Georges Leroyer sieur de la Motte, était secrétaire de la reine Blanche : avant 1604

mais qui était donc cette reine blanche ?
Il fut aussi secrétaire du duc de Mercoeur.

L’acte qui suit n’est pas l’inventaire mais sa ratification et vérification faite à Angers, de l’inventaire fait à Paris. Les titres inventoriés à Paris ont été envoyé de Paris à Angers aux héritiers de feu Georges Leroyer, et l’un d’eux en aura la charge, en l’occurence Febvrye.
Donc, quand on lit attentivement cette vérification devant notaire des titres reçus à Angers, l’inventaire a été dressé au chatelet et Paris devant Ferrant notaire qui l’a conservé, et on peut sans doute encore l’y trouver ? Car pour ce qui est des titres eux-mêmes, ils ont disparu.

Par contre vous allez voir prochainement sur ce blog, plusieurs autres actes concernant cette succession, et j’ai trouvé hier un cahier de 38 feuillets de comptes en 1615, toujours entre les héritiers. Compte-tenu de sa longueur, il suivra en son temps… selon mon courage.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 28 juillet 1604 avant midy par davant nous René Moloré notaire royal Angers ont comparu nobles hommes Ollivier Leroyer sieur de la Poignardière demeurant en la paroisse de la Chapelle sur Erdre près Nantes, Allain Leroyer sieur de Beauregard demeurant en ladite paroisse audit lieu de Beauregard, Pierre Savary sieur de la Gonaudière et y demeurant paroisse de Casson pays de Bretaigne mary de damoiselle Susanne Leroyer, Jehan Gourreau sieur de la Roche Coutant (voir mon commentaire ci-dessous) mary de damoiselle Marye Leroyer demeurant à présent en ceste ville d’Angers paroisse de st Maurille, Françoys Guyonneau sieur de la Follye mary de (ici il a barré damoiselle) Radegonde Leroyer estant aussy de présent demeurant en ceste ville, Jehan Lebaillif mary de Marye Oudin fille de deffunt Me René Oudin et Marthe Leroyer tant pour luy que pour noble homme Jehan Verdier sieru de la Bodinière mary de Marguerite Oudin aussy fille desdits deffunts Oudin et Leroyer, et Pierre Courairye sieur de la Haye en Chasteauneuf mary de Renée Bougault tant pour luy que pour Pierre Bougault son beau-frère enfants de Mathurin Bougault et de deffunte Marguerite Leroyer, Jehan Febverye et Renée Leroyer sa femme, Suzanne Leroyer veufve de feu Pierre Langloys lesdits les Royers héritiers pour le tout de deffunt noble homme Georges Leroyer vivant secrétaire de la Royne Blanche et de monseigneur de Mercure

    qui est manifestement pour « Mercoeur », mais qui est la « reine blanche » ?

lesquels présents en leurs personnes ont procédé aux vérifications de tous les tiltres et enseignements demeurés de la succession dudit deffunt inventoriés par l’inventaire qui en a cy davant esté fait par davant Ferant et Couteurt ? notaires royaulx au chastelet de Paris le jeudy 22 avril dernier et cottés par nombre, la dernière desquelles pièces dudit inventaire est cottée 46 lequel inventaire commence par ces mots « l’an 1604 le jeudy après midy 22 avril » et autres … en marge … commencement est escrit « colon le 22 juin 1604 sugbé Baudefay et finissant au dernier feillet « tourné) les autres partyes esdits noms ont signé la mynutte du présent acte en fin duquel sont transcriptes les procurations y dabtées et mentionnées, ladite mynute estant par devers Ferant l’un desdits notaires sus nommés et soubzsignés signé signé Coutlart et Ferant proceddant,
à laquelle vérification a esté trouvé que la promesse signée Lamy et cottée par ledit inventaire six a esté payée et rendue
Item en bas autre promesse signée Pingret cottée audit inventaire sept a esté pareillement payée et rendue
Item une autre promesse signée Poignault cotté audit inventaire neuf a pareillement esté payée
Les promesses cottées par ledit inventaire
dix onze douze de Nicolls Camus ont esté payées
Arrest donné par messieurs les juges en la chambre royale en dabte du 17 décembre 1603 contre Jehan Gourault cotté par l’inventaire dix-huit a esté rendu par lesdits héritiers et dont ils n’ont receu que la somme de 148 livres et une obligation de 50 livres qui est demeurée avec les tiltres de ladite succession laquelle obligation a esté mise au rang dudit arrest à présent cottée soubz ladite cotte 18
Une promesse en papier du 3 mars signée Pingret a esté payée et rendue qui avoyt esté cotté audit inventaire dix neuf
La coppye en papier d’un mandement de Me Jacques Leroy trésorier de l’espargne en Bretaigne adressant à Me Pierre Morin recepveur général des Finances de sa Majesté pour paye audit deffunt la somme de 1 277 escuz deux tiers 6 sols 8 deniers cotté par ledit inventaire quarante et quatre n’a esté trouvé
Touttes lesquelles sommes desdites promesses et escripts cy dessus qui ont esté payés les dessus dits héritiers ont déclaré les avoir receues et partaigées par entre eux tous ensemble avoir partagé entre eux tous les meubles hardes or et argent monnoye et à monnayer qui se trouveront en espèces aux coffres dudit deffunt lors dudit inventaire aussi spécifiés par ledit inventaire et en auroient chacun d’eux receu ce qui leur en apartenoyt pour leurs parts et portions qu’ils y estoient fondés et sur iceux contribué aux frais qu’il a convenu faire et à la perception d’icelle succession obsèques et funérailles dudit deffunt et autres frais dont ils ont compté ensemble
et pour le regard de tous les aultres tiltres promeses et papiers inventoriés et cottés par ledit inventaire, les dessus dits héritiers les ont relaissés et mys ès mains desdits Febvrye et sa femme lesquels se sont chargés d’iceulx tiltres et pièces et promys les représenter touttefoiz et quantes qu’ils en seront requis et que mestier sera selon ledit inventaire fors celles qui ont esté payées et qui n’ont esté trouvées comme il est cy dessus spécifié
dont et de tout ce que dessus lesdites partyes sont demeurées d’accord et l’ont ainsi stipulé à ce que dit est tenir etc dommages se sont lesdites partyes respectivement obligées soubz la cour royale d’Angers eux leurs hoirs renonçant etc foy jugement condemnation
présents Me Jacques Baudin et Françoys Bruneau demeurant Angers tesmoins
et ont lesdites Renée et Susanne les Royers et Marye Oudin dit ne scavoir escripre ne signer ne pareillement ledit Bruneau

63 réponses sur “Georges Leroyer sieur de la Motte, était secrétaire de la reine Blanche : avant 1604

  1. -Louise de Lorraine.
    -La reine Blanche ou la reine peu connue.

      Note d’Odile :

    Un immense merci. J’avais bien songé à regarder du côté de la famille de Lorraine puisque le duc de Mercoeur en est, mais pas trouvé cette reine de France, Louise de Lorraine-Vaudémont, épouse de Henri III.
    Après l’assassinat de son époux par le moine Jacques Clément, le 1er août 1589, Louise était désespérée et prit un deuil qu’elle ne quitterait pas, le deuil en blanc des reines – elle se voile de blanc – d’où son surnom de « Reine Blanche ».
    Donc, Georges Leroyer est bien resté au service de la famille de Lorraine à travers ces 2 personnages historiques.
    Bonne journée à vous Madame, et surtout couvrez vous bien.
    Ce matin 17.5 chez moi, à l’intérieur s’entend !
    Odile

  2. Ce matin 13o,chez moi,à l’intérieur s’entend !!
    -Couverte comme un oignon,le polaire s’impose…


  3. Louise de Lorraine-Vaudémon, selon Wikipédia

    Louise de Lorraine-Vaudémont, épouse de Henri III, roi de France, puis sa veuve en 1589, dite la reine Blanche, est la soeur aînée de Philippe-Emmanuel de Lorraine-Vaudémont, duc de Mercoeur. Ce dernier est connu ici à Nantes où il a vécu prenant la tête de la Ligue Bretonne.
    Odile

  4. Pour moi, la Reine Blanche, c’est la chambre du château de Chenonceau, toute de noir tapissée avec ses croix et ses pioches blanches, funèbre ! Tout à l’opposé de ce portrait que vous avez mis en ligne.

