La prestimonie fondée autrefois par Jean Hardouin, prêtre, appartient en 1644 à Ollivier Bellanger curé de Montreuil sur Maine

Et à ce titre il a le droit de choisir (on dit « présenter ») le prêtre qui aura cette prestimonie. Ici, il en choisit même 2 parmi ses proches.
L’acte nous apprend, que la fondation par Jean Hardouin, est située aux Giraudières, où les Bellanger possèdent de nombreux biens.
Le fait qu’Ollivier Bellanger ait le droit de présenter le prêtre, signifie qu’il est l’aîné des prêtres parmi les héritiers du défunt Jean Hardouin prêtre. Donc, qu’Ollivier Bellanger a eu une mère ou grand’mère Hardouin.
Cette prestimonie était jusqu’à ce jour connue de nous à travers les successions que j’ai déjà retranscrites concernant les Bellanger et on la voyait nommée dans le bornage de terres.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E36 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 10 août 1644 après midy par devant nous René Billard notaire de la chastellenye du Lion d’Angers fut présent en sa personne estably et deument soubzmis soubz ladite cour vénérable et discret Me Ollivier Bellanger prêtre curé de Monstreul sur Maisne y demeurant, auquel appartient la présentation du laiz de la chapellenie et prestimonye fondée par deffunt Me Jehan Hardouin prêtre située au village des Giraudières paroisse dudit Monstreul et à présent vacante par la mort de deffunt Me Mathurin Serru prêtre qui la servait

LAIS, subst. masc. DR. « Fait de céder une chose à titre gratuit par disposition testamentaire, ce qu’on laisse par un acte de dernière volonté à une personne ou à une collectivité autre que l’héritier désigné, legs » (Dictionnaire du Moyen Français 1330-1500) sur le site http://atilf.atilf.fr/

et voulant ledit sieur Bellanger faire faire le service divin deu pour raison dudit laiz à ces causes a iceluy laiz et prestimonye baillé et mins entre les mains de chacuns de Me Jehan Bellanger et Jehan Menard prêtres demeurant audit Monstreul pour et à la charge de dire et célébrer le saint et divin service deu pour raison dudit laiz et prestimonie en l’église dudit Monstreul aux jours que ledit service est deu et encore a la charge de paier les cens rentes et debvoirs deuz pour raison desdites choses mesmes de les tenir et entretenir en bonne et suffisante réparation et où lesdits sieurs Bellanger et Menard se retireroit audit Monstreul ou l’un d’eux le résident de l’un d’eux fera le service pour le tout et en cas qu’ils n’y résident ny l’un ny l’autre ledit sieur curé en disposera à autres ainsi que bon luy semblera
ce que lesdits Bellanger et Menard à ce présents et deument soubzmis soubz ladite cour ont stipullé et accepté et promis satisfaite à la charge de ladite prestimonye
Dont et tout ce que dessus a esté ainsi voulu consenty stipullé et accepté par ledit chapelain dont les avons jugés et condemnés par le jugement de notre dite cour
fait et passé audit Lyon maison de honneste homme Estienne Verdon marchand tanneur et Mathurin Bordier boucher demeurant audit Lyon

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Odile Halbert –

Jeanne Brundeau ratifie le bail à ferme du prieuré de Montreuil sur Maine, 1645

où elle demeure avec son époux, Jacques Lefaucheux, mais ce n’est pas lui qui a pris à Paris le bail à ferme, mais Louis Bourdais, et je pense qu’elle est caution seulement de Louis Bourdais.

Or, cette Jeanne Brundeau pourrait être proche parente de ma Jeanne Brundeau découverte ici il y a quelques jours grâce à la succession GRAIS , et je la suppose nièce et/ou filleule de ma Jeanne Brundeau épouse Grais.

En effet le milieu est comparable, car ici, le bail à ferme est important avec 1 900 livres par an, ce qui équivaut à une bonne dizaine de métairies.

Lous Bourdais est par ailleurs mon ancêtre et lui-même un marchand fermier notable.

