Etude des parrainages des enfants de Claude Simon : Charles Simon parrain en 1601

Ces jours-ci, je vous disais que je souhaitais encore approfondir l’étude de mon ancêtre Claude Simon « rompu vif à la barre de fer sur la croix et mis sur la roue le 19 septembre 1609 à Angers », et je tente de revoir ici et là tout ce qui pourrait sans doute encore parler.

Parmi les parrainages, l’un est encore vide d’explication, et pourtant il pourrait parler si on trouvait, il s’agit en effet de Charles Simon, parrain en 1601, et à ce jour je n’ai toujours pas identifié ce Simon.

Voici la baptême :

Charles SIMON °Chérancé 22 janvier 1601 « Le 22 janvier 1601 fut baptisé Charle filz de Claude Simon et Marguerite Pelault Sr de la Fosse parrain Charle Simon et marraine madame de la Villatte [épouse de Guillaume Moreau demeurant à Châtelais, donc voisine] »

Alors, si vous avez une ou plusieurs suggestions, merci de me faire signe
Odile

Guy Eder, dit La Fontenelle, dans les rangs du duc de Mercoeur à la bataille de Craon : 1592

Hier, je vous disais que je souhaitais encore approfondir l’étude de mon ancêtre Claude Simon « rompu vif sur la croix et mis sur la roue le 19 septembre 1609 à Angers », et je tente de revoir ici et là tout ce qui pourrait sans doute encore parler.
Je reviendrai encore demain sur les parrainages de ses enfants, car je tente de les faire parler dans la limite du possible, et j’ai encore à dire.
Mais ce jour je vous expose le point troublant dans l’expression « sieur de la Fontenelle » que nous avions vu avant hier.
En effet je suis absoluement certaine qu’il ne faut pas confondre avec la présence de Guy Eder sieur de la Fontenelle, lui même brigand célèbre, mais que le parrain énoncé avant hier ici est bien Michel de Beauvais sieur de Fontenelle.

Voici donc les points qui concernent Guy Eder dit « la Fontenelle » à la bataille de Craon, donc dans les rangs de la Ligue comme Claude Simon capitaine la Fosse.

Guy Eder de Beaumanoir de Lavardin, dit Fontenelle

Guy Eder de Beaumanoir , connu sous le nom de la Fontenelle, s’illustra en Bretagne pour ses nombreux meurtres et pillages. Au fil de ses pillages il est arrêté mais le duc de Mercoeur engage le prisonnier pour participer à la bataille de Craon :
« Le 20 mars 1592, La Fontenelle ose entrer par surprise dans une auberge réputée de Vannes, le « Logis de la Tête Noire », où se tient une réunion importante des députés au États de la Ligue. Le brigand s’adressa à l’un des convives, Jean Breut: « J’ai entendu que vous estes venu faire plainctes de moy en ces estatz, mais, par la mort de Dieu ! Regardez bien ce que vous direz, car selon ce que vous direz, je vous coupperé le col ! » dit-il. Mais le duc de Mercœur, prévenu, fit arrêter le brigand, mais le libéra vite contre la promesse du bandit-chef de guerre de le soutenir lors du siège de Craon, ville alors assiégée par le prince de Dombes et les Anglais. La bataille de Craon est d’ailleurs une victoire pour le duc de Mercœur. Ensuite, il recommença ses exactions en forêt de Laz. « Installé dans ce pays, après mille courses, il en était devenu la terreur et le fléau ». (S.A. Nonus, « Histoire du département du Finistère, avec la biographie des personnages remarquables qui en sont issus« , G.Guérin, Paris, 1890, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5815783f.r=Landeleau.f24.langFR.hl [archive])

