François Babin rachète les biens saisis sur sa parente Charlotte Borré veuve Emellin : Rochefort sur Loire 1632

Pratiquement l’acte ne donne pas le lien de François Babin, que l’on connaît par ailleurs époux en 2èmes noces de Jeanne Borré.
L’acte ne dit pas non plus s’il a eu en la personne de Charles Angoulant un prête nom pour l’adjudication des biens saisis, mais les biens qu’il rachète ont bien été saisis une une Borré, manifestement proche parente, d’autant qu’une des parcelles joint Lucas Borré, lui même parent.
Je descends moi aussi de Borré de Rochefort, même époque, même milieu, et malgré tous nos efforts dans le peu d’actes notariés et autres, impossible à ce jour de faire le lien entre eux. Dans ma méthode de recherche je note cependant tout ce qui est probablement proche parent et je laisse ainsi, en attente de trouver un jour le lien certain.

Acte des Archives du Maine-et-Loire 5E6 – Ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
Le mardi 13 janvier 1632 après midy, par devant nous Louis Couëffé notaire royal Angers, furent présents establys et deuement soubzmis Charles Angoulant marchand, adjudicataire des choses saisies sur Charlotte Boré veufve René Emellin par décret judiciaire expédié devant Mr le lieutenant général d’Anjou le (blanc) 1620, et Hardouin Gauldin aussi marchand son associé en ladite adjudication, demeurant aux Ponts de Cé paroisse St Maurille d’une part, et François Babin pareillement marchand demeurant à Rochefort d’autre, lesquels confessent avoir fait et accordé entre eux comme s’ensuit, c’est à savoir que en conséquence de la déclaration faite par ledit Angoulant au profit dudit Babin de 3 planches de vigne situées au hault du clos de Trumeau contenant 3 quarterons ou environ, joignant d’un costé la terre et vigne de Pontron d’autre costé la vigne de René Gaumer aboutant d’un bout la vigne de Pierre Ledean, et d’autre bout la vigne des héritiers de defunt Jehan Guerin René Gaumer et autres ; la moitié d’une pièce de pré située près la Cratterye à prendre du costé vers Soulère, joignant d’un costé l’autre moitié du pré appartenant audit Babin, d’autre costé le commun de Rochefort, abouttant d’un bout le pré de Me Claude Guerin et d’autre bout le pré de f°2/ Michel Paqueau ; Ung lopin de terre labourable situé audit lieu de la Cretterye en une pièce de terre du costé vers amont joignant d’un costé la terre de Jehan Audet d’autre costé la terre de Luc Auvet à cause de sa femme, aboutant d’un bout la rivière de Loyre et d’autre bout le pré de Lucas Boré ; Deux petites planches de vigne en un tenant contenant un quarteron ou environ situées au clos de vigne de Mynutelle joignant d’un costé et aboutant d’un bout la vigne des héritiers Me Pierre Blaiseau d’autre costé la vigne des héritiers feu Michel Dean et d’autre bout la vigne des héritiers feu François Cahy ; Une planche et demi de vigne en un tenant contenant un tiers de quartier ou environ, située près Gauldin, joignant d’un costé la vigne des héritiers de la veufve feu François Cherbonneau d’autre costé la vigne de Jacques Gauvain, abouttant d’un bout la vigne des héritiers feu Pierre Mahé et d’autre bout (blanc) ; Un lopin de terre en gast et buissons contenant 2 boisselées ou environ situé au lieu appelé les Roches Brunet joignant des 2 costés la terre de f°3/ Brouillet aboutant d’un bout la terre de la mestairie de Villefollet et d’autre bout la terre de la mestairie de la Quarentaine ; Et deux planches de vigne en un tenant partie en gast et buisson contenant demi quartier ou environ, situées au lieu appellé les Garellières joignant d’un costé la vigne de François Delhommeau d’autre costé la vigne des héritiers feu Jehan Belon, aboutant d’un bout la vigne de Blouin ; le tout situé en ladite paroisse de Rochefort faisant partie des choses dudit decret suivant l’acte estant au bas dudit decret et autre acte passé par Bernier notaire de ceste cour et escript sous seing privé (blanc) iceluy Babin par hypothèque général de tous ses biens et spécialement des choses cy dessus mentionnées et confrontées, a promis et par ces présentes promet auxdits Angoulant et Gauldin mettre et consigner en leur décharge en la recepte des consignations de ceste ville la somme de 280 livres pour faire partie du rpix dudit décret et leur en fournir acquit et décharge f°4/ vallable d’huy en 15 jours prochains venant à peine de toutes pertes despens dommages et intérests en outre est porté par ledit acte passé par ledit Bernyer que sera exécuté par les parties respectivement ; et au moyen de ce lesdits Angoulant et Gauldin consentent que ledit Babin jouisse et dipose à l’advenir desdites choses ainsi qu’il verra estre à faire, et comme ils eussent fait ou peu faire en vertu dudit décret, et en demeure seigneur incommutable et dabondant y ont renoncé et renoncent à son profit, et mesmes en tant que besoing est ou seroit luy en ont fait et font par ces présentes vendition cession delais et transport sans néanlmoins qu’ils soient tenus à autre garantage que celles dudit decret ; ce qui a esté stipulé et accepté par lesdites parties et à payer oblige les biens dudit Angoulant et Gauldin chacun d’eux seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs f°5/ biens et choses à prendre etc renonçant etc er par especial iceux Angoulant et Gauldin au bénéfice de division discussion et ordre de priorite et postériorité dont etc fait à nostre tablier présents Me Charles Guybert et Hélye Rattier clercs demeurant audit Angers tesmoins

