Huissier des Eaux et Forêts : Nantes Saint Jacques Pirmil 1620

Le quartier de Saint Jacques Pirmil Vertais était autrefois habité de nombreux bourgeois aisés, ayant des postes au Présidial, à la Chambre des Comptes, et même en voici un qui a un poste qu’Henri IV avait rénové, en attendant que Colbert renove encore.
Je veux parler des Eaux et Forêts.

Mais comme les forêts sont très loin de Nantes, je suppose que les eaux de la Loire avaient un intérêt ? Mais j’avoue que je suis dubitative. Avez-vous une idée, car la Loire méritait bien qu’on s’en occupe ! D’ailleurs, à ma connaissance, la Loire est toujours un fleuve qui intéresse les scientifiques du monde entier !

Le voici :

Nantes St Jacques Pirmil (ancienne fillette de la paroisse Saint Sébastien d’Aigne : « Le 28 octobre 1620 baptisé Michelle fils de Martin Lemerle huissier des eaux et forests de Bretagne et de honnorable femme Magdeleine Lesire parrain honnorable homme Estienne Lemerle non marié marraine Louyse Guillotin femme de honnorable homme Jan Savary »

Respect missire André Ernaud : vous traitiez les femmes sur le même rang que les hommes : prieuré Saint Jacques de Pirmil, 1615

Vous êtes rare, si rare que je reste infiniement admirative et respectueuse : vous avez osé traiter les femmes comme les hommes, ou plutôt vous avez traité les hommes comme ils avaient l’habitude de traiter les femmes.

Car à l’époque où vous viviez, et ce durant des siècles, les femmes étaient nommées par leur nom de jeune fille, mais immédiatement suivi du nom de leur mari.

Mais, jamais l’inverse dans les parrainages.

Les hommes existaient pour eux-mêmes, sans mention de leur épouse. Elle était transparente.

Vous, vous avez osé écrire l’inverse. Vous avez traité les hommes comme on traitait les femmes.
Vous avez nommé un parrain en faisant suivre son nom de celui de son épouse !

Donc, vous écriviez sur le registre paroissial :

René Leroy mary de Sébastienne Bureau, marraine Marie Chouet femme de Louys Charpantier

Chapeau bas missire André Ernaud, je vous témoigne ici tout mon respect. Vous aviez mis les femmes égales des hommes !!!

Amis Canadiens descendants de Louis Bureau dit « Sans-Souci », en ce jour de fête du centenaire de René Bureau, voici la rue Dos d’Âne de vos origines, presque comme elle était en 1640

Bonjour à tous, et bonne fête à René Bureau, qui sut persister et tenir bon dans ses demandes, jusqu’à me rencontrer épistolairement, et je fis le reste, découvrant que Saint Sébastien avait été partitionnée à la Révolution, et qu’une partie avait été annexée sans bruits par la ville de Nantes, où je fis la découverte de votre ancêtre.

Je tiens en ce jour de fête, où vous ne m’avez pas oubliée, à vous offrir ma petite part de vos origines, en vous emmenant à travers la rue de votre ancêtre.

    1. Source : Archives municipales de Nantes, 1Fi492 – 1797, Plan de la rue de Dos-d’Ane de la ville de Nantes, du pont et de la levée de Pont-Rousseau conduisant aux routes de la Rochelle et de Machecoul, ledit plan faisant suitte à celui n°7 des ponts de la ditte ville, n°9, Nantes, 22 floréal an V (11 mai 1797) par Groleau, copie, Nantes, 1er floréal an X (21 avril 1802), par Fournier. Aquarelle par FOURNIER (Pierre-Nicolas) – GROLEAU

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Je vous emmêne rue Dos-d’Âne :
« En dos d’âne », se dit en parlant de certaines choses qui sont ou qui semblent formées de deux parties réunies ensemble de manière à présenter une pente, un talus de chaque côté.
Elle est sur Wikipedia