Sa présence à la bataille de Craon est également relevée par Bodard de la Jacopière dans son ouvrage sur Craon :
« Mercoeur partit de Vannes le 27 avril (1592), réunit ses troupes à Josselin ; on y voyait : Saint-Laurent, maréchal de camp, – les capitaines de Lezannet, – Rozampoul, – Coutedrets, – Des Maretz, – du Pin, – Fontenelle, – Fontative, cornette du capitaine Toulot, et leurs compagnies de gendarmes et de chevau-légers. – Cette troupe quitta Josselin le 10 mai, et séjourna à Châteaubriant trois jours, pendant lesquels le duc voulut, ainsi qu’un grand nombre des siens, se fortifier par la réception des sacrements de l’Eglise ; Là se réunirent à lui : Talhouet amenant cinquante trois gendarmes et cinquante arquebusiers à cheval, – Bois-Dauphin, – du Pied-du-Fou, – Commeronde, – Sainte-Gemmes et La Perraudière. Mercoeur les dirigea aussitôt sur Pouancé. »

 

Son décès est relaté dans de nombreuses sources dont l’ouvrage Jean Lorédan « La Fontenelle, seigneur de la Ligue » 1926, publié dans la série BRIGANDS D’AUTREFOIS chez Perrin (ouvrage en ma possession)

« Le vendredi 27 septembre 1602 Fontenelle, après avoir esté appliqué à la question ordinaire et extraordinaire, fust par arrest du Grand Conseil rompu vif sur la roue en la place saint Jean de Grève à Paris, où il languist environ six quarts d’heure, pour avoir convenu avec l’Espagnol de luy livrer quelques places en Bretagne.»

 

Ce supplice est le même que celui que subira notre ancêtre le 19 septembre 1609 à Angers, et je continue à mettre à jour ma fiche le concernant, qui va donc donner aussi toutes les déclarations de pillages que j’ai pu relever dans les baux que j’ai mis en ligne, bref, je continue pour que le 19 septembre prochain, je puisse avoir un document encore plus construit.

En conclusion, notre ancêtre Claude Simon a brièvement cottoyé Guy Eder de Lavardin dit Fontenelle, lors de la bataille de Craon. Et je vais donc vous mettre prochainement des pillages avérés dans les baux à moitié.

Etude des parrainages des enfants de Claude Simon : le sieur de Fontenelle

Hier, je vous disais que je souhaitais encore approfondir l’étude de mon ancêtre Claude Simon « rompu vif et mis sur la roue le 19 septembre 1609 à Angers », et je tente de revoir ici et là tout ce qui pourrait sans doute encore parler.
J’avais étudié les parrainages, mais je m’aperçois qu’on peut encore tenter d’approfondir, et je viens d’en découvrir 3 points, donc l’un ce jour, les 2 autres suivront, troublants. Voici ce jour donc un second point troublant.

Voici le baptême que je vous décortique ce jour.

« Chérancé, le 20e dudit mois an susdit (mai 1606) baptisée Helizabeth fille de Claude Symon et damoyselle Marguerite Pelault parrain le sieur de Fontenelle [Michel de Beauvois, voir ci-après] et marraine Marye Symon [soeur] » – Notez qui sont habitués à mes méthodes savent que je ne mélange jamais ce que j’ai ajouté avec ce que l’acte a dit, et en conséquence, et ce point est toujours expliqué dans la légende de mes études familiales, je mets mon commentaire perso entre crochets et couleur bleue foncée. Donc, nous sommes bien d’accord, le prêtre à noté « le sieur de Fontenelle » et c’est moi entre crochets qui tente de définir qui est ce sieur de Fontenelle.

Une chose est certaine cela n’est pas Guy Eder dit la Fontenelle, qui a bien croisé Claude Simon à la bataille de Craon, ce que je vous explique demain, avec textes à l’appui, car Guy Eder a précédé, si je puis m’exprimer ainsi, mon ancêtre Guy Eder, sur la roue, mais il est plus connu car la roue était en place de grève à Paris en septembre 1602, soit 4 ans avant le mien. Ceci dit les pratiques de ces 2 brigands étaient tout à fait semblables.  Dire qu’ils ont participé à la bataille de Craon sous le duc de Mercoeur, qui savait pertinnement quel type de brigands il recrutait, mais savait à temps se soumettre et échapper à la roue.

