François Fouquet vend 2 journaux de terre labourable à Bécon-les-Granits, 1528

et les interlocuteurs sont encore Gautier et Le Pelé. Ils avaient donc eu plusieurs affaires ensemble.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 23 septembre 1528 en notre cour royale à Angers (Jean Huot notaire Angers) personnellement estably honneste personne sire François Foucquet marchand demourant à Angers soubzmectant etc confesse avoir aujourd’huy vendu quité cédé délaissé et transporté et encores etc
à honneste personne sire Guillaume Le Pelé marchand et essayeur de la monnaye d’Angers qui a achacté pour luy ses hoirs etc

    je vous laisse chercher et mettre un commentaire explicatif ! Merci.

deux journaulx de terre labourable à prendre ès terres du lieu et mestairie de la Briancière sis et situé en la paroisse de Bescon tout ainsi qu’il les avoit acquis auparavant ce jour de Jehan Gaultier paroissien de Brain sur Authion
tenus iceux 2 journaux des seigneurs des fiefs dont ils sont tenus et subjets aux debvoirs anciens et accoustumés
transportés etc et est faicte ceste présente vendition deleys quictance cession et transport pour le prix et somme de 40 livres té payée content en notre présence et à vue de nous par ledit achacteur audit vendeur qui les a euz et receuz en monnaie de douzains dont etc
à laquelle vendition etc garantir etc par ledit Foucquet de son fait seulement oblige ledit vendeur soy ses hoirs etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
présents à ce Jacques Joncheray cierger et René Grassin demeurant à Chalonnes le premier demeurant à Angers tesmoings
fait et donné à Angers en la maison dudit Joncheray les jour et an susdit

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François Fouquet, marchand drappier, prête 38 livres, Angers 1524

à très court terme, mais avec clause de prison à défaut de peiement ! Si c’était un proche ou un allié, je suppose tout de même que cette clause de prison ne figurerait pas dans l’acte, alors, a contrario, je suppose que c’est seulement parce que François Fouquet avait de l’argent liquide à placer, ce que savait le notaire, lequel a fait appel à lui. Et je suppose aussi que la clause « avec les cousts et mises » signifie que le paiement est avec intérêts au cours en vigueur. Je crois en effet que lorqu’il s’agit de prêt sans mention des intérêts, ils sont toujours par défaut sous entendu.

Je vais ressortir ici ces jours-ci, glané dans mes fonds de tiroir, tout ce que j’ai concernant le patronyme Fouquet, car comme vous je suppose, je ne manquerai pas à la Télé ce WE l’écureuil et la couleuvre.
En ce début du 16ème siècle, j’ai essentiellement un drappier et un chaussetier.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 12 mars 1523 (Pâques était le 27 mars en 1524, donc ici nous sommes avant Pâques, et il faut dire 12 mars 1524 n.s.) en la cour du roy notre sire à Angers (Nicolas Huot notaire Angers) personnellement estaby honneste personne sire René Guygnart marchand demourant en la paroisse de Sainte Croix de Rochefort lequel soubzmectant etc confesse debvoir et loyalement estre tenu et encores promet rendre et payer
à sire François Foucquet marchand drappier demourant à Angers la somme de 38 livres tournois dedans le dimanche de Quasimodo prochainement venant, à cause et pour raison de loyal prest fait manuellement en notre présence et à veue de nous par ledit Fouquet audit Guygnart qui icelle somme a eue prinse et receue dont ledit Guygnart s’en est tenu par davant nous à bien content et en a quicté et quicte ledit Foucquet
à laquelle somme de 38 livres rendre et payer audit Foucquet à ses hoirs en ceste ville d’Angers en la maison dudit Foucquet et aux cousts et mises d’iceluy Guygnart au jour et terme et en la manière que dit est tenir et aux dommages dudit Foucquet de ses hoirs etc amendes etc oblige ledit Guygnart debvoir soi ses hoirs et son corps à tenir prison et houstaige en le château d’Angers ou ailleurs comme pour les propres debtes et affaires du roi notre sire ses biens à prendre vendre etc renonçant etc foy jugement condemnation etc
présents ad ce honnestes personnes sire René Boucquet marchand demourant à Angers et Guyon Malyners marchand demourant à Candé tesmoings
fait et donné à Angers les jour et an susdits