      Note d’Odile :

    Bonjour Josette et merci à vous
    Maintenant je me rappelle cette visite surprenante dans Chenonceaux, et des sites sur ce château parlent même de l’impression qu’on y ressent !
    Sa douleur était certes immense à la vue de ces lieux. Mais elle pouvait cependant avoir une infime consolation dans la vue de l’eau, car pour avoir le privilège de voir la Loire de mes fenêtres, je peux vous assurer que la vue de l’eau est un bienfait apaisant très certainement.
    Et que je me souvienne, elle n’avait pas fait obstruer les fenêtres.
    Odile

    http://passiondhistoire.saint-setiers.com/visiteschateaux/PAGES%20VISITES/chenonceau/chenonceau.html

  5. Bonjour, au sujet de François Guyonneau, on trouve dans les titres de la famille Le Royer (BNF, Cabinet des Titres, Dossiers Bleus 590 (microfilm 26747))

    En la Court du Roy a Nantes en droit ont ete present noble homme Francois Gougueneau et dlle Radegonde le Royer sa femme sieur et dame de la Folie ladite Radegonde heritiere en portion de deffunt George le Royer ec sr de la Motte qui ont presentement receu de noble homme Olivier le Royer sr de la Poignardiere la somme de deux cent livres fait a Nantes en l’etude de Coquet notaire royal le 26 may 1604

    Cordialement, R.-Yves Gagné

  6. Bonjour,
    Merci au nom de tous les descendants de cette famille. Voici une lignée descendante :
    Ce Georges Le Royer est frère de I. René Le Royer, sieur de la Motte m Isabeau Texier, dame de la Poignardière
    II. Renée Le Royer b La-Chapelle-sur-Erdre, 9 juin 1573 (salle virtuelle, photo 26) m Louis du Houssay sieur de la Lande Clérissaye
    III. Aliette du Houssay m Gâvre le 30 janvier 1631 (salle virtuelle, photo 41) Thomas Morel
    IV. Oliver Morel de la Durantaye m 14 sept. 1670 Québec Françoise Duquet
    V. Louise Joseph Morel de la Durantaye sgr de Kamouraska m 16 août 1690 Rochefort (St-Louis) (Charente-Martime) Elisabeth Peccarer
    VI. Charles Alexandre Morel de La Durantaye m 21 février 1724 à Beaumont (près Québec) Marie Couillard de Beaumont
    VII. Charles-Joseph Morel de La Durantaye m 10 janvier 1763 St-Pierre-du-Sud Marie Geneviève Vallières
    VIII. Thérèse Morel de la Durantaye m 24 juillet 1787 à Cap St-Ignace Pierre-Basile Gagné, fils de Basile Gagné dit Bellavance, seigneur de la Fresnaye (note : ce couple d’ancêtres est aussi dans l’ascendance d’Isabelle Boulay. chanteuse (ses sosas 167 et 166) et du soussigné (sosas 65 et 64))
    IX. Anicet Gagné m 29 juin 1822 Rimouski Marguerite Ross
    X. Joseph Gagné m 15 mai 1848 Ste-Luce-sur-Mer Émilie Saint-Laurent
    XI. Adèle Gagné m 11 juin 1889 Cap-Chat Gustave Sergerie
    XII. Antoinette Sergerie m 18 novembre 1913 Sayabec Achille Tanguay
    XII. Thérèse Tanguay m 20 juin 1945 Saint Zéphirin de La Tuque Adhémar Dion
    XIII. Céline Dion, chanteuse

    Cordialement, R.-Yves Gagné

  7. Rebonjour, j’ai dans mes notes:

    Angers – st pierre bms 1498-1668
    salle virtuelle, photo 206 droite – 23 octobre 1621 fut inhumé le cadavre de defuncte honorable femme Renée Le Royer vivante veuve de defunt Jehan Febvry.

    Recordialement, R.-Yves Gagné

      Note d’Odile :

    Vous aurez encore d’autres actes sur mon site, et ils se complètent tous sur la fortune de Georges, et comme vous avez pu le constater ci-dessus, l’acte donnait enfin le métier, et il avait manifestement une place importante, d’où cette fortune. Les biens en Bretagne s’expliquent par la position du duc de Mercoeur en Bretagne, dont il fut le sécrétaire. Les autres placements, importants, que vous allez découvrir sont tout bonnement des prêts élevés au roi.
    Je comprends mieux depuis l’acte que je vous ai mis ce jour.
    Car ici, à Nantes, nous avons eu le Duc de Mercoeur, et pour avoir travaillé à l’équipe bénévole qui retranscrivait les délibérations du conseil de ville de l’année 1598, je l’ai bien en mémoire ses actions durant la Ligue.
    Odile

  8. Bonjour, Bernard Mayaud (ou autres) parle-t-il de l’ascendance de ce Georges LeRoyer? Son frère René Le Royer est quant à lui maître d’hôtel de Bonaventure Lespervier dame de la Noue, Briord, Loroux Botrau, L’Épine-Gaudin, La Chapelle-sur-Erdre, Treillières, etc. (même source que ci-haut au Cabinet des Titres). Comme je l’ai dit auparavant, d’Hozier a rejeté comme faux les deux actes qui relient cette famille à une famille homonyme de Normandie, fausse (d’après d’Hozier) ascendance publiée par Jougla de Morenas. Bonne fin de journée, R.-Yves Gagné

      Note d’Odile :

    Rien dans Bernard Mayaud, malgré l’existence de plusieurs familles Leroyer distinctes en Anjou, sans compter celle à laquelle j’appartiens et que vous trouvez sur mon site

    J’ai déjà mis en ligne plusieurs actes concernant Bonaventure Lépervier, car elle a demeuré à Angers, et y passait des actes.

    Si j’ai bien compris, vous ne remontez rien au dessus de René et Georges Leroyer.
    Mais les armoiries que vous prenez pour eux sont bien celles qui figurent dans Potier de Courcy ? ou d’autres, car ils ont certainement eu des armoiries.
    Odile

  9. Bonjour, la descendance de René Le Royer sr de la Motte a des armoiries très différentes de celles d’un Georges Le Royer sr de la Motte, angevin, dont les armoiries sont dans une église de Paris

    Épitaphier du vieux paris, p. 54. à St Eustache de Pairs
    Georges Le Royer sr de la Motte, angevin.
    D’argent à la fasce de gueules chargée d’un lion d’or et accompagnée de trois chaperons de gueules.

    Preuve de la noblesse de demoiselle Agathe le Royer de la Poignadière, agréée par le Roy pour être admise au nombre des demoiselles que Sa Majesté fait élever dans la maison royale de Saint-Louis, fondée à Saint-Cyr. BnF, Cabinet des titres. Nouveau d Hozier, 295, Baron de Rosmorduc, Preuves de noblesse des demoiselles bretonnes admises à la maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr, Versailles, s.n., 1891, p. 420, qui semble leur donner les armes des Le Royer de la Brissolière
    (fleur de lys de gueules avec deux merlettes de sable (c’est imprécis et de mémoire)

    Depuis aujourd’hui, où vous dites que le frère de mon René fut le secrétaire d’un « rebelle » au roi de France, serait-il possible que mes Le Royer aient oublié volontairement leur lien avec ce Georges? Quand Claude Le Royer fit une requête au parlement pour être reconnu noble (il le fut en 1742), il écrit au sujet de son arrière grand père René – On me demande en vertu quoy mon bisaieul a pris en le dit acte passe avec haute et puissante dame de Lespervier la qualité de noble et d Ecuyer je ne puis le dire d’autant que je ne scay dou il est sorty et quil y a apparance qun homme ne prend pas une qualité comme celle de noble Ecuyer quil ne soit homme de calité et entre autres avec une dame aussi considerable que celle de Lespervier (même source du Cabinet des Titres que ci-haut).
    Fin de la citation – Ce n’est qu’une hypothèse, bien sûr. C’est parce que les juges lui demandèrent des preuves que ce Claude est revenu avec deux actes liant sa famille aux Le Royer normands, actes que d’Hozier a qualifié de faux. Toutefois, se prétendre descendre des Le Royer normands donnaient des ancêtres très prestigieux, ce qui est peut-être la vraie raison de cet oubli. Enfin, nous trouverons sûrement un jour la réponse. Si par exemple, on connait les parents de l’épouse de Jean Gourreau sieur de la Roche, qui était la soeur (d’après les partages) de Georges et de René, on aura un acte authentique donnant leurs parents. Bon fin de soirée, R.-Yves Gagné

      Note d’Odile :

    Bonjour Monsieur
    Le Duc de Mercoeur n’est pas un rebelle, et je vous suggère vivement d’aller trouver des ouvrages sur lui dans les bibliothèques du Canada. Car là, vous êtes parti sur une fausse piste.
    Relisez aussi les ouvrages sur Henri IV, pour comprendre le parcours du duc de Mercoeur, qui fut son serviteur.
    Odile

  10. Bonjour M. Gagné
    Je m’excuse, car j’ai été trop rapide tout à l’heure, et j’avais totalement oublié qu’avant 1598 date de la pacification par Henri IV, moyennant de fortes sommes à ceux qui se soumettaient, le duc de Mercoeur fut bien REBELLE, de 1589 à 1598.
    Il aurait touché 4 millions de livres pour se rallier à Henri IV.

    Donc, vous pouvez aussi dire que son secrétaire l’a servi et suivi dans toutes ses positions vis à vis du roi.

    Par ailleurs, je pense que cette famille LEROYER est d’origine angevine, mais montée à Paris avant les 2 frères Georges et René, ce qui laisse alors moins de traces d’eux en Anjou.
    Paris serait certainement le lieu des recherches à faire à l’avenir, dans les notaires et autres
    Encore une fois, toutes mes excuses et bonne journée
    Odile

  11. Je viens de découvrir ces documents et échanges. Très intéressant!! Je continue actuellement à essayer de trouver l’origine du nom de la fontaine St Georges située sur le domaine de la Poignardière( La Chapelle sur Erdre)…y aurait-il un lien avec Georges Le Royer personnage si important?

