Jean Malesousse fait opposition à une congrégation générale de l’université d’Angers, 1530

et j’ai cru comprendre qu’en fait il considère la nomination qui doit avoir lieu comme contestable et il consteste.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 2 décembre 1530 (Jean Huot notaire Angers) A tous ceulx qui ces présentes lettres verront la garde du scel estably aux contrats royaulx d’Angers salut scavoir faisons que aijourd’hui 2 décembre 1530 en la présence de Jehan Huot notaire juré desdits contrats et de Maistres Jehan Rigault et Macé Triffoueil prêtres et plusieurs autres tesmoings à ce requis et appellés honorable homme et saige maistre Jehan Mallesousse licencié ès loix s’est transporté en l’église collégiale monsieur st Pierre d’Angers à l’yssye du collège ce jourd’huy fait et célébré en ladite église par messieurs les recteur docteurs et supports de l’université d’Angers par devers et à la personne de honorable et saige maistre Raymond Goulfin licencié ès droits soy disant recteur de ladite université auquel en parlant à sa personne ledit Mallesousse en présence desdits notaire et tesmoings a dit et déclaré qu’il avoit esté adverty que iceluy Goulfin avoit audit collège concloud et ordonné congragation générale a estre à l’eprès disner de ce dit jour faite par les recteur docteurs procureurs et suppots de ladite université d’Angers pour en icelle adviser et ordonner de et sur l’admission de la resignation que vouloit et entendoit faire maistre Jehan Mesnard à présent scribe de ladite université ou procureur pour luy, de l’office et estat de scribe de ladite université au sourvivant dudit Mesnard et de maistre François Crosneau licencié ès loix son nepveu, et que de ladite conclution décret et ordonnaice de ladite congrégation générale par luy faite et ordonné estre faite iceluy Mallesousse tant en son nom que pour et au nom des suppots de ladite université se portoit pour appellation de fait a appelé protestant et a protesté à l’encontre dudit Goulfin de le prendre a partie formelle et de tous despens dommages et intérests, et à l’après diner dudit jour au paravant ladite congrégation générale s’est derechef ledit Mallesousse en présence dudit Huot notaire susdit et des tesmoings cy après inscripts et nommez transporté en ladite église saint Pierre d’Angers par devers et à la personne dudit Goulfin recteur susdit, auquel en parlant à sa personne ledit Malsousse a dict et déclaré que dès à présent et dès lors esdits noms et qualités susdits il prenoit et de fait à prins lesdits Goulfin à partie formelle et qu’il protestoit à l’encontre de luy de attempter ou attemptez et de tous despens dommages et intérests par ce qu’il avoir à la matinée de ce dit jour defféré pour sadite appellation et autres interjectées de ladite conclusion par luy dedit jour faite audit collège et que ce nonobstant il voulloit procéder aultre à faire ladite congrégation générale en ladite université, et estoit à ce présent honorables hommes maistres Guillaume Du Moulinet et Pierre Davy et Thibault Hubé escolier estudiant audit Angers et autres tesmoings à ce requis et appellés, dont et desquelles choses dessus dites et chacune d’icelles ledit Mallesousse en ladite qualité en présence desdits tesmongs a demandé et requis ces présentes lettres audit Huot notaire susdit qui luy a octroyé pour luy servir et valoir en temps et lieu ce que de raison

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François Hiret envoie son fils dans l’Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalen : Angers 1647

Dur, dur d’élever des enfants.
Dur, dur, de leur trouver un métier.

Non, non, nous ne sommes pas en 2015 dans les cités :
Nous sommes en 1647 dans la classe aisée d’alors.

En effet, le papa est juge au présidial, poste à cette époque nettement plus considéré et payé qu’avocat. Et il est d’une famille qui possède plusieurs terres. Bref, on est dans la haute judicature, et la fortune plus proche de 50 000 livres que de 10 000 !
Et manifestement son fils n’a pas du tout envie de lui obéïr !!!
Mais pas du tout !!!
PS : il serait tout de même intéressant de savoir ce qu’il est devenu ! En effet, j’ai connaissance d’un Hiret de cette famille qui serait parti à Naples et y a encore des descendants !!!

