Contrat de mariage de Renée Delahaye et Germain Cousin, Le Lion d’Angers 1716

Je descends de cette famille DELAHAYE du Lion-d’Angers. La future a encore son père et celui-ci prévoit donc sa vieillesse que sa fille devra assumer en lui laissant une somme.
Ces familles sont du milieu des marchands de province, relativement aisés pour des provinciaux avec 400 livres chacun.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E12 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 29 décembre 1716 après midy par devant nous Jacques Bodore notaire royal en Anjou résidant à Montreuil sur Mayenne furent présants en leurs personnes établie et sousmis chascuns de h. h. Germain Cousin marchand chapelier demeurant paroisse du Lion d’Angers, fils de deffunt h. h. Jacques Cousin et de Renée Suard ses père et mère d’une part, h. fille Renée Delahaye fille de h. h. René Delahaye et de deffunte h. femme Françoise de Villiers ses père et mère d’autre part, lesquels partyes traitant du futur mariage d’entre eux se sont avant aucune fiance et bénédiction nuptiale a par l’avis savoir ledit Cousin se ses parents et amis cy après nommés et sousmis et ladite Delahaye de sondit père, et aussy ses parents amis cy nommés et sousmis, promis et promettent la foy de mariage et icelluy solemniser en face de notre mère sainte églize catholique apostolique et romaine et si tost que l’un par l’autre en sera requis tout légitime empeschement cessant et icelluy faisant s’est ledit Cousin pris avec tous et chascuns ses droits noms raisons et actions à luy échuz et advenus tant de la succession de sesdits père et mère qu’autres péculles et profits particulliers qu’il a estimé valloir la somme de 400 livres de laquelle somme en entrera en la future communauté desdits futurs conjoints 60 livres de meubles communs (f°2) le surplus de laquelle somme luy tiendra et demeurera valeur de propre bien tant paternel que maternel échus pour luy ses hoirs estocque et ligne quant à effait, comme aussy ladite future épouse avec le vouloir et consentement dudit Delahaye s’est prise avec tous et chascuns ses biens échuz et advenus de la succession de ladite de Villiers sa mère à elle appartenant suivant et au désir du contrat de mariage fait entre elle et ledit sieur Delahaye reçu devant Me Jean notaire royal résidant à St Martin en 1692 y recours si besoing, montant pareille somme de 400 livres, laquelle somme ledit sieur Delahaye a dabondant et ainsy qu’il était par icelluy contrat sus datté affecté hipotèque sur le lieu et closerye de la Bonnaudière audit sieur Delahaye apartenante, située paroisse du Lion d’Angers, pour luy en servir et continuer l’intérêt au denier vingt suivant l’ordonnance comme entre les partyes et qui demeureront enl.. et que là ou la sieur Delahaye ne se trouveroit contant du gouvernement que ledit futur époux luy pourroit faire qu’il luy sera … toutte fois et quante que bon luy semblera en payant auxdits futurs époux ladite somme de 20 livres (f°3) et de leur relaisser autant de … que ledit sieur Delahaye en a peu donner à son fils Elie, et que là où le sieur Delahaye survivoit d’icelle maison pour le … et autres endroits, iceux futurs époux seront tenus faire de rente annuelle et … la somme de 100 sols payable d’année en année à pareil jour qu’iceluy Delahaye aura sorti d’icelle maison, et ce sans par ladite future épouse .. déroger ny préjudicier à aucun de ses autres droits et actions à elle acquis tant par ledit contrat de mariage qu’autrement, sy pendant leur mariage est vendu ou alliénné quelques héritages domaine ou rente de ladite future remploy n’auraoit été fait il sera pris sur la masse commune de ladite communauté et ou elle ne suffiroit elle sera prise sur les propres dudit futur époux, qu’il y a affecté et l’hypothèque de ce jour ; entreront en communauté de biens lesdits futurs époux du jour de la bénédiction nuptiale nonobstant toute disposition de nostre coustume à laquelle ils ont dérogé à cet égard seullement, avenant la dissolution d’icelluy mariage soit qu’il y ait enfant ou non sera laisible à ladite future épouse ses hoirs et ayant cause d’accepter ou renoncer à ladite communauté et néanmoings … elle prendra franchement quittement et sans aucune charge de debte et mesme de celles ou elle aurait parlé ou donné consentement ladite somme de 400 (f°4) livres, celle de 100 livres mobilisée ses habits bague et lingues servant à son uzage avec une chambre garnie de la valeur de 100 livres tout ce qui luy sera avenu et échu de succession directe ou collatérale donnation ou autrement, et a iceluy futur époux créé et constitué dobte coustumière à sadite future épouse sur tous ses biens sujets à doibte cas d’iceluy avenant. Auxquels promesses de mariage convention obligations et ce que dit est lesdites partyes sont respectivement demeurées d’accord et l’ont ainsy voullu et consenty, stipulé et accepté à ce tenir etc renonçant etc dont etc fait et passé au Lion d’Angers maison de h. h. François Delahaye cousin de ladite future, en présence de h.h. Michel Cousin frère de l’époux, Marie Masseron veuve de Jacques Cousin sa belle mère, Françoise Suard veuve de Mathieu Serrault chapelier à Angers, Claude Blondeau sa marraine, François Delahaye, Nicolas Baillif époux de Perrine Delahaye, René Delahaye Md, tous parents de l’épouse »

