Exemple des innombrables erreurs dans l’état-civil : l’inhumation de Pierre Jean Amiaux à Ménéac 1829

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L’état civil contient parfois des erreurs, et il ne faut jamais l’ignorer. J’affirme en avoir rencontré tant que je préconise de toujours tout revérifier et ne jamais prendre ce qu’il contient pour vrai.
En voici un exemple, à Ménéac :
Pierre Jean Amiaux est inhumé à Ménéac le 9 avril 1829 « Jacques Mounier, 42 ans, Mathurin Rouxel, 43 ans, cultivateurs au village de Lescouet, ont déclaré que Pierre Amiaux cultivateur 85 ans fils de feus Julien et Roberde Josse, veuf de Perrine Urvoy, beau-père dudit Mounier, natif de Merdrignac, est décédé au village de Lescouet »

Pierre Jean Amiaux n’est pas fils de Roberde Josse, comme sa sépulture le donne. SOn mariage avec Perrine Urvoy lui donne Roberde Moreul pour mère. Ce que confirment toutes les naissances suivantes :

François AMIAUX °Merdrignac 5.3.1715 †1783/ Fils de Claude AMIAUX et de sa 1er épouse Marie GEFFRAY. x Merdrignac 24.6.1739 Roberde MOREUL °Merdrignac 13.12.1722 †/1783 Fille de François et de Janne Gorge. Nièce de Pierre Moreul & de Roberde Gorge

1-Jeanne AMIAUX °Merdrignac 6.1.1741 †idem 11.8.1741 Filleule de Mathurin Moreul et de Jeanne Moreul. Inhumée « fille de François et de Roberde Moreul, âgée de 7 mois »

2-Julienne AMIAUX °Merdrignac 10.7.1742 †idem 22.11.1747 Filleule de Julien Geffray et de Janne Gorge. Inhumée « fille de François et Roberde Moreul, au village de Boderien, âgée de 5 ans, en présence des susdits père et mère, Guillaume Gatard, et Jeanne Gorge »

3-Jacquemine AMIAUX °Merdrignac 8.10.1745 †idem 10.7.1749 Filleule de René Glart et de Jacquemine Moreul, « B en présence de Roberde Gorge [grand-mère maternelle], André Nogues, Mathurine Surlaine ». Inhumée 10 jours avant sa sœur Louise « Yvonne Jacquemine (sic, le prénom Jacquemine a été barré) fille légitime de François et de Roberde Moreul, âgée de 5 ans, en présence dudit père, Georgine Latais, Perrine Vétil, Perronnelle Gicquel »

4-Louise AMIAUX °Merdrignac 3.9.1747 †idem 20.7.1749 Filleule de Charles Geffray et de Louise Vetil, ‘B en présence de Janne Goubin, Catherine Coesnot et Julien André ». Inhumée « fille de François et Roberde Moreul, âgée de 2 ans, en présence dudit père, Guillaume Gatard, François Glart, Jeanne Goubic »

5-Pierre-Jean AMIAUX °Merdrignac 6.1.1750 †Ménéac 9.4.1829 Filleul de Jan Michel et de Perrine Rouxel « B en présence de Catherine Coesbot, Guillemette Costart et Perrine Moreul » x Ménéac 13.2.1783 Perrine URVOY Dont postérité suivra

 

 

Pierre-Jean AMIAUX °Merdrignac 6.1.1750 †Ménéac 9.4.1829 Fils de François AMIAUX et de Roberde MOREUL x Ménéac 13 février 1783 Perrine URVOY °Ménéac 9.7.1745 †/1803 Fille de Préjean URVOY et de Préjeante LEMERCIER

1-Louise AMIAUX °Ménéac x Ménéac 16 pluviose XI (5 février 1803)Jean Marie LORIC °Laurenant (22) Meunier au moulin de Groutet, fils de François et Suzanne Lebigot. SP Ils ont 6 enfans tous décédés en très bas âge : Jean-François °†1803, Anonyme °†1803, Pierre-Marie °†1807, Agathe-Jeanne °†1810, Louise °1812 †1814, Jean-Marie-Louis °†1814

2-Perrine AMIAUX °Ménéac 21 mars 1786 « baptisé Perrine Amiaux fille de Pierre et Perrine Urvoy parrain François Gaudaire marraine Perrine Nogues » †Ménéac 8.1.1830 x Ménéac 20.2.1805 Jacques MOUNIER Dont postérité

 

Impossible de savoir le patronyme du père de ces 3 enfants : Ménéac 1590

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Mon relevé exhaustif de Ménéac se poursuit, malgré la mauvaise tenue du registre. Voici 3 baptêmes d’une même fratrie, mais le patronyme paternel est pour le moins variable, sans parler de celui de la mère qui ressemble même une fois à Oreal alors qu’elle est manifestement Areart à ce qu’il semble. Cliquez toujours sur mes images pour les agrandir.