Et, à tous les Canadiens, un immense salut ! Car, cela ne s’invente pas, l’hôtellerie de la Rochelle porte pour enseigne LA VILLE DE CANADAS. J’ignore ce que représentait réellement l’enseigne, mais cela serait intéressant de la retrouver.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, E4223 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 12 décembre 1647 avant midy par devant nous Nicolas Chesneau notaire royal Angers a comparu Jean Hiret fils de noble homme François Hiret Sr de la Margottière conseiller du roy au siège présidial d’Angers lequel nous a dit qu’ayant cy devant dessein d’estre receu en l’ordre des Chevalliers de St Jean de Hierusalem fait ses enquestes et autres actes nécessaires et pris son acquit de passage et etre allé de cette ville en celle de La Rochelle au dessein de s’y embarquer pour aller à Malte dans le moys de may dernier et loger en la maison d’un nommé La Meslée pend pour enseigne la ville de Canadas, y fist porter 4 linseulx de lit, une douzaine de serviettes le tout de toille, 12 chemises à son usage et plusieurs autres menus linge, une rabats manchettes, caleçons chaussons et chausettes, 2 paires d’habits de draps de Holande l’un en laine de couleur grise avec 10 bats de drap et destame, 2 espées et un mousquetton à fusil, et qu’il avoit aussy 12 pistoles d’Espagne de 10 livres pièce, une lettre de change de la somme de 250 livres à recevoir en ladite ville de la Rochelle du sieur du Chesné y demeurant, touttes lesquelles choses luy auroient été baillées par ledit sieur de la Margottière son père et par sa mère avec offre de s’embarquer au port de la Rochelle pour aller à Malte, que le dessein qu’il auroit d’estre dudit ordre des chevallerie luy ayant changé et après avoir séjourné en ladite maison de Canadas environ 4 mois et avoir receu ladite somme de 250 livres dudit sieur du Chesne, il seroit party de la Rochelle et allé à Paris et relaissé en garde audit La Meslée l’un de ses habits, un bas destame, son mousqueton, une espée et tous ses linges cy dessus spécifiés et un coffre de boys fermant de clef et donné sa promesse audit Lemeslée de la somme de 9 livres qu’il luy doit de reste pour la despance par la faite en sa maison pendant 4 moys ou environ qu’il a fait de séjour, et encores luy laissa sa lettre de passage pour Malte son plusieurs autres lettres de recommandation que sond. père luy avoit baillées pour Malte, une requeste de vie et plusieurs autres lettres de recommandation que sondit père luy avoir baillées pour Malte, de laquelle déclaration luy avons ce requérant décerné le présent acte et de ce qu’il n’entend être dudit ordre des Chevallerie de St Jean de Hierusalem, fait audit Angers en notre tablier présents Jacques Chesneau René Tommarin et René Lefaucheux praticiens demeurant audit Angers tesmoins requis et appelés signé Chesneau, Chesneau, Jean Hiret, Toumarin, Lefaucheux.

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René Juffé et Perrine Leconte font un avancement d’hoirs à leur fils Pierre pour payer ses études, Angers 1519

