Olivier Doisseau s’installe apothicaire à Château-Gontier, 1610

Et il a dû acheter les ustenciles et drogues à Pierre Leroy, apothicaire décédé, qui a pourtant plusieurs fils et un gendre, ce qui signifie au passage que ces derniers n’ont pas repris le métier de leur père.
Manifestement Doisseau n’a pas de biens immobiliers, car le crédit que lui accordent les Leroy est assis pour sureté sur les ustenciles, soigneusement listés et appréciés à cet effet.
Je commence à avoir beaucoup de choses sur les apothicaires, surtout qu’à l’époque que j’étudie, ils étaient tout de même rares.

    Voir ma page sur les apothicaires
    et cliquez aussi ci-dessous le tag APOTHICAIRE, et même sur les moteurs de recherche faîtes APOTHICAIRE DOISSEAU et vous avez aussi la réponse sur mon blog

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte : Le samedi 31 juillet 1610 avant midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers feurent présents et personnellement establys sire Ollivier Doisseau marchand apothicaire demeurant Angers paroisse sainte Croix et Alexandre Doisseau son frère marchand tanneur demeurant à Château-Gontier, lesquels soubzmis soubz ladite cour eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens etc ont recogneu et confessé debvoir à Françoise Delhommeau veufve de défunt Jehan Leroy héritière mobilière de défunt sire Pierre Leroy vivant apothicaire demeurant à Maulévrier absente, Julien, Jehan et Estienne Leroy ses enfants et Jehan Tesnier son gendre demeurant en la paroisse de Meurs à ce présents stipulants et acceptants pour elle comme ses procureurs ainsi qu’ils sont dit et assuré la somme de 400 livres tz pour la vendition et livraison des ustenciles drogues et marchandises qui estoient en la boutique dudit défunt Leroy par cy devant vendues baillées et livrées par lesdits les Roys et Tesnier audit nom auxdits Doisseau ainsi qu’ils ont recogneu et confessé compris le lard qui est au saloir et le gros bois et fagot qui este en la cour de la maison où ledit défunt estoit demeurant de toutes lesquelles choses lesdits les Doisseaulx se sont tenus contants pour avoir par ledit Ollivier Doisseau en sa possession lesdits ustenciles drogues et marchandises mesme la clef de la boutique et maison où ils estoient,
sur laquelle somme ledit Ollivier Doisseau a présentement solvé payé et baillé contant au sieur Pierre Drouet marchand demeurant Angers à ce présent la somme de 40 livres tournois du consentement desdits les Roys, venant en déduction de huit vingt livres qui luy estoient du par ledit défunt Leroy par sa cédule du 20 avril dernier et partie de marchandise depuis à luy fournie qu’il a présentement représentée, de laquelle somme de 40 livres ledit Drouet s’est tenu contant et bien payé et en a quité et quite lesdits Leroy et Doisseau
et le surplus montant la somme de six vingt livres lesdits les Doissaulx chacuns d’eulx seuls et pour le tout ont promis les payer et bailler audit Drouet en déduction de ladite somme de 400 livres savoir 60 livres dedans la Toussaint prochaine et 60 livres dedans la feste de Chandeleur ensuivant qui est 1611,
et le reste de ladite somme de 400 livres montant 240 livres tz lesdits les Doissaulx ont promis solidairement la payer auxdits les Roys et Tesnier audit nom en ceste ville maison de nous notaire savoir la moitié dedans d’huy en un an prochain et l’autre moitié dans 15 mois qui sont 3 mois après le premier terme

