François L’Enfant sieur de Louzil s’endette : Bouchemaine 1548

Et il laisse beaucoup d’impayés notés sur des cédules chez un marchand d’Angers, qui lassé de trop de cédules impayées, fait les comptes devant notaire, pour être un peu plus sûr d’être payé, car devant notaire le non payement peu entraîné des poursuites.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle)

Le 27 avril 1548 en la cour du roy notre sire Angers (Huot notaire Angers) personnellement estably noble homme François Lenfant sieur de Lousil en la paroisse de Bouchemaine et demourant audit lieu d’une part, et André Mancouteau marchand demourant Angers d’aultre part, confessent avoir aujourd’hui fait et encores par devant nous par la teneur de ces présentes font le final compte calcul et accord, tant des arrérages de 3 années echeues le 26 février dernier de la somme de 10 livres de rente deue audit Maucouteau par ledit sieur de Lousil et par luy vendue et assignée sur tous et chacuns ses biens par contrat (f°2) du 26 février 1542 demeuré en son effet, force et vertu, que pour raison de plusieurs marchandies de draps de soie et aultres pour payement desquelles ledit Maucouteau avoit 6 cédules et une obligation, l’une d’icelle cédule du 21 juin 1547 montant 110 livres, l’autre du 21 juillet audit an montant 35 livres 15 sols, l’aultre du 3 septembre audit an montant 36 livres 15 sols, l’autre du 5 octobre audit an montant 74 livres, l’autre du 26 dudit mois d’octobre montant 14 livres 3 sols, la dernière desdites cédules du 18 (f°3) novembre audit an montant 15 livres 5 sols 8 deniers, et ladite obligation du 4 février aussi audit an 1547 montant 36 livres 15 sols 3 deniers, par lequel final compte calcul et accord a esté trouvé convenu et accordé que toutes lesdites cédules obligation et arrétages montent et reviennent ensemble à la somme de 352 livres 14 sols 11 deniers tz, lequel Maucousteau a recogneu et confessé avoir receu dudit sieur de Louzil dès le mois de mars 1546 la somme de 15 escuz soleil valant 33 livres 15 sols, laquelle somme il a desduite (f°3) et rabatue audit sieur de Louzil et partant sont lesdites parties demeurées à ung et d’accord que de tout le contenu esdites cédules obligagion et pour en demeurer ledite Lenfant quite ensemble desdites 3 années d’arrérages de ladite rente iceluy Lenfant doibt et demeure tenu payer audit Maucousteau la somme de 318 livres 19 sols 11 deniers tz, laquelle somme iceluy Lenfant a promys et promet et demeure tenu payer audit Maucousteau ses hoirs comme s’ensuit, c’est à savoir dedans huitaine la somme de 100 livres tournois et le reste dedans la feste de Saint Jehan Baptiste aussi prochainement venant et au moyen de ce ledit Maucousteau a rendu en notre (f°4) présence et à veue de nous lesdites 6 cédules et obligation comme nulles et compensées par ces présentes par le moyen desquelles et payant ladite somme ainsi due ledit Lenfant est demeuré quite de toutes choses qu’il a eu à faire avec ledit Maucousteau fors du principal de ladite rente de 10 livres et arrérages qui en sont eschus depuis le 26 février dernier, auquel compte accord et tout ce que dessus est dit tenir et ladite somme de 318 livres 19 sols 11 deniers tz payer par ledit Lenfant ses hoirs audit Maucousteau ses hoirs etc ont obligé et oblige lesdites parties respectivement elles leurs hoirs etc mesme ledit Lenfant à prendre vendre etc renonçant etc foy jugement condemnation etc fait et passé en la maison de maistre Jehan Menard advocat audit lieu en présence dudit Menard et de Me Jacques Gervays tesmoings »

René de Scépeaux emprunte 1 000 livres : Saint Martin du Bois 1614

Vous avez la famille de René de Scépeaux sur mes pages concernant le prieuré de la Jaillette, car il y avait une préséance, et je réalise ce jour qu’en fait il ne demeurait pas à la Jaillette mais en était proche voisin géographiquement et y était attaché.

