Abel Coiscault engage la moitié de la closerie de Bouzailles, Combrée 1525

à Mathurin Coiscault, et on apprend à la fin de l’acte que cette moitié est affermée à Guillaume Coiscault.
La somme est si peu élevée, que cette moitié de Bouzailles a certainement été rémérée rapidement. D’ailleurs non seulement l’acheteur paye une somme peu importante, mais encore il touche les fruits de l’année !

Mathurin Coiscault est époux de Claude Soret, que j’avais déjà rencontée dans mon étude Coiscault, qui contient un grand nombre de Coiscault sans pouvoir tous les relier.

J’ai trouvé tous les actes qui sont sur ce blog, grâce à mes longues recherches. Cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Cette trouvaille ainsi que sa retranscription constituent un apport intellectuel au titre de la loi, s’agissant de textes anciens. Par ailleurs ce blog constitue une publication. Seule la copie personnelle est autorisée. La copie ou discussion ailleurs sur Internet constituent un vol de propriété intellectuelle. Voici la retranscription de l’acte :

Le 6 janvier 1524 (en calendrier Julien donc 1525 nouveau style) en notre cour royale à Angers (Nicolas Huot notaire Angers) personnellement estably honneste personne Abel Coyscault marchand à présent demeurant à Challain soubzmettant etc confesse etc avoir aujourd’huy vendu quicté cédé délaissé et transporté et encores etc vend quicte cèdde délaisse et transporte perpétuellement par héritage
à maistre Mathurin Coyscault licencié ès loix sieur de la Mothe en Combrée qui a achapté pour luy et pour Claudine Soret sa femme absente pour eulx leurs hoirs etc
la moitié par indivis de tout le lieu et appartenances de la clouzerie de Bouzailles sise et située en la paroisse de Combrée et environs soient tant maisons rues yssues jardrins vergers prés pastures freuz (sic, mais pas compris) landes terres communes terres arrables boys buyssons vignes et autres choses quelconques elles soient et puissent estre dépendant dudit lieu tout ainsi qu’il se poursuit et comporte
et ainsi que défunt André Coyscault et honneste femme Jehanne Belot lors qu’il vivoit sa femme et à présent sa veufve père et mère dudit vendeur ledit lieu et appartenances escheu et advenu audit vendeur par le décès dudit André Coiscault son père le tenoient et exploitoient et tenu et exploité tant à tiltre successif d’acquest que autrement sans aulcune choses en excepter ne réserver
pour en jouir à l’advenir par ledit Me Mathruin Coyscault sa dite femme leurs hoirs
des fiefs dont elle est subjecte aux debvoirs anciens et accoustumés
transportant etc et est faicte ceste présente vendition cession et transport pour le prix et somme de 60 livres tournois dont a esté baillé payé et nombré paravant ce jour par ledit maistre Mathurin Coyscault audit Abel Coyscault la somme de 19 livres 10 sols ainsi que appert par certaine obligation passée soubz ladite court royale d’Angers par Nicolas Huot notaire juré d’icelle cour et comme ledit Abel Coyscault a confessé en notre présence
et l’outreplus de ladite somme de 19 livres 10 sols pour parfaire ladite somme de 60 livres qui s’est montée la somme de 40 livres 10 sols tz a esté payée baillée et nombrée par ledit Me Mathurin Coyscault audit Abel Coyscault que l’a eue prise et receue et dont il s’est tenu contant et bien poyé
à laquelle vendition tenir etc garantir etc aux dommages etc obligent etc renonçant etc foy jugement condemnation etc
et est tenu ledit Abel Coyscault faire lyer et obliger Magdelaine Raguière sa femme absente à ce présent contrat et le luy faire avoir agréable dedans ung an prochain venant et en bailler lettres de ratiffication à ses despens cousts dedans ledit temps à la peine de 10 escuz d’or soleil de peine commise applicable audit maistre Mathurin Coyscault ses hoirs et ayant cause en cas de défaut ces présentes néanmoins demourant en leur force et vertu,
o condition de grâce donnée par ledit Me Mathurin Coyscault audit Abel Coyscault ses hoirs etc de retirer et rémérer lesdites choses et faire la rescousse dedant ledit temps d’huy en ung an prochainement venant en poyant et refondant par ledit Abel Coyscault ses hoirs etd audit Me Mathurin Coyscault ses hoirs ledit sort principal avecques les loyaulx cousts et non autrement
et a esté dict et expressement convenu et accordé entre lesdits Me Mathurin et Abel les Coyscault que quelque retrait et rescousse qui soit ou pourroit estre faicte par ledit Abel Coyscault ou autres ses parents et lignaigers desdites choses héritaux ainsi par luy vendues audit Me Mathurin et nonobstant icelle rescousse qui en soit ou pourroit estre faite les fruits et revenus de la prochaine cueillette et levée de ladite moitié dudit lieu et appartenances de Bouzailles tant bleds vins et autres choses quelconques sont et demeurent dès à présent et demeureront audit maistre Mathurin Coyscault comme estant ce jourd’huy par luy achaptées audit Abel Coyscault pour les fruits tant levez que aussi ceux qui sont encore ailleurs audit lieu et appartenances de Bouzailles en ceste présente année et présente cueillette que ledit maistre Mathurin Coyscault eust eu et peu avoir si n’eust esté que iceux fruits provenus audit lieu de Bouzailles ont esté ja et sont perceuz par Guillaume Coyscault qui auroit et tenoir à ferme ladite moitié dudit lieu et appartenances de Bouzailles dudit Abel, laquelle ferme au moyen de ces présentes demeure nulle
présents ad ce discrète personne maistre Julien Valleroy prêtre recteur du Temple les Angers et Jehan Huot notaire du palais d’Angers tesmoings
fait et donné à Angers

