Etienne Simon paye les terres qu’il a acquises : Saint Rémy en Mauges 1582

enfin, il a envoyé son frère payer pour lui, mais de ses deniers bien entendu.
Sans doute ne pouvait-il monter ce jour là à cheval ? Car cela nécessitait tout de même une bonne santé.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 20 mai 1582 après midy, en la cour du roy notre sire et de monseigneur duc d’Anjou à Angers endroit par davant nous Mathurin Grudé notaire de ladite cour personnellement estably honorable homme Me Nicolas Savary licencié ès droits sieur de Merboy advocat audit Angers soubzmectant confesse avoir présentement eu et receu de Estienne Simon marchand demeurant à Saint Rémy en Mauges par les mains de Jullien Simon son fils et des deniers de sondit père ainsi qu’il a déclaré la somme ce 100 escuz sol évaluée à la somme de 300 livres tournois et laquelle somme ledit Savary a eue et receue en notre présence et des tesmoings cy après nommés en espèces de 300 francs de 30 soulz pièce ainsi que ledit Savary a confessé dudit Estienne Savary à déduire de la somme de 875 livres 5 soulz tournois comme ledit Julien Simon a fait apparoir par 4 quittances signées dudit Savary l’une du 1er juillet 1578 montant 42 escuz deux tiers l’autre et seconde du 26 juillet 1578 montant 89 escuz 9 souls 6 deniers tz, la troisième du 22 avril 1581 montant 60 escuz sol, la quatrième et dernière du 28 août 1581 montant 100 escuz sol toutes lesdites sommes portées par lesdites quittances avecques ladite somme de 100 escuz présentement payée audit Savary reviennent à 391 escuz 45 soulz, le tout à déduire tant sur le principal du contrat de vendition fait audit Savary par ledit Estienne Symon, Georges Bonard et noble homme Hylaire Collaceau sieur du Houx du lieu et appartenances de la Tournerye la Hanronnière et moullins de Guinefolle pour la somme de 2 220 livres qui furent adjugé audit Savary et qui sont escheuz depuis ledit contrat, dont et de laquelle somme de 391 escuz 45 soulz ledit Savary s’est tenu à contant et en a quicté et quicte ledit Symon et tous autres et auquel Estienne Symon ledit Savary a cédé et cèdde ses droits et actions pour s’en faire rembourser contre et ainsi qu’il voyra estre à faire, et le tout sans préjudice du procès pendant en la cour de parlement pour raison dudit contrat et sentence donnée au siège présidial d’Angers et despens prétendus par chacunes desdites parties en vertu d’icelles et moyennant ces présenes lesdites quittances cy dessus sont demeurées nulles et comme telles et de nul effet, et ledit Julien Symon les a rendues audit Savary et a ledit Julien Symon et nous notaire susdit avecques luy stipulé et accepté ladite cession pour ledit Estienne Symon absent, à laquelle quittance cession et ce que dit est tenir etc obligent etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc fait et passé à Angers en la maison dudit Savary en présence de honorable homme Me Hylaire Juheau sieur de l’Eslière advocat à Angers

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Qui est cette GOUPIL que le prêtre a confondu avec la vraie mère, qui était Perrine Berton : Le Lion d’Angers 25 juillet 1642

je vous ai surgraissé ci-dessous le baptême qui nomme la mère Perrine GOUPIL alors que manifestement il s’agit d’une confusion du prêtre avec une proche parente soit une grand mère, soit une tante ou autre.
Si vous connaissez les GOUPIL merci de m’informer, et me faire part de vos idées. J’en suis impatiente.

Je viens de travailler plusieurs jours sur les BRUSLÉ et je dois dire en vain, je ne suis pas parvenue à remonter mon Charles Bruslé. Mais vous avez sur mon étude de ce nom un grand nombre de porteurs du patronyme, dont j’ai tout relevé.