Or, dans cette généalogie je ne trouve pas la présence de la famille de Vigré, car étant cautions, on pourrait déjà penser en premier lieu qu’ils sont proches parents. Alors sans doute des proches en affaires ? Car pour être caution d’une somme aussi importante (elle représente alors presque une closerie), il faut être sur et ami et proche parent.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle)

Le mercredi 5 novembre 1614 avant midy, devant nous Jehan Duvau notaire royal Angers fut présent et personnellement estably René Despeaulx escuier sieur du Couldray demeurant paroisse de Saint Martin du Boys près la Jaillette, Georges de Vigré escuier sieur de la Devansaye demeurant paroisse de Marans, René de Vigré aussi escuier sieur dudit lieu demeurant paroisse de Saint Martin du Bois, et honorable homme Me Pierre Charpentier advocat Angers y demeurant paroisse st Pierre, lesquels deuement soubzmis soubz ladite cour eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leur hoirs etc confessent avoir ce jourd’huy vendu créé et constitué et par ces présentes vendent créent et constituent par hypothèque général et universel, promis et promettent garantir fournir et faire valoir tant en principal que cours d’arrérages à honnorable homme Me François Brecheu sieur de la Prudomerie aussi advocat audit lieu en la personne de honnorable femme Marguerite Audouyn son espouse à ce présente stipulante et acceptante et laquelle pour ledit sieur de la Prudomerye son mary et de leurs deniers a achapté et achapte (f°2) la somme de 62 livres 10 soulz de rente hypothécaire annuelle et perpétuelle paiable et rendable franchement et quitement par lesdits vendeurs leurs hoirs et aians cause auxdits sieur et dame de la Prudomerye leurs hoirs et aians cause en leur maison audit Angers par chacun an par demie année aux mesmes jours de may et novembre le premier payement au mesme may prochainement venant et à continuer et laquelle dite somme de 62 livres 10 soulz tz de rente lesdits vendeurs et chacun d’eulx ont solidairement du jourd’huy et par ces présentes assise et assignée assient et assignent généralement sur tous et chacuns leurs biens meubles et immeubles rentes fruits et revenus quelconques présents et futurs et spécialement sur chacune pièce d’iceulx seule et pour le tout de proche en proche sans que le spécial et général hypothèque puisse se faire préjudice ains confirmant et approuvant l’ung l’autre, o pouvoir et puissance auxdits sieur et dame de la Prudomerye d’en faire faire déclarer (f°3) plus particulière assiette en assiette de rente … ; laquelle constitution est faite pour et moyennant la somme de 1 000 livres tz payée et baillée manuellement contant par ladite dame de la Prudomerye des deniers de sondit mary auxdits vendeurs qui icelle ont eue et manuellement receue contant en présence et à veue de nous en pièces de 16 sols et autres monnayes ayant cours suivant l’édit et dont lesdits vendeurs se sont tenuz et tiennent à contants et bien payés et en ont quité et quitent lesdits sieur et dame de la Prudomerye Brecheu  …

Jean Goussé, venu de Méral (53) faire ses comptes à Angers, 1660

Je suis toujours admirative devant les km que nos ancêtres faisaient autrefois, ici 2 journées de cheval, que l’on passe par Segré, ou par Château-Gontier, car il y a 76 km à faire. Et je suis toujours encore plus admirative de la difficulté des comptes en l’absence de banque et de carte bancaire. Chaque fois que je sors ma carte bancaire, je pense à nos ancêtres qui avaient tant de difficultés à payer, etc…

Je descends des Goussé de Méral, mais celui qui suit n’est pas mon ascendant. Ceci dit Méral est un bourg relativement petit et ils y étaient tous plus ou moins parents.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle)