Jacques Lefaucheux aussi ne m’est pas inconnu, mais collatéral, car je descends au Lion des Delahaye x Lefaucheux il se trouve être le frère de mon ancêtre !
http://www.odile-halbert.com/Famille/FAUCHEUX.pdf
Voir mes DELAHAYE
Voir mes BOURDAIS
Voir mes GRAIS et LEMANCEAU

Tous sont marchands fermiers ou hôteliers. Mais ce qu’il y a de totalement fou dans cet acte c’est qu’il s’agit de branches totalement différentes de mes ascendants, et même du côté paternel et du côté maternel, autrement dit c’est assez curieux de les retrouver en affaires ensemble.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E36 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 12 avril 1645 avant midy par devant nous René Billard notaire de la chastellenye du Lion d’Angers fut présente en sa personne establye et deument soubzmise soubz ladite cour honorable femme Jehanne Brundeau femme de honorable homme Jacques Lefaucheux sieur de la Bretonnière autorisée à la poursuite de ses droits à la poursuite de ses droits et encores dudit sieur de la Bretonnière à ce présent en tant qu’il peut et doibt demeurant au prieuré de la baronnie de Monstreul sur Maisne, à laquelle avons donné à entendre et fait lecture du bail de ferme fait par messire François de Bouqueret prieur demeurant à Paris à ladite Brundeau et à Louys Bourdais par devant Me Estienne Carrizet et Nicollas Leboucher notaires du Chastelet de Paris le 4 octobre 1643 pour la somme de 1 900 livres par chacun an et autres charges y contenues, laquelle Brundeau a dit iceluy bail bien entendre et savoir et a icelluy loué et confirmé et approuvé de point en point et d’article en article veut et entend qu’il sorte son plein et entier effet comme si présente avoir esté à la confection dudit bail et au paiement de ladite somme de 1 900 livres tz et autres charges dudit bail et entretenement d’iceluy s’oblige ladite Brundeau avec ledit Bourdays solidairement ung seul et pour le tout sans division de personne ny de biens ses hoirs et aians cause avec tous et chacuns ses biens meubles et immeubles présents et advenir
ce qui a esté stipullé et accepté par ledit sieur prieur absent par nous notaire dont et à ce tenir etc obligent comme dit est etc tenonçant etc au bénéfice de division discusison et d’ordre de priorité et postériorité etc foy jugment et condemnation etc
fait et passé audit Lyon à nostre tablier présents honorables hommes Claude Delahaye le jeune demeurant audit Lyon et Vincent Bouglier sieur de la Garenne demeurant Angers tesmoings

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Philippe Dubec, évêque de Nantes et abbé de Pontron, a emprunté 200 écus sol à Mathurin Nepveu et François Lemesle, Angers 1588

j’ai bien écrit « emprunté » dans mon titre, car si l’acte ne précise pas le terme de prêt, il est clair que Mathurin Nepveu et François Lemesle viennent d’avancer 200 écus à l’évêque de Nantes, venu à Angers, et n’ayant pas sur lui sa carte bancaire, il n’a pas la somme sur lui et l’acte qui suit semble bien dire qu’il a dû l’emprunter, mais que compte-tenu de son rang, les 2 compères et le notaire n’ont pas expressément formulé le terme de « prêt », sans doute moins honorable que « avance ».
En fait les avances étaient des prêts déguisés d’ailleurs.

collection particulière, reproduction interdire
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Je salue ici, les honorables descendants de François Lemelle, aliàs les Gallissonnière, familiers de ce blog, dont l’ancêtre semble avoir une belle activité marchande de marchand fermier sans doute.

