
Bainville).
Lavoir public installé en 1854.
L'Eglise, du vocable
de St Aubin (Cure, 19 brumaire an XI), fut incendiée par les
Chouans et venait d'être modernisée. Le grand autel, décoré de 4
colonnes de marbre, avait été élevé en 1763, sur les dessins de Leyssner,
V. ce nom, auteur des statues de St Jacques-le-Majeur et de.
St Aubin qui l'encadraient. Le culte fut réinstallé dans un vieux
bâtiment de l'ancien presbytère, acquis nationalement le 19
fructidor an IV par le juge de paix Bidon et donné par lui le 26
germinal an XI à la commune, autorisée le 21 janvier 1804. — En
1837-1840 il y fut ajouté un prolongement disgracieux (arch.
Btordier). — Le tout, jeté bas, vient d'être remplacé par une
grande et belle église ogivale, commencée en 1860, inaugurée
partiellement en janvier 1863 et consacrée le 30 septembre 1867.
L'oeuvre entière a coûté 173 400 francs.
Le presbytère neuf a été construit en 1853
au N. de l'église.
On signale comme antique une
enceinte à peu près carrée (1,5 hect), dite les Châteaux,
environnée d'un fossé de 3 mètres en moyenne de revêtement sur 5 m
de largeur, mais où ne s'est rencontré aucun débris qui permette
d'en déterminer l'âge. — Deux grandes voies tout au moins, presque
parallèles, traversaient de l'E. à l'O. le territoire se
rejoignant à Candé, la première au N. longeant la rive gauche de
l'Erdre, encore par tronçons parfaitement distincts, telle qu'elle
est décrite déjà, V. la Gachetière, t. I, p. 218 et le
Gué, p. 318, l'autre montant de Bécon et passant au S. et tout
auprès du bourg, longée ensuite ou empruntée par la route
nationale de Rennes. Un autre « grand chemin de Candé à
Chantocé, » mentionné dans les textes du XVe s., coupant
l'extrémité vers l'O., était relié directement sans aucun doute,
ainsi que les précédents, par une voie descendant de Vern à
Villemoisant. — Il est certain qu'aux temps mérovingiens le bourg
forme un centre important, peut-être fortifié, un vicus,
où les officiers du roi battent monnaie, comme l'atteste un tiers
de sou d'or, à la croix ancrée cantonnée de deux globules, avec
légende bien lisible, Lorovio vico, et le nom du monétaire
Mellobodus M., acquis à la vente du cabinet par le docteur
Briau et par lui décrit dans la Rev. d'Anjou. - Aucune autre trace
d'ailleurs de la localité dans les titres antiques jusqu'au XIIe
s.
L'église fut donnée
vers 1130 à l'Evèché d'Angers et au Chapitre St-Pierre par un
laïc, Nicolas, fils de Salomon ; et l'évêque Ulger en confirma la
présentation et tous les revenus au Chapitre de St-Pierre. Un
vicaire perpétuel y fut installé à portion congrue jusqu'en 1431,
qu'intervint une convention entre le vicaire et le Chapitre pour
le partage des dîmes. — Curés : Garin Leralle, chanoine en
1272 de St-Pierre. — Guill. de la Chesnaie, t en 1326. —
Tanneguy Hamonde l'Espinay, , clerc du dioc. de
Léon, 4 janvier 1327 n.s. 1336. — James Grimoust, 1442,
1467. — Et. Beaudonnière, 1473, 1492. — Jean Lohéac,
9 novembre 1492, qui permute pour la chapelle de la
Roche-Foulques. — Jean Boitleau, licencié en droit, 19
novembre 1494, qui permute pour une chapellenie en l'église de
Vernantes. — Laurent Ernoul, en même temps chantre et
chanoine de St-Pierre et
chanoine de St-Maurille, septembre 1510, t en 1523. — René Guilloteau,
1er septembre 1523, qui résigne. —René de Pincé, doyen de
St-Pierre, 30 décembre 1523, t en 1536. — Vincent Lavocat,
13 novembre 1536, t en 1538. — Michel Lebeau, 4 septembre
1538, qui résigne. — Jean Dupont, 15 mars 1539 n. s. —
Phil. Cheminard, 1546. —René Colas, chan. de
St-Maurice d'Angers, 10 février 1557 n. s. — Séb. Mahé,
1558, 1579. Sous le régne de ce curé, le roi de France Charles IX
coucha au Louroux « petit village », dit Roger, le 4 novembre
1565, dans un vieux logis encore existant. mais tout transformé,
