Généafolie : ma Marie Aunillon regorge de fausses informations sur internet

Introduction

J’ai fait ma généalogie au temps du tout papier en mairie et aux archives départementales, avec beaucoup de déplacements et peu de reproductions possibles. A cette époque, je m’étais abonnée à plusieurs revues dont Héraldique et Généalogie, dans laquelle je ne me suis trouvé aucun ancêtre mais où j’ai admiré un être exceptionnel qui m’a fait comprendre combien on pouvait bidouiller en généalogie, car il se battait contre les fausses informations pour ce journal dont il était le rédacteur en chef, et je lui ai rendu hommage sur ce blog en janvier 2019, je veux parler de Gérard de Villeneuve.
Grâce à lui, j’avais réalisé que certains ne connaissaient pas la notion de science exacte, notion qu’en tant qu’ex-chimiste, je possède totalement en moi car la chimie elle aussi n’est basée que sur des preuves exactes et vérifiées.

du papier à l’informatique

C’est en chimiste que je découvre en 1982 l’informatique et que j’acquiers en 1983 le premier ordinateur portable à écran plat, du temps ou Windows n’existait pas encore et je programmais mes logiciels.
Puis sont arrivés les logiciels de généalogie, et là, oh horreur, je suis terrifiée par mon premier échange : après mes vérifications des nombreuses données, je découvre une somme d’erreurs d’un généalogiste connu et fier d’échanger. Et surtout, je découvre combien cet échange m’a fait perdre de temps qui se comptait non pas en heures mais en jours… Je découvre ainsi la perversion de l’informatique, celle qui deviendra dans tous les domaines des années plus tard la source des fausses informations.
Ce jour-là, bien m’en a pris, j’ai pris la décision de ne pas prendre de logiciel de généalogie afin de garder la pureté de mes sources et leur fiabilité. Autant d’années plus tard, et après tant de travaux, je me félicite de cette décision, car je suis certaine de n’avoir aucune contamination.

généafolie

Dans ces années de l’envahissement des logiciels de généalogie, j’avais publié sur mon site ma méthode et expertise des recherches. J’y indiquais même la base des difficultés :
recherche en généalogie selon les périodes :
moins de 100 ans : interdit pour protéger la vie privée, les origines raciales…
1900-1803 : assez facile grâce aux tables décennales d’état-civil, mais travail perso
1803-1789 : perturbée, ou trompeuse car certains actes ont été enregistrées des années après
1789-1668 : accessible mais plus ou moins facile, et toujours pleine de pièges
1668-1580 : difficile ou impossible : nombreuses lacunes et la lecture nécessite la paléographie
avant 1580 : excessivement difficile car il faut trouver et lire notaires et chartriers, s’ils existent !

Aujourd’hui, ma Marie Aunillon

La semaine dernière, voulant voir des décennies plus tard, si j’avais vraiment été jusqu’au bout pour certains de mes ascendants, je découvre sur Internet que plus de 100 généalogistes l’ont rencontré et mise en ligne, avec des tas de variantes et souvent des ascendances de ma Marie Aunillon. Et comme vous l’avez bien compris, je ne prends rien à la lettre sans vérifications. Donc, je viens de passer plus d’une semaine à vérifier toute cette prétendue ascendance de ma Marie Aunillon et je n’ai rien avancé sur elle, mais j’ai résumé ces travaux de vérifications des prétendues généalogies de ma Marie Aunillon dans mon fichier comme je le fais, et comme je me félicite toujours d’avoir pris cette fameuse décision de ne jamais rien mélangé.

