Prêt de Claude Haran et Béatrix Gallisson à Pierre Dugrais et Jacques Roufflé, Grugé l’Hôpital 1608

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 26 avril 1608 avant midy, par devant nous Jullien Deille notaire royal Angers furent présents honorables personnes Jacques Roufflé sieur du Bois Pépin et Pierre Dugres marchand demeurant en la paroisse de Grugé, lesquels deument soubzmis soubz lasite cour chacun d’eux seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs etc confessent debvoir et par ces présentes promettent rendre payer et bailler dedans la Toussaints prochaine en ceste ville
à honorables personnes Claude Haran sieur de la Peronne et Béatrix Gallisson veuve de deffunt Me François Dumesnil vivant sieur de la Perrine procureur de la maison de ville d’Angers y demeurant ce stipulant et acceptant par moitié
la somme de neuf vingt (180) livres tournois à cause de prest fait contant par lesdits Harant et Galliczon auxdits establis qui icelle somme ont eue et receue en notre présence en pièces de 16 sols et autre monnaie aiant cours suivant l’édit dont etc quitent etc
à laquelle dite somme de 180 lives tournois rendre et payer obligent lesdits establis chacun d’eux seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs dits biens à prendre vendre etc renonçant par especial au bénéfice de division discussion et ordre etc
fait et passé audit Angers maison dudit Haran en présence de Me Nouel Beruyer et Pierre Portran clerc audit Angers tesmoings

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Contre-lettre de François et François Cohon, père et fils, en faveur de Claude Haran, Craon, Le Mans et Angers 1616

François Cohon est marchand cirier à Craon, fils de marchand cirier à Craon, et il a épousé Renée Hallay, proche parente d’un Hallay, qui exerçait au Mans le même métier, à ceci près que les fabriquants de cierges du Mans auraient mieux réussi grâce à une invention qu’ils auraient faite de la cire blanche.
Cette invention est narrés par Benoît Hubert dans « Un manufacturier manceau au siècle des Lumières : Leprince d’Ardenay et sa fortune« , publié dans « Fortunes urbaines, élites et riches dans les villes de l’Ouest à l’époque moderne », PUF de Rennes

François Cohon père et fils ici nommés, sont père et frère d’Anthyme Denis Cohon, le célèbre évêque de Dol et Nîmes, traîté sur mon site en cliquant ici.

François COHON Sr de la Touche °vers 1597 †Craon StClément 11 juillet 1628 Fils de Denis COHON et de Jeanne GAULT x ca 1579 Renée HALLAY

  • 1-Renée COHON x /1607 Macé CHERUAU Dont postérité suivra
    2-François COHON Avocat au Mans
    3-Anthyme-Denis COHON °Craon StClément 4.9.1595 †Nîmes 7 novembre 1670 Filleul de Pierre Le Cornu escuier sieur du Plessis de Cosmes [fils de Jean Le Cornu et de Marie Le Picard, mariés en 1537, il a épousé en 1571 à Fougères Peronelle Du Hallay fille de Jean Du Hallay Srg de Bouteville et de Girarde de La Haie] capitaine du château de Craon et gouverneur de la ville et Pierre Babin Sr de la Sauvaige [vivant à Château-Gontier, mari de Jeanne Gault, possédant des biens à Armaillé] et Janne Gouin dame de Villeneufve [femme de h.h. Abraham Lasnier Sr de Villeneuve] Dont succession suit
    5-Catherine COHON °Craon StClément 8.6.1597 filleule de Pierre Lenfantin et de Anne Dunoir
    6-Jean COHON °Craon StClément 6.6.1599 filleul de Me Jehan Cohon chanoine du Mans et de Sire Pierre Poypail controleur de Craon et de Marguerite Mesnager x1 Craon StClément 4.2.1625 Marguerite BELIN †Craon StClément 2.5.1626 x2 (lieu inconnu) 8.8.1635 Suzanne LEBRETON x3 (lieu inconnu) 10.9.1664 Elizabeth DUCERNE Dont postérité suivra
  • J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le samedi après midy 7 mai 1616 par devant nous Jullien Deille notaire royal à Angers furent présents estably et deuement soubmis sire François Cohon marchand demeurant à Craon et Me François Cohon son fils demeurant au Mans lesquels chacuns d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs etc confessent avoir déterminé et promettent par ces présentes
    à Claude Haran sieur de l’Espervière demeurant Angers ce acceptant de l’acquiter de la caution qu’il fera pour toucher et recepvoir en la recepte des consignations d’Angers la somme de 191 livres 13 sols que ledit Cohon laisné luy a cédée à prendre sur les deniers de la vente de la seigneurie de Feschal et à luy distribuée sur iceulx suivant l’acte de cession passé par Sallays notaire de ceste cour le 20 juin dernier et en porter cautionnement en cas de poursuite tant en principal que accessoires par mesmes voyes et rigueurs qu’ils en pourront estre tenu et oultre à peine de toutes pertes despens dommages et intérests dès à présent par ledit Haran stipulés et acceptés en cas de deffault ces présentes néanmoins etc
    à quoy tenir etc dommages etc obligent lesdits establys eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division comme dict est biens et choses etc renonçant etc par especial au bénéfice de division discussion et ordre etc foy jugement condemnation etc
    fait et passé audit Angers à nostre tabler présents Mes Pierre Desmazières et Jacques Baudin praticiens audit lieu tesmoings requis