Il existe plusieurs lieux « Fontenelle » en Mayenne et aussi en Maine-et-Loire. Je connaissais la famille Cormier sieur de la Fontenelle, or, je pene qu’il faut oublier cette piste, même si j’ai longtemps pensé à eux. En effet, je viens (en août 2017) de faire le recoupement avec l’acte disparu cité par Audouys (cf preuves ci-dessous en 1600) :

• AD49-E3557 : « Le 1er juillet 1600, devant Jean Bauldry notaire à Angers, acquit de de la somme de 588 écus, reçue par Christophe Dolbeau écuyer sieur de la Garanne, curateur des enfants mineurs de feu Pierre Lebel écuyer Sr de la Jallière et de demoiselle Perrine du Chastellier sa femme, de demoiselle Marguerite Pellault femme séparée de biens de Claude Simonnyn, écuyer sieur de la Fosse, pour la ferme de deux années du lieu seigneurial du Chastellier situé paroisse de Charencé en Anjou suivant le bail judiciaire qui en a été fait audit Dolbeau devant le sénéchal de Craon, lequel il aurait cedé audit Simonnin et à sadite femme et à n.h. Michel de Beauvois sieur de Fontenelle »

Cet acte atteste que mon ancêtre Claude Simon et sa femme Marguerite Pelault, connaissaient Michel de Beauvois sieur de Fontenelle. On peut donc conclure que ce sieur de Fontenelle est Michel de Beauvois , et le dictionnaire de la Mayenne de l’abbé Angot donne ce lieu Fontenelle à Loigné :

• « Fontenelle : commune de Loigné – Fief avec haute justice, mouvant de Briolay et pour quelques parties de Château-Gontier – Seigneurs : Hamelin de Fontenelle, chevalier, cité dans les titres du prieur d’Azé, 1253, 1583, bienfaiteur de l’aumônerie st Julien – Guillaume de Neuville du chef de Jeanne sa femme. Il eut procès avec le seigneur de la Frezelière au sujet de garennes qu’il avait innovées – Jean de N. 1419 , 1454 – René de N. 1480 ; Perrine Du Bois, sa veuve, 1501, 1504 – … Elisabeth de Fleurville, veuve de Jean Bonvoisin, par acquisition de Michel de Beauvais 1603 – Lancelot de Quatrebarbes, mari de Renée Bonvoisin et ensuite les Quatrebarbes… »

l’armorial de l’Anjou de Denais, que je vous indiquais désormais disponible sur Gallica, quoique pas tout à fait en entier, ne donne rien d’autre que les familles alliées dans lesquelles les de Beauvais angevins se sont  manifestement éteints :

Beauvais : Voir Beraud, de Cherité, Gurye, Herbereau, de Melay, Nepveu, Ogier, Seguin, Lambalais, Paillard, de la Rainaie, Gilles, Binet.

Etude des parrainages des enfants de Claude Simon : Isabelle de Champagné

Je souhaite encore approfondir l’étude de mon ancêtre Claude Simon « rompu vif et mis sur la roue le 19 septembre 1609 à Angers », et je tente de revoir ici et là tout ce qui pourrait sans doute parler.
J’avais étudié les parrainages, mais je m’aperçois qu’on peut encore tenter d’approfondir, et je viens d’en découvrir 3 points, donc l’un ce jour, les 2 autres suivront, troublants.

Voici le baptême que je vous décortique ce jour. Sachant que René Hiret est déjà décortiqué, et sans erreur possible c’est le sieur de Landeronde, dont cependant je n’ai toujours pas compris le lien.

Mais ce jour je vous étudie Isabelle de Champagné, que voici dans le baptême de 1599 à Chérancé.