au centre du bourg, où s'est retrouvée en 1835, dit-on, une
inscription qui rappelait cet honneur insigne. - En mars 1573
le maire d'Angers et les capitaines du château durent s'y
transporter avec force gens d'armes pour débarrasser le pays des
voleurs qui l'infestaient. — Mic. Gasnier, 1592, t le 25
juin 1619. Son testament est du 22. — Et. Baudard, né au
Louroux le 19 mars 1586, curé en 1619, t le 24 août 1638 d'une
peste qui emporte dans la même semaine son vicaire et un
chapelain. Tout le bourg reste abandonné, et les habitants qui
n'émigrent pas y meurent, saut un prêtre, Jean Bourgeois, qui
s'était voué à assister les malades. Dans les trois mois de
juillet à octobre j'ai compté 74 décès, — et le mal dure en
octobre. — Jusqu'en novembre tous les baptêmes ont lieu à la
Pouèze ou à Angrie. — Pierre Richer, chanoine de
St-Jean-Baptiste d'Angers, 1639, 1650. — Le 21 décembre
1641 à sept heures du matin la foudre mit le feu au clocher,
« qui brûloit comme une chandelle ». A 14 ans de là,
presque jour pour jour, le 22 décembre 1655, elle y tombe de
nouveau, le découvre, rompt les vitraux, la statue de Ste Anne,
deux doigts de la Vierge, et sort par la cheminée du presbytère a
en emportant la broche et le pot au feu du curé ». — Franç. de
Landevy, 1652, qui résigne en mars 1678 et meurt le 15 août
1685. — René Séresin, 27 mars 1678, installé le 4 octobre,
t le 26 mai 1694, âgé de 40 ans. — Math. Fleuriot, docteur
en théologie d'Angers, installé le 2 mai 1694, t le 23 mars 1723,
âgé de 63 ans. Une nouvelle épidémie avait en 1707 dévasté la
paroisse, qui compte cette année 249 décès, dont 75 en octobre et
114 en septembre ! — P. Chevallier, 1723, juillet 1725. —
Pierre-René Préaubert, précédemment curé de St-Rémy-la
Varenne, installé le 11 juillet 1725, t le 8 juin 1747, âgé de 51
ans. — Pierre Martin, 1737-1752. Le clocher, frappé de
nouveau le 20 mai 1716 et encore en 1739 ne tenait plus. Il fallut
le refaire. V. le dessin qui en est conservé au vol. G 1258. —
Jos.-Claude Fontaine de Mervé, 11 janvier 1755, qui
permute dès le lendemain contre un canonicat en St-Pierre
d'Angers. - Jacq.-Joseph Davy, docteur en théologie,
12 janvier 1755-1774. Le 22 février 1763 fut posée la première
pierre du grand autel, non par François-Jacq. Walsh de Serrant, —
comme le dit l'inscription encore conservée, V. .Répert. arch.,
1869, — mais par ses enfants, en son nom, que vinrent escorter 30
habitants à cheval et 40 autres à pied, armés de fusils. —
Jacq.-Franç. Godelier, 1774, 1785. Il résidait dans ses
dernières années à Angers. — Le 5 août 1778 avait eu lieu la pose
de la première pierre de l'autel de la Vierge et des autels
secondaires. — Jean-Aubin Thouin, 22 février 1785, t le 2
septembre 1788, âgé de 31 ans. — Noel Pinot, anc. aumônier
des Incurables d'Angers, 3 septembre 1788, installé le 14. — Fayet,
vicaire de la Flèche, élu le 21 mars 1791, et à son refus,
Jean-François-René Ecot, sous-prieur des Carmes d'Angers,
le 28 mars 1791. — Auguste Delaleine, vicaire de Feneu,
installé le 27 novembre 1791. — Math.-Louis Renier,
vicaire de la Trinité d'Angers, élu le 4 novembre 1792, installé
le 16, exerçait encore le 24 septembre 1793 et fut assassiné au
Louroux par les Chouans en décembre 1795. — Le curé Pinot avait
publiquement protesté en chaire le 27 février 1791 contre la loi
du serment constitutionnel et fut dénoncé le 3 mars par le Département à l'accusateur public. Condamné par le
tribunal d'Angers et sur son appel, par celui de Beaupréau, à 2
ans d'exil à 8 lieues de sa paroisse, il se retira à Corzé, mais
revint au Louroux après la prise d'Angers par les Vendéens, en
juin 1793. 11 y fut arrêté le 10 février 1794, dans une maison du
village de la Milanderie, condamné par la Commission militaire
d'Angers le 21 février (3 ventôse an II) et exécuté le même jour.