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    Simon Saguyer, docteur en médecine, acquiert une vigne relevant de l’abbaye Saint Serge, Angers 1544

    et c’est le procureur de la mairie d’Angers, Jean Haran, qui traite pour lui. Il est probable que Simon Saguyer soit un personnage important aux yeux de la mairie d’Angers, ou très occupé par sa charge ! ou bien qu’il soit proche parent de ce Jean Haran.
    En effet, il demeure à Angers, et il est curieux qu’il fasse traiter un acquet par un tiers.

    collection particulière, reproduction interdite
    collection particulière, reproduction interdite
      L’église saint Serge a conservé une partie de l’ancienne abbaye, du moins c’est ce que je semble comprendre au vue de la notice sur la base Mérimée (MH).

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 23 juin 1544, en la cour du roy notre sire à Angers (Huot notaire Angers) personnellement establys Mathurin Trioche marchand demeurant à Angers et Renée Riffault sa femme, laquelle ledit Trioche a auctorisée et auctorise par devant nous quant à l’effet du contenu en icelles,
    soubzmectans eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens etc confessent avoir aujourd’huy vendu quicté ceddé délaissé et transporté et encores vendent etc perpétuellement par héritage
    à honorable homme et saige maistre Symon Saguyer docteur en médecine demourant à Angers en la personne de honorable homme et saige maistre Jehan Haren licencié ès loix procureur de la ville et mairye d’Angers à ce présent, qui a achacté et achacte par cesdites présentes pour ledit Saguyer et sadite femme leurs hoirs etc
    une quarte partye par indivis de 2 quartiers de vigne ou environ en ung tenant situés et assis au cloux de vigne vulgairement nommé le Hirtière en la paroisse de Saint Samson près Angers joignant iceulx deux quartiers d’un cousté au chemin tendant d’Angers à Evenstard d’autre cousté aux vignes du doyenné de st Pierre d’Angers, abouté d’un bout aux vignes de l’abbaye de saint Cierge (sic) d’Angers et d’autre bout au pertinau dudit doyenné de st Pierre d’Angers
    tout ainsi que lesdits deux quartiers de vigne se poursuivent et comportent avecques toutes et chacunes leurs appartenances et dépendances sans aucune chose y retenir ne réserver par lesdits vendeurs
    tenuz iceulx deux quartiers de vigne du fief et seigneurie dudit moustier et abbaye et st Cierge et st Bach les Angers et le total d’iceulx chargé de 3 deniers tz de cens et 5 sols tz de rente de debvoir pour toutes charges

      cette abbaye a porté divers noms associés à Saint Serge, entre autres, on rencontre effectivement le nom de « saint Serge et saint Bach » (selon le Dictionnaire du Maine-et-Loire de Célestin Port, nouvelle édition). Il s’agit de martyrs honorés à Constantinople, et on ignore les raisons de ces vocables.