Le 7 juin 1660 avant midy, par devant nous François Crosnier notaire royal à Angers, furent présents establis et duement soubsmis noble personne Mathurin Jourdan sieur d’Eslée demeurant en cette ville paroisse de St Denis d’une part et honnorable personne Jean Gousse sieur du Cogneris demeurant au bourg de Méral, tant en son privé nom que comme se faisant fort de Perrine Gaudin sa femme à laquelle il promet et s’oblie faire ratiffier ces présentes … lesquels procédant au compte et paiement des sommes de deniers que ledit sieur d’Eslée ou autres pour luy ont payé audt Goussé esdits noms sur le prix du contrat qu’il a fait de luy et de sadite femme des choses y contenues devant Gastineau notaire royal à Craon le 30 octobre dernier s’est trouvé que ledit Goussé esdits noms a receu dudit sieur d’Eslée la somme de 961 livres 10 sols à plusieurs fois dont il s’est contenté, et laquelle somme il a déclarée avoir payée conformément audit contrat aux cy-après nommmés savoir à François Dean sieur de la Garelière 310 livres le 17 novembre dernier, dont quitance passée devant Cheruau notaire audit Craon, à Julien Monnerye 250 livres …, à Guyonne Joullier belle-mère dudit Goussé …, à François Lebrun 144 livres 16 sols etc… (encore plusieurs pages) »

 

Anne Ayrault veuve Eveillard a droit à sa part de la rente Allaneau créée en 1567 par Nicolas Allaneau sur la baronnie de Château-Gontier.

Je descends des ALLANEAU et ceux qui me suivent depuis longtemps savent combien j’avais travaillé cette famille Allaneau. Dans cette étude, vous avez l’incroyable acquêt fait le 19 février 1567 par Nicolas Allaneau, car il s’agit bien d’une rente immobilière ainsi que des tribunaux jugeront plus tard. Car Nicolas Allaneau laisse peu après 10 héritiers, pas moins, et au fil des générations, et des veuvages donnant droit à douaire, cette rente est toujours divisible entre eux, avec des complications invraisemblables, si invraisemblables d’ailleurs que chez tous les notaies d’Angers, on trouve des décennies plus tard encore des transactions etc… Bref, j’ai déjà des dizaines de minutes trouvées qui relatent ces difficultés, et en voici une, mais auparavant je vous cite l’origine de cet héritage si particulier :

*Au décès d’Anne d’Alençon, le duc et duchesse de Nevers héritent de la part de la baronnie de Chateaugontier. Ils  vendent le 19 février 1567[1] à Nicolas Allaneau « une rente pour 20 000 L de principal sur la terre, ville et baronnie de Châteaugontier jusqu’à concurrence de 1 500 L de rente annuelle » Nicolas 3e meurt en 1583 et « depuis son décès ses enfants qui étaient au nombre de 10 auraient paysiblement jouy chacun d’1/10 de ladite rente soit à chacun d’eux 150 L de rente

[1] devant Bodin notaire royal à Angers, cité in AD49-E1465.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle)

Le 11 novembre 1620, par devant nous Julien Deille notaire royal à Angers fut présent estably et deuement soubzmis Me Pierre Alaneau sergent toyal demeurant Angers paroisse de la Trinité en son nom et comme soy faisant fort de Me Louys Alaneau son frère, héritiers bénéficiaires et créanciers de defunts Louys Alaneau et Hélye Vetault leur père et mère, lequel esdits noms et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens sur l’advis qu’il a eu y avoir assignation à Chateaugontier ou ailleurs en conséquence d’arrest du conseil pour arrester et liquider les arrérages de la rente deue aux Alaneaux ou leurs aians droits sur le domaine et baronnye dudit Chateaugontier en quoy damoiselle Anne Ayrault veufve du feu sieur Eveillard conseiller avoit droit pour sa part afférante audit feu Alaneau en vertu de décret intervenu par arrest de la cour, et encores que l’on désire procéder au remboursement du principal de ladite rente, ce que pour ladite part pourra estre dispercé à cause dudit arrest portant adjudication dudit decret sinon que lesdits Pierre et Louys les Alaneaux en soit tenu y aporter leur consentement avecq (f°2) pouvoir à ladite damoiselle Ayrault de faire ladite liquidation et recevoir lesdits arrérages ou ce qui luy est deu et escheu depuis le 4 mai 1603, avecq le principal a ledit Alaneau esdits noms consenty et accordé consent et accorde que ladite Ayrault touche et reçoive lesdits arrérages après la liquidation d’iceulx qu’elle en pourra faire dudit principal et que l’acquit qu’elle en baillera valle à la descharge de ceulx qui feront ledit remboursement et tous autres qu’il appartiendra ainsi que lesdits les Alaneaulx ses bailleurs, sauf à compter avecq elle et ce qu’elle touchera en faire faire déduction sur l’exécution dudit arrest ainsi que par raison se trouvera debvoir estre fait ne au surplus déroger à leurs droits respectivement et pour en tant que besoign est soit fait tous autres consentements nécessaires à l’effet que dessus partout où il appartiendra ledit Alaneau esdits noms constitue le porteur des présentes son procureur général o tous pouvoirs et puissance dont (f°3) l’avons jugé et condemné ; fait audit Angers à notre talier présents Me Jacques Baudin, François Guitton et Louys Lay clercs demeurant audit Angers tesmoings »