Je l’ai connue dans les années 1945, puis elle fut démolie partiellement d’abord, puis totalement pour laisser place aux voies de circulation moderne.
Elle n’avait pas beaucoup changé de 1640 à 1797, quartier artisan, au Sud de la Loire, et aux loyers beaucoup moins cher que plus près du centre, c’est d’ailleurs un quartier uniquement artisan, et vous allez découvir avec moi qu’en 1797 l’industrialisation et la vie moderne n’avaient pas encore beaucoup touché cette rue.
En 1797, gâce au recensement effectué cette année là, et mis en ligne sur le site des Archives Municipales de Nantes, il y a avait rue Dos d’âne 144 chefs de famille ayant une profession. Voici ces métiers en ordre alphabétique :

batelier 1
boulanger 3
bourrelier 1
cabaretier 1
chapelier 3
charcutier 3
charpentier 1
chaudronnier 3
cloutier 3
contremaître 1
cordier 3
cordonnier 5
débitant de tabacs 1
employé d’octroi 5
entrepreneur de bâteaux 1
épicier 2
fabricant 1
fabricant de chaussettes 1
ferblantier 1
forgeron 2
frippière 1
gabarier 4
grainetir 1
journalier 23
laveur 1
lingère 3
manoeuvre 5
marchand 4
marchand d’étoffes 3
marchand de peaux 2
marchand de denrées 2
marchand de farine 1
marchand de moutons 1
marchand de noix 2
marin 1
marinier 1
menuisier 3
pêcheur 6
pilote de vaisseau 1
platrier 2
rentier 6
repousseur 1
revendeur 1
sabotier 4
taillandier 1
tailleur 1
tailleur de pierre 3
tisserand 15
tonnelier 1
tourneur 1
vernisseur 1

On constate que rien n’avait beaucoup changé depuis 1640 car la majorité sont artisans, et l’industrialisation n’a pas encore modifié les modes de vie.
Et vous voyez que la rue Dos d’Âne, joignant 2 rivières, la Sèvre et la Loire, possédait un octroi, et que les métiers de l’eau (mer ou rivière) étaient nombreux.

Voici les mêmes métiers par ordre décroissant :

journalier 23
tisserand 15
pêcheur 6
rentier 6
cordonnier 5
employé d’octroi 5
manoeuvre 5
gabarier 4
marchand 4
sabotier 4
boulanger 3
chapelier 3
charcutier 3
chaudronnier 3
cloutier 3
cordier 3
lingère 3
marchand d’étoffes 3
menuisier 3
tailleur de pierre 3
épicier 2
forgeron 2
marchand de peaux 2
marchand de denrées 2
marchand de noix 2
platrier 2
batelier 1
bourrelier 1
cabaretier 1
charpentier 1
contremaître 1
débitant de tabacs 1
entrepreneur de bâteaux 1
fabricant 1
fabricant de chaussettes 1
ferblantier 1
frippière 1
grainetir 1
laveur 1
marchand de farine 1
marchand de moutons 1
marin 1
marinier 1
pilote de vaisseau 1
repousseur 1
revendeur 1
taillandier 1
tailleur 1
tonnelier 1
tourneur 1
vernisseur 1

Bonne centaine à René Bureau.
Il m’avait beaucoup amusée en son temps.
En effet, vous autres, amis Canadiens, avez sans doute remarqué que notre langue française a de chaque côté de l’océan quelques spéficités.
Donc, lorsque je lui avais adressée ma découverte et photo de l’acte de naissance en 1640 de Louis Bureau à Saint Jacques de Nantes, René Bureau m’avait envoyé un petit mot :

  • « à Mademoiselle Halbert, remerciements éternels »

J’avais éclaté de rire, croyant recevoir ma couronne mortuaire, car ici, sur les tombes on posait autrefois (et encore) de tels souvenirs « regrets éternels », « remerciements éternels ».

