Charles Bourré seigneur du Plessis engage une métairie : Cheffes 1527

Voir le site du château du Plessis-Bourré, avec visite par drône etc…

Acte des Archives du Maine-et-Loire 5E121 – Ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
Le 14 juin 1527 (Jean Huot notaire Angers) Sachent tous présents et avenir que en notre cour royale à Angers endroit personnellement estably noble et puissant seigneur messire Charles Bourré chevalier seigneur du Plessis et de Jarzé soubzmectant confesse avoir aujourd’huy vendu quicté ceddé délaissé et transporté et encores etc perpétuellement par héritage à maistre Pierre Fournier licencié en loix, demourant à Angers, qui a achapté pour luy ses hoirs etc le lieu domaine mestairie et appartenances de la Chemynerie situé et assis en la paroisse de Cheffe et es environs ainsi qu’il se poursuit et comporte, tant en maisons ayraulx terres prés bois hayes que autres choses quelconques dépendant dudit lieu de la Chemynerie tout ainsi que ledit chevalier vendeur et ses prédécesseurs tant par eulx que par leurs laboureurs et mestaiers leurs gens et commis ont accoustumé par cy davant les tenir, posséder et exploiter, sans aucune chose en excepter ne réserver ; tenues lesdites choses vendues dudit seigneur vendeur et sadite seigneurie du Plessis à 4 sols de cens ou devoir annuel payable par chacun an à la recepte de ladite seigneurie pour toutes charges et devoirs quelconques ; lesquelles choses ainsi vendues ledit chevalier vendeur a promis, doit et est tenu faire valoir de revenu annuel toutes charges déduites la somme de 30 livres tournois, et où il seroit trouvé lesdites choses vendues estre de moindre valeur et revenu annuel ledit vendeur a promis les parfaire jusques à ladite somme sur ses autres héritages à l’arbitration de justice ou autres gens à ce cognoissant ; transportant quictant etc et a esté faite ceste présente vendition pour le prix et somme de 250 escuz qui ont esté solvés et payés présentement réellement et de fait par ledit Fournier achapteur audit chevalier vendeur qui les a euz pris et receuz en notre présence et à veue de nous en 200 escuz au merc du souleil, 20 escuz couronne, 3 royaulx, ung franc à pied, 5 vieulx escuz, 7 ducats, 2 angelots, 4 escuz à l’egle et 4 philipins, le tout d’or bons et de poids et 20 sols tz en monnaie, dont et de laquelle somme et payement d’icelle ledit vendeur s’est tenu à content et bien payé et en a quicté etc ; et en faisant laquelle vendition ledit vendeur a retenu grâce et faculté de rémérer et rescourcer lesdites choses vendues en payant et refondant ledit sort principal ès espèces dessus déclarées ou en escuz sol ou escuz couronne jusques à la valeur desdites espèces dessus dites,

j’ai lu et relu, et cherché, en vain, aucune mention de la date d’échéance de la condition de grâce

à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir et accomplir etc et mesmement faire valoir lesdites choses vendues ladite somme de 30 livres tournois de revenu par chacun an toutes charges déduites et à garantir etc et aux dommages amendes etc ledit chevalier vendeur a obligé et oblige soy ses hoirs etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc présents à ce Estienne Dupré Jehan Lebec et maistre Mathurin Fremont demourant à Angers, ce fut fait et donné à Angers en la maison dudit achacteur