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.
Les Coiscault ont tous deux une belle signature.

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Les enfants de Marie Poisson et Pierre Davy héritiers collatéraux de Renée Fournier, Angers 1628

Je descends de Marie Poisson par Louise Davy épouse de René Joubert, et ici, manifestement Marie Poisson a un lien de parenté avec Renée Fournier épouse de Charles Bernard, décédée sans hoirs.
J’ai déjà trouvé un grand nombre d’actes notariés sur les familles Joubert, Davy et Poisson, et je continue.
L’acte ci-dessous est une preuve supplémentaire, car j’ai déjà largement étudiée par les actes notariés des 3 familles, et c’est toujours un bonheur de pouvoir constater que tout tient toujours debout dans mon travail, sans cesse appuyé par des preuves multiples qui ne se contredisent pas.

Voici ces trois familles dans l’ordre de mon ascendance :
Voir la famille Joubert
Voir la famille Davy
Voir la famille Poisson

J’ai trouvé tous les actes qui sont sur ce blog, grâce à mes longues recherches. Cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Cette trouvaille ainsi que sa retranscription constituent un apport intellectuel au titre de la loi, s’agissant de textes anciens. Par ailleurs ce blog constitue une publication. Seule la copie personnelle est autorisée. La copie ou discussion ailleurs sur Internet constituent un vol de propriété intellectuelle. Voici la retranscription de l’acte :

Le vendredi 25 août 1628 avant midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers fut présente et personnellement establye honorable femme Hélaine Davy veufve de défunt Me Michel Jarry vivant sieur du Verger demeurante en ceste ville paroisse Saint Jean Baptiste
laquelle a recogneu et confessé avoir ce jourd’huy vendu quité céddé délaissé et transporté et par ces présentes vend quite cèdde délaisse et tansporte et promet garantir à perpétuité
à Me Charles Bernard sieur de la Rivière demeurant audit Angers paroisse Saint Maurille ce acceptant qui a achapté et achapte pour luy ses hoirs et ayant cause
scavoir est un quart d’un cinquième ès deux tiers par indivis des héritages et propres de défunte damoiselle Renée Fournier comme elle vivait femme dudit Bernard auquel cinquième esdits deux tiers ladite venderesse noble homme Marin Davy sieur du Pastiz, Pierre Davy escuyer sieur de Boutigné son frère, et les enfants de défunt Me René Joubert et Louise Davy sa femme estoient fondés en la ligne maternelle,