Ah, j’oubliais de vous dire que je descends de ces Allaneau, mais rassurez-vous tous et riez un bon coup, car la rente est éteinte depuis des siècles tout de même et il ne m’est rien parvenu.

 

Mes ancêtres Allaneau, Debediers et Hiret tous solidaires : Angers et Noëllet 1632

Je suis obligée d’écrire dans mon titre « Angers et Noëllet », car l’acte est passé à Angers où demeure d’ailleurs Olivier Hiret, le curateur et oncle de mon René Hiret. C’est fou d’ailleurs, et vous le constatez chaque jour sur mon blog, le nombre élevé d’actes passés à Angers car localement, l’argent circulait moins et/ou par sommes moins importantes.

Je descends des ALLANEAU et ceux qui me suivent depuis longtemps savent combien j’avais travaillé cette famille Allaneau.

Mais aussi des DEBEDIERS

et aussi des HIRET, or, dans l’acte qui suit mes Allaneau, mes Debediers et mes Hiret agissent ensemble comme solidaires et/ou prêteurs les uns des autres. Pas étonnant quand on sait combien autrefois on était solidaire entre proches parents, et même entre moins proches parents et même entre voisins. De nos jours c’est chacun pour soi, aussi on a tendance à oublier ce passé si précieux.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E6 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle)

« Le 14 février 1632 par devant nous Louys Couëffe notaire royal Angers furent présents establys et deuement soubzmis Jehan Goullay marchand demeurant en la paroisse de tant en privé nom que comme procureur de Michelle Debediers sa femme par luy aucthorisée et de René Allaneau (il a épousé une Debediers nièce de Michelle ci-dessus. Ce sont mes ascendants) aussy marchand demeurant audit Noeslet comme il a fait aparoir par procuration passée par Leroy notaire de la baronnye de Pouancé, et Me Pierre Alaneau sergent royal demeurant en ceste ville paroisse de la Trinité, lesquels chacun d’eux seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs etc renonçant au bénéfice de division discussion et ordre etc ont confessé avoir ce jourd’huy vendu créé et constitué et par ces présentes vendent créent et constituent par hypothèque générale et universel promis et promettent garantir fournir et faire valoir tant en principal que cours d’arrérages à Me Olivier Hiret sieur du Druil advocat au siège présidial de ceste ville, y demeurant paroisse Saint Michel du Tertre, curateur aux personnes et biens des enfants mineurs de defunts maistre Michel Hiret et Catherine Fouin (mes ascendants), à ce présent et acceptant, et lequel a achapté et achapte pour et au profit desdits mineurs la somme (f°2) de 18 livres 15 sols de rente hypothécaire annuelle et perpétuelle payable et rendable franche et quite par lesdits vendeurs esdits noms leurs hoirs etc audit sieur Hiret audit nom chacun an en sa maison en ceste ville à pareil jour et date des présentes, le premier paiement commençant d’huy en ung an prochainement venant, et à continuer etc ; laquelle somme lesdits vendeurs esdits noms et en chacun d’eux seul et pour le tout comme dit est ont assise et assignée, assignent et assient sur tout et chacuns leurs biens meubles et immeubles rentes et revenuz quelconques présents et futurs quelque part qu’ils soient situés et assis, avec pouvoir audit sieur Hiret audit nom d’en demander et faire décernet toutefois et quantes plus particulière assiette qu’ils seront tenus luy bailler et fournir deschargée de tous autres hypothèques sans que lesdits général et spécial hypothècque se puissent préjudicier ains confirmer et approuver l’un l’autre et auxdits vendeurs esdits noms leurs hoirs de l’admortir quand bon leur semblera. Et est faite ladite vendition création et constitution de rente pour la somme de (f°3) 300 livres paiée contant en notre présence par ledit sieur Hiret auxdits vendeurs qui l’ont receue en pièces de 16 sols et autre monnaye bonne et courante suivant l’édit, et s’en tiennent contant et l’en quittent. Ce qui a esté stipulé et accepté par lesdites parties etc obligent lesdits vendeurs esdits noms et en chacun d’eux solidairement comme dit est, leurs hoirs etc biens et choses à prendre vendre etc dont etc fait à nostre tablier présents Me Charles Guibert et Hélye Rattier clercs demeurant audit Angers tesmoings »