On conserve dans l'église, avec une inscription commémorative, la
huche en bois, dans laquelle il fut trouvé caché.
Il existait tout au moins dès les dernières
années du XVIIIe s. une école de filles, dont la maîtresse
nommée Alin, meurt en prison en 1794, détenue pour refus de
serment.
C'est sur la paroisse, à 5,4 km du bourg,
qu'existait depuis 1131 l'abbaye cistercienne de Pontron, — et
plus bas, vers S., à 5,3 km, le prieuré de Sichillon, aujourd'hui
le Chillon, V. ces mots, dépendance de St-Aubin d'Angers.
Le fief faisait partie de la
baronnie de Bécon dont il formait au XVIe s. un bailliage.
La paroisse réunissait
jusqu'au milieu du XVIIIe s. une nombreuse noblesse,— les
d'Andigné entre autres, avec les Sénéchal, les Percault, les
Lejau, les du Chastelet au XVIe s.,— les Lagrange, les Lancrau,
les d'Aubigny, les de la Marche, les de Brie au XVIIe s. Couverte
de landes et de bruyères, envahie par les faux saulniers et pillée
à merci par la brigade des fermes, qui y tenait résidence, « elle
nous semble être en pays ennemi », écrivaient les habitants. Des
18 000 liv. de rentes qu'y percevaient les ecclésiastiques,
ils demandaient aussi qu'on prélevât du moins 1 200 liv. pour
aider un grand nombre de pauvres mendiants, — et encore qu'on
établit un impôt unique proportionnel du dixième sur le revenu. —
Ce rendez-vous de misère devint un centre actif de recrutement
pour la chouannerie qui y lit rage. — Le 22 juin 1793 le
presbytère fut pillé. — Le 23 mai 1794, les chouans investirent le
bourg, y fusillèrent une jeune fille de 18 ans au pied d'un mai
élevé sur la place publique, et pour débusquer les patriotes,
incendièrent l'église et le presbytère.
La paroisse dépendait du Doyenné de Candé, de
l'Archidiacorié d'outre-Maine, de l'Election et des Aides
d'Angers, du Grenier à sel de Candé, du District en 1788 de St
-Georges-sur-Loire, en 1790 d'Angers.
Maires : Jean Boré, 1789-1791. —
Jacq. Viau, 1791-1795. - Millet, juillet 1795.
—Jean Abraham, président de l'administration municipale du
canton, 1798. — René Livenais, 1798. — Jean Abraham,
1799-1800. — Franç, Baril, 429 juillet 1800, nommé juge de
paix en 1812. — Jacq. Viau, 26 février 1812, installé le
23 mars. — Jos. Robineau, V. ce nom, 10 février 1813,
démissionnaire en janvier 1845. —Eusèbe-René Boré, 15
octobre 1846. — Général Dominique-Thomas-Marie Ravi, 15
août 1848, démissionnaire le 5 janvier 1850. — Eusèbe Boré,
27 janvier 1850. — Jos. de Mieulle, 28 avril 1869, en
fonctions, 1876.
Arch. de M.-et-L. B Cahiers
; C 193 ; H Pontron ; G Chapitre Saint-Pierre ; L Délibérations du
Départ., 3 mars 1791. - Arch. commun. Et.-C. - Journal Mss. de
Valuche, à la cure de Candé, fol. 30, 45. etc. - Sauvage, Un
Canton de l'Anjou ( Angers, 1873, in-18 de 169 p.) et notes
Mss. - Rev. d'Anjou, 1855, t. II, p. 9; 1857. t. p. 244,
art. du docteur Briau ; 1860, p. 352; 1861, p. 352. - Journal
du Départ, 16 mars rigt. - Roger, Hist. d'Anjou, p.
429 et 470. — Répert. arch., 1863, p. 17; 1869, p. 932-233. - D.
Houss., 1467. - Biblioth. de l'Ec. des Chartes, 1865, p.
457. - D. Chamard, t. Il, p. 574-586. - Maupoint, Vie de
l'abbé Forest, p. 379. — Pour les localités, voir, à leur
article, la Prévôterie, Piard, la Picoulaie, la Lande
Margerie, les Cours, Availlé, les Foréteries, etc.