Charles BRULÉ °ca 1598 †La Chapelle-sur-Oudon 10.5.1698 centenaire x Le Lion-d’Angers 18 novembre 1636 Perrrine BERTON †/1696
1-Jean BRULÉ °Le Lion-d’Angers 23 janvier 1638 « baptisé Jean fils de Charles Brulé et de Perrine Lebreton son épouse a esté parrain Jean Delestre demeurant à la Hamonnière et marraine Renée Bellanger tous de cette paroisse du Lion » †Chapelle-sur-Oudon 7.5.1704 x La Chapelle-sur-Oudon 28 novembre 1673 Renée GUINDEAU Ve de Jean Allard
2-Renée BRULÉ °Le Lion-d’Angers 8 octobre 1640 « baptisée Renée fille de Charles Bruslé et de Perrine Breton sa femme a esté parrain Jacques Bellanger marraine Renée Bellanger lesquels ont dit ne savoir signer »
3-Mathurine BRUSLÉ °Le Lion-d’Angers 25 juillet 1642 « a esté baptisée Mathurine fille de Charles Bruslé closier à la Bardillère et de Perrine Gouspil a esté parrain François Aubert et marraine Bellanger » †La Chapelle-sur-Oudon 16.8.1705 veuve de Mathurin Vailland x Chapelle-sur-Oudon 18.6.1669 René GAUDIN Dont postérité suivra
4-Charlotte BRULÉ °Le Lion-d’Angers 11 mars 1646 « baptisée Charlotte fille de Charles Bruslé et de Perrine Breton son épouse parrain Jacques Bellanger marraine Mathurine Vignès » x1 Mathieu LEROYER x2 Pierre GAUDIN Dont postérité suivra
5-René BRULÉ
6-Nicolas BRULÉ °ca 1652/1656 †Chapelle-sur-Oudon 6.4.1725 x La Chapelle-sur-Oudon 18 février 1696 Mathurine ROYNARD Dont postérité suivra
7-Pierre BRULÉ °La Chapelle-sur-Oudon 16 janvier 1655 « baptisé Pierre fils de Charles Bruslé et de Perrine Breton ont esté parrain et marraine René Bonsergent et Perrine Bonsergent » Charpentier x Chapelle-sur-Oudon 21.1.1680 Mathurine RONFLÉ Dont postérité suivra
8-Renée BRULÉ °La Chapelle-sur-Oudon 16 janvier 1655 « baptisée le même jour que Pierre, Renée fille de Bruslé et de Perrine Breton ont esté parrain et marraine Pierre Penard et Louise Roussin »
9-Marie BRULÉ °La Chapelle-sur-Oudon 23 octobre 1659 « baptisée Marie fille de Charles Bruslé et Perrine (blanc) ont esté parrain et marraine Jacques Gardais et Marie Hobée » x Marans 10 juillet 1691 Jean VIGNAIS fils de Jean et Françoise Rochereau

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Transaction entre Anne Turpin et le curateur de Marie et Elisabeth Turpin : Angers 1585