et à ce faire y obligent les ustenciles de ladite boutiquement spécialement hypothéqués et obligés entre lesquels ustenciles les parties ont recogneu qu’il y
21 pots d’estain servant à onguent
et 11 pintes aussi d’estain à mettre huiles,
une quarte aussi d’estain,
un grand bassin d’estain
et un esgoutoir le tout prisé ensemble 6 livres tz une livre
et un grand mortier et dudit pretiez prisant ensemble 73 livres,
2 bassins d’estain,
3 poislons à queue
et 2 seringues d’estain
sur lesquelles choses et biens desdits les Doisseaulx lesdits Les roys ont consenti que ledit Drouet soit préféré à eux et premier payé de ladite somme de six vingt livres à luy cy dessus deue
au moyen de ce que ledit Drouet leur a présentement redu et baillé les promesses dudit défunt Leroy
et pour l’effet des présentes ledit Doisseau a esleu domicile en ceste ville maison dudit René marchand tanneur demeurant sur les ponts de ceste ville pour y recepvoir tous exploits de justice qu’il constent valoir et estre de tels effets et vertu comme si faits et baillés estoient à leurs propres personnes ou domiciles naturels
ce qui a esté stipulé et accepté par les dites parties, et à tout ce que dessus tenir etc à peine etc aulx dommages etc lesdits Doisseaulx eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens etc renonçant etc et par especial aulx bénéfices de division discussion et d’ordre de priorité et postériorité foy jugement condemnation
fait et passe audit Angers maison de nous notaire présents sire René Gaultier Me apothicaire demeurant aux Ponts de Cé, Estienne Mestivet et Fleury Richeu clers demeurant à Angers

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Contrat d’apprentissage de marchand chez Thomas Doisseau, Angers 1595

Hélas, comme souvant c’est le cas dans les registres paroissiaux, il est dit MARCHAND sans plus de précision, et c’est vague, car on ne sait pas quel type de marchandise il vend. On sait cependant que ce commerce est important ou du moins rapporte bien, car le montant de l’apprentissage est très élevé, soit 300 livres sur 3 ans en 1595, ce qui est une somme considérable pour des études. Et il faut en conclure que c’est un commerce lucratif !

Voir ma page sur Saint-Aubin-du-Pavoil

Les contrats d’apprentissage font désormais l’objet d’une sous-catégorie de la catégorie ENSEIGNEMENT. Voyez le plan de classement ci-contre dans la fenêtre CATEGORIES qui vous permet aussi d’accéder à toute cette rubrique, sinon vous cliquez sous le billet et vous avez également accès à toute la catégorie.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici la retranscription de l’acte : Le 27 juin 1595 avant midy, en la cour royale d’Angers endroit (Goussault notaire Angers) personnellement establis sire Thomas Doisseau marchand demeurant en ceste ville d’Angers paroisse de saint Pierre d’une part,
et sire Pierre Prevost marchand et Simon Prevost son fils, demeurant en ceste ville d’Angers paroisse de saint Maurille et auparavant en la paroisse de Saint Aubin du Pavoil d’autre part
respectivement soubzmis confessent avoir fait et font entre eulx le marché d’apprentissage qui s’ensuit,
c’est à savoir que ledit Doisseau a promis est et demeure tenu monstrer et enseigner audit Simon Prevost son estat et traficq de marchand et en iceluy l’instruire à sa possibilité sans rien luy en receler
et pour ce faire le tenir loger et nourrir en sa maison pendant le temps et espace de 3 ans entiers et consécutifs qui commenceront du jour et feste de saint Pierre prochainement venant et finiront à pareil jour
pendant lequel temps ledit Simon Provost a promis est et demeure tenu servir bien et fidèlement ledit Doisseau en sondit estat et traficq et autres choses licites et honnestes comme apprentif doit est tenu a coutume faire en maisons de leur maître en ceste ville
et est ce fait pour et moyennant la somme de 100 escuz sol que ledit Pierre Prevost a promis et demeure tenu payer audit Doisseau savoir 50 escuz sol dedans le jour et feste de Toussaint prochainement venant le reste de ladite somme montant pareille somme de 50 escuz dedans ladite feste de Toussaint prochaine en ung an
auquel marché d’apprentissage tenir etc dommages etc obligent respectivement etc mesmes ledit Simon Provost à faire ledit temps son corps à tenir prinson comme pour deniers royaulx foy jugement condemnation
fait et passé audit Angers en la maison dudit Doisseau présents Sire Jean Elys marchand demeurant à Thorigné et Urbain Tallour praticien demeurant audit Angers
ledit Pierre Prevost a dit ne savoir signer

Il était précisé plus haut qu’il demeurant auparavant à Saint-Aubin-du-Pavoil. J’ignore de qu’il faisait là-bas, mais en tout cas malgré le fait qu’il ne sait pas signer, il sait gagner fort bien sa vie, car payer 500 livres d’études à son fils c’est considérable en 1595 !


Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

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Jean Gallichon fait faire 31 fûts, Angers 1603

Ce marché n’est pas le premier que j’ai trouvé concernant l’activité de Jean Gallichon, et cette fois, j’ai bien le sentiment qu’il était marchand de vin. Il est possible que ce commerce était un commerce secondaire, mais tout de même autant de fûts dépasse sa consommation personnelle !

J’aligne actuellement les CATEGORIES de ma base de données sur le plan de la base suivante :
CRHISCO – Université Rennes2 Haute-Bretagne France
DIPOUEST
Hlistoire de l’Ouest de la France.
Dans la fenêtre CATAGORIES de ce blog, vous avez le plan de classement du blog, qui évolue actuellement et sera donc aligné sur le plan du CRHISCO, à quelques nuances près, ainsi je ne peux avoir INDUSTRIE et je vais mettre ARTISANAT à la place … Je compte avoir terminé à la rentrée, mais dores et déjà voyez quelques modifications apparaître. Merci de votre compréhension. Car, les étudiants qui utilisent ma base de données se repéreront désormais mieux.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte : Le vendredi 6 juin 1603 après midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers personnellement establys Pierre Dousseau tonnelier demeurant en ceste ville paroisse saint Maurice d’une part
et honorable homme Jehan Gallichon sieur de la Roche demeurant en ceste ville d’autre part
soubzmetant etc confessent avoir fait entre eux le marché qui s’ensuit
c’est à savoir que ledit Dousseau a vendu et vend par ces présentes audit sieur de la Roche et promet luy bailler et livrer en ceste ville sur le Port Ligner dedans le jour et feste de Magdeleine prochaine, le nombre de 31 fusts de pipe et busse de bon bois loyal et marchand reliés de châtaigner et barés des deux bouts et duement finis et acquités du droit de jauge
et est fait la présente vendition pour la somme de 65 livres tz payable par ledit sieur de la Roche audit Douesseau en livrant baillant par luy lesdits pipes
à laquelle vendition et marché tenir et aux dommages obligent respectivement foy jugement condemnation
fait et passé audit Angers maison de nous notaire en présence de Pierre Boutet

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Vente d’un cheval borgne pour 90 livres tout de même, Baugé 1606

Mais le reste, longuement visité par les acheteurs, des militaires, était manifestement parfait.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte : Le samedi 31 décembre 1605 après midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers fut présent et personnellement estably et deument soubzmis Me Nicolas Lespacgneul archer en la maréchaussée d’Anjou résidant à Baugé et y demeurant
lequel soubzmis a recogneu et confessé debvoir et par ces présentes promet payer et bailler en ceste ville dedant d’huy en 3 mois prochain venant à noble homme Me Zacarye Gallichon sieur du Rocher lieutenant des traites et impositions foraines d’Anjou, demeurant audit Angers, à ce présent et acceptant la somme de 90 livres tz pour la vente et livraison d’un cheval hacquenée en poyel bon au crin et oreilles, borgne de l’œil du costé du montanlt,

    je suppose que c’est le côté gauche qui est le montant, si je me fie à ce que j’observe à la télé chez les cavaliers

garni avec son harnois de selle et bride cy devant vendu et baillé et livré par ledit Galichon audit Lespaigneul en ladite ville de Baugé le 20 de ce présent mois, comme ledit Lespagneul a recogneu et confessé et d’iceluy transport et cession dudit cheval ledit Lespaigneul s’est tenu contant et en a quité et quite ledit Gallichon, recoignaissant ledit Lespaigneul lors de ladite livraison avoir vu visité et monté ledit cheval et iceluy avoir fait monter et visiter par les maréchaux
et pour l’effet et exécution des présentes ledit Lespaigneul à prorogé cour et juridiction en ceste ville par devant monsieur le lieutenant général de la sénéchaussée d’Anjou et messieurs les gens tenant le siège présidial Angers voulu et consenti veult et consent y estre traité et poursuivi comme par devant ses juges ordinaires et à cet effet a esleu son domicile en la maison de Me Landevy sieur de Veau advocat au siège pour y recepvoir tous exploits de justice qu’il consent valoir et estre de tels effect force et vertu que si faits et baillés à sa personne et domicile naturel,
au paiement de laquelle somme de 90 livres s’est ledit Lespaigneul obligé luy ses hoirs etc mesmes son corps à tenir prison comme pour deniers royaux renonçant etc foy jugement condempnation etc
fait et passé audit Angers maison de nous notaire en présente de Jehan Letessier sergent royal et Alexandre Benault demeurant Angers tesmoins

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Vente de fagots de bois, Bécon-les-Granits 1589

Eh oui ! il faut encore du combustible pour se chauffer et faire la cuisine en ville, et voici encore un contrat intermédiaire.
Celui-ci est plus précis sur la sévérité : en fin de contrat le malheureux bûcheur est menacé de prison ferme si le travail n’est pas exécuté !