Attaché « le 10 février 1632 devant Simon Leroy notaire de la baronnye de Pouancé, Michelle Debediers femme de Jehan Goullay Md & René Alaneau aussy Md à Noeslet, ont nommé led. Goullay leur procureur pour emprunter en leur nom à Angers de telle personne que bon lui semblera 300 L & en constituer rente de 18 L 15 s, obliger Me Pierre Alaneau sergent roial luy en bailler contrelettre & promesse d’indemnité dans 1 an, fait au bourg de Noeslet maison dud. René Alaneau, présents vénérable & discret Me Jullien Alaneau curé de Noeslet & Pierre Gohier Md à Noeslet – Contre-lettre : lequel Goullay a reconu qu’à sa prière et pour luy faire plaisir seulement Me Pierre Alaneau sergent royal demeurant Angers Trinité s’est ce jourd’huy en sa compagnie constitué vendeur solidaire sur tous ses biens vers Me Olivier Hiret sieur du Drul curateur aux personnes et biens des enfants mineurs de defunts Me Michel Hiret et Catherine Fouin 18 L 15 s de rente pour 300 L de principal – Amortissement « Le 22 juin 1640 Me René Hiret sieur de la Grand Hée [mon ascendant, fils des défunts René et Catherine Fouin] avocats et René Pétrineau [époux de Catherine Hiret fille des défunts René et Catherine Fouin] avocats ont reçu dudit Goullay 300 L pour l’amortissement de ladite rente »

Guy d’Avaugour, seigneur de Neuville, emprunte 200 livres : Angers 1519

et prend pour caution Bertrand de Blavou, car comme dans toutes les obligations, il faut des cautions, si ce n’est qu’ici il n’y a qu’un caution.

Certains auteurs ont prénommé ce Guy d’Avaugour « Guyon », qui est certes le même prénom sous sa forme plus ancienne, et vous allez voir que sa signature, qui porte son prénom, comme celle des nobles, donne bien GUY, donc c’est ainsi qu’il se prénommait lui-même.