manifestement Anne Turpin a un contrat de mariage et la dot n’est toujours pas versée. Par contre elle est dite « damoiselle Anne Turpin » sans précision du nom du mari, et j’ai été très intriguée de cette omission.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 24 décembre 1585 selon le calendrier réformé et aucthorizé par le roy 1582 après midy, sur les procès et différends pendant et indécis tant en la juridiction des privilèges royaulx de l’université de ceste ville d’Angers en exécution de sentence que par appel en la cour de parlement à Paris entre damoiselle Anne Turpin demanderesse en exécution de sentence du 17 juin 1581 donnée entre Me Mathurin Bellaud saisissant sur ladite Turpin icelle Turpin saisie et n. h. François Des Noues seigneur de la Tabarière baron de la Lande et curateur ordonné par justice aulx personnes biens et choses de damoiselles Marie et Elisabeth Turpin ses niepces filles mineures de deffunts nobles personnes Antoine Turpin et damoielle Gabrielle Des Noues, défendeur vers ladite damoiselle Anne Turpin et aussi demandeur et complaignant ayant repris le procès au lieu de n. h. Gabriel Lepauvre curateur aulx causes desdites damoielles, pour raison de ce que ledit Bellaud prétendant ladite Turpin luy estre débitrice auroit fait saisir les lieux terres et seigneuries de la Harielle et de Lestane Merdron et en auroit requis avecques les commissaires le bail à ferme où se seroit jointe ladite Anne Turpin aulx … dudit bail, auquel se seroit opposée ladite deffunte damoiselle Gabrielle Des Noues mère desdites mineures, tant en son nom privé comme bail et garde noble d’icelles et depuis ledit Lepauvre auroit esté pourveu curateur aulx causes desdites mineures qui se seroit opposé à ladite saisie soutenant lesdites choses appartenir à ses mineures et non à ladite Anne Tuprin, et auroit esté les parties apointées contrairies, et incidemment auroit ladite Anne Tuprin dit qu’il luy estoit deu la somme de 1 000 livres tz restant de plus grande somme à elle promise par son contrat de mariage et les arrérages de 50 livres de rente depuis ledit contrat de mariage à faulte d’avoir poyé ladite somme de 1 000 livres, et encores la somme de 600 livres à elle donnée par deffunte damoiselle Jehanne de Crouellon sa mère et encores la somme de 20 livres tz aussi deue par le testament de ladite deffuncte de Crouellon, au payement de toutes lesquelles sommes et des arrérages desdites 50 livres de rente ladite Anne Turpin auroit conclud despends et intérests, auquel procès tellement auroit esté procédé que par ladite sentence définitive dudit 17 juin 1581 délivrance plaines auroit esté faite audit Des Noues en ladite qualité de curateur desdites terres et seigneuries et aultres choses et aussi autoit esté condemné ledit curateur payer à ladite Turpin lesdites sommes de 1 000 livres les arréraiges desdites 50 livres de rente depuis le jour dudit contrat de mariage jusques au jour du payement de la dite somme de 1 000 livres et encores lesdites sommes de 600 livres et 20 livres et combien ladite Anne Turpin eust eu bonne occasion d’appeler de ladite sentence pour les causes amplement déduites par le procès, néanmoins ledit Des Noues curateur susdit en auroit appellé pour de plus en plus vexer et molester en procès ladite Turpin et demandoit qu’en vertu des jugements donnés en conséquence de ladite sentence Pierre Pauvert fermier desdites terres et seigneuries fust contraint nonobstant oppositions ou appellations quelconques apporte et mette au greffe des consignations les deniers de sa ferme pour estre sur iceulx ladite Anne Turpin poyée et satisfaite des sommes susdites, et desdits arrérages desdites 50 livres de rente, et encores de la somme de 44 escuz qui luy estoit deue par exécutoire de deptes donné aux grands jours à Poitiers le (blanc) 1579 et demandoit despens dommages et intérests, lequel Des Noues curateur disoit que les mineures estoient filles et seules héritières desdits deffunts Antoine Turpin et Gabrielle Des Noues et qu’à tiltre