ATTENTION
Il n’existe aucune Marie Aunillon née vers 1676 car dite âgée de 27 ans à son mariage en 1703. C’est une erreur d’âge car personne ne connaissait sa date de naissance.
Il existe 3 Marie Aunillon nées en 1680, mais on élimine celle qui est fllle de Gabriel, puisque lors de son mariage avec René Charier au Mesnil-en-Vallée le 3 juillet 1703, « ma » Marie Aunillon est fille de défunt Jean et proche parente de Gabriel et Jean les Aunillons. Les 2 autres sont filles de Jean et Marie Chesné hélas 2 couples homonymes (voir ci-dessous)
Il existe plusieurs Jean Aunillon contemporains, l’un cousin de l’autre au Mesnil-en-Vallée, et même, 2 couples homonymes contemporains, l’un au Mesnil, l’autre à Botz, ayant épousé une Marie Chesné.
Les parrainages des nombreux enfants de « ma » Marie Aunillon épouse de René Charier, montrent peu d’Aunillon, seulement Marie Aunillon sans précision de lien, et une Renée Onillon tante de l’enfant.
Le Jean Aunillon époux de Marie Chesné qui vit à Botz-en-Mauges est frère de Clémence, Yvonne et Louis Aunillon, alors que le Jean Aunillon époux de Marie Chesné qui vit au Mesnil-en-Vallée est frère de Gabriel et de Jacques Aunillon et cousin de Jean Aunillon.

Les parents de ma Marie Aunillon épouse de Renée Charier sont ceux du Mesnil-en-Vallée, dont malheureusement le mariage n’est pas filiatif pour lui mais elle est donnée fille de Simon Chesné et défunte Françoise Bertault de la paroisse de Beaussé.

Sur internet en mai 2024 j’ai vu plus de 150 mentions erronnées de ma Marie Aunillon, en partie dues au mélange des couples homonymes et même la copie d’inventions : l’acte de décès en 1703 est introuvable à Beaussé… etc…

la vraie ascendance inchangée de Marie Aunillon

13-N. Aunillon, père de Gabriel, Jean et Jacques
12-Jean Aunillon laboureur au Mesnil-en-Vallée (49) x Le Mesnil-en-Vallée 3 février 1672 Marie Chesné
11-René Charier x2 Le Mesnil-en-Vallée 3 septembre 1703 Marie Aunillon
10-Anne Charier x Montjean-sur-Loire 8 juillet 1750 Pierre Cosneau
9-Jeanne Cosneau x Montjean-sur-Loire 12 janvier 1778 Jean-René Barault
8-Marie-Jeanne Barault x Montjean-sur-Loire 18 juillet 1809 Julien Chenais
7-Françoise Chenais x Montjean-sur-Loire 12 janvier 1836 Pierre-Dieudonné Laloy
6-Françoise Laloy x Montjean 28 septembre 1858 Auguste Moreau
5-Françoise Moreau x Montjean-sur-Loire 28 novembre 1882 Louis-Augustin-Pierre Allard
4-Françoise Moreau x Montjean-sur-Loire (49) 28 septembre 1882 Louis Allard
3-Madeleine Allard x Nantes (44) 23 septembre 1907 Edouard Halbert
2-mes parents

conclusion

Je sais que je viens de repasser plus d’une semaine pour ma Marie Aunillon, en vain, je ne remont rien de plus mais je suis triste du nombre de fausses informations qui sévissent en ligne. Dois-je en conclure qu’un logiciel ne permet pas les recherches de ces années difficiles, recherches pour lesquelles je notre et analyse tout, mettant entre crochets le libellé des actes que j’ai lus, en couleur les personnages pouvant se révéler un lien utile, et analysant le tout, et ce au bout de plusieurs jours de recherches… Il faut croire que tous ces généalogistes étaient pressés, et n’avaient pas le temps de faire une analyse.

L’IA de GOOGLE réinvente souvent … ainsi le COMBAT SPIRITUEL est totalement réinventé…

Google est un moteur de recherches intelligent et même il m’indexe depuis le début de mon site et mon blog depuis 20 ans déjà !
Mais depuis peu il a une IA catastrophique car j’y trouve des erreurs et je ne sais comment lui signaler aussi je me permets de passer par mon blog pour citer un exemple.

Je possède une édition datée de 1836 du livre de Lorenzo Scupoli  « LE COMBAT SPITIRUEL ».

Il me vient de mon ancêtre Joséphine Jallot née en 1822, qui eut ce « prix de sagesse » et je vais prochainement vous conter la vie de cette femme car elle est bouleversante.