    transports etc et est faite ceste présente vendition delays quittance cession et transport pour le prix et somme de 30 livres tz payés et baillés comptés et nombrés content en présence et à veue de nous par ledit Haren des propres deniers desdits Saguyer et femme ainsi qu’il a confessé par devant nous auxdits vendeurs qui les ont euz et receuz en or et monnaie dont etc
    à laquelle vendition etc garantir etc et aux dommages etc obligent lesdits vendeurs eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans diviison de personne ne de biens etc renonçant etc et par especial au bénéfice de division de discussion d’ordre de priorité et postériorité et ladite venderesse au droit velleyen à l’espitre divi adriani à l’authentique si qua mulier elle sur ce de nous suffisamment acertée etc foy jugement condemnation etc
    présents à ce honorable homme et saige maistre René Ayrault licencié en loix procureur du roy notre sire fermier des aydes tailles en l’élection d’Angers en Anjou mathurin Roberdeau demourant à Angers tesmoings
    passé audit Angers en la maison dudit Ayrault les jour et an susdits
    et a esté payé par ledit Haran du consentement desdits vendeurs pour vin de marché à faire et passer ces présentes la somme de 20 sols tz

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    Charlotte Galisson et sa soeur Béatrix sont chacune pour moitié dans les 4 000 livres données à Joachim de Sévigné qui engageait les Granges, Angers 1608

    mais en fait Charlotte n’était pas nommée dans le contrat d’engagement, alors que la moitié des 4 000 livres venait de ses biens. Sa soeur Béatrix lui concède donc ici un acte mentionnant explicitement l’apport de sa soeur, et ses droits.

    Par contre, on découvre à la fin de l’acte un point curieux, à savoir que l’une des soeurs, Béatrix, sait signer, et même bien, alors que Charlotte ne sait pas signer. Serait-ce que ces soeurs aient été élevées séparément et différement, en tout cas on est absolument certains qu’elles sont bien soeurs, et d’ailleurs l’acte qui suit le réprécise encore.

      Voir mes travaux sur les GALLISSON

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 21 avril 1608, par devant nous Jullien Deille notaire royal Angers furent présents honorables personnes Claude Haran sieur de l’Esprenière (je crois que c’est « Les Perrières » ?) et Charlotte Galliczon son espouse de luy authorisée quant à ce, demeurants en ceste ville d’Angers paroisse de St Maurille, lesquels deuments establys et soubzmis soubz ladite cour leurs hoirs etc confessent que de la somme de 4 000 livres qu’ils ont ce jourd’huy fourny à messire Jouachim de Segivné chevalier de l’ordre du roy seigneur d’Ollivet en son nom et comme procureur de dame Marie de Sévigné son épouse, et Jacques Roufflé sieur du Bois Pépin pour laquelle somme solidairement ils auroient vendu o condition de grâce de 4 ans audit Haran et sa femme la seigneurie des Granges et pour la jouissance d’icelle promis paier chacun an pendant ladite grâce 250 livres tournois, ainsi que amplement portent et mentionnent les contrats de vendition et bail de jouissance de ce faits et passés par nous notaire, en a esté fourny par honorable femme Béatrix Galliczon sœur de ladite Charlotte, veufve feu Me François Dumesnil vivant sieur de la Pebrière procureur de la maison de ville d’Angers et advocat au siège présidial dudit lieu, la moitié montant 2 000 livres au moyen de quoy du consentement desdits sieur et dame de l’Espervière demeurent ladite Béatrix Galliczon participante et dame de la moitié dudit contrat pour d’iceluy ainsi que si elle y estoit deument achapterese conformément à la promesse verbale qu’ils luy avoient daite avant et lors dudit contrat d’en faire à son profit déclaration de ladite moitié et en tant que besoing est ou seroit l’y subrogent pour en disposer avecq eulx conjointement ou séparément pur ladite moitié et eulx pour l’autre ainsi que chacun d’eulx verra tant en principal que jouissances à l’advenir, consentans lesdits sieur et dame de l’Espervière que les poyments qui en seront faits par lesdits vendeur et obligés à ladite Béatrix Galliczon à raison de ladite moitié dudit prix porté par ledit contrat et jouissance portée par ledit bail soient et vaillent à leur descharge ainsi que si eulx mesmes recevoient et que audit effet elle en face les poursuites nécessaires en ce qu’ils en sont tenus ne luy ayant en ce regard que presté leur nom pour soubz iceluy colloqué ladite somme de 2 000 livres commeils ont fait de leurs deniers pareille somme et par mesme contrat
    ce qui a esté stipulé et accepté respectivement par les parties qui ainsi l’ont voulu et consenty promis et à ce tenir obligent tous leurs biens promettant etc renonçant etc foy jugement condemnation etc
    fait et passé audit Angers maison desdits sieur et dame de l’Espervière présents Mes Michel Berruyer et Pierre Portran clercs audit Angers tesmoings
    ladite Charlotte Galliczon a dit ne savoir signer

    Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir. Et admirez la splendide signature de Béatrix, alors que sa soeur Charlotte ne sait pas signer.