donc en 1628, il n’y a plus que 4 héritiers vivants du couple Pierre Davy x vers 1563 Marie Poisson, et je m’empresse d’écrire sur mon document DAVY que leur frère
et ces 4 parts sont héritiers d’un cinquième en ligne maternelle, donc par Marie Poisson, qui était fille de François comme ci-dessous.
Reste à trouver le lien de ce couple avec Renée Fournier, mais manifestement il en existe bien un.

    François POISSON †1572 x /1550 Renée DOUASNEAU Dame de l’Ecotay Fille de François Sr de la Chevalerie & de Beauvais & de Guidonne Gautier
    1-Marie POISSON x 8 août 1563 (Ct devant Aubry Nre à Foumentières, 53) Pierre DAVY dont postérité dossier DAVY
    2-Guyonne POISSON x Jean CUPIF †/1596 Sr de la Béraudière Fils de Pierre, intendant du connétable de Montmorency en Bretagne, & de Antoinette Bouvery Dont postérité suivra
    3-René POISSON x 5.1571 Marie GAULTIER de Helland Dont postérité suivra
    4-Simon POISSON x1 Françoise LEPELLETIER x2 1578 Lucrèce GAULTIER Dont postérité suivra
    5-François POISSON Sr du Marais x Ambroise GARNIER

l’autre tiers entier appartenant audit Bernard par le moyen de la donnation testamentaire à luy faite par ladite défunte Françoise Fournier et sans dudit quart audit cinquième desdits deux tiers faire aulcune réservation
à tenir lesdits domaines par l’acquéreur des seigneurs des fiefs dont ils relèvent aux cens rentes et debvoirs qui en sont deubz que l’acquéreur payera tant du passé si aulcuns son deubz que pour l’advenir
transporté etc et est faite ladite vendition cession et transpor pour le prix et somme de 90 livres tz payée contant par l’acquéreur à ladite venderesse qui l’a receue en notre présence en or et monnaie ayant cours suivant l’édit s’en contente et l’en quite
et ont esté présentes Isabel et Jehanne Joubert filles et héritières chacune pour une cinquième en la succession de Louyse Davy leur mère, lesquelles ont vendu et vendent audit Bernard ce acceptant pour leurs parts et portions desdits héritages des propres maternels de ladite Fournier aux conditions cy dessus qui est à chacune 18 livres que ledit Bernard leur a présentement payées en espèces de pièces de 16 sols dont elles se sont tenus à content et l’en quitent

    ce sont mes tantes, célibataires, pour lesquelles j’ai beaucoup d’affection, car elles ont été un peu sacrifiées par le papa lors du mariage de la fille aînée, qui est mon ancêtre, pour donner une belle dot et la mettre socialement bien casée. Les cadettes, restées célibataires, se sont pacsées, c’est à dire ont créé une société et donation à la survivante, alors que de nos jours le pacs est interdit entre proches parents, curieuse manière de laisser l’argent partir de la famille et de ceux qui l’ont gagné. Il est vrai que de nos jours, c’est l’état qui est le plus souvent le principal héritier des célibataires.

à laquelle vendition cession transport et ce que dit est tenir faire et accomplir sans y contrevenir despens dommages et intérests en cas de défaut obligent lesdites venderesses elles et chacune d’elles leurs hoirs etc renonçant etc dont etc
fait et passé audit Angers maison de nous notaire en présence de Me Jehan Granger et François Chauvée praticiens demeurant à Angers tesmoins

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