Lettre d’abolition : Pierre Le Cornu de Cosmes 1598



Ceci est une copie dans le registre des insinuations de la sénéchaussée d’Anjou. On peut y constater qu’Henri IV accorde certes l’abolition des poursuites pour les guerres de la Ligue à Craon, toutefois à condition de soumission. Tous les hommes de Pierre Du Plessis de Cosme ne firent pas leur soumission, dont Claude Simon dit capitaine la Fosse, et de son côté Pierre Du Plessis sera ensuite poursuivi et condamné pour d’autres méfaits.
Acte des Archives du Maine-et-Loire 1B159 Insinuations générales du greffe civil de la sénéchaussée d’Anjou – Ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
Le 28 mars 1598 : Henry par la grâce de Dieu roy de France et de Navarre, à tous présents et advenir quoique nous eussions juste occasion de rechercher surement la longueur à remise que aulcuns subjects apportent à la recognoissance de notre autorité bien esloignés du debvoir auquel franczois et fidèle subjects de leur roy ils ont naturellement obligés et que pour le … avoir fait de tant de commandement espriz qui leur ont esté faits par nos édits et … en avoir les peines portées par … nostre bonté et clémence toutefois que … prévalu par-dessus toutes rigueurs de justice nous faut encores présentement aultant … jamais avoir les bras et recepvoir et admettre avec la mesme bienveillance … dignes par une très humble submission, ce que nous avons bien voulu faire recoignaissant … et bien aimé le sieur du Plessis de Cosmes commandant à présent en nos ville et baronnye de Craon, lequel sur l’assurance qu’il nous a donné n’avoir oncq prins les armes et … esloigné de notre obéissance contre notre auctorité et de la France pour la différer à ung … meu du seul zèle de la religion et retenu jusques à cest heure l’espérance que le duc de Mercoeur luy avons toujours donné et à ceux qui estoient joints avec luy de vouloir … à notre service, nous l’avons bénignement (« avec bienveillance ») receu en sa très humble submission et … nous l’admettons présentement en nos bonnes grâces et au nombre de nos bons et fidèles serviteurs avec tous les gentilshommes capitaines soldarts manans et habitans de notre ville de Craon et aultres y réfugiés, qui comme luy nous presteront le serment de fidélité et … soubz notre obéissance selon la favorable protection de laquelle les voulons maintenir … gratiffier d’ailleurs en ce que ledit sieur du Plessis nous a requis pour luy et eux par les très humbles requêtes dont les articles sont cy attachés. Nous de nôtre propre mouvement … spécial, pleine puissance et auctorité royale, après nous estre fait représenter le contenu … articles nous avons iceluy eu pour agréable, voulons, ordonnons et nous plaist qu’il sorte son plein et entier effet de point en point selon toutefois et conformément à la réponce par nous fait à chacun d’iceux notamment en ce qui est de la décharge … remise de toutes et chacunes les choses par ledit sieur du Plessis de Cosme et ceux qui l’ont servi