Il s’agit de la même famille que celle vue ici hier.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 3 février 1519 avant Pâques (donc 13 avril 1520 n.s.) en notre cour royale à Angers (Cousturier notaire) sachent tous présents et avanir comme il soit ainsi que dès paravant le 28 janvier dernier passé maistre René Juffé licencié ès loix et Perrine Leconte sa femme de luy deument auctorisée eussent quité ceddé délaissé et transporté à Pierre Juffé leur fils aisné et héritier principal présumptif, escolier en l’université d’Angers, tel droit et action part et portion qui à ladite Perrine Leconte peult compéter au principal et arrérages escheuz de la somme de 50 sols tz ung chappon et une poulle le tout de rente en laquelle rente Guillame Galery de Durestal est tenu envers ladite Perrine Leconte et autres héritiers de feu Me Pierre Benassis ayeul de ladite Perrine Leconte comme détenteur ledit Gallery d’une pièce de terre nommée la Touceraye en laquelle y avait autrefois une maison joignant d’un cousté aux terres de la Roche d’autre cousté au chemin tendant du grand chemin de Durestal à la forests de Challou abouté d’un bout au grant chemin tendant de Montigné à Durestal et d’autre bout aux terres de la Mulienne laquelle pièce de terre eust esté baillé à icelle rente par ledit feu Pierre Bienassis, et eust esté fait ledit contrat pour et en advancement du droit successif dudit Pierre Juffé pour ayder à l’entretenir au fait de esetude et dont lesdits Juffé et sa femme avoient promis en passer lettres authentiques, et pour ce est il que en la cour du roy notre sire Angers endroit par davant nous (Cousturier notaire) personnellement establis lesdits Me René Juffé et Perrine Leconte sa femme de luy suffisamment auctorisée par davant nous comme à cest fait, soubzmetant eulx leurs hoirs etc avec tous et chacuns leurs biens meubles et immeubles présents et avenir quelqu’ils soient confessent de leur bon gré sans aucun pourforcement les choses dessus dites estre vrayes et mesmes avoir dès le 28 janvier dernier passé fait ledit transport audit Pierre Juffé leur fils aisné, et en tant que besoign seroit du jourd’huy quitent cèddent délaissent et transportent audit Pierre Juffé leurdit fils ladite part et portion que ladite Perrine Leconte avoit et qui luy compétoit et appartenoit desdits 50 sols tz ung chappon une poulle de rente sur ladite pièce de terre nommée la Coutraye dont ledit Gabory est détenteur, pour en jouyr par ledit Pierre Juffé ses hoirs et ayant cause comme de sa propre chose, et a esté fait ceste présente quitance cession et transport pour et en advancement du droit successif dudit Pierre Juffé pour aider à l’entretenement du fait de ses estudes, auxquelles choses dessus dites tenir et accomplir sans jamais aller ne venir encontre en aucune manière, et à garantir lesdiets choses ainsi quitées et transportées, obligent lesdits establiz eulx leurs hoirs et ayant cause avec tous et chacuns leurs biens présents et avenir quelques qu’ils soient renonçant par devant nous à toutes et chacunes les choses à cest fait contraire, et de non venir encontre ce que dessus est dit sont tenus lesdits establis par les foy et serment de leur corps donné en notre main, jugés et condemnés de nous à leur requeste par le jugement et condemnation de ladite cour, fait et passé en la ville d’Angers en présence de Guillaume Commeau et Jehan Bouvet tesmoins

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Jacques Legauffre fait une donation à son fils Thobie pour ses études à Angers, Château Gontier 1558

voici encore une donation servant à payer des études, l’étudiant aura de quoi vivre à Angers, mais à l’époque c’était peu !
Pour accéder aux précédentes donnations, songez à cliquer sur la catégorie située sous ce billet.

    Voir toutes mes pages d’histoire et Château-Gontier
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Cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 2 (mois illisible dans pli) 1558 en la cour du roy notre sire à Angers par devant nous (Jean Legauffre notaire royal Angers) personnellement estably sire Jacques Legauffre marchand et Me apothicaire demourant à Château-Gontier soubzmectant confesse avoir donné quité ceddé délaissé et transporté et encores donne quite cèdde etc
à Thoubye Legauffre son fils escollier estudiant en l’université d’Angers absent nous notaire soubsigné stipulant et acceptant pour luy, la somme de 100 sols tz de rente que ledit ceddant avoyt droit de prendre par chacuns ans et à luy vendue et constituée par Anthoine Lemesle sur tous et chacuns ses biens présents et advenir dès le 6 juillet 1551 avecques tous et chacuns les arréraiges d’icelle rente depuis ledit temps et encores l’action de garantie de ladite rente telle que qu’il a contre ledit Lemesle avecques tels droits d’ypothecque qu’il a sur tous les biens dudit Lemesle pour la garantie de ladite rente et généralement tous les droits noms raisons et actions qui luy sont acquis luy compètent et appartiennent contre ledit Lemesle pour raison de ladite rente avecques le contrat de la création d’icelle
et en oultre luy a transporté une cedulle qu’il a de Jacqueline de Bouchet en date du 20 juillet 1549 contenant debte de 8 livres 12 sols pour les causes mentionnées en icelle et pour s’en faire par ledit cessionnaire ainsi qu’il verra estre à faire
et est ce fait pour et affin que ledit Thoubye sondit fils se puisse s’entretenir en son fait d’estude et luy avoir et quérir toutes choses ad ce nécessaires et pour ce que très bien luy a pleu et plaist audit ceddant et à ceste présente quittance cession et transport et tout ce que dit est tenir etc dommages etc oblige ledit estably etc renonçant etc foy etc jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers par devant nous Jehan Legauffre notaire juré de ladite cour en présence de Me Jehan Chailland advocad angers et Phelipes Allard marchand et Pierre Bertrand aussi marchand demourans au Lion d’Angers tesmoings
et avons enjoint audit Thoubye faire insinuer ces présentes suyvant l’édit