J’ai trouvé l’acte qui suit est aux Archives du Maine-et-Loire, série 5E2 – Voici ma retranscription : Le 13 septembre 1589 avant midy, en la court du roy notre sire à Angers (Jean Poulain notaire) etc estably honneste homme sire Jullien Ravard marchand demeurant Angers d’une part
et François Goupil homme de bradz (bras) et buscheur de boys demeurant en la paroisse de Bescon au lieu de la Maison Neufve près le Mesle d’autre part
soubzmettants etc confessent scavoir est ledit Goupil avoir promis de faire pour ledit Ravard le nombre de deux milliers de fagot curé bon loyal vénal et marchand cyé (scié) par les deux bouts à vingt six pour le quarterin, lequel nombre de fagot curé ledit Goupil promet faire audit Ravard ès bois du defais et en l’une des bauchées d’iceluy seulement et luy rendre fait scavoir ung millier dedans le jour et feste de Nouel prochainement venant et l’autre dedans la fin du mois d’apvril aussi prochainement venant
et est ce fait pour en payer et bailler par ledit Ravard audit Goupil par chacun millier dudit fagot la somme de deux escuz et demi payable en besoignant payant et à fin de besoigne et livraison fin de payement
et ledit Ravard a présentement payé et advancé audit Goupil la somme de ung escu sol à desduite sur la première faczon et livraison
sont etc à ce tenir etc dommages etc obligent etc à prendre et ledit Goupil son corps à tenir prison comme pour les propres deniers et affaires du roy etc renonçant etc foy jugement condemnation etc
fait et passé audit Angers ès présence de René Faucheux et Mathurin Bigotière demeurant audit Angers tesmoins, ledit Goupil a déclaré ne scavoir signer

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Vente de fagots de bois, Saint-Lambert-la-Potherie 1589

Nous poursuivons l’achat de bois, car autrefois c’était le seul moyen de préparer les aliments dans la cheminée, du moins en Anjou. Ici encore, il s’agit d’approvisionner les citadins de la ville d’Angers, et c’est un revendeur en bois qui fait l’intermédiaire avec les bûcheurs.
Donc, ensuite, chaque ménagère allait chercher quelques fagots chez ce revendeur.

J’ai trouvé l’acte qui suit est aux Archives du Maine-et-Loire, série 5E2 – Voici ma retranscription : Le 13 septembre 1589 avant midy, en la court du roy notre sire à Angers (Jean Poulain notaire) etc estably Estienne Bonsergent et Pierre Gelmain buscheurs de bois demeurant en la paroisse de Saint Lambert de la Potherie d’une part,
et honneste homme sire Jullien Ravard marchand demeurant Angers d’autre part
soubzmettant etc confessent scavoir est lesdits Bonsergent et Gelmain avoir promis et par ces présentes promettent audit Ravard luy faire chacun deux milliers de fagot curé bon loyal et marchand des boys du defais et en l’une des bauchées d’iceluy et pour ce faire y abattre bien et duement nombre de fagot y rendre bien et duement fait dedans la fin du mois d’apvril prochainement vevant
et est ce fait pour en payer et bailler par ledit Ravard auxdits beucheurs par chacun millier d’iceluy fagot la somme de 2 escus et demy payable en besognant payant et à fin de besoigne et livraison fin de paiement,
et a ledit Ravard payé et advance audit Failmain (le patronyme est raturé une fois, puis a une orthographe variable dans l’acte) la somme de ung escu 15 sols pour advance du premier demi millier
à ce tenir etc dommages etc obligent etc à prendre comme pour les propres deniers et affaires du roy etc renonçant etc foy jugement condemnation
fait et passé audit Angers en présence de René Faucheux et Mathurin Bigotière demeurant audit Angers tesmoins

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