et assisté depuis les présents troubles commises perpétrées gérées traitées et négociées et fait de guerre et pour fait de guerre telles quelles sont particulièrenement réprimées … lesdits articles sans aulcune en excepter ou réserver et tout ainsi que si elles estoient spécifiées par ces présentes, desquelles généralement quelconque nous avons quicté et deschargé, quictons et deschargeons de notre grâce puissance et auctorité que dessus ledit sieur du Plessis et tous aultres par luy advouez commandez et emploiez en icelles comme dit est et ne veult qu’ils en soient ou puissent estre ores ne pour l’advenir recherchés poursuivis ou inquiétés en général, ou particulier, ne leurs veufves et héritiers en aiant pour ce du tout à toujurs esteint et aboli comme nous esteignons et abolissons la mémoire et mettons au … arrests sentences jugements décrets par contumace ou aultres poursuites et procédures qui demeureront pour ce regard comme nous les avons et déclarons nulles et de nul effet, déffendons à toutes parties d’en faire instance, ne se prévaloir d’iceux ou les mettre ou faire mettre à exécution et imposons sur ce … perpétuel à nos procureurs généraulx leurs substituts présents et advenir et à tous … juges et officiers qui peuvent estre interressés. Si donnons en mandement à nos féaulx conseillers et les gens tenant notre cour de parlement gens de nos comptes conseils … à Paris baillis sénéchaulx ou leurs lieutenans et tous aultres nos officiers qu’il appartiendra que chacun endroy soy lesdits articles avec ces présentes ils aient à … exécuter entretenir et irrévocablement garder selon leur forme et teneur, cessant et faisant cesser tous troubles et empeschemens à ce contraire nonobstant opposition … quelconque, pour lesquelles et sans préjudice d’icelles ne voulons estre différer … quelconques arrests sentences et jugements de contumace et autres que nous déclarons derechef demeurer nuls et de nul effet, et quelconques nos édits déclarations … règlements mandemens déffences et lettres à ce contraire, auxquelles et à la derogation derogatoires y contenues nous avons desrogé et desrogeons par ces dites présentes, auxquels … que ce soit chose ferme et stable à toujours nous avons fait mettre notre scel. Fait à Tours au mois de febvrier l’an de grâce 1598, et de notre règne …, Henry, et sur le reply par le roy Potier et scellée sur lay de soy rouge et vert … de cire vert, et sur ledit reply est escript ce que s’ensuit » … ouy le procureur général du roy sans comprendre en l’abolition y mentionnée les crymes entre personnes de mesme party à Paris en parlement le 28 mars 1598 –

Etude des parrainages des enfants de Claude Simon : Charles Simon parrain en 1601

Ces jours-ci, je vous disais que je souhaitais encore approfondir l’étude de mon ancêtre Claude Simon « rompu vif à la barre de fer sur la croix et mis sur la roue le 19 septembre 1609 à Angers », et je tente de revoir ici et là tout ce qui pourrait sans doute encore parler.