d’iceulx lesdits lieux terres et seigneuries de la Harielle Lestanc et Merdron et aultres leur appartenoient et qu’à tort ladite Anne Turpin s’en seroit dite portée dame et ladite saisie soubz le nom accomodé dudit Bellaud et que ayant succombé pour le principal elle debvoit estre condemnée en tous les dommages et intérests dudit curateur et encores où les sommes et rente par elle demandées luy seroient deubs elle debvoit estre privée pour avoir querellé débatu et impugné la qualité desdites mineures et qu’elles fussent filles et héritières desdits deffunts Antoine Turpin et Gabrielle Des Noues leur père et mère et davantage disoit ledit Des Noues curateur susdit que noble homme René Cuissard sieur du Pin mari de damoielle (blanc) de la Bouteille héritière principale de deffunt Anceau de la Bouteille et Marguerite Des Mortiers auroient fait saisir et arrester sur ledit Des Noues et sur ledit Pauvert tous les deniers que ladite Anne eut pu prétendre luy estre deubs jusques à ce qu’il fust satisfait et poyé de la somme de 1 000 livres en principal et de ses despens dommages et intérests qu’il disoit luy estre adjugés à l’encontre de ladite Turpin, tellement qu’il estoit trouvé que ledit curateur deust poyer aulcune chose à ladite Turpin il ne le pouvoit ni debvoir sans que au préalable elle n’eust fait lever ladite saisie et arrest, et pareillement l’arrest et saisie mis sur les deniers à la requeste de Pierre de Montauger mari de Renée Coutard héritière de feuz René Coutard et Urbanne Monnier par faulte de payement de 100 livres tz et leurs despens dommages et intérests, et sur tout ce les parties estoient encores en fraude pour à quoy obvier elles ont fait et font la transaction qui s’ensuit, pour ce est-il que en la cour du roy notre sire et de monseigneur duc d’Anjou Angers endroit par devant nous Mathurin Grudé notaire de ladite cour personnellement establiz honneste homme Pierre Pauvert marchand demeurant à Besse sur Loyre sieur de la Fontaine au nom et comme procureur spécial dudit François Des Noues sieur susdit curateur desdites Marie et Elisabeth Turpins demeurant en son château de Bodet paroisse de La Chapelle Themer ainsi qu’il a fait apparoir par procuration spéciale passée soubz la cour de La Chapelle Themer par Thomas Guerin et Antoine Fay notaires le 9 de ce mois, et laquelle est demeurée attachée à la minute des présenes pour y avoir recours quand besoing sera, et laquelle procuration sera insérée avecques la grose ou coppie des présentes, pour valoir aulx parties ainsi que l’original de ladite procuration d’une part, et ladite damoiselle Anne Turpin demeurante en la paroisse de la Trinité de ceste ville d’Angers d’aultre part, soubzmettant lesdites parties respectivement elles leurs hoirs etc confessent avoir sur tout ce que dessus procès et différents circonstances et dépendances et choses cy après transigé pacifié et accordé transigent pacifient et accordent par ces présentes soubs le bon plaisir de ladite cour en la forme et manière qui s’ensuit, c’est à savoir que lesdites parties esdits noms et qualités ont aquiescé et acquiescent chacun pour leur regard à ladite sentence dudit 7 juin 1581 accordé et consenti, accordent et consentent qu’elle sorte son plein et entier effet renonçant respectivement à toutes appellations interjetées ou à interjeter de ladite sentence, et pour demeurer par ledit Desnoues curateur susdit quitte vers ladite Turpin desdites sommes de 1 000 livres par une part, 600 livres par aultre, 20 livres par aultre et des arrérages de ladite somme de 50 livres de rente depuis ledit contrat de mariage de ladite Turpin jusques à ce jour, et encores de ladite somme de 44 escuz portée par ledit exécutoire donnée aux grands jours à Poitiers, et de tous autres dommages et intérests despens frais et mises que demandoit et prétendoir et pourroit prétendre et demander ladite Turpin à l’encontre dudit curateur et aussi à l’encontre dudit Pauvert en son privé nom et pour quelque cause occasion et procès que lesdites parties ont eu …