Le fief de Neuville (en Grez-Neuville, 49) formait une châtellenie relevant du Lion-d’Angers et appartenait en 1454 à Blanche de la Tour. En est sieur Pierre d’Avaugour, écuyer, 1465 – Guy d’Avaugour 1517 – Guyonne de Villeprouvée, sa veuve, 1527 – Jacques Clerembault vicomte du Grand-Montrevault, mari de Claude d’Avaugour, 1548 … (Célestin Port, Dictionnaire du Maine et Loire, 1876)

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E121  – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle)

Le 22 novembre 1519 (Huot notaire Angers) En notre cour à Angers personnellement establys noble et puissant messire Guy d’Avaugour chevalier seigneur de Neufville au diocèse d’Angers, et honnorable et saige maistre Bertran de Blavou licencié ys loix sieur de la Quarte lez Angers soubzmectans eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs etc confessent avoir aujourd’huy vendu et octroié et encores vendent et octroient dès maintenant et à présent à tousjoursmais perpétuellement à venérables et discretes personnes les chanoines et chapitre de l’église collégiale monsieur Saint Mainbeuf ds’Angers qui ont achacté pour eulx leurs successeurs en icelle église et aians cause ès personnes de vénérables et discrets maistres René Fournier, René de Pincé et Pierre Vinois ? chanoines d’icelle église commissaires députés et stipulant pour icelle église en ceste partie la somme de 12 livres 2 sols tournois d’annuelle et perpétuelle rente rendables et paiables desdits vendeurs et de chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de parties ne de biens auxdits achacteurs à leurs successeurs en icelle église et aians cause franche et quicte par chacun an en icelle église à l’usaige de la boueste des anniversaires d’icelle église aux termes des 22 des mois de (f°2) février, may, août et novembre par esgalles portions le premier paiement commençant au 22 février prochainement venant ; laquelle rente ainsi vendue comme dit est lesdits vendeurs eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de parties ne de biens ont assise et assignée et par ces présentes assignent et assient dès maintenant et à présent à tousjoursmais perpétuellement auxdits achacteurs à leurs successeurs en icelle église et aians cause généralement et especiallement sur tous et chacuns leurs biens meubles et choses héritaulx possessions domaines cens rentes et revenus et sur chacune de leurs pièces seule et pour le tout, o pouvoir d’en faire assiette par lesdits achacteurs leurs successeurs en icelle église et aians cause en tel lieu qu’il leur plaira et toutefois et quant bon leur semblera etc et on voulu et consenty lesdits vendeurs que au cas que l’un d’eulx seroit contraint de paier ladite rente et arréraiges d’icelle et qu’il en fust procès et le plect contesté que ce néanlmoins l’autre obligé pourra aussi estre contraint à icelle rente et arréraiges paier nonobstant ledit premier procès et le plect contesté ou à contester, ce qu’ils ne l’un d’eulx ne pourront débatre ne empescher en aucune manière. Et est faicte ceste présente vendition pour le prix et somme de 200 livres 10 sols paiés baillés et nombrés contant en notre présence et veue de nous par lesdits commissaires députés ce (f°3) stipullans auxdits vendeurs qui les ont euz et receuz en 50 escuz au merc du soulleil et 48 escuz le tout d’or bons et de poids et le surplus en monnaie blanche dont lesdits vendeurs s’en sont tenuz par davant nous à bien paiés et contens et en ont quicté et quictent lesdits achacteurs, et est l’argent baillé par lesdits maistre René Fournier pour la fondation d’un anniversaire et de 2 offices ? fondés en icelle église par les dessus nommés ; et a promis ledit seigneur de Neufville faire lyer et obliger dame Guyonne de Villeprouvée son espouse à ce présent contrat et iceluy luy faire avoir agréable et en rendre et bailler à ses despens lettres vallables de ratiffication auxdits du chapitre dedans la Chandeleur prochainement venant à la peine de 40 escuz de peine commise à applicquer en cas de deffault auxdits achacteurs ces présentes néanlmoins demourans en leur force et vertu ; à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir et accomplir et ladite rente rendre et paier, et les choses héritaulx qui pour assiette de ladite rente seront baillés garantir etc et aux dommages etc (f°4) obligent lesdits achacteurs et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de parties ne de biens leurs hoirs etc à prendre vendre etc renonçant etc au bénéfica de division etc foy jugement et condemnation etc présents ad ce maistre Macé Pineau boursier de st Pirre d’Angers, Jehan Trousseau et Pierre Bretault tous demourans à Angers tesmoings, fait Angers en la maison dudit Fournier