Parmi les parrainages, l’un est encore vide d’explication, et pourtant il pourrait parler si on trouvait, il s’agit en effet de Charles Simon, parrain en 1601, et à ce jour je n’ai toujours pas identifié ce Simon.

Voici la baptême :

Charles SIMON °Chérancé 22 janvier 1601 « Le 22 janvier 1601 fut baptisé Charle filz de Claude Simon et Marguerite Pelault Sr de la Fosse parrain Charle Simon et marraine madame de la Villatte [épouse de Guillaume Moreau demeurant à Châtelais, donc voisine] »

Alors, si vous avez une ou plusieurs suggestions, merci de me faire signe
Odile

Guy Eder, dit La Fontenelle, dans les rangs du duc de Mercoeur à la bataille de Craon : 1592

Hier, je vous disais que je souhaitais encore approfondir l’étude de mon ancêtre Claude Simon « rompu vif sur la croix et mis sur la roue le 19 septembre 1609 à Angers », et je tente de revoir ici et là tout ce qui pourrait sans doute encore parler.
Je reviendrai encore demain sur les parrainages de ses enfants, car je tente de les faire parler dans la limite du possible, et j’ai encore à dire.
Mais ce jour je vous expose le point troublant dans l’expression « sieur de la Fontenelle » que nous avions vu avant hier.
En effet je suis absoluement certaine qu’il ne faut pas confondre avec la présence de Guy Eder sieur de la Fontenelle, lui même brigand célèbre, mais que le parrain énoncé avant hier ici est bien Michel de Beauvais sieur de Fontenelle.

Voici donc les points qui concernent Guy Eder dit « la Fontenelle » à la bataille de Craon, donc dans les rangs de la Ligue comme Claude Simon capitaine la Fosse.

Guy Eder de Beaumanoir de Lavardin, dit Fontenelle

Guy Eder de Beaumanoir , connu sous le nom de la Fontenelle, s’illustra en Bretagne pour ses nombreux meurtres et pillages. Au fil de ses pillages il est arrêté mais le duc de Mercoeur engage le prisonnier pour participer à la bataille de Craon :
« Le 20 mars 1592, La Fontenelle ose entrer par surprise dans une auberge réputée de Vannes, le « Logis de la Tête Noire », où se tient une réunion importante des députés au États de la Ligue. Le brigand s’adressa à l’un des convives, Jean Breut: « J’ai entendu que vous estes venu faire plainctes de moy en ces estatz, mais, par la mort de Dieu ! Regardez bien ce que vous direz, car selon ce que vous direz, je vous coupperé le col ! » dit-il. Mais le duc de Mercœur, prévenu, fit arrêter le brigand, mais le libéra vite contre la promesse du bandit-chef de guerre de le soutenir lors du siège de Craon, ville alors assiégée par le prince de Dombes et les Anglais. La bataille de Craon est d’ailleurs une victoire pour le duc de Mercœur. Ensuite, il recommença ses exactions en forêt de Laz. « Installé dans ce pays, après mille courses, il en était devenu la terreur et le fléau ». (S.A. Nonus, « Histoire du département du Finistère, avec la biographie des personnages remarquables qui en sont issus« , G.Guérin, Paris, 1890, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5815783f.r=Landeleau.f24.langFR.hl [archive])

Sa présence à la bataille de Craon est également relevée par Bodard de la Jacopière dans son ouvrage sur Craon :
« Mercoeur partit de Vannes le 27 avril (1592), réunit ses troupes à Josselin ; on y voyait : Saint-Laurent, maréchal de camp, – les capitaines de Lezannet, – Rozampoul, – Coutedrets, – Des Maretz, – du Pin, – Fontenelle, – Fontative, cornette du capitaine Toulot, et leurs compagnies de gendarmes et de chevau-légers. – Cette troupe quitta Josselin le 10 mai, et séjourna à Châteaubriant trois jours, pendant lesquels le duc voulut, ainsi qu’un grand nombre des siens, se fortifier par la réception des sacrements de l’Eglise ; Là se réunirent à lui : Talhouet amenant cinquante trois gendarmes et cinquante arquebusiers à cheval, – Bois-Dauphin, – du Pied-du-Fou, – Commeronde, – Sainte-Gemmes et La Perraudière. Mercoeur les dirigea aussitôt sur Pouancé. »