    Par ailleurs pour ce qui est de René Le Royer, marié à Isabeau Le Texier ( fille de Pierre le Texier) j’ai cru comprendre qu’il était le fils puiné de Johan Le Royer de la Motte ( La Flèche)

    Christian Kerlovéou

      Note d’Odile :

    Bonjour monsieur
    Pouvez-vous nous indiquer la source qui donne la filiation de René Leroyer à Jehan Leroyer de la Motte (La Flèche) ?
    d’avance merci
    Odile

  12. Bonjour,
    Il s’agit d’un document établi par un certain Beauchêne, dans le bulletin de la société archéologique et historique de l’Orne vers 1880, dont vous trouverez un extrait de la page 191 dans un mail que je vous envoie directement ne sachant pas comment joindre un document sur ce site

    bien cordialement,

    christian kerlovéou

      Note d’Odile :

    Voici la vue que vous m’avez adressée :

    Je pense me souvenir que J.Y. Gagné rejette cette filiation, et je vais le laisser s’expliquer lui-même ici.
    Par contre, il y a aussi dans B. Mayaud une curieuse allusion à la branche normande, qu’il a rejettée pour les Leroyer de la Flèche seulement.
    Je vais tenter de retrouvr ce passage.
    Odile

  13. Je ne sais si vous avez accédé aux archives du comte d’Elva…
    J’ai consulté hier aux archives départementales de Vendée, le répertoire des ces archives; en ce qui concerne la famille Le Royer des actes apparemment sans grandes portées, dont un accord ( daté du 4/01/1572) d' »arrentement » pour 20 journaux de landes à Teillières entre Francois de la Noue sieur de La Chapelle sur Erdre et René Le Royer sieur de la Mothe…
    Il s’agit certainement du René Le Royer qui a épousé Isabeau Le Texier de la Poignardière. Je note simplement qu’il y avait des échanges entre François Lanoue Bras de Fer ( le fidèle d’Henri IV) et René Le Royer…
    est ce significatif?

      Note d’Odile :

    rapports de fief, puisque François de Lanoue était seigneur de La Chapelle sur Erdre, donc les Leroyer ses sujets
    Odile

  14. Bonjour, j’ai consulté les archives du comte d’Alva à Laval A.D. Mayenne, Fonds d’Alva, 378 J 124, et cela n’avance en rien dans l’ascendance de René Le Royer de la Motte. On y trouve en fait une requête communiquée le 10 décembre 1700 par le procureur de la mère de Claude Le Royer, Jeanne Bitault, suite à une ordonnance de l’Intendant du 28 septembre 1699 « affin de prouver la noblesse de ses enfans d ancienne extraction » – le texte note d’elle : « l ayant rendue negligente de faire compulser et collationner les actes justifiant la quallité de noble de son deffunt mary », requête dont une partie est conservée dans la Fonds d’Alva aux Archives départementales de la Mayenne . Elle vise à faire reconnaître la noblesse de l’arrière-grand-père de ses enfants à « Monseigneurs les commissaires des estats de Bretagne :
    René Le Royer sieur de la Motte, lequel en l’an mil cinq cent soixante ou environ serait et venu demeurer en la paroisse de la Chapelle sur Erdre, et fut marié avecq Isabeau [partie arrachée] Texier damoiselle d extraction des plus considerables du pays […]
    La requête mentionne que Jeanne Bitault offre justifier pleinement sa demande en faisant collationner un extrait que les héritiers d’Amboise Le Royer dont le principal est conseiller au parlement de Rouen lui aurait envoyé.
    Toutefois, les deux seuls documents visant à relier notre famille à celle de Le Royer de la Brissolière sont ces deux même documents que d’Hozier a qualifié de faux (voir mes mails précédants). Conclusion – (1) les descendants de René Le Royer ont pris les armes des Le Royer de la Brissolière alors qu’aucun acte valide ne les relie à cette famille (2) un Georges Le Royer sieur de la Motte est enterré à Paris avec des armes différentes et (3) les Le Royer de la Flèche portaient des roues dans leurs armes, différentes. C’est là qu’on est rendu. Cordialement, R.-Yves Gagné

  15. Claude Le Royer ( B.N.F., Cabinet des titres, Dossiers Bleus 590 (microfilm 26747) Le Royer de la Poignardière) produit seulement deux documents qui le lient à la famille Le Royer de la Brissolière dans sa requête pour être maintenu noble, faisant de René le Royer sieur de la Motte un frère cadet d’Ambroise le Royer, fils de Jean et de Jeanne de la Bunaiche soit –

    a. « L’acte du onze juin mil cinq cent trente quatre, dans lequel la qualité de noble et d’escuyer etaient donnée à Ambroise le Royer seigneur de la Brisolière et à René le Royer seigneur de la Motte », soit un accord avec Robert Foucaud, leur cousin, de la vente de son droit de partage de lui appartenant à cause de sa mère, tante maternelle desdits Le Royer

    b. « acte du 1er septembre 1541 par Estienne Gohier », qui déclare que dans la paroisse de Lussey il n’aurait trouvé de noble qu’Amboise Le Royer sieur de la Bresolière et René Le Royer, écuyer sieur de la Motte son frère
    Ces deux documents, les seuls qui liant les deux familles, furent déclarés faux par d’Hozier , qui commence la généalogie de la famille à René le Royer, sieur de la Motte, jugeant le contrat de mariage de son fils Olivier Le Royer du 30 avril 1601 de « Bon » – Olivier le Royer est alors qualifié d’écuyer, alors que les deux documents qui lient notre famille à celle de la Brissolière ont la marque « F. » –
    « Acte du 11 juin 1534 fait avec Ambroise F. »
    « Acte du 1er septembre 1544 sans filiation F. »
    Considérant :
    a) le jugement du juge d’armes d’Hozier qui considère comme des faux, les deux seuls documents qui lient nos Le Royer de la Motte à ceux de la Brissolière,
    b) l’aveu de Claude Le Royer qui a admis ignorer l’origine de sa famille et la raison pour laquelle son bisaïeul prend le titre d’écuyer, alors même qu’il présente une requête pour se faire reconnaître noble,
    c) la présence d’un Georges Le Royer sieur de La Motte dans les actes concernant la famille de René Le Royer, alors que ce Georges est absent des deux « faux » documents, l’un étant un droit de partage de succession,
    tout cela nous amène à conclure qu’à l’évidence, René Le Royer, sieur de la Motte, n’est pas le frère d’Ambroise, sieur de la Brissolière.

    Cordialement, R.-Yves Gagné

  16. Bonjour à tous
    Je félicite J.Y. Gagné pour les conclusions qui précèdent.
    Je ne suis pas surprise des faux produits, car le malheureux d’Hozier a dû avoir fort à faire pour les déceler, et il en a laissé passer, et j’en connais, mais j’ai été menacée par plusieurs familles qui descendent de ce type de familles ayant usurpé la noblesse, et je me tais sur les noms.

    Sans avoir fait la recherche, je parvenais aux mêmes conclusions que Monsieur Gagné, parce que j’ai donc mis ces temps-ci sur mon blog plusieurs actes concernant les héritiers de Georges Leroyer.
    Ces actes sont absolument authentiques car encore dans les archives notariales comme originaux.
    Or, ils attestent :

      que Georges était frère de René
      qu’ils n’avaient pas de frères, et que tous les autres héritiers le sont par les femmes

    Or, en droit des successions,qu’elle eut été noble ou roturière, on aurait vu apparaître un ou plusieurs descendants des Leroyer de la Bisollière.
    Si cette succession avait été noble, comme le prétendrait le lien prétendu avec la famille de la Bisollière, à savoir que René était un puiné, il faut savoir que les aînés auraient donc été ceux de la Bisolière, et auraient eu droit aux 2/3 de la succession de Georges, ce qui n’est en aucun cas mentionné dans les actes que j’ai trouvé.

    Pire, le long compte de 1615, ajouté aux autres actes que je vous ai déjà mis ici concernant cette succession, atteste que les parts de chacun des héritiers avaient tout à fait l’air d’être égales, car ils touchent de telles sommes que cela ne peut en aucun cas être le 1/3 restant en partage noble divisé par autant d’héritiers.
    D’ailleurs, il est clairement dit dans les actes que j’ai mis qu’Olivier avait eu 1/28ème
    Donc, selon moi, et ma très grande habitude du dépouillement des actes de succession de cette époque, le partage était égalitaire.

    Et j’ajoute, et rien que cela suffirait à le demontrer, l’envoi des titres à Angers, chez le notaire Moloré, aurait été impossible, car l’envoi aurait été fait au Maine.
    Et ce point est encore une démonstration, ce qui aussi, suffit à démontrer, qu’il n’y avait alors pas de noblesse.
    En conclusion, outre le remarquable raisonnement de d’Hozier et travail de J. Y. Gagné, les actes que j’ai mis sur mon blog prouvent qu’il n’y a pas eu partage avec le Maine et la noblesse.
    bonne journée à tous
    ensoleillée, pour une fois !!!
    Odile

  17. Bonjour à tous
    J’ai oublié hier ci-dessus d’ajouter un argument supplémentaire, si tant est qu’il y ait encore besoin d’argumenter, mais cet argument est celui qui m’avait le plus troublée lorsque j’ai commencé la retranscription des actes que j’avais trouvés.
    Voici donc cet argument :

    à l’époque des actes que j’ai retranscrits, qui sont du début du 17ème siècle, tous les nobles sont qualifiés de « écuyer » et au dessus de « chevalier », et le qualificatif « noble » est un manière pour les roturiers de se voir comme les précédents.
    Certes cette règle est parfois détournée, mais assez rarement.
    Or, à aucun moment, je ne trouve feu Georges Leroyer qualifié de « écuyer » ou « chevalier », pas plus d’ailleurs que l’un de ses héritiers, or Moloré et les autres notaires angevins que je vous ai mis, étaient méthodiques sur ce point.
    Je vais mettre à Monsieur Gagné la page originale qui cite les notaires de Paris en 1604, afin que quelqu’un puisse tenter de retrouver l’acte à Paris, où je suis physiquement incapable de me rendre.
    Odile

  18. Bonjour à Mr Gagné et Kerveleou et à tous autres :

    Voici la page de l’acte que j’avais mis sur cette page de mon blog, qui donne la référence des notaires du châtelet de Paris qui ont dressé un inventaire des titres de Georges Leroyer en avril 1614, et ce, avant d’avoir la main-levée pour envoyer en Anjou à Angers les titres chez le notaire Moloré, actes vérifiés par les héritiers selon tout ce qui est sur ce billet de mon blog.