« Le 12 novembre 1599 fut baptizé Marye fille de Claude Symon et de damoiselle Marguerite Pelault Sr et dame de la Fosse demeurant au Chastelier fut parrain René Hyret et marraine Yzabel de Champaigné »

Isabelle de Champagné x 2 février 1585 Claude du Tertre de Mée, fille de René de Champagné sieur du Rossignol (Louvaines ) et de Jeanne du Tilleul (cousine germaine de Louis de Champagné x Perrine du Buat dont 6 enfants : 1 Pierre, 2 Louis, 3 Gabriel, 4 Marie x du Boisberanger, 5 N. religieux et 6 Ne religieuse)

Or, Marguerite Pelault descend de :
17-Mathurin Pelault † avant le 12 juillet 1538 x Marie Du Rossignol † avril 1569
16-René Pelault x vers 1539 Perrine de Chazé, héritière aux 2/3 du Bois-Bernier
15-René Pelault Sr du Bois Bernier x vers 1575 Renée Du Buat
14-Marguerite Pelault x avant 1596 Claude Simon aliàs Simonin

et de :
19-Thibault de Champagné x Ysabeau Briend
18- René de Champagné seigneur de la Motte-Ferchaut x (par contrat du 9 décembre 1484) demoiselle Hardouine Du Rossignol, fille de Georges du Roussigneul écuyer, seigneur du Roussigneul et de la Lizière, et de demoiselle Marguerite Chenu, remariée le même jour avec Thibaut de Champagné père dudit René
17-Louise de Champagné † après 1541 x Mandé de Chazé sieur du Bois-Bernier en Noëllet † entre mai 1537 et janvier 1541
16-Perrine de Chazé héritière aux 2/3 du Bois-Bernier x sans doute en 1539 René Pelault
15-René Pelault Sr du Bois Bernier x vers 1575 Renée Du Buat
14-Marguerite Pelault x avant 1596 Claude Simon aliàs Simonin

Isabelle de Champagné est donc proche parente par les de Champagné, dont hélas nous n’avons que la Chesnaye des Bois qui n’est pas une source fiable.

Mais ce qui est troublant est Louise Du Teilleul car le patronyme ne semble pas être très présent, et même très étudié, pourtant voici un possible recoupement extrêmement troublant :

Jeanne du Tilleul est probablement parente de Louise du Tilleul dame du Pont et de la Bénardaie °ca 1506 Fille de Louis Du Teilleul sieur du Pont et de dame Françoise de la Benardaye x (contrat devant Adrien Lecompte le 12 mai 1536) Julien Simon sieur du Haut-Bois et du Mortier °vers 1480 † après 1539 mais avant 1547 Fils de Louis veuf de Jeanne Du Pré

Selon l’’Armorial de l’Anjou : Du Teilleul ou Du Tilleul, du Layeul, – du Vau, – des Forges, – du Verger « De sable à la bande d’or au chien à grands poils passant d’argent accolé de gueules, brochant sur le tout » Audouys mss 994, p. 167 – Roger, mss 995, p. 18 – Gaignières, Armorial mss. p. 23 – Gencien, mss 996 p.66 – mss 993 – Gohory mss 972 p. 88 – voir de la Barre.

Alors, pourquoi ce rapprochement serait-il TROUBLANT.

Si vous voulez bien vous souvenir de mes travaux, toujours en ligne, la famille Simon de la Bénardais a donné un Claude Simon considéré comme ce que j’appelle sans langue de bois (la langue de bois, et le sauvetage des apparences sont très utilisés dans certaines généalogies pour éliminer ce qui gêne, enfin ceux qui gênent) un vilain petit canard.

Parce ce que mon Claude Simon était véritablement écuyer, le doute planera encore longtemps sur l’éventuel lien avec ceux de la Bénardais, si proche géographiquement, il vous suffit pour cela de compter les km entre le Bois-Bernier à Noëllet et Freigné, pour voir une géographie toute proche.