Maintenant que vous avez bien ri, je termine en constatant qu’effectivement René Bureau est éternel, et que vous devez être des spécialistes de l’éternité !
Amical souvenir à tous

  • Odile HALBERT, qui eut le bonheur autrefois de découvrir le baptême de votre Louis Bureau

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Encore un contrat d’apprentissage de tailleuse chez la Briffaude à Pirmil, Nantes et Saint Sébastien 1714

et il est encore différent des 2 précédents. Cette fois le papa loge sa fille, mais, une précision rarissime, il doit fournir les ciseaux et les aiguilles, alors que cette jolie clause n’était pas spécifiée sur les 2 autres contrats. Il faut croire que la Briffaude savait négocier et tirer sur tout !

Mais, je voudrais ici vous convier à un point très important de cet acte. En effet, on découvre ici le métier du papa, qui est sans doute le métier le plus important de tout Nantes autrefois, à savoir paveur.
J’ai bien connu de nombreuses rues pavés à l’ancienne encore après la seconde guerre mondiale, et avant l’apparition un peu partout du revêtement.
D’ailleurs, Nantes possède encore quelques pavés, certes un peu moins ronds que ceux d’antan, qui étaient si ronds que le pied y tournait même.
Je me souviens du bruit d’enfer des charettes à cheval, dont les routes étaient ferrées, sur ces pavés, et je précise que lorsque je traverse l’un de ses revêtement sans bruit qui fleurissent maintenant quand les riverains souffrent par trop du trafic routier, il me vient aussitôt à l’esprit ce bruit infernal d’antan.

collection personnelle, reproduction interdite
collection personnelle, reproduction interdite

Zoomez en cliquant l’image, et vous allez voir des pavés !

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales de Loire-Atlantique, série 4E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 22 avril 1714 avant midy, devant nous notaires royaux à Nantes (Bertrand notaire) ont comparu Michel Doüaizé paveur
et Suzanne Briffaud fille tailleuse demeurante séparément à Pirmil paroisse de St Sébastien
lesquels ont fait et arrêté les conventions suivantes, qui sont que ladite Briffaud montrera et enseignera à son possible som métier de tailleuse pendant 2 ans commencés le 4 mars dernier
à Catherine Doizé âgée d’environ 14 ans, fille dudit Doizé,
par ce qu’elle luy obéira et sera assidue au travail sans s’absenter que par permission
que si elle s’absente sondit père la représentera si faire se peut ou payera les dommages et intérests de ladite Briffaud à l’estimation de gens connaissants
que s’il la représente elle rétablira autant de temps qu’elle aura été absente
que si elle devient malade il la reprendra pour la faire traiter et médicamenter à ses frais chez luy jusques parfaite guérison, après quoy il l’ammenera parachever son apprentissage rétablissant aussi le temps de sa maladie
qu’il la nourrira tous les jours de fêtes et dimanches
qu’il l’entretiendra de tous habillements, blanchira son linge et fournira de sizaux et éguilles (sic)
qua ladite Briffaud la nourrira tous les jours ouvrables
et la traitera humainement
et enfin que ledit Doizé payera pour raison dudit apprentissage la somme de 75 livres à la dite Briffaud quite de frais en sadite demeurance scavoir une moitié au 4 mars 1714 et l’autre moitié à pareil jour de l’an 1716
à tout quoy faire ledit Michel Doizé et ladite Briffaud s’obligent respectivement chacun en ce que le fait le touche pour en défaut de ce être contraints d’heure à autre en vertu du présent acte par exécution saisie et vente de leurs meubles et immeubles présents et futurs comme gages tout jugés par cour suivant les ordonnances royaux sans autre mistère de justice se tenant pour tous soumis et requis
consenty fait et passé, jugé et condamné audit Pirmil au tabler de Bertrand et pour ce qu’ils ont dit ne savoir signer ont fait signer à leur requête, savoir ledit Douaizé à Me Jan Janeau et ladite Briffaud à Me Jean Douaud sur ce présents