    C’est la seconde page de l’acte écrit par Moloré et zoomez là, car j’ai mis une photo de plus du 2 Mo, très lisible.

    Je mets ceci car il semble important pour l’histoire de cette famille de tout tenter pour retrouver cet acte, et j’ai donc surgraisser ci-dessus sur ma retranscription, ce qui concerne cette page de l’acte, afin de vous guider
    SI vous parvenez à retrouver les notaires à Paris et l’acte, merci par la suite de faire signe.
    Odile

  19. Bonjour, merci encore une fois. Je vais essayer de le retrace, en me disant aussi qu’avec toutes ses soeurs, l’une d’elles doit avoir laissé un contrat de mariage.
    Cordialement, R.-Yves Gagné

  20. Merci pour ce documents qui me laissent perplexes…J’avoue ne pas y comprendre grand chose mais je crois comprendre qu’il y a pour le moins question sur le lien de René Le Royer et les le Royers de la Brissolière?

    Mais alors qui était René Le Royer? sieur de la Poignardière? Ne serait il pas intéressant de se pencher sur le « Le Texier » qui finalement sont à l’origine de cette propriété, via Isabeau? Cette famille d’après mes recherches était bien implantée dans des domaines situés juste au sud de la Chapelle sur Erdre ( domaine de la Rivière et la Botardière…)en fait côtoyait le domaine de la Poignardière…

    Pour ce qui est des blasons il y a bien il me semble les même blason avec les Le Royer de la Louvinière?

    merci par avance de vos éclairages…en ces jours ensolleilés
    Christian Kerlovéou

      Note d’Odile :

    Je ne vous suis pas du tout !
    à quel document faîtes vous allusion ?
    j’ai seulement mis ci-dessus la seconde page de l’acte qui vérifiait les titres reçus par Moloré notaire à Angers en 1604, parce que dans ce passage il est question d’un inventaire auparavant fait au chatelet de Paris en avril 1604, et que les noms des notaires qui y apparaissent méritent une relecture pour tenter de les retrouver.
    Seule la recherche de cet acte pourrait éclairer un peu.
    Odile

  21. Bonjour, Monsieur Kerloveou, Madame Halbert a démontré que, vu le partage égal de la succession de Georges Le Royer, frère de René, nous savons maintenant, sans aucun doute, que René Le Royer de la Poignardière N’est PAS noble d’origine mais des gens qui, par la suite, en ont pris la qualité, et n’est pas de la famille de la Brissolière. Il y a plusieurs siècles, un juge d’armes à Paris du nom de d’Hozier, est venu à la même conclusion – il a déclaré FAUX, les deux seuls actes liant nos Le Royer de la Poignardière à ceux de La Brissolière qui étaient normands. Cette histoire de lien entre les deux familles sont des fables.
    Deuxièmement, l’ascendance d’Isabeau Le Texier ne remonte pas plus loin, pour l’instant, que ce qui suit – si vous savez plus, j’ai les oreilles bien ouvertes. Vous trouvez ces Texier de la Poignardière au début dans le registre de la Chapelle-sur-Erdre. Dans le registre de La Chapelle-sur-Erdre qui nous est parvenu, Pierre Texier, seigneur de la Poignardière est parrain à trois reprises, les 9 janvier et 4 février 1528 (1529 nouveau style), de Petronelle Saulyay et de Pierre Cousin et le 11 décembre 1531 d’Antoine Bouchau . Son épouse est aussi marraine trois fois, en plus de l’acte déjà rencontré, le 9 août 1528 – elle est prénommée Antoinette, marraine d’Antoine Nognes ou Nogues ; le 13 janvier 1535 (1536 nouveau style) prénommée en latin noble personne « Stephanna » au baptême de Pierre Bucherie.
    Ce Pierre Texier avait aussi une maison faisant le coin de la rue des Caves à Nantes. Dans ses Études sur le vieux Nantes, l’abbé Durville mentionne une « Maison faisant le coin de la rue des Caves, comme l’on va à la Chambre des comptes, à déf[unt] Me Pierre Texier, à présent à Pierre Texier son fils, 1557; […] d’un bout la rue qui conduit à la Chambre des Comptes, faisant le coin à aller au Port-Communeau et d’autre bout la muraille de la ville de Nantes, vendue par Guillaume Texier, éc. s. de la Pongnardière en la Chapelle-sur-Erdre, fils de Pierre Texier, à René Le Royer, éc., s. de la Motte, 1566 »
    Enfin, une famille Le Texier a été reconnue noble par la Chambre de la réformation de la noblesse, le texte complet de l’arrêt existe et a été reproduit par Rosmorduc (voir sur Gallica) – hélas, trois fois hélas, NOS Texier n’y sont pas mentionnés. Comme je vous l’ai déjà mentionné, je suis fort intéressé par ces gens puisqu’ils sont dans mon ascendance (à 2 reprise en fait). Bon week end, R.-Yves Gagné

  22. Mr Kerleveou remercie Mr J. Y. Gagné et le tiendra au courant s’il trouve des renseignements sur les Le Texier.
    Je mets ceci à sa demande, car il ne parvient plus à poster un commentaire sur mon blog.
    Odile

  23. Très Chère Madame Odile, je ne suis pas J.Y, mais bien, R.Y. Gagné. Je vous remercie de l’acte posté aujourd’hui. Quant au Le Texier, j’ai vraiment travailler fort aux ADNantes pour tout trouver ce que j’ai pu sur eux, ne saurait-ce que pour les rattacher aux Le Texier dont la généalogie apparaît dans l’arrêt de la Chambre de la réformation publiée par Rosmorduc, mais sans succès. J’espère que monsieur Kerleveou, qui n’habite pas loin des AD, aura plus de succès. Bon dimanche, R.-Yves Gagné

  24. MEA CULPA
    J’avais fait une frappe trop rapide ou plutôt j’avais certainement l’esprit ailleurs.
    En effet, le prénom de l’époux de Suzanne Leroyer, et père de René Langlois, est bien écrit Hervé sur l’acte du 28 juillet 1604. Nous trouverez ce prénom Hervé en début de ligne face à une grosse tache brune en marge, et en dessous du terme « sa femme » qui se présente comme suit :

    1. sa femme, Suzanne Leroyer veufve de feu
      Hervé Langloys lesdits les Royers héritiers


    Propriété des archives Départementales du Maine-et-Loire.
    Cliquez pour agrandir.

  25. Bonjour, pour M. Kerloveou et ceux que ça intéresse pour continuer les recherches, voici le reste des infos sur les Texier, déjà publié dans mon article sur les Morel de la Durantaye (le Canadien Olivier Morel était l’arrière petit fils d’Isabeau) publié en 2009.

    D’abord, ce que je comprends de cette famille :
    1. Pierre Texier, seigneur de la Poignardière, m Antoinette N. d’où : 2. Pierre Texier, d’où : 3A Guillaume Texier, sieur de la Poignardière ; 3B Frédéric Texier sieur de la Mortrais, d’où 4B Renée Texier et 3C Isabeau Texier, dame de la Poignardière, des Forges, m René sieur de la Motte, d’où quatre enfants qui sont co-héritiers de Georges Le Royer

    Cette famille est généralement appelée Texier, non Le Texier. La Poignardière, située à La-Chapelle-sur-Erdre, appartenait à la famille Texier au moins depuis le 7 septembre 1525, date à laquelle Thenete uxor petri texier dms tplis de la pognadiere (Thenette femme de Pierre Texier seigneur de la Pognardière) est marraine de Michel Nidelet. Avant Pierre Texier, le seigneur de la Poignardière était Pierre Fruineau, parrain de Marie Ganicheau le 7 septembre 1505.