Le bail à ferme du prieuré Saint Martin de Vertou en Le Lion-d’Angers 1640

Je descends de cette famille DELAHAYE du Lion-d’Angers, et celui-ci est un oncle, qui tenait à bail le prieuré de Saint Martin de Vertou au Lion d’Angers, et les biens de ce prieuré étaient importants car le montant du bail est assez élevé pour témoigner la présence de plusieurs métairies et/ou closeries.
Dans l’acte qui suit, un neveu est à Paris, et je vais tenter de savoir ce qu’il est pour moi. Donc cet acte permet d’affirmer que Pierre Delahaye né à Avrillé en 1572 et 5ème enfant de Claude (g) DELAHAYE †1584/mai 1596 Fermier général du huitième d’Anjou x1 /1568 Jehanne CASTILLE x2 /1571 Perrine DESHOULLES car En 1640 « René Delaporte Me des maîtres bouchers d’Angers et Pierre Delahaye aussy Me boucher demeurant Angers Saint Pierre … lesdits René Delaporte et Pierre (f°3) Delahaye avoir cy davant donné charge et pouvoir audit René Delahaye leur nepveu » et ce René Delahaye est l’époux de Louise Lefaucheux, donc Pierre DELAHAYE est marchand boucher à Angers en 1640 sans qu’on lui est identifié de postérité
Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :


Le 21 juillet 1640 avant midy par davant nous Nicollas Leconte et François Delahaye notaires royaux Angers furent présans establis et soubzmis honnorables hommes René Delaporte Me des maîtres bouchers d’Angers et Pierre Delahaye aussy Me boucher demeurans en ceste ville paroisse de Saint Pierre, lesquels eulx et chacun d’eulx l’un pour l’autre seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens etc après avoir veu et leu de mot à autre copie du bail à ferme fait à honnorable René Delahaye marchand demeurant au Bourg du Lion d’Angers par noble homme Nicollas Levieulx sieur de la Mothe Desgry conseiller et secrétaire du conseil et financier de monseigneur frère du roy demeurant en la ville de Paris Vielle rue du Temple paroisse de Saint Paul, au nom et comme soy disant ayant charge de Nicollas Levieulx son fils, prieur du prieuré de Saint Martin de Vertou dudit Lion du temporel fruits revenus appartenances et dépendances dudit prieuré profits dixmes prémises fief seigneurie cens rentes ventes issues debvoirs (f°2) mestairyes closeryes terres vignes prés boys taillys garannes pescheryes et fours banaulx et tous revenus et esmollumens en despendans et comme le tout est emplement rapporté par ledit bail à ferme qui en a esté fait audit René Delahaye comme comme procureur desdits establis et soy faisant fort d’eulx et de honnorable femme Louise Lefauscheux son espouse par ledit sieur Levieulx par devant Destrehy et Lefouillier notaires au chastelet de Paris le 5 du présant moys de juillet pour 5 ans à commancer à la Toussaints prochaine pour en payer chascun an outre touttes les charges rapportées par ledit bail la somme de 1 300 livres tz de ferme audit sieur bailleur en sa maison en ladite ville de Paris à 2 termes et par moitié audit jour et feste St Remy et Pasques le premier terme commançant à Pasques prochain déclarant lesdits René Delaporte et Pierre (f°3) Delahaye avoir cy davant donné charge et pouvoir audit René Delahaye leur nepveu prendre le revenu dudit prieuré à ferme dudit sieur Levieulx et dabondant ont loué rattiffyé confirmé et approuvé ledit bail à ferme et à l’acomplissement d’icelluy en tous points et articles se sont avecq lesdits René Delahaye et sa femme obligent sollidairement sans division mesmes d’en payer le prix chascun an auxdits termes audit sieur Levieulx en ladite ville de Paris et icelluy bail à ferme exécuter de point en point et à ce faire consenty et consentent estre directement contraints en vertu des présentes par toutes voyes de justice deues et raisonnables à peine par ledit sieur Levieulx absent nous notaire stipullans pour luy, à laquelle rattifficaiton promesse obligent et ce que dessus tenir etc et à ce faire s’obligent lesdits establis eulx et leurs biens à prendre vendre etc sans division comme dit est renonçant etc et par especial au bénéfice de division discussion et ordre de priorité et (f°4) postériorité dont etc fait et passé audit Angers en nostre tablier présence de Me Jehan Hunault et Nicollas Garanger clercs demeurant audit lieu tesmoins

Françoise Du Puy du Fou fait le réméré de la métairie de la Claye, Marigné (49) 1640

Françoise Du Puy du Fou avait épousé en premières noces un Angevin, Robert de Montalais, donc il ne faut pas s’étonner de voir ce nom Vendéen si connu du monde entier, se retrouver au 16ème siècle en Anjou. J’ai déjà mis plusieurs actes sur cette famille sur mon blog, et comme toujours pour les retrouver vous avez ce qu’on appellait autrefois les MOTS CLEFS qui sont indexés et apparaissent sous l’article précédés de # et il suffit de cliquer sur un nom pour voir défiler tous les articles dans lesquels ce nom est indexé par mes soins. Et sur la ligne au dessus vous avez les catégories, et de même si vous cliquez dessus tout va défiler, mais attention, mes catégories sont riches de très nombreux articles…
Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :


Le 7 février 1572 en la court du roy notre sire à Angers et de monseigneur duc d’Anjou fils et frère de roy (Grudé notaire) endroit personnellement estably Françoise honneste personne Pierre Froger marchant demourant en la paroisse de St Maurice de ceste ville d’Angers soubzmectant etc confesse avoir aujourd’huy eu et receu de haulte et puissante dame Françoyse du Puy du Fou dame du Boysorcant de Ven et Seaux par les mains de honneste homme Me Jeherosme Moreau procureur de ladite dame et lequel luy a baillé et poyé compté et nombré contant en présence et au veu de nous des deniers de ladite dame ainsi qu’il a confessé par devant nous en escus d’or et monnaie bonne et ayant court selon l’ordonnance royal la somme de 603 livres 8 sols 4 deniers tz pour la recousse rachat et réméré du lieu mestairye et appartenances de la Claye sise en la paroisse de Marigné par cy davant et dès le 10 avril après Pasques 1562 vendue et transportée par (f°2) nobles hommes Hautin de la Fuye sieur dudit lieu et Me Jehan Fouscher sieur du Boys Rondeau es nom et comme stipullans et iceux faisant forts de ladite dame par contract passé soubz la court royal d’Angers par devant Lemesle notaire avecques condicion de grâce portée par ledit contract et prolongations d’icelle ainsi que ledit Froger a confessé par devant nous en poyant et reffondant par ladite dame ses hoirs etc audit Froger ses hoirs etc pareille somme de 603 livres 8 sols 4 deniers en un seul et entier poyement avecques tous autres loyaux coustemens et au moyen dudit poyement et de ladite grâce et faculté de rémérer demeure ledit lieu et appartenances de la Claye bien et deuemnt rescoussé et réméré au prouffit de ladite dame ses hoirs etc et le contract de ladite vendition résollu, aussi a ledit Froger confessé par devant nous avoir eu et receu de ladite dame par les mains dudit Moreau et des deniers de ladite dame la somme de 472 livres pour les fruicts ferme et arréraiges d’iceulx depuys la dabte dudit contract et bail afferme desdites choses fait audit (f°3) Moreau par ledit Froger depuy le jour de ladite vendition et jusques à ce jour, dont il s’est par devant nous tenu à contant et en a quicté et quicté ladite dame et ledit Moreau et tous autres, et aussi moyennant ces présentes a ledit estably quicté et quicté ladite dame des frais coustz et myses qui pourroyent avoyr esté faictz pour et à l’occassion dudit contract, à laquelle recousse et tout ce que dessus est dict tenir etc oblige ledit estably etc foy jugement et condemnation etc présents à ce Guy Planchenault praticien en cour laye et Claude de Clermont marchant demourant Angers tesmoins