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François Fouquet et Guillaume Lepelé ont acquis une part de la closerie de la Moussarderie, Saint Sylvain d’Anjou 1529

de Jean Gaulier, et nous avons ici la ratiffication de Madame.
Nous ne savons pas le nom de Madame, car elle a juste le droit à son prénom dans l’acte, alors qu’elle est partie prenante puisque l’acte est sa ratiffication !
Cet acte ne précise pas le métier de ce François Fouquet, qui n’est spécifié que « marchand », ce qui ne signifie pas grand chose de précis. Nous n’avons pas la signature, et compte-tenu de l’existence de plusieurs Fouquet nous ne savons duquel il s’agir, à moins que l’un de vous sache s’il possédait des biens et des intérpets à Saint Sylvain.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 23 janvier 1528 (calendrier Julien et Pâques était le 28 mars 1529, donc 23 janvier 1529 nouveau style) en notre cour royale à Angers (Jean Huot notaire Angers) personnellement establiz Margarite femme de Jehan Gaultier paroisse de Brain sur Aution, suffisament autorisée dudit Gaultier son mary par devant nous quant à ce soubzmectant ladite establye o l’autorité de sondit mary elle ses hoirs etc confesse avoir duement entendu et ouy la lecture de mot à mot de certains contrats d’échanges et contréchanges baillées à rente et venditions faites par sondit mary à sires Guillaume Lepele et François Foucquet marchands demourans à Angers ès mois de novembre et décembre derniers passés touchant la moitié du lieu clouserye et appartenances de la Petite Mousarderye autrement dicte la Tuarderye assise et située en la paroisse de Saint Sovyn
la Moussardrie – commune de Saint-Silvin. – Domaine de l’abbaye du Perray, vendu nationalement le 2 vendémiaire an III (C. Port, Dict. du Maine-et-Loire, 1876)
Saint-Silvin, commune qui porta, selon C. Port, le nom de Saint-Souvin 1309, Saint Soulvyn 1505 etc… ce qui explique l’orthographe que l’on rencontre ici chez Huot notaire à Angers en 1529
et faisant lesqueles lettres ledit Gaultier sondit mary auroit promis et seroit obligé icelles luy faire ratiffier et avoir agréables et en bailler lettres vallables auxdit Pelé et Foucquet
et a ladite establye à l’autorité de son dit mary loué ratiffié confirmé et approuvé et encores loue ratiffie confirme et approuve par tous points et articles lesdites lettres desdits eschanges et conteschanges baillées à rente et venditions faites par sondit mary auxdits Le Pelé et Foucquet passées à Angers par moy notaire soubzsigné esdits mois de novembre et décembre derniers passés et icelles lettres et chacune d’icelles ladite establye a pour agréables selon leur forme et teneur et des deniers baillés par lesdits Lepelé et Foucquet audit Gaultier son mary ladite establye s’est tenue contente par ces présentes et bien payée et en a quicté et quicté par ces présentes lesdits Lepelé et Foucquet leurs hoirs etc
à laquelle ratiffication etc et aux dommages lesdits Lepelé et Foucquet etc amendes etc oblige ladite establye o l’autorité de sondit mary elle ses hoirs etc renonçant etc et par especial au droit velleyen etc de tout etc foy jugement condemnation etc
présents à ce noble homme René d’Aubigné et Jehan Sorte demourans à Angers tesmoins
fait et donné à Angers en la rue Saint Jehan Baptiste les jour et an susdits

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