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    Les 3 frères Cupif vendent les Hommeaux, Villevêque 1559

    Voici les 3 fils du premier lit de Pierre Cupif avec Antoinette Bouvery. On remarque qu’il y a 2 religieux et surtout on remarque que Jean, celui qui n’est pas entré dans les ordres, est dit « demeurant à présent à Candé », et cette précision me semble importante, car elle atteste une installation récente des Cupif à Candé.
    Le bien vendu, est une closerie dite en 1559 « les Hommeaux », qui est devenue de nos jours « les Ormeaux », située à Villevêque, ce qui atteste aussi des origines des Cupif dans cette région de l’Anjou, à moins que ce bien ne leur soit échu par les Bouvery, du côté maternel.
    Bernard Mayaud donne Pierre, l’un des 3 fils du premier lit, comme « prêtre, sans doute es-ce lui qui décède à Mazé en 1581), et ici, nous savons qu’il est prieur de Restz demeurant à Angers. Il serait donc aussi probable qu’il soit décédé à Angers.

    La vente est faite pour un prix élevé, car 2 000 livres en 1559 est une somme importante pour une closerie, et je ne me l’explique pas, mais une chose est certaine, si les 3 frères sont propriétaires des Hommeaux aliàs les Ormeaux, et vendeurs en 1559 dans l’acte ci dessous daté du 1er septembre, il est certain que la somme tourne dans l’immédiat au profit de Jean, celui qui n’est pas prêtre, car vous avez sur ce blog, un autre acte, daté du 8 septembre, qui précise que Jean devra la somme aux autres. En fait, il a convaincu ses frères religieux, de l’aider ainsi à faire une quelconque affaire sur Candé, et en général lorsqu’on pouvait (et même aujourd’hui) investir dans une quelconque affaire, on avait tendance à s’enrichir.
    Ajoutez à cela, que 2 frères religieux, sont 2 héritages en perspective pour les descendants de Jean Cupif, et qu’à ma connaissance, ce type d’héritage est un enrichissement certain des descendants, et ici coup double !
    Ceci pour expliquer que parfois dans les familles, certaines aient pu monter en s’enrichissant, tandis que d’autes végétaient ou descendaient même socialement. L’histoire de ces montées et descentes se répète encore de nos jours !
    Ce que je veux dire ainsi, c’est qu’il peut très bien exister des Cupif issus d’un tronc commun, mais n’ayant pas eu la chance de l’ascendance sociale;

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 1er septembre 1559 en la cour royale d’Angers par devant nous Marc Toublanc notaire de ladite court personnellement estably Me Pierre Cupif prieur de Restz demeurant en ceste ville d’Angers paroisse de st Pierre

      Célestin Port, dans son dictionnaire, donne : « Rest, ancienne villa gallo-romaine, plus tard prieuré bénédictin, dont la chapelle sert aujourd’hui d’église paroissialle à la ville de Monsoreau »

    et Jehan Cupif demeurant à présent en la ville de Candé tant en leurs noms que pour et au nom et eulx faisant forts de Me Ollivier Cupif curé de la Cornouaille leur frère germain, et en chacun desdits noms seul et pour le tout prometant luy faire ratiffier et avoir le contenu en ces présentes agréable et le faire obliger au garantage et entretenement du contenu en ces présentes et en bailler et fournir à leurs despens lettres de ratiffication et obligation bonnes et vallables à honneste homme Me Jehan Haran licencié ès loix advocat audit Angers ses hoirs dedans d’huy en 15 jours prochainement venant à peine de tous intérests en cas de deffault ces présentes néanmoins demeureront etc
    soubzmectant lesdits establys et chacun d’eulx esdits noms et qualités cy dessus en en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens etc renonçant au bénéfice de division d’ordre et de discussion de priorité et postériorité leurs hoirs avec chacuns leurs biens etc au pouvoir etc confessent avoir vendu quicté ceddé délaissé et transporté et par ces présentes vendent quictent cèddent délaissent et transportent et promectent garantir en chacun desdits noms et qualités envers et contre tous
    audit maistre Jehan Haran lequel présent stipullant et acceptant comme dessus a achapté et achapte pur luy ses hoirs etc
    le lieu domaine closerie et appartenances des Hommeaulx sis en la paroisse de Villevesque au ressort d’Angers