 

Son décès est relaté dans de nombreuses sources dont l’ouvrage Jean Lorédan « La Fontenelle, seigneur de la Ligue » 1926, publié dans la série BRIGANDS D’AUTREFOIS chez Perrin (ouvrage en ma possession)

« Le vendredi 27 septembre 1602 Fontenelle, après avoir esté appliqué à la question ordinaire et extraordinaire, fust par arrest du Grand Conseil rompu vif sur la roue en la place saint Jean de Grève à Paris, où il languist environ six quarts d’heure, pour avoir convenu avec l’Espagnol de luy livrer quelques places en Bretagne.»

 

Ce supplice est le même que celui que subira notre ancêtre le 19 septembre 1609 à Angers, et je continue à mettre à jour ma fiche le concernant, qui va donc donner aussi toutes les déclarations de pillages que j’ai pu relever dans les baux que j’ai mis en ligne, bref, je continue pour que le 19 septembre prochain, je puisse avoir un document encore plus construit.

En conclusion, notre ancêtre Claude Simon a brièvement cottoyé Guy Eder de Lavardin dit Fontenelle, lors de la bataille de Craon. Et je vais donc vous mettre prochainement des pillages avérés dans les baux à moitié.

Etude des parrainages des enfants de Claude Simon : le sieur de Fontenelle

Hier, je vous disais que je souhaitais encore approfondir l’étude de mon ancêtre Claude Simon « rompu vif et mis sur la roue le 19 septembre 1609 à Angers », et je tente de revoir ici et là tout ce qui pourrait sans doute encore parler.
J’avais étudié les parrainages, mais je m’aperçois qu’on peut encore tenter d’approfondir, et je viens d’en découvrir 3 points, donc l’un ce jour, les 2 autres suivront, troublants. Voici ce jour donc un second point troublant.

Voici le baptême que je vous décortique ce jour.

« Chérancé, le 20e dudit mois an susdit (mai 1606) baptisée Helizabeth fille de Claude Symon et damoyselle Marguerite Pelault parrain le sieur de Fontenelle [Michel de Beauvois, voir ci-après] et marraine Marye Symon [soeur] » – Notez qui sont habitués à mes méthodes savent que je ne mélange jamais ce que j’ai ajouté avec ce que l’acte a dit, et en conséquence, et ce point est toujours expliqué dans la légende de mes études familiales, je mets mon commentaire perso entre crochets et couleur bleue foncée. Donc, nous sommes bien d’accord, le prêtre à noté « le sieur de Fontenelle » et c’est moi entre crochets qui tente de définir qui est ce sieur de Fontenelle.

Une chose est certaine cela n’est pas Guy Eder dit la Fontenelle, qui a bien croisé Claude Simon à la bataille de Craon, ce que je vous explique demain, avec textes à l’appui, car Guy Eder a précédé, si je puis m’exprimer ainsi, mon ancêtre Guy Eder, sur la roue, mais il est plus connu car la roue était en place de grève à Paris en septembre 1602, soit 4 ans avant le mien. Ceci dit les pratiques de ces 2 brigands étaient tout à fait semblables.  Dire qu’ils ont participé à la bataille de Craon sous le duc de Mercoeur, qui savait pertinnement quel type de brigands il recrutait, mais savait à temps se soumettre et échapper à la roue.

