Renée Allaneau cède une obligation à Urbain Leroyer, Angers 1620

Renée Allaneau apparaît souvent dans les créations, et ici cession, d’obligations, et semble avoir agit en véritable bailleur de fonds, enfin, toutes proportions gardées…

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte : Le vendredi 8 mai 1620 après midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers fut présente et personnellement establye damoiselle Renée Allaneau dame de Marcé demeurant Angers paroisse saint Martin,
laquelle soubmise a recogneu et confessé avoir ce jourd’huy vendu quitté céddé délaisse et transporté et par ces présentes vend quite cèdde délaisse et transporte et promet garantir fournir et faire valoir à toujours perpétuellement tant en principal que cours d’arréraiges
à Me Urban Leroyer praticien au Palais Royal d’Angers y demeurant paroisse Saint Maurille à ce présent et lequel a achapté et achapte pour luy ses hoirs etc la somme de 8 livres 15 sols de rente hypothéquaire qu’elle a dit et assuré luy estre deue par noble homme Nicolas de la Marqueraie sieur de Loustinière et damoiselle Magdelaine Delhommeau son épouse par contrat passé par devant Duveau notaire de ceste cour le 15 mars 1618 avec les arréraiges de ladite rente depuis le 15 mars dernier jusques à huy,
pour de ladite rente de 8 livres 15 sols et arréraiges s’en faire par ledit Leroyer payer et continuer à l’avenir chacuns ans desdits sieur et damoiselle de la Marqueraie et de chacun d’eux solidairement tout ainsi que ladite Allaneau eust fait ou pu faire auparavant ces présenets,
et à ceste fin elle l’a mis et subrogé et met et subroge en ses lieu et place droits noms raisons et actions et luy a présentement baillé la copie dudit contrat
ceste présente vendition faite savoir pour le principal moyenant la somme de 300 livres tz et pour lesdits arréraiges moyennant la somme de 5 livres 3 sols, le tout payé et baillé manuellement contant par ledit acquéreur à ladite venderesse qui icelle somme a eue prise et receue en présence et au vue de nous en espèces de pièces de 16 sols au poids et prix de l’ordonnance dont elle s’est tenue contant et en a quité et quite ledit acquéreur
à laquelle vendition tenir etc et aux dommages etc oblige etc renonçant etc foy jugement condemnation etc
fait et passé audit Angers maison de nous notaire en présence de Me Nicolas Jacob et René Leveau praticiens demeurant Angers tesmoins

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Quittance de partie de la dot de Claude de Bonnaire, Craon 1620

qui est sous forme de contre-lettre à une obligation passée par les jeunes époux, Julien Hullin et Claude Bonnaire, et la mère de Claude de Bonnaire, Jaquine Restif, vers Florimond Hamard. Et la contre-lettre précise que la somme de 1 850 livres de l’obligation était en déduction de la dot de Claude Bonnaire et que les jeunes époux l’emportent en totalité à ce titre.

Cet acte a mobilisé 2 notaires, et on peut se demander pourquoi tant de précautions.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte : Le jeudi 7 mai 1620, par devant nous Julien Deille et René Serezin notaires royaux à Angers (classé chez Serezin) furent présents et personnellement establis Jullien Hullin escuyer sieur de la Fresnaie advocat et procureur fiscal de la baronnie de Craon et damoiselle Claude de Bonnaire son espouse de luy duement et suffisament par devant nous autorisée quant à ce, demeurant à Craon, lesquels ont recogneu combain que par le contrat de vendition et cession qu’ils ont ce jourd’huy fait aveq honorable femme Jacquine Restif dame de la Prestevelière leur mère, à noble homme Florimond Hamard demeurant à La Flèche, passé par devant nous, apparoisse que ladite Restif ait recogneu et confessé avoir eu et receu les 1 850 livres portées par iceluy comme eulx, néanmoings la vérité est qu’ils ont pour le tout touché pris et receu à l’instant dudit contrat ladite somme de 1 850 livres comme à eux appartenir en conséquence du transport que ladite Restif leur avoir fait de la rente vendue par ledit contrat en déduction des deniers dotaulx de ladite de Bonnaire comme appert par quittance passée par nous Serezin le 29 janvier dernier et au pied du contrat de mariage du 14 novembre précédant et d’icelle somme de 1 850 livres se sont lesdits establis tenus contant sans toutefois desroger par ladite Restif aux clauses et conditions dudit contrat de mariage
et à ce tenir etc obligent lesdits establis chacun d’eux seul et pour le tout sans division etc renonçant aulx bénéfices de division discussion et d’ordre etc foy jugement condemnation etc
fait et passé audit Angers maison de nous Serezin en présence de Me Pierre Desmazières et Nicolas Jacob praticiens demeurant à Angers tesmoins

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