Née en 1938, j’ai été élevée à la bouillie : les petits pots n’existaient pas encore…

Et mon frère et mes soeurs aussi.

En tant qu’aînée, j’avais le privilège de me lever une demie heure avant les autres pour aller chercher le lait et le pain chaque matin avant le petit déjeuner, car le laitier livrait chaque matin très tôt l’épicerie du coin (c’était avant l’arrivée des grandes surfaces et on avait alors droit à l’achat de proximité)

Le bidon était de 5 litres et ensuite il fallait faire bouillir le lait, en mettant bien l’antimonte-lait dans la casserole pour que cela de passe pas par dessus.

Les bébés étaient élevés à la bouillie, et il fallait donc ensuite brasser dans le lait avec la cuiller de bois. Il fallait tourner assez longtemps.

C’était à la Blédine, qui nous à tous nourri.

Puis, dans les années 1960 les petits pots ont supprimé tout cela, et les emballages à jeter on envahi la planète…, tandis que nos commerces de proximité avaient disparu…

Un AVC en 1626 : Jeanne Moullier, Bonchamp-lès-Laval 1626

Toujours à la recherche de mon ancêtre Jeanne Moullier à Bonchamp-lès-Laval, sachant qu’elle est grand mère nommée ainsi au baptême de son petit-fils Jean Denais °Bonchamp-lès-Laval 14 septembre 1613 « baptisé Jehan fils de Jehan Denays et de Françoise Bertère son épouse parrain Pierre Moullier et marraine Jehanne Moullier grand-mère »
Donc elle est vivante en 1613 et avait marié son fils ou sa fille en 1608 donc elle pourrait être celle qui suit :

Bonchamp « Le 3 novembre 1626 est décédée en la communion de l’église Jehanne Moullé veufve qui depuys huit jours estoit demeurante au lieu du Sacé de ceste paroisse, pressée du mal ayant perdu la parolle et toute cognaissance n’a pu recevoir autre sacrement que celuy de l’extrême onction et a esté enterrée au cymetière de ceste église »
Elle n’a pas pu se confesser avant de recevoir l’extrême onction.
Mais je ne sais toujours pas si c’est la mienne et je suppose seulement qu’elle pourrait être cette veuve morte d’un AVC

ma Jeanne Moullier grand-mère de mon Jean Denais fils de Jean et Françoise Berthière, mais je n’en sais pas plus sur elle et je la cherche.

Mariage de Pierre MOULLIER et Jacquine CAILLIERYE, Bonchamp-lès-Laval 26 janvier 1593

Souvent, je ne lis pas la même chose que les autres, ainsi encore ce jour je lis Caillierye et non Rallier. Sur la vue qui suit vous voyez l’acte qui précède avec Rousseau qui montre le R bien formé.
Ce Pierre Moullier est un neveu de ma Jeanne Moullier grand-mère de mon Jean Denais fils de Jean et Françoise Berthière, mais je n’en sais pas plus sur elle et je la cherche.