      Célestin Port, dans son dictionnaire, le classe à « Ormeaux », sans plus de détails.

    composé de maison pressouer estables soutrières, rues yssues, jardrins, de 26 à 27 quartiers de vigne en 3 cloux, de 12 journeaulx de terre labourable et de 4 quartiers de pré et généralement tout ainsi que ledit lieu se poursuit et comporte avecques ses appartenances et dépendances et que lesdits vendeurs ou l’un d’eulx et leurs prédecesseurs leurs clousiers fermiers députez auroient et ont accoustumé en jouir tenir et posséder et exploiter sans rien en retenir ne réserver
    tenu des fiefs et seigneuries de la Rallière et la Brertière et de Plume-Ouayson

      Célestin Port, dans son dictionnaire, donne : « Plumoison, commune de Villevêque – l’hôpital de Plumoison 1690 – Ancien domaine de la commanderie du Temple d’Angers, comprenant autrefois deux corps de logis, avec jardins et futaies »

    aux charges cens rentes et debvoirs anxiens et accoustumés que les parties advertyes de l’ordonnance ont vériffié et asseuré par serment ne pouvoir à présent déclarés non excédant toutefois la somme de 15 sols tournois si tant en est deu pour toutes charges franc et quite des arréraiges desdits cens rentes et debvoirs de tout le temps passé jusques à huy
    transportant etc et est faite ceste présente vendition cession et transport pour le prix et somme de 2 000 livres tournois payée et baillé compté et nombrée manuellement contant en présence et veue de nous par ledit achapteur auxdits vendeurs esdits noms qui l’ont eue et receue en escuz d’or sol, angelots, testons de 11 sols, quarts d’escu et autre monnaie de présent ayant cours suivant l’ordonnance royale jusques à la somme de 2 000 livres tournois

      je n’ai pas la fin de l’acte, désolée.

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    Pierre Lenfantin donne une maison à son neveu René Haran, La Selle-Craonnaise 1606

    J’ai cru comprendre qu’il tient cette maison par suite d’un procès quelconque avec sa soeur, mère dudit Haran, et qu’il la rend en fait d’une manière détournée à son neveu.

    L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription de l’acte : Le lundi 20 novembre 1606 avant midy, par devant nous Jullien Deille notaire royal Angers fur présent honorable homme Pierre Lenfantin sieur de Touche-Baron marchand demeurant en la paroisse de La Selle Craonnaise, lequel deument estably et soubzmis soubz ladite cour ses hoirs etc confesse volontairement et sans aucune induction persuasion mais pour l’amité qu’il porte à René Haran son nepveu agréables plaisirs qu’il a receus de luy et espérant en recepvoir cy après et que très bien lui a plu et plaist avoir donné et transporté et par ces présentes donne et transporte par forme de donnaison entre vifs et irrévocable audit Haran à ce présent et acceptant pour luy ses hoirs etc
    une maison jardin ayreaux rues et issues en dépendant située au bourg de ladite paroisse de La Selle qui furent autrefois à défunt Thomas Vailland chirurgien comprins au dher (sans doute pour « une attribution par jugement quelconque ») judiciairement fait audit Lenfantin des biens de Jehanne Lenfantin sa sœur mère dudit Haran,
    en laquelle maison est depuis demeurant Jehan Mine forgeur sans aucune chose en retenir ne réserver par ledit Lenfantin
    et pour desdites choses données et transportées jouir et disposer dès maintenant par ledit Haran en propriété perpétuelle pour luy ses hoirs etc et d’icelles s’en est ledit Lenfantin dès à présent désaisi et dévestu et par la vendition de ces présentes en a vestu et saisi ledit Haran sans qu’il soit besoing en avoir ne obtenir autre investiture ne saisisement que lesdites présentes
    et pour en consentir la publication et insignuation au siège présidial de ceste ville au profit dudit Haran ledit Lenfantin en tant que besoin est ou seroit a constitué et constitué le porteur d’icelles son procureur irrévocable o pouvoir d’insignuer
    à laquelle donnaison et tout ce que dessus est dit tenir etc garantir par ledit donneur lesdites choses données encore que donneur ne soit tenu garantir les choses par eulx données s’il ne leur plaist dommages etc oblige ledit Lenfantin soy ses hoirs etc renonçant etc foy jugement condemnation etc
    fait et passé audit Angers à notre tabler présents Me Jaques Berthe Nouel Beruyer praticiens demeurant audit Angers tesmoins

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