1586.04.12 ELIX Ermyne « fille Robert et Jeanne Areart parrain Alain Guiho marraine Ermyne Guillemot et Guillemette Oreal »
1588.11.22 … Julienne « fille Robert et Jeanne Areal parrain Julien Collin marraine Jeanne Dommeron et (blanc) »
1592.10.12 OREAL Françoise « fille Robert et Jeanne Areal parrain François Lespec marraine Jacquette Terrien et Catherine Pinczon »

 

 

Beaucoup de distractions et blancs dans les actes de baptême : Ménéac 1587

Je poursuis ma retranscription des baptêmes de Ménéac, mais je suis effondrée par la qualité de ce registre, et surtout par le sérieux des prêtres. Je vous mets demain une très longue et fort triste analyse, qui me laisse très ahurie de ce que je découvre. J’ai dû lire plusieurs travaux sur les prêtres en Bretagne à cette époque etc… tant je tombais de haut, habituée à des registres mieux tenus. Donc demain je vous livre une analyse sanglante.

En attendant ma très longue analyse demain, voici un petit avant-gout. Ici, le prêtre prend tellement le prénom du parrain qu’il attrape du même coup son patronyme. Je précise que vous avez un tilt sur ce patronyme pour le N, ce qui est tout à fait autorisé et lisible. Enfin, vous voyez qu’il se reprend ensuite et que nous avons le patroyme du père, alors que dans l’immense majorité de ces baptêmes jamais le patronyme du père n’est repris dans la mention « fils » uniquement suivie du seul prénom du père;

1587.08.26  « Jean Durant fils Thomas Destaye et Jacquette Trillart parrain Jehan Durant Yvon … marraine Renée Trillart »

 

Baptêmes, mariages et sépultures du Loroux-Bottereau : un prêtre faché avec le masculin et féminin en 1711

On ne s’ennuie pas dans le registre paroissial du Loroux-Bottereau. L’autre jour je vous signalais un casseur en 1688, et lisant ce terme, j’avais d’abord réagi en bonne Nantaise de 2020, habituée aux casseurs !!! Enfin, rassurez-vous je me doutais bien d’un sens moins destructeur.

En 1711 cette fois, un prêtre, pourtant issu d’une famille notable et certainement très éduquée (les Coquin), est totalement faché avec le masculin et le féminin. Il met d’innombrabes prénoms incompréhensibles car il écrit par exemple « Jeanne fils de  » etc… Et comme je suis sur cette année depuis 3 jours, je fatigue beaucoup… pour ne pas dire que je m’énerve un peu. Je viens donc vous faire participer en vous en donnant un exemple :

° 1711.07.25 JOUIS Julien « fils de Perrine (sic) Jouis et Marie Esnaudeau, parrain Julien Arnaud marraine Ane Jouis – vue 18 »

Et rassurez-vous, là encore il ne s’agit en aucun cas de manière de faire les couples en 2020, mais uniquement d’un prêtre faché avec le féminin et masculin.

Pierre POIROUX était décédé bien avant sa seconde épouse Mathurine Grignon

Il est à noter que Mathurine GRIGNON épouse de Pierre POIROUX met au monde en 1720 à Saint-Clément-de-la-Place :

Mieux, elle survit même à son époux car elle est présente au mariage de Louis Bessonneau et Perrine Poiroux en 1731 :

ce mariage fait les BESSONNEAU à partir des POIROUX

Conclusion :

Mathurine Grignon a vécu plus longtemps que son époux Pierre Poiroux, et celui-ci ne peut en aucun cas avoir épousé Julienne Grandière.

 

Saint-Clement-de-la-Place le 8 mars 1708 inhumé Jeanne Huau, 32 ans, femme de Pierre Poirou. (Elle avait mis au monde déjà au moins 2 enfants en 1704 et 1705)

Saint-Clément-de-la-Place, le 5 juin 1708 mariage de Pierre Poirou veuf de Jeanne Huau, et Mathurine Grignon fille de defunt Mathurin Grignon et defunte Jacquine Cherbonnier, présents Pierre Poirou, Jean Huau, Mathurin Grignon, Marie et Jacquine Grignon

 

Encore des copistes qui copient mal sur ROGLO

Ces temps-ci, il ne vous a pas échappé que je suis un peu contrariée donc grincheuse devant les erreurs des copistes… J’aimerais tant voir des choses bien faites…

Clisson St Jacques le 30 avril 1752 baptisé Louis Honnoré fils de messire Jean Baptiste L’Enfant seigneur de Louzil et dame Françoise de Monti son épouse la parrain a esté messire Honnoré L’Enfant non marié

Clisson Saint Jacques le 12 novembre 1752 a est inhumé dans le cimetière Jean Louis Honnoré L’Enfant âgé de 6 mois, fils de messire Jean Baptiste L’Enfant et dame Françoise de Montis son épouse

et le voici sur ROGLO en double petit bonhomme, une fois mis en 1742 soit 8 ans avant le mariage de ses parents, et une seconde fois en 1752

Je signale également aux copistes de ROGLO que Clisson avait 5 paroisses, donc 5 séries de registres, et qu’il n’est pas digne d’un généalogiste quel qu’il soit de faire l’économie du nom de la paroisse, d’autant qu’elles étaient socialement très différentes, comme c’est souvent le cas dans les villes aux multiples paroisses.