succession noble

En réponse à André, le partage noble dans le droit coutumier avant la Révolution, variait un peu d’une province à l’autre. La règle de base était cependant des 2/3 pour l’aîné, et 1/3 à se partager entre les puinés, quelque soit leur nombre.

En réponse à André, le partage noble dans le droit coutumier avant la Révolution, variait un peu d’une province à l’autre. La règle de base était cependant des 2/3 pour l’aîné, et 1/3 à se partager entre les puinés, quelque soit leur nombre. Ce 1/3 pouvait cependant être constitué de biens fonciers, parfois d’une rente… selon les coutumes.
Les puinés, appauvris de facto, tentaient d’épouser la fille d’un riche marchand (ce que parfois ne détestaient pas les aînés eux-mêmes pour redorer leur blason). Ils se mettaient souvent au travail, dans la judicature ou l’hostellerie, pour ne pas déroger, mais parfois se retrouvaient dans le travail roturier, y compris dans le labourage, souvent se mettant d’ailleurs à cultiver eux-même leur petit bien foncier.
Les filles aînées laissaient place à leur frère puiné qui leur passait devant et héritait à leur place des 2/3, mais en Anjou la fille unique héritait du tout noblement et n’avaient pas de peine à trouver un époux noble à qui elles apportaient le tout.

Les filles de riches seigneurs (c’est l’expression d’André) ne s’alliaient pas dans la roture, mais dans leur milieu, tout comme la fille unique ci-dessus. Elles y étaient fort prisée…

Les filles de nobles moins aisés, voire pauvres, s’alliaient facilement à un marchand aisé, et il n’en manquait pas, bien trop heureuses qu’il leur offre domestiques, toît coquet et plus confortable que les sombres châteaux glacials, et surtout d’éviter le couvent.

De leur côté, les aînés nobles s’alliaient parfois à la fille richement dotée d’un marchand… mais en aucun cas les filles de riches seigneurs ne s’alliaient dans la roture, car elles avaient le sens de la famille et de leur rang à transmettre, ce qui ne se transmet plus dans le cas que vous supposez André.
Quoiqu’il en soit, bien des roturiers descendent ainsi de nobles…. et je pense que c’était votre question. Mais les recherches sont fastidieuses…

J’ai étudié ainsi plusieurs familles nobles Hiret et je vous suggère l’ouvrage de Michel Nassiet « Noblesse et Pauvreté », 1997, Société d’Histoire et d’Archéologie de Bretagne, ISBN 2-9505895-3-7

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog et non aller en discuter dans mon dos sur un forum ou autre blog.

erreurs dans les actes

Débutante, je croyais qu’un acte était une source fiable. J’ai vite changé d’avis, et 40 ans plus tard, après tant de retranscriptions d’actes

Débutante, je croyais qu’un acte était une source fiable. J’ai vite changé d’avis, et 40 ans plus tard, après tant de retranscriptions d’actes, j’ai rencontré une multitude d’erreurs.
La dernière date d’hier soir, poursuivant ma retranscription de Lonlay-le-Tesson.

Eh oui ! il est bien écrit « a été baptisé Jacques Langlois fille de Jacques Langlois »
L’erreur d’inattention, très humaine, porte manifestement sur le prénom. Le prêtre a confondu le prénom du père et celui de l’enfant. Il y a de fortes chances pour que l’erreur ne porte pas sur le sexe de l’enfant, qui était verbalement indiqué par le parain et la maraine, en renfort du père.
Alors me direz vous, comment s’en sortir.
La reconstitution totale des familles et des familles homonymes est la seule solution. On peut y déceler par exemple l’absence de baptême pour une fille….
C’est pourquoi je suis une fervente de la reconstitution totale et je fuis les bases de données qui ne font que du point par point au risque de multiplier les erreurs.
Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet seule une citation ou un lien sont autorisés.

Lonlay-le-Tesson, Orne

Merci infiniement à Mr Foucher, directeur des Archives Départementales de l’Orne, pour ses efforts dans la mise en ligne de ses archives. Grâce à son site, j’ai pu du haut de la tour où je demeure dans l’ensemble de la banlieue sud de Nantes, si loin de l’Orne chère à mon coeur, retranscrire en ce mois de novembre, le début des ruines du registre de Lonlay-le-Tesson, où se perdent mes LECOURT.

Je fais des retranscriptions parce qu’elles sont bien plus que des tables : les retranscriptions sont à la fois TRI lissé des patronymes, et, entre crochets retranscription de l’acte, ce qui facilitera aux non paléogaphes leur lecture.

Cette retranscription faite, il s’avère que Lonlay-le-Tesson est vraiement ruinée (registre trop abimé), lacunaire, et peu bavarde… les femmes n’y apparaissent souvent que sous le nom de leur époux… hélas !

Voir ma page sur Lonlay-le-Tesson

Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog et non aller en discuter dans mon dos sur un forum ou autre blog.

Le temps de l’avent

Nous sommes entrés dimanche dernier dans le temps de l’avent, ce temps de l’église catholique pendant lequel on attend l’arrivée, l’avénement de Jésus-Christ. Il tire son nom du latin « adventus », arrivée, de advenire, avenir : c’est-à-dire l’arrivée. Il commence le dimanche le plus proche de la Saint-André (30 novembre) donc entre le 27 novembre et le 3 décembre, et il se termine le 6 janvier.

Autrefois, on ne se mariait pas pendant l’avent, aussi fin novembre les mariages étaient relativement nombreux, ainsi qu’en janvier et février. Mais je suis certaine que vous l’aviez remarqué n’est-ce pas !

En 1990, j’ai publié un ouvrage MEMOIRE D’AVENT (voyez ma page OUVRAGES NUMERISéS) dont le nom suggère ce temps respecté même dans les pires moments de clandestinité pendant la Guerre Civile de la Vendée