Si vous voulez télécharger le livre de Lorenzo Scupoli, Le Combat spirituel, rien de plus simple car une librairie monastique vous l’offre numérisé, et sur Gallica l’unique ouvrage est à la Bibliothèque de Lyon et daté de 1856.

Mais plusieurs ouvrages récents le reprennent, et sont vendus en librairie ou sur internet.

Lorenzo Scupoli est un religieux italien né vers 1530 à Otrante et mort le 28 novembre 1610.

Saint François de Sales, né le 21 août 1567 et mort le 28 décembre 1622 à Lyon avait découvert le « Combat spirituel » de Lorenzo Scupoli lors de  ses études à Padoue en 1588.

Ce livre devint son livre de chevet et l’accompagna toute sa vie. Il le lisait tous les mois en entier. Il le traduisit même en français. L’évêque de Genève trouvait le Combat « clair et tout praticable ». Néanmoins, ce livre assez austère ne convient pas aux chrétiens vivant dans le monde. C’est pourquoi il écrivit à leur intention l’Introduction à la vie dévote.

C’est dire que la notion même de COMBAT SPIRITUEL est ancienne, puisqu’elle aura bientôt pas moins de 5 siècles.

Mais l’IA de Google oublie manifestement cet ouvrage et je suis triste de lire ce qu’elle raconte, aussi je vous mets ici la vue de l’écran de Google pour que vous puissiez vous en faire une idée.
Je cherche comment utiliser Google sans son IA qui est plus que décevante, et si vous avez une idée, je suis preneuse.

 

Mon blog est chaque jour attaqué par des Russes

Mon blog est sous WordPress et j’ai le plugin Akismet pour me protéger des commentaires indésirables, mais j’en viens à me demander combien de temps Akismet restera efficace contre ces attaques, car il semble qu’il pourrait être impuissant.
Pour le moment, chaque matin, je détruis les commentaires indésirables mis de côté par Akismet, et c’est impressionnant, car je lis le russe niveau bac +2, et j’en suis terriffiée.
Pratiquement, ils sont attirés sur mon blog par le Carnet de guerre d’Edouard Guillouard 1914-1918 et je pense que c’est donc le mot « guerre » qui les attire.
Je vais devoir étudier et mettre en oeuvre ce qu’on appelle un Captcha, et je vous prie tous, chers lecteurs et lectrices de bien vouloir me pardonner si j’en viens au Captcha.
Désolée, mais ainsi en va la vie actuelle
Odile

Non, l’IA intelligence artificielle ne remplacera jamais les recherches, car trop d’erreurs dans les bases en ligne

Ce jour au congrès généalogique du Finistère, il va être question de l’IA et voici mon point de vue.
L’intelligence artificielle ne remplacera pas les recherches car les bases actuelles de données son bourrées d’erreur et lacunes.
Ces derniers temps j’en découvre presque quotidiennement, et chaque fois je suis choquée, car la majorité des généanautes ne font que copier, donc n’utilise que les données comme le fera l’IA et copient allègrement les erreurs.
Mes données, fruits de longues recherches, et non mélangées aux autres, sont pompées, volées et le plus souvent je ne suis pas citée du tout ou bien le nom qui est cité est celui de mon voleur de données. Mais les données fiables comme la mienne sont mélangées aux erreurs.
Beaucoup d’homonymes sont tout bonnement confondus, sans preuves… uniquement parce que le nom est le même… etc…
La dernière erreur vue ces jours-ci concerne même un relevé qui donne MASSET alors qu’il s’agit bien de MASSEOT, famille que j’ai étudié, et dont j’ai relevé les tables, qui cette fois n’ont pas été copiées comme l’on été les autres… et je vous assure qu’on voit bien la lettre O dans ce baptême.
Il y a quelques mois j’ai constaté avec chagrin cette fois une immense erreur, qui est tout bonnement horrible, et fait frémir. Je voulais voir si mes petits neveux et nièces étaient en ligne. Ils n’y étaient pas. Mais, HORREUR, seul celui qui est adopté était descendant et bien présent dans Geneanet, alors qu’il a connaissance de ses père et mère biologiques. On voit que ce n’est pas lui qui est à l’origine de cette horreur, mais un généanaute faisant n’importe quelle descendance sans preuves. Ses parents adoptifs, que j’ai tant aimés, sont décédés depuis plusieurs années.
Pour que l’intelligence artificielle fasse de la généalogie, il faudrait un Gerard de Villeneuve à la tête de Roglo, et travailler comme il a travaillé et il faudrait détruire Geneanet qui ne connaît même pas le terme PREUVE