    Isabeau, Guillaume et Frédéric Texier, sieur de la Mortrais, étaient issue d’un Pierre Texier, propriétaire d’une maison appelée la Chaussée :
    [Note : résumé d’un acte] Arrest pour et au profit de Olivier de Royer ecr sr de la Poignardiere fils et heritier de feue Dlle Isabeau le Texier d’une part, contre Claude du Pré sr de… (sic!), curateur de Dlle Renée le Texier heritiere par benefice d’inventaire de defunt Frederic Texier son pere vivant sr de la Mortrais d autre part deffendeur pour une maison et dependance appellee la Chaussée, et Frederic et Guillaume Texier enfants et heritiers de deffun Pierre Texier Ordonne que le Ecr Sr de la Poignardiere entrera en jouissance de la maison […] le 8 aoust 1601 (BnF, Cabinet des titres, Dossiers Bleus 590 (microfilm 26747)).
    En août 1531, Pierre Texier, fils de Pierre, seigneur de la Poignardière est parrain d’Ysabeta Potiton. Nous ignorons le nom de son épouse. Il est vraisemblablement né avant 1502, année à laquelle débute le registre qui nous est parvenu. Cordialement, R.-Yves Gagné

      Note d’Odile :

    Il est rare d’avoir encore le bonheur de disposer des registres paroissiaux de cette date.
    En août 1531 c’est Isabeta Potiron qui est baptisée.
    En fait, les Leroyer se sont donc alliés dans le comté Nantais, et ne semblent pas y avoir eu de biens propres avant les années 1572. Et avant cette date Olivier Leroyer se faisait appeler « sieur de la Motte », puis après « sieur de la Poignardière », laquelle était un bien de madame.
    Bon tennis !
    Odile

  26. Avant 1572 – Le plus vieux titre produit par Claude Le Royer date du 19 décembre 1560. On y apprend que René Le Royer est maître d’hôtel de Bonaventure Lespervier : Bonaventure Lespervier dame de la Noue, Briord, Loroux Botrau, L’Épine-Gaudin, La Chapelle-sur-Erdre, Treillières, etc., vend à « René le Royer escuyer sr de la mothe Me d hostel de la dite dame une m[aison] no[bl]e la maison et court de la Houssaye située en la paroisse de Trelieres [Treillières] … pour la somme de 1053# 2 … ». Puis le 28 octobre 1562, Bonaventure Lespervier vend à René Le Royer une pièce de terre appelée Beauregard située en la paroisse de la Chapelle-sur-Erdre . (toujours la même source au Cabinet des sources). R.-Yves Gagné

      Note d’Odile :

    Je connais personnellement Louis Bossard, historien du Loroux-Bottereau, qui a dépouillé et retranscrit ses chartriers. Il ne correspond que par poste ou téléphone, et je l’avais appelé la semaine passée pour savoir si LEROYER lui disait quelque chose.
    Il n’a strictement rien sur LEROYER, patronyme qu’il n’a pas rencontré.
    Désolée
    Odile

  27. Bonjour, voici ce qui pourra intéresser un historien de la Poignardière : dans le Fonds d’Alva, un acte de « racquit et retrait » de René Le Royer et Isabeau Le Texier daté du 7 juin 1575 par lequel ces derniers versent à « nobles gens » François Le Mercier conseiller du roi au siège présidial à Nantes et Marguerite Mouillard sa femme sieur et dame de la Pannetière la somme de 1292 livres, pour le rachat du lieu noble de la Poignardière à La-Chapelle-sur-Erdre et de la Bourdrie en Haute-Goulaine « cy devant vendu & transporte audits Le Mercier & femme par noble homme Guillaume Texier frere de ladite dame de la Mothe ».AD Mayenne, Fonds d’Alva, 378 J 132 Puis au Cabinet des titres : noble homme René le Royer, Ec sieur de la mothe et dlle Ysabeau Texier, sa compagne le quel a remontré comme par sy devant Guille Texier aussy Ec frere ainé de ladite Ysabeau, auroit vendu la moitié du lieu de la Poignardiere, a mr Francois le Mercier conseiller au siege presidial du dit Nantes (Dossier Bleu 590) – Donc impossible de savoir si Guillaume Texier avait vendu la totalité ou seulement la moitié à Frs Le Mercier. A propos, j’ai essayé de voir si pr la Bordrie en Haute-Goulaine on pouvait en savoir plus sur nos Texier, mais rien trouvé. Cordialement, R.-Yves Gagné

  28. Très intéressant!! voici beaucoup de nouvelles fraîches concernant la Poignardière..

    Merci encore et félicitations

    Christian Kerlovéou

  29. Bonjour Madame Halbert et Mr Gagné,

    comme je m’aperçois que je peux dorénavant communiquer via le site j’en profite pour développer certains points concernant la Poignardière:

    Il existe un lieu dit « champ de l’allouette » sur le domaine (facile à trouver sur les cartes ou photos satellites) et nous nous posons de longue date la question de l’origine de ce nom. Après recherches j’étais arrivé à la conclusion qu’il pourrait bien s’agir d’une déformation ( très courante) provenant de « champ de l’alloué » ou « champ de l’alleu ». Ne pourrait il pas s’agir de la part du domaine vendu à Mr Le Mercier du Présidial de Nantes. il me semble en effet avoir lu que certaines fonctions du présidial étaient occupés par des « alloués »?

    Christian Kerlovéou

  30. Bonjour à tous
    Réjouissez-vous, je viens de relire attentivement les noms des 2 notaires de Paris cités sur la vue ce-dessus et je suis désormais formelle en ma lecture !
    l’un est bien FERANT et voici sa notice :

    et l’autre est CONTENOT et non Coutert, car le N se lit et s’écrit comme le U et le O comme le R
    et voici sa n otice :

    Ces 2 notaires ont bien leurs archives à Paris, alors bonne chance pour retrouver l’acte d’inventaire des titres de Georges en avril 1604
    Bonne soirée
    Odile

  31. Merci pour ce informations. J’ai évidemment lu à peu près tout ce qui existe de documents sur l’histoire de La Chapelle sur Erdre ainsi que de nombreux documents sur l’histoire des réformé en Bretagne ou de Nantes.. ( dont la dernière thèse de Carluer et le livre de Joxe)

    Je ne pense pas que dans le contexte aussi troublé que celui de la réforme ( qui divisait jusqu’aux familles ) être serviteur d’un noble réformé impliquait d’embrasser la même religion, mais les études nous montrent en effet que souvent ces nobles entraînaient avec eux ( par adhésion/ persuasion) leurs « gens »…

    François La Noue  » bras de fer » est une des figures les plus marquantes de la réforme ( armée ou politique) en France…
    Par ailleurs l’histoire ne se résume pas aux documents de bibliothèque, connaître concrètement et dans le détail les lieux où elle s’est déroulée peut également permettre d’apporter un éclairage…toujours en gardant un sens critique, bien sûr!

  32. Bonjour Mme Halbert,

    En fouillant dasn une base de donées j’ai trouvé un document intitulé registres des tutelles daté du 10 mai 1604 à Paris ( cote ANY 3881)impliquant:
    -Georges , Alain , Olivier, Philippe, Suzanne, … tous de la famille Le Royer

    Je vous le transmets en copie séparé en espérant qu’il corresponde à quelque chose d’intéressant…mais pour moi c’est illisible!!

    Christian Kerlovéou

      Note d’Odile :

    Déjà fait sur ce blog, par Mr Gagné, et j’en avais fait moi-même aussi une retranscription lorsqu’il me l’avait signalée.
    Il s’agit de la demande de main levée des titres de feu Geroges Leroyer
    Relisez les commantaires précédents.
    Odile

  33. Pour information j’ai trouvé une référence à Georges Le Royer promu payeur de la compagnie du Duc de Mercoeur ( édit royal de août 1576?). Je vous passer la copie de la page par mail séparé…

    Christian K

  34. -Amador de La Porte,chevalier de l’Ordre de St Jean de Jérusalem,Gouverneur de la ville et et Château d’Angers,demeurant paroisse St Evroult,Angers,est parrain le 11 4 1625 à Angers Ste Croix,de Anne de Bretagne,fille de haut et puissant messire Claude de Bretagne et de Dame Catherine de La Varenne,la marraine est Anne de Rohan,femme de haut et puissant seigneur Messire Louis de Rohan,prince de Guémené,vivant d’ordinaire au Verger,paroisse de Seiches. ( Ste Croix vue 640).

    Amador de La Porte serait le frère de Suzanne de La Porte,(Dame de la Reine Blanche,Louise de Lorraine),qui épouse en 1566 François II(IV) du Plessis de Richelieu,elle est fille de François,seigneur de La Lunardière,avocat au Parlement de Paris et de Claude Bochard ou Bouchard.
    (Généalogie Richelieu.Annexes-Alliance La Porte.CFP.7.)