Alors j’en appelle à tous ceux qui auraient pu voir des Du Teilleul, et autres de Champagné, dans des actes fiables pour servir de preuves, et qui pourraient attester d’une quelconque filiation ou lien.
MERCI D’AVANCE
Odile
et bonnes vacances tout de même

Assassinat de Charles Honoré d’Amarval : de Pontrieux à Pouancé 1655

Donc ce jour je vous mets la fin de l’acte d’hier sur ce blog.
En fait, je tenais à vous signaler, que je suis une fervente adepte du TOUT RETRANSCRIRE, et jamais la diagonale.
Vous allez comprendre ici pourquoi.
Car à aucun moment, lors de cet acte il n’est fait mention des raisons pour lesquelles le tribunal a condamné les Gault à payer 600 livres de réparation aux enfants de Charles Honoré d’Amarval.
Mais après l’acte, il y a la procuration de sa fille, qui vit à Pontrieux en Bretagne, pays d’origine de Charles Honoré d’Amarval.
Et quand on retranscrit toute la procuration on découvre les raisons, et clairement écrit le terme « ASSASSINA », sans t final, mais bien écrit et clairement expliquant les raisons.

Donc, pour cet acte, et plusieurs autres je suis une fervente adepte du TOUT RETRANSCRIRE

Par ailleurs, je vous signale que 600 livres pour un assassinat ce n’est pas cher payé !!!

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E6 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

suite et fin de l’acte mis hier ici en ligne
et encores noble et discret François Honoré Damarval prêtre curé de St Pierre-de-Bois pays de Sainctonge évéché de Saintes y demeurant, lesdits François et Louise Honoré Damarval enfants de défunt Charles Honoré Damarval vivant écuyer, lesquels ont aussi présentement reçu dudit sieur Maugars qui leur a baillé la même somme de 774 livres 6 s 2 d, savoir 400 livres qu’il avoit reçu de defunt Mathurin Gault sieur de la Renauldaye pour les deux tiers de la somme de 600 livres de réparation en laquelle ledit Gault avoit été condemné vers lesdits François et Louise les Damarval, et damoiselle Thomasse Damarval leur soeur, par sentence donnée de monsieur le lieutenant civil et criminel de la sénéchaussée et siège présidial de cette ville le (blanc) février 1655, 100 livres pour frais que ledit Maugars avoit avancés de ses deniers en l’accusation sur laquelle ladite sentence seroit intervenue, comme curateur ayant cause desdits François et Louise les Damarval, et le reste pour les intérets dont ilz se contentent et promettent chacun d’eux esdits noms et en chacun d’iceuls seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs etc renonçant au bénéfice de division discussion et d’ordre etc et l’en faire quitte en cas qu’il en soit inquiété par quelque personne et en quelque sorte et manière que ce soit, à peine de touttes pertes dépens dommages et intérets, assurant ledit sieur des Essarts que ledit sieur François Honoré Damarval est fils dudit deffunt Charles Honoré Damarval, et ladite procuration estre véritable soubz peine de toutes pertes despens dommages et intérests ; au moyen et sans lesquelles promesses assurance et obligation personnelle dudit des Essarts ledit Maugars ne leur auroit baillée ladite somme de 774 livres 10 sols 2 deniers, laquelle somme ledit sieur des Essarts a pareillement relaissée es mains dudit sieur François Honoré Damarval qui s’en est chargé tant pour lui que pour ladite Louise Honoré Damarval sa soeur, sans que la délivrance d’icelle somme puisse préjudicier à la solidité et promesse cy-dessus dudit sieur des Essarts vers ledit sieur Maugars, lequel a reconnu que ledit sieur des Essarts et François Honoré Damarval lui ont payé 60 livres, tant pour ce qu’il avait déboursé de ses deniers que pour vaccations par lui faites en ladite accusation, dont il se contente et les en quite ladite damoiselle Louise Honoré Damarval promettant etc obligeant etc mesmes lesdits sieurs d’Andigné et François Honoré Damarval chacun d’eux esdits noms et solidairement comme dit est leurs hoirs etc biens et choses etc renonçant etc dont etc fait et passé audit Angers à notre tablier présents Me Jehan Lemaçon et Estienne Marchais clercs audit lieu tesmoings

