Introduction
J’avais connaissance des fourrures du Canada et avant le Canada, j’avais entendu parlé de l’hermine. J’ignorais en fait tout des manteaux de fourrure avant le Canada, et je découvre https://manuel-de-methodologie-historique.blog.tudchentil.org/le-commerce-des-fourrures/
Avant le Canada et ses fourrures (17ème siècle) on utilisait des fourures de renard, vison, chinchilla, lapin, ours, loup, martre, hermine et même écureuil (dont la fourrure est dite« vair »). Aux XIVe et XVe siècles, la fourrure en vogue est la zibeline d’Europe de l’Est surtout Russie.
On comprend vite à cette énumération que la fourrure pouvait être un signe de richesse ! C’est ainsi qu’à Provins, ville assez bourgeoise, il y avait un pelletier.
Vous remarquerez au passage que son métier est ortographié PELEFIER en 1563 !
Reçu de 160 livres par Nicolas Lambert
Cette somme est très élevée pour l’époque et semblerait relever d’une vente de maison plus que d’un manteau de fourrure !!! Et au passage, je vous signale que le fonds de ce notaire contient presqu’uniquement des reçus ou l’inverse des reconnaissances de dettes. Mais rarement des sommes importantes comme celle-ci.
AD77-1056E476 Ponthus Baisela notaire à Provins – vue prise par le CGHSM de Melun, avec son aimable autorisation
1563.01.20 n.s. (1562) vue 212 – fut présent en sa personne Nicolas Lambert marchant pelefier demeurant à Provins lequel recognut avoir eu et receu de Toussaint Corcessin bourgeois de Provins présent la somme de 40 livres tz faisant partie et restant de la somme de 160 livres tz que ledit Corcessin estoit tenu luy payer par transaction faite entre lesdites parties le 17 juillet 1562 dernier passé, de laquelle somme de 160 livres tz ledit Lambert s’est tenu pour comptant et en a quicté et quicte ledit Courcessin …