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La famille Lemasson vend un logis remarquable à Boylesve, Angers 1611

C’est la première fois que je transcrit la vente d’un tel logis ! Il devait être très remarquable car son prix l’est ! Là où une maison de closier vaut 100 à 200 livres, celle d’un marchand un peu plus, celle d’un bourgeois d’Angers approche les 1 000 livres, ce logis est vendu 5 600 livres auquelles il faut ajouter une rente pour un fort principal de 220 livres sur le logis, donc au total le logis est vendu 5 820 livres !
La minute est en fait une liasse car on découvre que les Maczons (pluriel de Lemaczon) ont hérité de beaucoup de dettes sur ce logis, et qu’ils vendent en fait pour les solder. Les copies des dettes crées par leurs prédecesseurs sont jointes à la liasse, d’où son importance. Ces actes attachés sont la raison pour laquelle la vente commence par une longue filiation, car tous ces prédécesseurs ont créé des dettes impayées…
Voici donc une splendide lignée de Lemaczon, tous possesseurs du logis jusqu’à cette vente en 1611.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici la retranscription de l’acte : Le samedy avant midy 21 mai 1611 devant nous Jullien Deille notaire royal Angers furent présents Jehan Lemaczon escuyer sieur de l’Aulnay et de Chasteau Hutton (voir mon commentaire du 23 juillet 2010 donnant Château-Huton à Courgenay près de Sens dans l’Yonne ) fils aisné et héritier principal de défunt Jehan Lemaczon l’aisné vivant écuyer sieur de l’Aulnay Millon et la Rivière aussy fils aisné et héritier principal de défunt Michel Lemaczon écuyer en son vivant procureur du roy en Anjou qui estoit aussy fils et héritier principal de feu Thibault Lemaczon escuyer demeurant en sa maison seigneuriale de Launay paroisse de Sceaux, et messire Claude de Salles chevalier sieur de l’Escoublère et de Malligné demeurant en sa maison seigneuriale de l’Escoublère paroisse de Daon lesquels deument establiz et soubzmis soubz ladite court eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs etc confessent avoir ce jourd’huy vendu quité cédé délaissé et transporté et par ces présentes vendent quitent cèddent et transportent dès maintenant et à présent à toujours mais et perpétuellement par héritage et promettent garantir de tous troubles et empeschements à noble homme Charles Boilesve sieur de la Gillière conseiller du roy en sa cour de parlement de Bretagne estant de présent en ceste ville ce stipulant et acceptant et lequel a achapté et achapte pour luy ses hoirs et pour damoisse Marie Nicollas son espouze leurs hoirs scavoir est les maisons oratoire court estable jardins et appartenances situées en la paroisse de saint Michel du Tertre dudit Angers joignant d’un côté les jardins du couvent des Cordeliers et les appartenances du logis de Lancrau d’autre cost éles allées tirant de la rue Saint Michel pour aller auxdites appartenances et audit logis des héritiers feu Silvin Taillis André Davy sieur de la Frettière à présent appartenant à Estienne Grezil apothicaire les Gaullins et autres chacun par son endroit abouttant d’un bout aux appartenances de noble homme François Bitault sieur de Chizé conseiller du roy en sa court de parlement de Paris de Hector Lesourd Me fournisseur et héritier de défunt Jacques Lebouq aussi chacun par son endroit et aultre bout lesdites appartenance dudit couvent des Cordeliers dudit logis dudit Lancrau desdits héritiers Tailles et des Gaullins et généralement tout ce qui en despend comme lesdites choses appartenaient auxdits défunts Thibault, Michel et Jehan les Maczons e de présent appartiennent audit Jehan Lemaczon sieur de Launay et du Chasteau Hutton comme les ayant prises et retenues pour son preciput des biens et successions nobles desdits défunts et tout ainsy que défunts noble homme François Boislesve et damoiselle Philippe Prioulleau sa femme sieur et dame de la Brisardière père et mère dudit sieur acquéreur de leur vivant en jouissoient à tiltre de ferme ou louaige sans aucune chose en excepter retenir ne réserver comprins les droits de bancs en l’église saint Michel du Tertre de ceste ville au devant de l’autel de nostre fame près le grand autel de ladite église ainsy que les vendeurs à cause desdits partages peuvent estre fondés tenues lesdites choses vendues du fief et seigneurie du chapitre de saint Maurille de ceste dite ville aux debvoirs anciens et acoustumés si aucuns en sont deubz que les parties adverties de l’ordonnance royale ont dit et vérifié ne pouvoir exprimer et oultre a la charge de payer et continuer à l’advenir la somme de 13 livres de rente due à la fabrice de l’église et paroisse dudit saint-Michel du Tertre pur les causes contenues en l’accord et transaction faite entre les paroissiens de saint Michel du Tertre et Michel Lemaczon le 24 juin 1554 passée par Antier et Rabeau notaires ladite rente admortissable toutefois et quantes pour la somme de 220 livres tz et quites des arréraiges du passé jusques à la saint Jean Baptiste prochaine jusques auquel jour lesdits vendeurs ont recogneu avoir esté payés desdits louages desdites choses vendues transportant etc et est faire ladite vendition cession et transport pour le prix et somme de 5 600 livres tz de laquelle l’acquéreur a payé contant auxdits vendeurs la somme de 1 875 livres qu’ils ont en nostre présence receue en pièces de 16 sols et autre monnaye courante et en quitent ledit sieur acquéreur ses hoirs, et le surplus montant 3 725 livres ledit sieur acquéreur aussy estably et soubzmis soubz ladite court s’est obligé et a promis les payer en l’acquit desdits vendeurs et hérédité desdits défunts les Maczons prédecesseurs dudit Lemaczon vendeur scavoir aux doyens chanoines et chapitre de st Pierre de ceste ville la somme de 500 livres tant pour l’amortissement etc…

    je vous épargne plusieurs pages de dettes, et toutes les minutes de ces dettes…

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Jean Bruslé acquiert une maison et jardin : Louvaines 1599