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Contrat d’apprentissage d’architecte, payé par les religieux de Saint Jacques de Pirmil, 1715

l’adolescent a perdu son père et a dû être placé au service des religieux très jeune, car il n’a que 16 ans au jour de ce contrat, et les religieux disent payer l’apprentissage pour récompenser les services qu’il leur a rendus.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales de Loire-Atlantique, série 4E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 11 mai 1715 après midy, devant nous (Bertrand notaire) notaires royaux à Nantes, avec soumission et prorogation de juridiciton au siège présidial dudit lieu, a comparu Jeanne Flaurent veuve de Pierre Praud demeurant à Pirmil paroisse de St Sébastien tutrice de Jean Praud leur fils,
laquelle a présenté pour apprentif ledit Jean sur ce présent âgé d’environ 16 ans 6 mois
au sieur François Roussel architecte demeurant en la ville de Nantes rue des Carmes paroisse de St Saturnin sur ce présent
pour demeurer chez luy en ladite qualité d’apprentif pendant 2 ans 6 mois qui commenceront le 13 du présent mois et an
durant lequel temps ledit sieur Roussel promet et s’oblige de luy montrer et enseigner à son possible l’art d’architecture en tout ce qu’il le possède et exerce ordinairement sans aucune exception
parce que ledit apprentif sera assidu et obéissant sans s’absenter que par permission à peine à sadite mère de le représenter si faire se peut ou de payer les dommages intérests dudit Roussel à dire d’experts
sera nourry couché lavé et traité humainement par ledit sieur Roussel et prendra à sa table ses repas avecq du vin à la manière accoutumée à pareils apprentifs
sera entretenu honnestement par sadite mère de tous habillements et de linge à son usage laquelle fera blanchir son linge
et en cas qu’il devienne malade sera après huit jours de maladie repris par sa dite mère pour le faire traiter et guérir chez elle et après guérison le ramenera parachever ledit apprentissage rétablissant à l’expirement d’iceluy le temps de ses maladies et absences
fournira ledit sieur Roussel audit apprentif tous les outils qui seront nécessaires pour l’exercice dudit art d’architecture
et au parsus a été le présent marché ainsy fait et conditionné pour et moyennant la somme de 100 livres tournois que Révérends Pères Dom Gatien Mautrot prieur Dom Louis Jacques Avril sous prieur et Dom Joseph Poissonnet dépositaire, religieux bénédictins de la congrégation de Saint Maur demeurants au monastère dudit Pirmil sur ce présents, promettent et s’obligent de payer audit sieur Roussel quite de frais en sa demeurance d’aujourd’huy en un an en l’acquit de ladite Flaurent et dudit apprenfif pour les services que ledit apprentif a rendu auxdits religieux dudit monastère de Pirmil depuis qu’il y est entré jusques à présent
à l’accomplissemtn et entretien de tout quoy ladite Flaurent, ledit apprentif, ledit Rouxel et lesdits religieux s’obligent chacun en ce que le fait le concerne seulement, sur l’hypothèque de tous les meubles et immeubles présents et futurs de ladite Fleurant, dudit apprentif et dudit Roussel, et au prieuré de Pirmil, pour en défaut de ce être procédé sur le tout par exécution saisie et vente d’iceux suivant les ordonnances royaux se tenant, pour tous sommés et requis et consanty,
fait et passé audit Pirmil au tabler de Bertrand où les parties ont signé ce dit jour fors ladite Flaurent qui ayant affirmé ne scavoir signer a fait signer à sa requeste à André Preau lesdits jour et an

Cette vue est la propriété des Archives Départementales de Loire-Atlantique. Cliquez pour agrandir.