Mais outre que cet acte doit réjouir ici les Gallissonnière, je décrouvre émerveillée le terme de « sieur de Boutigné, car le révérence évêque de Nantes est logé chez lui. Puis, à la fin de l’acte je découvre que ce sieur de Boutigné est l’archidiacre en l’occurence Jacques Eveillard.
Or, mes DAVY sont sieur de Boutigné, et je pensais qu’ils étaient les seuls à porter ce qualificatif, et je me demande à quel titre Jacques Eveillard est ici porteur du titre, et je demande donc à tous les habitués de ce blog, amateurs de Davy de Boutigné, de faire le point sur cette question avec moi.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 18 octobre 1588 avant midy, en la cour du roy notre sire Angers endroit par devant nous François Revers notaire d’icelle personnellement estably révérend père en Dieu Me Philippes Dubec evesques de Nantes, conseiller du roy, et abbé de l’abbaye de notre Dame de Pontoctran estant de présent en ceste ville d’Angers en la maison du sieur de Boutigné chanoyne en l’église d’Angers
soubzmectant etc confesse avoir ce jourd’huy quicté céddé et transporté en encores par ces présentes quicte cèdde et transporte
à honorables hommes Mathurin Nepveu sieur du Boisaulbin demeuranty ès fauxbourgs st Jacques lez Angers et à François Lemelle sieur de la Hamonnaye demeurant Angers paroisse st Pierre à ce présents stipulans et acceptant
la somme de 200 escuz sol à prendre et recepvoir savoir de Me Hélye Garreau chastelain de Bescon fermier du Tremblay et terres qui en dépendent la somme de 136 escuz deux tiers vallant 410 livres audit révérend deue pour une demye (sans doute omis « année ») de sa ferme dudit Tremblay à Noël prochainement venant et le reste montant 63 escuz ung tiers le prieur et recepveur de Me (un blanc) Lehuillier controleur à Ingrande aussi deue sur sa ferme dépendant de ladite abbaye sur une demye année de ladite ferme chacun demye année ? audit jour de Noël
et pour valleoir le payement desdits sommes dessus et icelles recepvoir desdits dessus dis Garreau et Lehuillier a iceluy révérend père en Dieu consenty et consent que Me Lucas Trochu et cofermiers facent payer bailler et délivrer lesdites sommes cy dessus par lesdits Garreau et Lhuillier chacun pour leur regard auxdits Nepveu et Lemelle
et au cas que ledit père révérend tant en son nom que comme procureur de révérend père en Dieu Me Jehan Dubec abbé de l’abbaye de Mortenier ? et de ladite abbaye de Pontoctran luy baillassent le grand de ladite ferme de ladite abbaye a consenty et consent que lesdits Nepveu et Lemelle ayent et prennent et reçoivent du fermier ou fermiers ladite somme de 200 escuz sol sur les deniers de l’advance de ladite ferme ou dudit sieur de Boutigné qui pourra comme procureur dudit sieur révérend évesque de Nantes recepvoir les deniers de ladite advance
et est faite la présente cession et transport de ladite somme de 200 escuz sol pour et moyennant pareille somme de 200 escuz sol que lesdits Nepveu et Lemelle ont sollée et poyée et baillée ausit révérend évesque de Nantes qui ladite somme a eue prinse et receue en francs de 20 sols pièce et quarts d’escu et laquelle lesdits Nepveu et Lemelle ont ce jourd’huy empruntée de Mathurine Fleury par obligation passée par nous notaire pour bailler audit révérend évesque, à ce tenir etc dommages etc oblige ledit révérend évesque soy ses successeurs évesques biens et choses présents et advenir à prendre etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
fait Angers maison dudit sieur de Boutigné en présence de discret Me Pierre Bigeard curé d’Ancenys demeurant à St Laurens du Mothay et vénérable et discret Me Jacques Eveillard grand archidiacre et chanoine en ladite église d’Angers sieur de Boutigné tesmoings

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René Chevalier se désiste de la chapelle de la Rafardière desservie en l’église d’Anetz, 1687

et il a envoyé son frère, le notaire du marquisat de Chateaufromont le faire à Angers à sa place. Pourtant on aurait pu penser que ce soit à Nantes, car Chateaufromont, aujourd’hui totalement disparu, s’étend sur La Rouxière et alentours, en Bretagne, ainsi que les autres paroisses citées dans cet acte.

Je vous signale à la fin de l’acte de jolies signatures car il y a de magnifiques « plein et délié », qui me rapelle mon enfance et les plumes à la pointe plus que carrée, qu’il fallait manier pour les faire. Ne manquez pas ces signatures, même le T de Touchaleaume, le notaire qui passe cet acte est beau.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le samedi 31 mai 1687 devant nous Jacques Touchalaume notaire royal à Angers fut présent étably et soumis Me Jean Chevalier notaire du marquisat de Chateauformont au nom et comme procureur de René Chevalier son frère, vicaire de Saffray évêché de Nantes en Bretagne pourvu de la chapelle ou legue de la Rafardière desservie en l’église de st Clément d’Anest, suivant son pouvoir sous seing privé et spécial à l’effet des présentes en datte du 21 février dernier cy attaché, après avoir été paraphé dudit sieur étably,
lequel audit nom s’est démis et démet par ces présentes pour et au nom dudit sieur son frère de ladite chapelle ou legue de la Rafardière entre les mains de Me Pierre Mabit advocat en parlement demeurant en cette ville paroisse st Martin présentateur de ladite chapelle à ce présent et acceptant, consentant ledit sieur étably audit nom que ledit sieur Mabit dispose et présente ladite chapelle ou legue à qui bon luy semblera
dont etc fait et passé audit Angers en notre étude présents Me Jean Roche et Jean Beaussier praticiens demeurant audit lieu témoins

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Les traces des fondations anciennes sont parfois dans les registres paroissiaux : exemple de celui de Grez-en-Bouère en 1626

car les prêtres utilisaient quelquefois le registre paroissial pour faire l’état des fondations en cours, un peu comme un livre de comptabilité.
Comme ces fondations ont été fondées il y a longtemps parfois, et le plus souvent assises sur un bien immobilier, qui pouvait être une pièce de terre, une maison ou plus important dans les grandes fondations, elles devaient être payées par la suite chaque année par les propriétaires de ce bien. D’ailleurs, si vous reconsidérez un instant certains actes de vente ou certains actes de succession, vous rencontrez assez souvent lié à ce bien la phrase, ou approchant : « à la charge de payer chacun an », et suit une somme et le nom d’un quelconque destinataire religieux tel que confrairie, chapelle etc…