  35. Cher Mr Gagné,

    J’ai cherché à identifier Francois Le Mercier « conseiller du roi au siège présidial à Nantes »…ou Marguerite Mouillard dame et sieur de la Pannetière ( qui est le domaine qui jouxte la Poignardière) sans succès…auriez vous plus d’information sur ces personnes?
    merci d’avance,

    Christian kerlovéou

  36. Cher Monsieur, si vous faites une recherche sur l’histoire de LaChapelle sur Erdre, une lecture du registre de la Chapelle sur Erdre en ligne pour le 16e siècle vous permettra d’en apprendre beaucoup. De plus, il faut vérifier ce que Freslon a mis dans son index, car j’ai trouvé plusieurs fautes mais parfois, l’acte qu’il a vu n’existe plus – voici ce que j’ai sur mon disque dur (non vérifié récemment):

    I. Guillaume Mouillard – 12 enfants
    N.H. Guillaume Mouillard (aussi Moillard), sr de la Pannetière et Demoiselle Perrine de la Grée

    Voici leurs enfants baptisés à L.C. sur E.
    1. (acte en partie déchiré NOTE : CETTE PAGE N’EST PAS MICROFILMÉ, VA DE JUILLET 1568 À SEPTEMBRE) Jean, 5 août 1568. P. Jehan Gavuryer, sr de la … et Me Alain Nydalet, notaire et proc. de la cour… M. Dlle Julienne Gachet
    2. (PHOTO 17) Claude (fille) 7 mars 1571. P. N.H. Francoys le Mercier, cons. au pres.al de Nante, mari de Damlle Marguerite Moulart, M. Damlle Claude de la Boucherie, femme de N.H. Mathurin de la Roche, esc. sr dud. lieu et de la Lesnerie et de Mouligné et Damlle Thomasse le Vavasseur, femme de N. H. René Bily
    3. Claude (fille) PHOTO 22; 27 février 1572. P. N.H. Pierre Neau, sr de la Pierre Blanche M. Damlle Claude de la Boucherie, femme de Noble Mathurin de la Roche, esc., sr dud. lieu et Claude Harel, dame du Porreau

    pas vu dans Freslon : 4. photo 28 13 septembre 1573 françois P N.H. Mathurin de la Roche sr dudit lieu de ladite escuier; N H Domicque (sic) de Champaigne sieur de Lespreteau Damoiselle François Gomeaud dame de Lucy non mariée

    5. François, 28 novembre 1574. P. N.H. François de la Grée, sr de la Housaye et Sire Julien Michel, sr de la Tortiere M. Dlle Mathurine Ameau (Freslon : Luneau), dame de la Pierre Blanche

    6. Marguerite, 14 avril 1577. N.H. Romain de Bonteville, sr dud. lieu, mari de Damlle Perrine Moillard M. Dlle Marguerite Mouillard, femme de Me François le Mercier, cons. du roy au siege presidial de Nantes et Dlle Françoise de Vavasseur, fille de N.H. Jehan de Vavasseur non mariée

    7. René, 30 septembre 1578. P. N.H. René du Pé, éc., sr d’Orvault,
    René, fils de N.H. Mathurin de la Roche, sr dud. lieu et de la Desnerie et
    M. Dlle Jeanne Collebel, femme de Jean de Vavasseur, sr et dame du Tertre et de la vassionere

    8. Perrine, 30 mars 1580. P. N.H. Jean Cousin, cons. et auditeur du Roi du roi en la chambre des comptes de bretagne. et sieur de la Roche M. Damlle Perrine Mouillard, dame de la Pichardière et Françoise le Tourneux

    9. René, 12 juillet 1583. P. N.H. René de la Roche, sgr dud. lieu et de la Desnerie Noble Christophle le Vavasseur, sr de la Vassonniere
    M. Damlle Jehanne Guynebault femme de N. H. René de la Grée, sr de la Houssay

    10. Guillaume, 10 octobre 1584. P. N.H. Guillaume Cousin sr de Kermerzin, de la Folie et de la Chesnaye en Doulon, advt au Parlt de de Bretagne et N.H. Guillaume Lorido, sr de la Bugaliere M. Damlle Renée Mouillard, dame de Freget et de Chaubusson, veuve de N.H. Claude Hubert vivant sr de
    Chaubusson

    11. Janne, 1er mai 1586. P. N.H Dominique de Champaigne, sr de Lopitau
    M. Damlle Janne de Kercabus, femme de N.H. Guillaume Harel, sr de Lespau et
    Damlle Jeanne de Champaigne

    12. Gilles, 2 mai 1589. P. N.H. René de la Roche, sr de la Roche et de la Desnerye N.H. Gilles Hus, sr de la Villeguerin M. « Honorable fille Perrine le Rouner » (et non Renée le Royer (Freslon)) c’est un P!

    II. Guillaume fils de Vincent Mouillard

    A St Donation –
    102 – 19 novembre 1565 Mathurin Bardon fs NH Leonard Bardon et domicella Julienne Gascher PM Mathurin de la Roche sgr de la Roche, st André et la Desnerie mari de Claude de la Boucherie ; Guillaume Moillard sgr de la panetiere fs de defunt vincent moillard en son vivant appelé le gentilhomme ;

    Ste-Croix 1555 – 1575
    10 – 1557 M – Perrine Moillart fille de Me Vincent Moillart sgr de la panetiere P Francois Symon sr de la Foliette greffier civil de la cour de nantes
    27- margte moillart fe vincent limeau? notaire royal et fa me vincent moillart sgr de la panetiere avocat

    St Similien 1553 –
    4 1553 Renée Moillart fa de Me Armel moillart sr de la melyere, parrain jean douette marraine jeanne theault femme de Vincent Moillart

    Voilà, rien de plus et rien sur Le Mercier. Cordialement, R.-Yves Gagné

  37. Merci beaucoup.
    Je vais essayer de suivre vos conseils, mais je ne maîtrise pas encore toutes ces sources d’informations…en fait je suis parti de la connaissance d’un lieu que je trouve attirant ( vallée du Gesvres et le domaine de la Poignardière) et progressivement je plonge dans l’histoire..et ses méandres et traquenards!!

    Cordialement,

    C Kerlovéou

  38. Cher monsieur Gagné,

    J’ai suivi votre conseil et fouillé dans les fonds Freslon pour tenter de retrouver l’origine de la famille Texier. J’ai eu beaucoup de mal à trouver quelque chose qui pourrait peut être de reconstituer au moins l’origine possible de cette famille: il se trouve que dans le fond de la commune du Gâvre apparaissent:
    -mariage le 6 fevrier 1602 de NH Guillaume Texier, sieur de la Rivière et de delle Jeanne Bombart (ou Bompart?)
    -inhumation le 31 mars 1603 de Me Fréderic Texier, dans le franchise du Gâvre
    -inhumation le 6 mars 1641 de Nh Guillaume Texier, sieur de la Chaussee, mari d’ Anne Morel…
    Je vous passe les détails que je n’ai pas eu le courage d’approfondir , mais il me paraît de plus en plus vraisemblable que « nos Texier » ( dont Ysabeau qui fut inhumé en mai 1600 à La Chapelle sur Erdre) était une famille de la commune du Gâvre…

    Le domaine de la Chaussée serait bien du Gâvre. ( il est connu même actuellement).
    Pour vous qui êtes peut être un peu loin de notre géographie locale, je constate pour ma part que ces familles qui gravitent dans l »histoire de la Poignardière sont très voisines …en dehors des « Le Royer » …qui auraient été des « transfuges » d’ Angers via René ( peut être du fait de sa fonction auprès de Bonaventure Lespervier à la Gascherie…entre autres).

    Ce qui est assez passionnant ( et je pense aussi à Georges Le Royer) est que tout ceci se déroulait pendant époque plus que troublé des guerres de religion: la Gascherie fut un haut lieu des réformés avec l’appui de François de la Noue dit Bras de Fer grand capitaine et fidèle ‘HenriIV ce qui lui coûta sa fortune d’ailleurs.

    Christian Kerlovéou

  39. Bonjour, comme je l’ai déjà écrit sur le blog, les Texier sont dans le registre de La Chapelle sur Erdre au début du 16e, donc 100 ans avant ce que vous venez de mettre en ligne – il n’y a pas lieu de conclure à une origine au Gâvre comme vous l’écrivez puisque les Texier que vous mentionnez au 17e siècle au Gâvre étaient à LCsurErdre au 16e. Le 9 juin (voir plus haut), j’ai écris: La Poignardière, située à La-Chapelle-sur-Erdre, appartenait à la famille Texier au moins depuis le 7 septembre 1525, date à laquelle Thenete uxor petri texier dms tplis de la pognadiere (Thenette femme de Pierre Texier seigneur de la Pognardière) est marraine de Michel Nidelet. Isabeau, Guillaume et Frédéric Texier, sieur de la Mortrais, étaient issue d’un Pierre Texier, propriétaire d’une maison appelée la Chaussée (fin de la citation). De plus, ma recommandation de lire le registre de LC sur Erdre venait du fait que vous posiez des questions sur deux autres familles (Le Mercier et Mouillard) et je vous ai répondu que si vous vouliez en savoir plus sur les familles de LC sur Erdre, ce serait une bonne idée de chercher dans le registre paroissial du 16e siècle. Quant aux Texier, j’ai déjà parcouru les registres de LC sur Erdre et Gâvre et ne suis pas monté plus loin que Pierre Texier x Thenette trouvé en 1525 dans le registre. Je n’ai rien trouvé de plus aux AD44 (quoique, bien sûr, je ne peux affirmer avoir tout lu le contenu des archives conservées aux AD44) ni dans le fonds d’Alva à Laval. Enfin, il serait une bonne idée de relire ce que j’ai déjà mis sur ce blog (voir ci-haut). Cordialement, R.-Yves Gagné