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Contrat d’apprentissage de boulanger à Pirmil, Saint-Sébastien-sur-Loire 1712

pour Simon Aguesse, qui n’a plus que sa mère remariée à Jacques Bru.
Ce dernier a une grande particularité qui apparaît à la fin de l’acte. Il dit qu’il ne sait plus signer, ce qui signifierait qu’il aurait appris, mais que faute d’avoir trop rarement eu l’occasion d’écrire il ne sait plus le faire.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales de Loire-Atlantique, série 4E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 17 janvier 1712 avant midy, devant nous (Bertrand notaire) notaires royaux à Nantes, avec soumission et prorogation de juridiction au siège présidial dudit lieu, a comparu Jacques Bru laboureur demeurant au village des Chapelles paroisse de Rezé,
lequel en privé nom et comme vitrie et bien veillant de Simon Agaisse sur ce présent, qu’il autorise, âgé d’environ 21 ans, fils de feu Roberd Agaisse et de Louise Richard, à présent femme d’iceluy Bru, présente ledit Simon Agaisse pour apprentif
au sieur Louis Bretagne Me boulanger demeurant à Pirmil paroisse de St Sébastien sur ce présent et acceptant
pour demeurer chez lui en ladite qualité pendant 2 ans 6 mois à compter d’aujourd’huy
durant lequel temps il luy montrera et apprendra à son possible son métier de boulanger ainsi qu’il s’exerce ordinairement sans lui en rien celler
par ce qu’il se tiendra assidu et lui obéira et à sa femme en tout ce qu’ils lui commanderont de licite et honneste sans pouvoir s’absenter que par leur permission à peine audit Bru de le représenter si faire se peut pour continuer son apprentissage rétablissant à l’expirement d’iceluy le temps de son absence, à peine audit Bru de payer les dommages et intérests dudit Bretagne à dire de gens à ce connaissants mesme les frais qu’il lui conviendra faire
comme aussi si ledit apprenti devient malade ledit Bru le reprendra pour le faire traiter et médicamenter et ensuite le rammera parachever ledit apprentissage rétablissant pareillement le temps de sa maladie
sera entretenu de tous habillement et linge par iceluy Bru mesme blanchi,
et sera nourri couché et traité humainement par lesdit Bretagne
et outre parsus a esté le présent marché ainsi fait pour ledit Bru payer audit Bretagne quite de frais en sa demeurance scavoir d’aujourd’huy en trois mois 15 livres à valoir, à la Toussaint prochaine 30 livres, et à la Toussaint 1713 30 lvires, le tout faisant 75 livres
à tout quoy faire même à délivrier quite de frais audit Bretagne une copie garantie du présent acte dans huitaine ledit Bru s’oblige en privé nom pour en défaut de ce y estre d’heure à autre contraint en vertu du présent acte sans autre mistère de justice par exécution saisie et vente de tous ses meubles et immeubles présents et futurs comme gages tous jugés par cour suivant les ordonnances royaux se tenant pour tous sommé et requis
réservant ledit Bru à reprendre ainsi qu’il verra lesdites 75 livres, les vaccations et coût dudit présent acte à tout ce qu’il lui en coutera sur les biens dudit apprentif
et entendu qu’au moyen desdites 75 livres ledit Bretagne fera quite ledit apprentif et ledit Bru du droit qui doit être payé par les apprentifs au corps du métier de maitre boulanger
le présent marché ainsi fait en présence et consentement de Jean Guillou laboureur demeurant au village de la Ferrinière paroisse de Vertou, lequel en qualité de tuteur dudit apprentif déclare de sa part autoriser ledit apprentif et approuver et confirmer le dit marché à condition toutefos que ledit Bretagne n’aura aucune action et prétention vers luy pour le paiement et exécution d’iceluy mais seulement vers ledit Bru qui y demeure seul tenu comme est cy dessus stipulé
fait et consenty jugé et condemné audit Pirmil au tabler de Bertrand, et pour ce que lesdits Bretagne, apprentif et Guillou ont dit ne scavoir signer et ledit Bru ne pouvoir plus signer pour avoir négligé d’escrire à signer depuis quelques temps, ils ont tous fait signer à leur requête savoir ledit Bretagne à Mathurin Liniers, ladit Bru à Joseph Forget, ledit apprentif à Me Jean Janeau, et ledit Guillou à Jean Bontemps sur ce présents

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