Il existe plusieurs lieux « Fontenelle » en Mayenne et aussi en Maine-et-Loire. Je connaissais la famille Cormier sieur de la Fontenelle, or, je pene qu’il faut oublier cette piste, même si j’ai longtemps pensé à eux. En effet, je viens (en août 2017) de faire le recoupement avec l’acte disparu cité par Audouys (cf preuves ci-dessous en 1600) :

• AD49-E3557 : « Le 1er juillet 1600, devant Jean Bauldry notaire à Angers, acquit de de la somme de 588 écus, reçue par Christophe Dolbeau écuyer sieur de la Garanne, curateur des enfants mineurs de feu Pierre Lebel écuyer Sr de la Jallière et de demoiselle Perrine du Chastellier sa femme, de demoiselle Marguerite Pellault femme séparée de biens de Claude Simonnyn, écuyer sieur de la Fosse, pour la ferme de deux années du lieu seigneurial du Chastellier situé paroisse de Charencé en Anjou suivant le bail judiciaire qui en a été fait audit Dolbeau devant le sénéchal de Craon, lequel il aurait cedé audit Simonnin et à sadite femme et à n.h. Michel de Beauvois sieur de Fontenelle »

Cet acte atteste que mon ancêtre Claude Simon et sa femme Marguerite Pelault, connaissaient Michel de Beauvois sieur de Fontenelle. On peut donc conclure que ce sieur de Fontenelle est Michel de Beauvois , et le dictionnaire de la Mayenne de l’abbé Angot donne ce lieu Fontenelle à Loigné :

• « Fontenelle : commune de Loigné – Fief avec haute justice, mouvant de Briolay et pour quelques parties de Château-Gontier – Seigneurs : Hamelin de Fontenelle, chevalier, cité dans les titres du prieur d’Azé, 1253, 1583, bienfaiteur de l’aumônerie st Julien – Guillaume de Neuville du chef de Jeanne sa femme. Il eut procès avec le seigneur de la Frezelière au sujet de garennes qu’il avait innovées – Jean de N. 1419 , 1454 – René de N. 1480 ; Perrine Du Bois, sa veuve, 1501, 1504 – … Elisabeth de Fleurville, veuve de Jean Bonvoisin, par acquisition de Michel de Beauvais 1603 – Lancelot de Quatrebarbes, mari de Renée Bonvoisin et ensuite les Quatrebarbes… »

l’armorial de l’Anjou de Denais, que je vous indiquais désormais disponible sur Gallica, quoique pas tout à fait en entier, ne donne rien d’autre que les familles alliées dans lesquelles les de Beauvais angevins se sont  manifestement éteints :

Beauvais : Voir Beraud, de Cherité, Gurye, Herbereau, de Melay, Nepveu, Ogier, Seguin, Lambalais, Paillard, de la Rainaie, Gilles, Binet.

Etude des parrainages des enfants de Claude Simon : Isabelle de Champagné

Je souhaite encore approfondir l’étude de mon ancêtre Claude Simon « rompu vif et mis sur la roue le 19 septembre 1609 à Angers », et je tente de revoir ici et là tout ce qui pourrait sans doute parler.
J’avais étudié les parrainages, mais je m’aperçois qu’on peut encore tenter d’approfondir, et je viens d’en découvrir 3 points, donc l’un ce jour, les 2 autres suivront, troublants.

Voici le baptême que je vous décortique ce jour. Sachant que René Hiret est déjà décortiqué, et sans erreur possible c’est le sieur de Landeronde, dont cependant je n’ai toujours pas compris le lien.

Mais ce jour je vous étudie Isabelle de Champagné, que voici dans le baptême de 1599 à Chérancé.