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Guillaume Le Rebours et Nicolas Turpin son neveu, bedeau de la nation de Normandie en l’université d’Angers, 1518

ainsi, je m’efforce de comprendre ce qu’étaient ces « nations » à l’université, et il semble que ce soit d’abord un club de « natifs de », et on devine à travers cet acte que l’une des activités de ces « nations » à l’université était de faire le lien entre la région d’origine et Angers, et d’attirer les natifs de leur nation. En effet, si on lit attentivement ce qui suit, il est clair que Guillaume Le Rebours est d’origine Normande et a attiré à Angers son neveu.

L’acte utilise parfois des termes exceptionnels comme :

    la fameuse nation de Normandie
    pour les bons et agréables services plaisirs civiallités et courtoisies que messieurs de ladite nation de Normandie ont faict

J’en conclue que l’université d’Angers était renommée en Normandie, un peu comme de nos jours les palmarès publiés dans nos hebdos préférés, dont un palmarès récent.
Ceci dit le diocèse de Bayeux est vaste et ne recouvre sans doute pas exactement le département actuel du Calvados (14).

Ceci dit concernant les Turpin, j’en ai moi-même bien plus tard à Pouancé, et il serait possible que leur origine soit normande, pourquoi pas ?

collection particulière, reproduction interdite
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J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 3 janvier 1518 (avant Pasques donc le 3 janvier 1519 n.s. – Huot notaire Angers) en notre cour à Angers personnellement establiz chacun de honneste personne sire Guillaume Le Rebours marchand drappier demourant à Angers et Nicolas Turpin du diocèse de Bayeux au duché de Normandie à présent demourant à Angers, nepveu dudit Le Rebours ainsi qu’il dit,
soubzmectans eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de parties ne de biens leurs hoirs etc confessent debvoir et estre tenus et encores promectent rendre et payer eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de parties ne de biens leurs hoirs et aians cause etc
aux docteurs procureur licences batheliers escolliers et suppotz de la fameuse nation de Normandie fondée en l’université d’Angers
la somme de 50 livres tz toutefois et quand il plaira auxdits de la nation pour les bons et agréables services plaisirs civiallités et courtoisies que messieurs de ladite nation de Normandie ont faict par cy davant audit Le Rebours et qu’ils espèrent faire audit Nicolas Turpin son nepveu pour l’avenir en l’offre de bedeau d’icelle nation, laquelle office de bedeau d’icelle nation messieurs les docteurs procureur licences bacheliers escolliers et suppots d’icelle nation deument congrégés et assemblés en icelle nation après leurs messe d’icelle nation par trois dimanches consécutifs et suivant l’un l’autre sans intervalle pour traicter des négoces et affaires d’icelle nation mesment quant à mectre et recepvoir ledit Turpin en bedeau d’icelle nation et au survivant dudit Le Rebours et dudit Turpin, ce que messieurs de ladite nation ont unaniment voulu et consenty ainsi que le tout ce peult apparoir par les lettres sur ce faites et passées par messieurs de ladite nation, lesquelles moyennant ces présentes ont esté consentyes et accordées,
laquelle somme de 50 lvires tz sera convertie et employée pour et au prouffit et vallité d’icelle nation et non autrement
à laquelle somme de 50 livres tz rendre et payer desdits le Rebours et Turpin et de chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de parties ne de biens leurs hoirs etc auxdits de la nation et en congrégation d’icelle ainsi que messieurs d’icelle nation adviseront et bon leur semblera aux jours et termes et par la manière que dit est, et aux dommages etc obligent lesdits Le Rebours et Turpin eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de parties ne de biens leurs hoirs etc à prendre vendre etc renonçant au bénéfice de division etc foy jugement et condemnation etc
présents ad ce maistre Estielle Lasnier bachelier ès loix et Charles Huot clerc demourans à Angers tesmoings
fait à Angers en la rue st Jean Baptiste (qui est la maison du notaire Huot) les jour et an susdits