  40. Bonjour, je crois ne pas avoir mis cet acte au complet sur votre blog (source toujours la même : BNF, Dossiers Bleus 590 (microfilm 26747))
    Dimanche 1 avril 1612 est comparut par devant Charles Contant notaire au chatelet d Orleans Alain le Royer Ec sr de la Chaussée et de Forges pais de Bretagne Eveché de Nantes a present surnommé frere Pacifique religieux novice au couvent des Capucins de cette ville fils de deffunt René le Royer vivant Ec sieur de la Motte pres Nantes et de Dlle Isabeau le Texier ses pere et mere desirant avant que faire profession du dit ordre disposer des partie des biens qu il a plu a Dieu luy departir & donne et legue a Dlle Angelonne Dagaury veufe du Sr de la Chesnaye 16 boyseaux de bled a la Dlle Duplessis Chavagne 16 boisseaux de bled & item donne et legue a Dlle Francoise et Marguerite les Spadin[e] tout les biens qui est au lieu de Forges a luy ap[p]artenant exceptés douzaines de poignes(?) que le dit testateur reserve pour les religieuse Ste Claire de Nantes donne a Gabrielle le Royer agée de 5 ans deumeurante au lieu de la Gandiere pres Nantes 200# en argant 6 dras de lit & laquelle somme sera mise en mains de damoiselle Susanne le Royer veuve de feu noble homme Pierre Savary vivant sgr de la Gouvendiere pour la garder jusqua ce que la dite Dlle soit en etat de mariere et au cas que la dite Gabrielle vienne a mourir avant estre majeur la dite somme appartiendra aux enfans de la dite de la Govandiere item donne et legue a la dite Gabrielle 300# pour l entretenir jusqua l age de 15 ans & ordonne que lon paye a Olivier le Royer Ecier son frere sr de la pougnardiere 80# & ordnne que lon paye a Renée le Royer feme de Louis du Houssay Ecr sr de la Lande Clerissay 75# ordonne que lon pay a René Savary fils du dit defunt de la Govandiere neveu du dit testateur 75# en habit couleur dysabel & ordonne executeur du dit testament Olivier le Royer sr de la pougrandiere son frere fait en presence de honorable homme Me ? d estrigant procureur au baillage d Orleans & signe Contant
    Cordialement, R.-Yves Gagné

      Note d’Odile :

    Ce testament donne des proches, ce que je rencontre très rarement en Anjou dans les testaments, qui ne sont alors que religieux uniquement.
    Ces proches sont côté Loire-Atlantique (comté de Nantes en Bretagne d’alors) puisqu’Alain, le testateur est natif de Loire-Atlantique. Je pense que je vous ai appris depuis que c’est son père qui était natif d’Anjou.
    Je me demande qui est cette Gabrielle âgée de 5 ans, car il ne semble pas qu’on en parle dans les actes que j’ai rencontrés côté Anjou, du moins ceux trouvés à ce jour.
    Cette petite fille pourrait être fille d’Alain, et n’aurait sans doute pas survécu longtemps.

  41. Bonjour, il faudrait retracer l’acte de baptême de Gabrielle que je n’ai pas – on conclut toutefois qu’elle devait habiter avec sa tante Suzanne Le Royer, veuve de Pierre Savary (d Casson 13 janvier 1609, salle virtuelle photo 2 à droite) – normalement appelé sr de la Gauvandière (Govandière), mais que vous avez qualifié (Banquiers en faillite : Lyon 1612) dans une de vos transcriptions de sr de la Gandière.
    Si ne n’ai pas déjà mis sur ce blog les six enfants du couple Le Royer-Le Texier (dont le testateur Alain b Casson 15 décembre 1575), dites-le moi, je les mettrai (je ne sais pas comment vérifier)
    R.-Yves Gagné

      Note d’Odile :

    Bonjour Monsieur
    Concernant la terre de la Govandière à Casson, l’avez-vous identifiée sur une carte ou des ouvrages historiques.
    Car je trouve que la Gaudière qui aurait été la Gouaudière.

    Or, la Gouaudière serait lisible la Govandière.

    Sur toux les actes anciens, comme ici la sépulture de Pierre Savary en 1609 à Casson, on lit aussi bien Gouaudière.

    Par ailleurs, les registres de Casson sont manquants pour les années qui auraient pu concerner la naissance d’une Gabrielle Leroyer.
    Odile

  42. Devant tant de science, je m’incline. R.-Yves Gagné

      Note d’Odile :

    Autre chose est d’identifier la Motte, car avec ce nom on a plus que le choix, et difficile de choisir !
    D’ailleurs, j’ai vue qu’il y a aussi un Hélie Leroyer décédé en 1593 à La Chapelle sur Erdre, qui est manifestement un frère de René et Georges, ou alors un fils aîné de René. Donc on retrouve « sieur de la Motte, en 1593 pour cet Hélie, auparavant pour Olivier, avant de faire appeller « de la Poignardière », et pour Georges, le secrétaire du duc de Mercoeur, oncle d’Olivier. Cette Motte est probablement en Anjou mais il y a le choix !
    Odile

  43. Bonjour, motte est hélas un terme très générique, mais vous avez bien raison. Cet Hélie est bien le fils de René, il est qualifié de frère germain d’Alain au baptême de ce dernier – voici les enfants connus du couple René Le Royer sr de la Motte et Isabeau Le Texier, mariés avant le 22 novembre 1570 (photo 15):
    1. Hélie, qualifié de frère germain d’Alain au baptême de ce dernier le 15 décembre 1575; parrain de sa nièce Françoise Savary à Casson le 10 janvier 1590 (photo 66). Inhumé le 14 mai 1593 (photo 43), Noble Personne Helie le Royer sr de la Mothe en l eglise de la Chapelle sur Erdre davant du crucifix noble ho[mm]e Helye le Rouier sgr de la Motte .
    2. Perrine, seule mention, acte de sépulture du 5 mai 1598 (photo 48) : Damoyselle Perrine le Rouier fut en sepulture en leglisse de la Chapelle sur Erdre le cinquie jour de mai 1598 .
    3. Suzanne, mariée à Pierre Savary, sieur des Granges et de la Gouandière, décédé et inhumé le 13 janvier 1609 (photo 2) à Casson. Le 2 janvier 1586 (photo 53) à Casson, son mari, parrain, est qualifié de fermier général au Plessis de Casson . D’où plusieurs enfants nés à Casson, dont Raoul Savary, dont la marraine, le 11 mars 1590 (photo 68) est damlle Ysabeau Le Texier ve[u]ve [de] feu noble home René Le Royer vivant sr de la Motte pere et mere de lad[ite] Suzanne. René Le Royer est donc décédé avant cette date.
    4. Renée, b La-Chapelle-sur-Erdre, 9 juin 1573 (photo 26), parrain et marraine noble homme René de la Roche sieur de la Desniere non marié, demoiselle Perrine de la Grée femme de noble homme Guillaume Mouillard sieur de la Pannetiere et Jeanne de Champaigne veuve de Me Pierre Richard. Renée le Royer épousa Louis du Houssay après le 26 janvier 1598, date à laquelle elle est marraine de Pierre Nozay à Casson et qualifiée de « non mariée » (photo 10). Elle a une nombreuse descendance en Amérique du Nord par son petit-fils Olivier Morel de la Durantaye.
    5. Olivier, b La-Chapelle-sur-Erdre, 10 août 1574 (photo 31), parrain et marraine noble éc. Olivier de la Bouexière, sgr dudit lieu, et procureur du roi à Nantes, sire Henri Hameline, et demoiselle Anne le Bel compagne de noble homme François de Cadran seigneur du Plessis Lizon. Dont plusieurs enfants qui continueront la lignée des Le Royer.
    6. Alain, b Casson, 15 décembre 1575 (photo 20, acte difficile à déchiffrer), parrain et marraine noble homme Alain Spadine écuyer seigneur de Rogeil et de Grandchamp Hélie le Royer frer germain dud Allain le Royer , Anne de … ? femme Me Abraham Savary notaire royal Geneviève de … ve de Xphle Queche » p[rese]nt ledit le Royer père et plusieurs aultres notables. Qualifié de sieur de la Chaussée et de Forges lors de son testament.
    Le 2 mai 1600 (LC sur Erdre photo 41), « fut en sepulture en l eglise de la Chapelle au desous limaige du crucyfy le corps de damoyselle Ysabeau Texier de son vivent dame de la Pongnardiere par moy ptre soubsigne ».
    Bon week end, R.-Yves Gagné

  44. Une réflexion qui vaut ce qu’elle vaut :

    Lorsque je relis les extraits qui m’ont été transmis par Mr Rouziou qui proviennent si j’ai bien compris actes notariaux de Nantes ( par exemple Bobin 4E2/308 du 24/07/1606 ) je constate que le feu sieur Georges Le Royer est appelé tantôt sieur de la « Roche » ou de la « Motte ». C’est pour le moins vague! On est d’accord
    Lorsque j’examine le domaine des Royer de la Roche d’Arteze ( proche de la Flèche) on trouve sur les anciennes cartes de cette ville pratiquement l’une a côté de l’autre les domaines de la Roche et de la Motte. Il semble d’ailleurs que sur les cartes récentes le site est pratiquement disparu (photo satellite).

    Je n’ai pas le temps ni la compétence pour me pencher sur l’histoire de cette branche des Le Royer , mais j’ai cru comprendre qu’il s’agissait d’une branche des Le Royer de la Sauvagère implanté en Anjou mais qui a une longue histoire en Bretagne.
    Mais tout ceci n’est que pure conjecture…

    Par ailleurs en fouillant dans certains documents j’ai trouvé une Pierre Texier, receveurs des taux et amendes à la chambre des comptes du Parlement de Bretagne( ouvrage de Dominique Le Page sur les officiers de l’administration du parlement de Bretagne ), commis de Jacques de Chatillon vers 1540.
    Cela pourrait être en lien avec une possession d’une maison à proximité de cette Chambre de Comptes à Nantes?