  • et procuration
  • Le 20 avril 1655 devant nous notaires jurés de la cour de Pontrieux Quemper-Guézennec a comparu en sa personne damoiselle Louise Honoré dame d’Amarval résidante à Quemper-Guézennec évesché de Tréguier en Bretaigne avecq noble et discret missire Jean d’Andigné sieur recteur de ladite paroisse son oncle, laquelle par ces présentes donne pouvoir à écuyer (blanc) d’Andigné seigneur des Essarts dt en sa maison de Lespinay à St Georges pays d’Anjou

    Christophe d’Andigné Sgr des Essarts est fils de Charles & Phelippes de Brie, pour lesquels Mayaud ne donne aucun fils Jean prêre curé en Bretagne. Cependant il avait épousé Jeanne d’Andigné Dame de Beauvais (Challain, 49) fille de Jean & Lucrèce de Chambret, sans que Mayaud donne pour cette branche un fils Jean curé en Bretagne.

    de recevoir pour et en son nom la somme de deniers qui lui peut compéter pour sa part et portion de la réparation de l’assasina commis en la personne d’écuyer Charles Honoré sieur d’Amarval père de ladite constituante et d’en bailler acquit vallable comme ladite constituante aurait baillé elle-mesme, et même de délivrer ladite somme à noble et discret missire François Honoré son frère sur l’acquit qu’il lui en donnera, lequel dès à présent elle a promis comme si elle-même l’avoit donné prometant avoir pour agréable tout ce que par ledit seigneur des Essarts et sieur d’Amarval aura été fait …

    Famille Honoré d’Amarval : de Pontrieux à Pouancé 1655

    Cette famille vient à Pouancé et s’allie comme collatérale à mes FOUIN.
    Je vous mets le début d’un acte important, car vous allez découvrir ensuite ce dont il s’agit et je vous le mets demain.

    Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E6 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le mardi 20 avril 1655 après midy, par devant nous Louis Couëffe notaire royal Angers, Me François Maugars sieur de la Grandinière advocat au siège présidial de cette ville y demeurant paroisse st Pierre, lequel a reçu contant en notre présence de Me René Pétrineau aussi advocat audit siège demeurant en ceste dite ville paroisse st Michel du Tertre, la somme de 774 livres 6 sols 2 deniers en monnaye bonne et ayant cours, savoir 400 livres que lui et ses coobligéz lui devaient par obligation passée par Caternault notaire de cette cour le 15 février 1645, 100 livres que ledit Paitrineau lui debvait par codicille de même jour et 274 livres 6 s 2 d pour les intérets , lesdites 2 sommes adjugées par jugement intervenu sur lesdites obligations le 19 décembre 1647 régistré par Coiscault et courus depuis le 3 juin 1645, de laquelle somme de 774 livres 6 s 2 d il se contente et en acquitte ledit sieur Pétrineau qui a protesté de son recours contre les coobligéz desquels il dit avoir promesse d’indemnisation ; et au moyen dudit payement ledit sieur Maugars lui a présentement rendu la minute de ladite obligation et ledit codicille ; ont été à ce présents establis et soubzmis soubs ladite cour Christofle d’Andigné escuyer sieur des Essarts demeurant en son lieu et maison seigneuriale de L’Espinay à StGeorges-sur-Loire tant en son privé nom que comme procureur de demoiselle Louise Honoré Damarval comme il a fait aparoir par procuration passée par Dehumet et Kernel notaires sous la cour de Pontrieu juridiction de Basse-Bretagne

    Pontrieux & Quemper-Guézénnec près Guinguamp en Côtes-d-Armor

    le 7 de ce mois, la minute de laquelle signée d’Andigné et desdits notaires, scellée, est demeurée attachée pour y avoir recours ;

  • à suivre demain