André Aumonier n’est pas né le 11 août, mais le 11 novembre 1706, Saint-Coutant (79)

André Aumonier est présent sur beaucoup de généalogies sur Geneanet, comme né à Saint-Coutant (Deux-Sèvres, 79) le 11 août 1706.
Or, il n’est pas né le 11 août mais le 11 novembre, ce qui signifie que la généalogie est arrivée à un tel point que peu savent lire mais beaucoup savent copier, et même copier n’importe quoi. J’appelle cela les FAKE NEWS de la généalogie.

André fils légitime d’André Aumonier et de Catherine Marsassault né du onze du présent moi a esté baptisé le 14 novembre 1706 parain Jean Brin et maraine Marie Menault qui ont déclaré ne scavoir siner fors ledit André – Le mois de novembre est écrit en abrégé, comme d’ailleurs il l’est le plus souvent, mais il faut un minimum de connaissances paléographiques pour lire les actes, et de plus en plus de généalogistes économisent cette phase des recherches, et écrivent n’importe quoi. Je ne descends pas d’André Aumonier, mais je peaufine en ce moment la généalogie d’un de mes nombreux beaux-frères, pour lui offrir pour ses 90 ans un document fiable, accompagné de tous les actes et de mon inévitable analyse.
Certains d’entre vous ont remarqué que j’ai une conception quelque peu différente de la généalogie. J’ai eu la chance, oui, on peut dire « la chance », dès les débuts des logiciels de généalogie de rencontrer violemment de telles horreurs. J’ai alors compris que si je voulais conserver à jamais la fiabilité de mes données et ne jamais les mélanger en quoique ce soit, il fallait éviter tout logiciel car il ne permet  plus d’identifier l’auteur de chaque donnée. Mes études de mes familles sont donc totalement fiables.

Les innombrables copies de mes travaux sur Geneanet : exemple des Moureil

Autrefois, il y a plusieurs décennies déjà, je faisais la généalogie aux archives départementales avec papier et crayon sur les registres eux-mêmes, pas encore photographiés ni numérisés. Et il m’est arrivé parfois d’aller sans doute un peu vite et de faire une erreur en notant ce que je venais de lire. J’ai donc fait une erreur sur l’année de décès de Philippe Moureil à Saint-Etienne-du-Bois (85) que j’avais notée 1732. Et comme mes travaux sont copiés et mis sur Geneanet DANS MON DOS (sans même prendre contact avec moi) je découvre :

Ceci est copie de mon ancien travail et de mon erreur, et aucun n’a vérifié. Car voici le décès de Philippe Moureil, qu’ils ont aussi modernisé en Moreil :

 

Vous voyez que le prêtre qui a rédigé cet acte a fait l’économie de la date, mais elle est bien située le 13 janvier 1729 sur le registre de Saint Etienne du Bois et vous pouvez voir toute mon étude actuelle de sa famille, car je suis en panne pour remonter ce Philippe Moureil, qui avait pas moins de 57 ans à la naissance de son fils Louis, mon ancêtre, c’est à dire très âgé pour l’époque. Son village des Embardières est au sud de Saint Etienne du Bois, près de Palluau et Beaufou, le tout non loin des Lucs sur Boulogne. Alors, par contre si vous en avez plus sur Philippe Moureil merci de me faire signe.

mon étude en entier MOUREIL/MORILLE 1723-1900 Saint-Etienne-du-Bois (85) Rezé (44)