c’est un métayer qui place ses économies, mais le bien qu’il acquiert est minuscule comparé aux dimensions d’une métairie, donc ce n’est pas pour en vivre, uniquement pour placer ses économies.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E70 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 19 août 1599 après midy en la cour du roy notre sire à Angers endroit par devant nous Michel Lory notaire d’icelle personnellement estably vénérable et discret Me Estienne Remouée prêtre diacre de l’église de notre Dame du Ronceray en ceste ville paroisse de la Trinité soubzmetant confesse avoir ce jourd’huy vendu quité cédé délaissé et transporté et encores vend quite cède délaisse et transporte dès maintenant et a perpétuité perpétuellement par héritage à Jehan Bruslé mestaier demeurant au lieu et mestairie de la Garotaye paroisse de Loupvaines lequel à ce présent stipulant et acceptant a achapté pour luy ses hoirs etc scavoir est une maison en appentiz avec les rues et issues qui en peuvent dépendre sise au village du Chesne joignant la maison de feu Jacques Vincent et d’autre costé et d’un bout les 2 planches de jardin ci-après, d’un bout la terre du sieur de la Tesnerye ; Item vend ledit vendeur comme dessus audit achapteur 2 planches de jardin tenant l’une l’autre sises en ung jardin proche le village du Chesne, joignant d’un costé le jardin de feu Mathurin Bruslé d’autre costé une planche de jardin appartenant audit vendeut, aboutant d’un bout ledit appenty et d’autre bout ledit sieur de la Tesnerye ; Item vend ledit vendeur audit achapteur ung jardin appellé l’Esgailler sis près ledit village du Chesne, joignant d’un costé le chemin tendant de La Chapelle sur Oudon à Chastelays d’autre costé la terre dudit vendeur, abouté d’un bout ledit village du Chesne, d’autre bout le chemin cy dessus ; Item vend ledit vendeur audit achapteur 5 hommées de terre ou environ en ung tenant qui soulloient estre en vigne, sises en ung cloux de vigne appellé le cloux de la Barbère joignant d’un costé la vigne dudit achapteur d’autre costé ledit jardin et lesquelles aboutent d’un bout le chemin tendant du village de la Toyrye au bourg de Loupvaines d’autre bout la vigne de (blanc), comme toutes lesdites choses cy dessus se poursuivent et comportent avecq leurs appartenances et dépendances sans aulcune réservation et tout ainsi qu’elles sont escheues et advenues audit vendeur par partages tant de la succession de ses feux père et mère que par acquest, lesquels partaiges ou copies des contrats d’acquest ledit vendeur baillera audit achapteur, tenues toutes lesdites choses sou fief du bourg aulx charges cens rentes et debvoirs anciens et accoustumés que les parties par nous adverties de l’ordonnance n’on présentement peu déclarer et néanlmoins sera tenu et a promis et promet ledit achapteur payer à l’advenir tout ce qui se trouvera estre deu pour raison desdites choses franches et quites de tout le temps passé jusques à huy, transportant etc et est faite la présente vendition cession et transport pour le prix et somme de 38 escuz ung tiers vallant 115 livres tz quelle somme ledit achapteur deument estably et soubzmis soubz ladite cour soy ses hoirs etc a promis est et demeure tenu icelle somme paier audit vendeur scavoir la moitié dans la Notre Dame Angevine prochainement venant et l’autre moitié dans le jour et feste de Noël aussi prochainement venant, ce stipulant ledit achapteur, à laquelle vendition cession transport et tout ce que dessus est dit tenir etc garantir etc dommages etc obligent lesdites parties respectivement scavoir ledit vendeur au garantage desdites choses cy dessus et ledit achapteur au payement de ladite somme de 38 escuz ung tiers eulx leurs hoirs etc à prendre etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc fait audit Angers maison de Pierre Rousseau marchand hoste du Cocq présents ledit Rousseau et Michel Gerfaut et Denis Briand praticiens demeurant audit Angers tesmoings

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Encore une distraction du prêtre qui notait les actes : Saint-Aignan-de-Grandlieu

Ce billet fait suite au billet d’avant hier, relatant une distraction relative aux RACINOUX après reconstitution de tous les éléments disponibles.

En effet, voici 2 autres énormes distractions :

elles concernent le couple :
Françoise Racinoux x 1623 Georges Davy

prénommée Guillemette RACINOUX sur son mariage, manifestement par confusion avec sa sœur Guillemette
et nommée Françoise BRETET sur le baptême de son fils Pierre en 1634 par confusion avec le nom du parrain.

et voici le tout :

Françoise RACINOUX qui est manifestement celle qui °Saint-Aignan-de-Grandlieu 17 janvier 1605 « a esté baptisée Françoise fille de André Racinoux et de Magdelene Racinoux » malgré les 2 énormes confusions du prêtre de st Aignan, décidément très distrait x Saint-Aignan-de-Grandlieu 25 juillet 1623 George DAVY sans filiation mais « les deux paroissiens de cette paroisse et en premières nopces »

  • 1-Marie DAVY °Saint-Aignan-de-Grandlieu 3 février 1629 « baptisée Marie fille de George Davy et de Françoise Racinoux ses père et mère parrain Abraham Racinoux marraine Honorée Racinoux tous deux non mariés »
    2-Pierre DAVY °Saint-Aignan-de-Grandlieu 3 mai 1634 « baptisé Pierre fils Georges Davy et Françoise Bretet sa femme … parrain Pierre Bretet non marié et (blanc) »
    3-Michelle DAVY °Saint-Aignan-de-Grandlieu 12 octobre 1638 « baptisée Michelle fille de George Davy et de Françoise Rassinoux sa femme a esté tenue et nommée sur les st fons de baptesme par Michel Davy non marié et marraine Nicole Poinctière femme de Jan Hillaireau [tante maternelle car demie sœur de Françoise Racinoux] »