    Enfin sur les anciennes cartes je lis bien la Gouadière ( cf commentaires d’Odile) et pour la Govendière: la Conardière à Casson

    Christian

  45. Bonjour à tous
    Le patronyme GOUAU existait et existe toujours de nos jours en Loire-Atlantique.
    Il n’y a pas lieu en paléographie de confondre le G avec le C.
    Il s’agissait donc bien d’une GOUAUDIERE.
    En outre, le lieu devait avoir une maison manable, car ce type de famille ne vivait pas dans les mêmes maisons que les exploitants agricoles, qui vivaient en une seule pièce basse.
    Merci par ailleurs de nous laisser nous occuper des sources pour les Leroyer d’Anjou. Cela risque de prendre du temps, alors attendez.
    Odile
    PS Bon tour de France à la télé ! ou bonne estive pour les vacanciers.
    Hier, en voyant la corse vue du ciel avec les drones, j’ai compris pourquoi les villages corses n’étaient jamais inondés. Ils sont tous construits en hauteur.
    Pourquoi les villages inondés ont-il été construits en bas ?

  46. Bonjour, vous avez raison que dans le document transcrit par Monsieur Rouziou, on trouve « Georges Le Royer vivant sr de la Roche », toutefois, je me demande s’il n’y a pas confusion du notaire car il y avait un autre sr de la Roche à l’acte, soit Jean Goureau/Gourrau sr de la Roche. Il faut effectivement trouver un autre acte confirmant le tout. Cordialement, R.-Yves Gagné

      Note d’Odile :

    Il faut surtout revoir l’acte original.
    D’ailleurs, Mr Rouziou le répète à tous ses correspondants.
    Odile

  47. Je regarde le Tour de France , moi aussi , mais à la télé anglaise , il passera par Montpellier …
    Dans un documentaire sur la Corse , ile la plus montagneuse de la Méditerranée , dans le passé , il était dit que le paludisme y étant endémique la population , qui en avait les moyens , tentait d ‘ y échapper , surtout en été , en allant vivre en altitude , loin des marais …

      Note d’Odile :

    Je ne le regardais jamais autrefois, et puis depuis 3 ans, j’ai découvert que la Farnce vue du ciel m’offrait de merveilleuses vacances depuis mon fauteuil. Et que la France est belle !!!
    Odile

  48. Je partage totalement votre opinion , sur notre Belle France !!!

  49. Bonjour M. Gagné
    sur le baptême de Renée LEROYER °La-Chapelle-sur-Erdre 9 juin 1573 (photo 26) le parrain est noble homme René de la Roche sieur de la Desnerie non marié
    La Desnerie possède aussi un château plus récent, visible depuis la rivière par tous les nombreux touristes des bateaux de l’Erdre, rivière qui possède plusieurs châteaux très agréables à voir de la rivière.
    Voici les vestiges de l’ancien château, vers 1910, sur mon site :

  50. Bonjour à Tous
    Dans l’acte ci-dessus, on a le passage :

    Jehan Gourreau sieur de la Roche Coutant mary de damoiselle Marye Leroyer demeurant à présent en ceste ville d’Angers paroisse de st Maurille,

    Il s’agit de la Roche-Coutant, commune de Tigné, que Célestin Port, Edition 1876, donne :

    Ancien fief avec maison noble et chapelle de saint-Jacques et Saint-Jean, dans la grande cour, fondée le 28 mars 1689 par Fr Lehoux du Plessis, avocat au Parlement et aux sièges royaux de Saumur, mari de Jeanne Texier. Elle est démolie. En est sieur Zorobabel Nicolas 1590, François Lecointre, mari de Catherine Nicolas, 1620, Jacques Lehoux mmarie de Catherine Lecointre, 1647…

    Certes cet ouvrage ne cite pas de Gourreau ou Leroyer, mais il est possible que les Gourreau, ou Leroyer, aient possédé ce lieu auparavant, et conservé le nom, car cette pratique, qui consiste à conserver un titre, était très fréquente alors et jusqu’à la Révolution, et même je ne suis pas certaine qu’elle ait disparu de nos jours.
    En tous cas, le fait que le notaire ait écrit en 1604 dans l’acte ci-dessus « sieur de la Roche Coutant » signifie bien que Jen Gourreau s’est présenté devant lui comme tel, et que c’est bien de cette Roche qu’il se réfère.
    Il faudrait sans doute voir Tigné.
    Odile

  51. Je me souviens d’un cas où le nom de la ferme (plus possédé depuis les années 1730) s’est conservé dans le patronyme jusqu’en 1880 environ, seulement supprimé à cette date suite à une décision de justice.

      Note d’Odile :

    Il en existe de nos jours, qui ne possèdent plus la terre depuis le 18ème siècle, et qui ont suprimé leur patronyme pour ne conserver que le nom de la terre avec bien entendu la particule. J’en ai rencontré plusieurs sur la région que je pense étudier, mais je ne peux les citer, car j’ai déjà eu des menaces.
    Odile

  52. Bonsoir,

    Concernant les MOUILLART (MOUILLARD) de Nantes, je suis à la recherche pour le début du XVIe s. d’un couple ??? Mouillard épouse d’un Mathurin ???
    dont les noms se trouvent sur un Livre d’heures à l’usage de Nantes.
    Merci.

  53. Bonjour, dans mes notes sur Saint-Nicolas de Nantes (je n’ai pas confirmé avant d’envoyer ce courriel)
    photo 116 29 septembre 1564 François, P. François Galapart et Jehan Louayse mari de Jehanne Haners, M. Renée Mouilhard, f. Mathurin Bernard
    J’espère que c’est ce que vous cherchiez.
    Cordialement, R.-Yves Gagné

  54. Pardon, j’ai oublié les parents de l’enfant :

    Antoine Baugé m Françoise Galapart
    photo 116 29 septembre 1564 François, P. François Galapart et Jehan Louayse mari de Jehanne Haners, M. Renée Mouilhard, f. Mathurin Bernard

    R.-Yves Gagné

  55. Bonjour Madame,

    Felicitation pour ce travail colossal et instructif et souvent plein d’humour. Je decouvre un Jehan Gourreau sieur de la Roche Coutant. Il n’existe pas dans l’arbre genealogique des proprietaires successifs de La Roche Coutant, proprieté jamais vendue que je sache, de Jehan Gourreau. S’agit il d’un oubli? ,d’un partage? d’une ferme attenante à la maison? qui est ce jehan Gourreau inconnu dans les archives de La Roche Coutant? cela m’interesserait d’en decouvrir plus. Pouvez vous m’aider? Bien Cordialement

  56. -LE CHATEAU DE La ROCHE-COUTANT
    à Tigné.
    -La Roche-Coutand,un pittoresque village aux marches de l’Anjou et du Poitou.
    -Les maisons sont bâties de beaux moellons ocrés de calcaire dur et les toits,presque plats,de tuiles romaines,sont déja de l’ancienne Aquitaine.Seul ou presque,le vieux manoir seigneurial arbore les toits d’ardoise,matériau autrefois réputé plus noble et que l’on transportait à grands frais pour couvrir les églises et les châteaux.
    -C’est au XVIe siècle,en 1579 peut-être,date inscrite sur une porte,que fut bâtie cette pittoresque demeure;elle est formée de deux corps de bâtiment en équerre,avec tourelles en encorbellement dans les angles,lucarnes Renaissance géminées,portes à frontons et bossages vermiculés;l’une de ces portes est surmontée de l’écu « d’azur au chevron d’or accompagné de deux étoiles et d’une merlette »armes des Le Houx du Plessis,qui,durant deux siècles,possédèrent cette demeure.
    -Ils l’avaient reçue par mariage d’une petite fille d’un certain Zorobabel Nicolas,qui sans doute,l’avait fait bâtir en 1579,et ils y habitaient encore lors de la Révolution.Très estimé de la population,Jean-Louis Le Houx de la Roche-Coutant,fut élu,en mai 1790,membre du Département;nous dirions aujourd’hui conseiller général.
    -Au XIXe siècle,une Le Houx épousa un Berthelot de Grand-Maison ,puis une Berthelot épousa un Lavoye;le fille de ceux-ci épousa le Docteur Daubin et c’est aujourd’hui leur petit-fils qui veille sur la vieille demeure,laquelle,depuis quatre siècle,n’est jamais sortie de la même famille;au pays de Joachim du Bellay,n’est-il pas beau qu’on reste si magnifiquement fidèle au « séjour qu’ont bâti les aïeux » ?
    (Manoirs et Gentilshommes d’Anjou-André Sarazin.)

      Note d’Odile :

    Bonjour à tous
    je reprécise ici que le fait de se dire « sieur de » ne signifie pas toujours qu’on en est propriétaire.
    Par ailleurs le prénom ZOROBABEL est assez exotique et m’amuse en songeant à Zoro
    Odile

  57. Bonjour à tous
    Mes décennies de recherches en déplacements hors de mon département, en photocopies (avant le numérique) m’ont coûté beaucoup de monnaie, temps, énergie, sans parler de l’énergie et compétence rare que je déploie depuis des décennies en paléographie.
    J’ai ainsi donné bénévolement et gratuitement des milliers et des milliers d’infos.
    Entre autres sur la famille de Georges Leroyer de la Mothe

    Malheureusement, je reçois dans ma BAL des menaces qui m’amènent à clore tous les commentaires sur cette famille.
    J’invite donc les MACHOS à mener désormais seuls les recherches sur cette famille, puisqu’ils ne supportent pas que j’ai tant fait pour cette famille.

    En conséquence toute discussion sur cette famille est close.
    Cordialement vôtre à tous mes fidèles lecteurs, et merci de votre compréhension

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