« Le 12 novembre 1599 fut baptizé Marye fille de Claude Symon et de damoiselle Marguerite Pelault Sr et dame de la Fosse demeurant au Chastelier fut parrain René Hyret et marraine Yzabel de Champaigné »

Isabelle de Champagné x 2 février 1585 Claude du Tertre de Mée, fille de René de Champagné sieur du Rossignol (Louvaines ) et de Jeanne du Tilleul (cousine germaine de Louis de Champagné x Perrine du Buat dont 6 enfants : 1 Pierre, 2 Louis, 3 Gabriel, 4 Marie x du Boisberanger, 5 N. religieux et 6 Ne religieuse)

Or, Marguerite Pelault descend de :
17-Mathurin Pelault † avant le 12 juillet 1538 x Marie Du Rossignol † avril 1569
16-René Pelault x vers 1539 Perrine de Chazé, héritière aux 2/3 du Bois-Bernier
15-René Pelault Sr du Bois Bernier x vers 1575 Renée Du Buat
14-Marguerite Pelault x avant 1596 Claude Simon aliàs Simonin

et de :
19-Thibault de Champagné x Ysabeau Briend
18- René de Champagné seigneur de la Motte-Ferchaut x (par contrat du 9 décembre 1484) demoiselle Hardouine Du Rossignol, fille de Georges du Roussigneul écuyer, seigneur du Roussigneul et de la Lizière, et de demoiselle Marguerite Chenu, remariée le même jour avec Thibaut de Champagné père dudit René
17-Louise de Champagné † après 1541 x Mandé de Chazé sieur du Bois-Bernier en Noëllet † entre mai 1537 et janvier 1541
16-Perrine de Chazé héritière aux 2/3 du Bois-Bernier x sans doute en 1539 René Pelault
15-René Pelault Sr du Bois Bernier x vers 1575 Renée Du Buat
14-Marguerite Pelault x avant 1596 Claude Simon aliàs Simonin

Isabelle de Champagné est donc proche parente par les de Champagné, dont hélas nous n’avons que la Chesnaye des Bois qui n’est pas une source fiable.

Mais ce qui est troublant est Louise Du Teilleul car le patronyme ne semble pas être très présent, et même très étudié, pourtant voici un possible recoupement extrêmement troublant :

Jeanne du Tilleul est probablement parente de Louise du Tilleul dame du Pont et de la Bénardaie °ca 1506 Fille de Louis Du Teilleul sieur du Pont et de dame Françoise de la Benardaye x (contrat devant Adrien Lecompte le 12 mai 1536) Julien Simon sieur du Haut-Bois et du Mortier °vers 1480 † après 1539 mais avant 1547 Fils de Louis veuf de Jeanne Du Pré

Selon l’’Armorial de l’Anjou : Du Teilleul ou Du Tilleul, du Layeul, – du Vau, – des Forges, – du Verger « De sable à la bande d’or au chien à grands poils passant d’argent accolé de gueules, brochant sur le tout » Audouys mss 994, p. 167 – Roger, mss 995, p. 18 – Gaignières, Armorial mss. p. 23 – Gencien, mss 996 p.66 – mss 993 – Gohory mss 972 p. 88 – voir de la Barre.

Alors, pourquoi ce rapprochement serait-il TROUBLANT.

Si vous voulez bien vous souvenir de mes travaux, toujours en ligne, la famille Simon de la Bénardais a donné un Claude Simon considéré comme ce que j’appelle sans langue de bois (la langue de bois, et le sauvetage des apparences sont très utilisés dans certaines généalogies pour éliminer ce qui gêne, enfin ceux qui gênent) un vilain petit canard.

Parce ce que mon Claude Simon était véritablement écuyer, le doute planera encore longtemps sur l’éventuel lien avec ceux de la Bénardais, si proche géographiquement, il vous suffit pour cela de compter les km entre le Bois-Bernier à Noëllet et Freigné, pour voir une géographie toute proche.

Alors j’en appelle à tous ceux qui auraient pu voir des Du Teilleul, et autres de Champagné, dans des actes fiables pour servir de preuves, et qui pourraient attester d’une quelconque filiation ou lien.
MERCI D’AVANCE
Odile
et bonnes vacances tout de même