    Hélas, Huot n’a pas fait signer, comme à son habitude, que je déplore ici.

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René Guyet, échevin d’Angers, fait une donation à son fils pour ses études, Angers 1533

c’est le second acte que j’ai trouvé sur ce type de donation, mais je pense que même si on ne passait pas devant notaire, les familles aisées pratiquaient de la sorte, en donnant un pécule à l’étudiant.

Dans mon ascendance DELESTANG, je descends d’Yvonne GUYET que je suppose liée à la famille des échevins d’Angers, sans pouvoir à ce jour établir le lien. Voici ce que je sais de ma Yvonne GUYET, et vous voyez qu’elle se situe une génération au dessus de celui qui suit dans cet acte.
Raoulet GRIMAUDET ° vers 1450 † avant décembre 1515 x vers 1475 Yvonne GUYET ° vers 1450 † avant décembre 1515

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 8 mars 1532 (avant Pâques donc le 8 mars 1533) en notre cour royale à Angers (Jean Huot notaire Angers) personnellement estably honorable homme sire René Guyet eschevin d’Angers sieur de la Rablaye demourant en la rue Bauldrière de ceste ville d’Angers soubzmectant etc confesse avoir aujourd’huy donné quicté cédé délaissé et transporté et encores donne quicte cèdde délaisse et transporte dès maintenant et à présent à tousjoursmais perpétuellement
à René Guyet son fils escollier estudiant en l’université d’Angers la somme de 45 escuz d’or au merc du sol, quelle somme noble homme Gabriel de Brenezay sieur d’Aligné et de Merderon doibt et est tenu payer audit ceddant pour les causes contenues et comme appert par une cedule ou escript en pappier signé du seign dudit de Brenezay et F. de Launay et de Bardy dabté du 5 avril 1524
avecques la somme de 15 escuz d’or au merc du solleil que doibt et est pareillement tenu payer audit estably ceddant noble homme Pierre Provost sieur de Bonnes Eaues pour les causes contenues à plein déclarées et comme appert par une lettre obligataire passée soubz notre cour par Brathelmais le 30 octobre 1529
sans aucune chose desdites sommes ainsi céddées et transportées comme dit est retenir ne réserver par ledit estably céddant
pour en faire et dipouser par ledit estudiant à son plaisir et volonté comme de sa propre chose
et est fait ce présent don deleys quictance cession et transport par ledit estably ceddant audit René son fils estudiant susdit pour le fait et entretement de l’estude dudit estudiant et aussi par ce que très bien il a pleu et plaist audit estably ceddant,
et lequel estably a dit et déclaré en présence de nous notaire et des tesmoings cy après nommés ne faire ledit transport audit René son fils par fraulde déception ne aucune colusion mais à ce que lesdites commes dessus déclarées ainsi données et transportées comme dit est tournent et redondent du tout au prouffilt et utilité dudit estudiant

    j’ai compris qu’il ne donnait pas ces créances à son fils par ce qu’elles étaient pourries, mais qu’il lui donne bien des créance solvables, et qu’il le souligne bien dans le paragraphe ci-dessus

auquel don deleys quictance cession et transport et tout ce que dessus est dit tenir etc et à garantir etc et aux dommages etc oblige ledit estably soy ses hoirs etc renonçant etc et de tout etc foy jugement et condemnation etc
présents à ce Jacques Hunault Me cousturier à Angers et Guillaume Leconte chaussetier tous demourans à Angers tesmoings

    Huot n’a pas fait signer

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