Voici l’exemple du registre de Grez-en-Bouère, 1626 vue 2. J’ai mis entre parenthèses quelques explications que je pensais utiles, mais si vous avez d’autres questions n’hésitez pas à les poser ci-dessous :

Jehanne Halegrin a aussy fondé une messe de requiem chacun an au jour et feste de Sainte Cecille et pour cest faict a ordonné estre baillé seize sous dont maintenant c’est à Jehan Maingot de poyer, d’autant qu’il jouist de la terre que ladite deffunte avoit léguée et suivent (pour « suivant ») le contrat qu’en a fait ledit Maingot avec Marin Nail passé par Tafforeau notaire, le tout en l’église dudit Grez chacque an ladite terre sittuée au Rouhaye et c’est à présent à François Maingot de payer comme seigneur (dans son sens de « propriétaire ») de ladite terre
(ici le prêtre change de fondation, mais sa page est si serrée qu’il n’a laissé aucun espace après la fondation ci-dessus, ce qui ne facilite pas la lecture à tous j’en conviens)
Blanche Goyet veufve feu Daniel Buchot doibt tous les ans à la Flarye (manifestement pour « frairie » aliàs « confrairie ») trente sous à cause de sa maison où elle demeure au bourg de Grez dont son mary et elle l’ont acquize de Jehan Bruneau sieur du Boismorin à la charge de poyer ladite somme chacque an audit jour de Saint Nicollas / Jehan Gruau est jouissant de ladite maison et doibt payer

le fait que Jehan Bruneau ait vendu une pièce de terre située à Grez d’une part, et le titre de « sieur du Boismorin », que le prêtre lui attribue en 1626, atteste que la terre du Boismorin est bien celle qui est située à Grez en Bouère, et si l’abbé Angot en donne d’autre propriétaires, c’est sans doute que les Bruneau ont possédé cette terre avant, et dans tous les cas avant 1626, mais en ont conservé le titre.

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Cession de parts de droits du vicaire de Sainte Croix d’Angers, 1521

encore une vente minuscule par le montant, mais curieuse, car je me demande bien quel revenu aussi minime le vicaire de Sainte Croix d’Angers pouvait avoir. A moins qu’on considère que cette vente ne concerne que la part d’un des cohéritiers et qu’il y ait eu plusieurs, voire beaucoup, d’héritiers.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 19 juin 1521 (Nicolas Huot notaire Angers) en notre cour à Angers etc personnellement estably Jacquet jarry marchand demourant en la paroisse de Sainte Croix de ceste ville d’Angers soubzmectant etc confesse avoir aujourd’huy vendu et octroié et encores etc vend et octroie dès maintenant et à présent
à vénérable et discret maistre Jehan Bouvet (ou « Bonnet » ?) prêtre vicaire de la cure de sainte Croix dudit Angers qui a achacté dudit Jarry tout tel droit et action part et portion que ledit Jarry avoir et pouvaoit avoir comme héritier de deffunt (curieusement orthographie « deffunctz », mais il est vrai que souvent dans les actes le singulier et le pluriel sont mélangés) missire Jacques Cyreul prêtre en son vivant vicaire dudit ste Croix pour raison des fruictz de ladite cure de Ste Croix deux audit deffunt (encore le pluriel sur l’original !) du temps qu’il estoit vicaire d’icelle cure en tant que touche noble homme maistre Guillaume Fournier sieur de la Bardoullière tant seulement et autres ses cohéritiers,
transportant etc et est faicte ceste présente vendition pour le prix et somme de 70 solz tz paiés contens en notre présence et à veue de nous par ledit Bouvet audit Jarry dont etc
à laquelle vendition et tout ce dessus est dit tenir et accomplir etc et à garantir etc et aux dommaiges etc oblige ledit estably soy ses hoirs etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
présents ad ce discrete personne maistre Jehan Lepoitevin prêtre curé de Ste Jame sur Loire et missire Guillaume Humeau prêtre de la paroisse de St Hillaire du Boys au diocèse de Maillezes tesmoings
fait et donné à Angers les jour et an susdits

    Ils sont trois témoins, et même l’un d’eux est venu de loin ! Mais Huot, le notaire, fidèle à ses habitudes, signe seul.

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