Acquêt d’Anne Bonhommet à Changé (53) : la closerie de la Métairie, 1733

Cet acte est aux Archives Départementales de la Mayenne, AD53-3E25/233 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 31 janvier 1733 après midy, par devant nous René Trois notaire et tabellion royal résidant à Laval furent présents en leurs personnes Louis Loiron marchand et Marie Moride sa femme, de luy authorisée pour l’effet des présentes demeurant rue de Botz paroisse de Changé, lesquels ont vendu cédé et transporté et promis et se sont obligés solidairement l’un pour l’autre un seul et pour le tout sous les renonciations requises garantir de tous troubles hypothèques évictions et autres empechements quelconques à peine de tous dommages intérests et dépends à Anne Bonhommet veuve Jean Lebreton marchand boulanger demeurante audit Laval paroisse de la Trinité, à ce présente stipulante et acceptante, scavoir est une closerie nommée la Métairie et une petite maison et jardin où est actuellement un pressoir, joignant ledit lieu de la Métairie, le tout situé paroisse de Changé ainsi qu’il se poursuit et comporte et qu’il est venu et echeu à ladite Moride (f°2, il me manque une vue) fille étant aux droits de Michel Moride marchand tissier, ensemble une rente de 10 livres que les vendeurs doivent de leur chef à ladite Cheurier, quoy faisant par l’acquéreure ils consentent qu’elle demeure subrogée aux droits hypothèques et privilèges desdits sieurs Moride prêtre et desdites Nouri et Cheuvrier sans qu’elle puisse estre contrainte au payement desdits retours et de principaux desdites rentes de 15 livres et 10 livres, en payant les intérests à raison du denier vingt ; sera aux frais de l’aquéreure faire montrée de l’état desdites choses vendues par expert dont les parties conviendront devant le premier notaire requis, qui prendra et recevra leurs serments pour, en cas d’éviction, estre remboursée par privilège des réfections et réparations qu’elle y aura fait faire ; ces présentes encore faites moyennant la somme de 960 livres, laquelle les vendeurs ont reconnu avoir reçue présentement à veue de nous (f°3) notaire et des témoins cy après en bonnes espèces ayant cours dont ils la quittent, laquelle, jointe avec celle de 1 860 livres principale des délégations ci-dessus, fait celle de 2 820 livres, à laquelle les parties auroient convenu pour le prix desdites choses vendues, dont lesdits Loiron et femme à ce moyen se sont désaisis en faveur de ladite Bonhommé sous la réservation qu’ils font de 3 chesnes dont ils disposeront, si fait n’ont encessament, scavoir 2 situés au hault du taillis

proche l’échalier, et l’autre sur la haye du grand champ du côté du champ de la Dagonière, et profitera l’acquéreure en faveur des présentes de 2 chenecons, 800 d’essences ou environ, et d’une teste d’emousse, qui sont sur ledit lieu ; ce que les parties ont ainsi voulu dont les avons jugés à leur requeste et de leur consentement, fait et passé audit Laval en présence de Me René Turcan procureur, et Charles Louvrier huissier (f°4) demeurant audit Laval témoins à ce requis et appelés – expédition desdits partages et 7 pièces de nous paraphées concernant la propriété desdites choses dont elle les a déchargés »

Contrat de mariage de Jean Lebreton et Marguerite Poisson : Avenières (53) 1692

Jean Lebreton apporte 200 livres en argent et Marguerite reçoit 30 livrez de meubles mais ni l’un ni l’autre ne signent, seules les proches de Marguerite Poisson signent. Je revois cette famille, car j’en descends, et ce couple qui est bien dit « meunier » aura pour petite fille Juliene Lebreton, mon ancêtre au parapluie dont je vous parlais ces jours-ci, et quand je regarde encore cette descendance du couple Lebreton x Poisson, il y a une ascension sociale rapide inexpliquée, que je tente de revoir, cherchant à expliquer comment une telle ascension a pu être possible.

Cet acte est aux Archives Départementales de la Mayenne, AD53-3E9 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

(AD53-3E9/11 Lancro notaire royal au Maine résidant à Avenières lez Laval) « Le 4 avril 1692 après midy, furent présents en leurs personnes establis et soubzmis Jean Lebreton marchand meusnier fils issu du mariage de deffunt René Lebreton et Renée Buffet d’une part, et Marguerite Poisson fille issue du mariage de deffunt René Poisson et Magdelaine Arnoul d’autre part, demeurants en ladite paroisse d’Avenières, entre lesquelles parties a esté fait les conventions matrimoniales qui ensuit, c’est qu’en regard de tous leurs biens et choses comme majeurs, que en l’advis authorité savoir ledit Lebreton de Julien Thomin aussi marchand meusnier, François Leroy Me boulanger, et Charles Chapin marchand ses beaufrères, et ladite Poisson de ladite Arnoul sa mère, René Poisson et Jean Poisson ses frères, demeurant audit Avenières aussy à ce présents, ont promis se prendre l’un l’autre en loy de mariage fiancer et espouser en fasse (sic) de notre mère ste églize catollique apostollique et romaine aussy tost que l’un par l’autre en sera requis s’il ne s’y trouve empeschement légitime qui puisse mariage dissoudre soubs les conditions cy après sans lesquelles ledit mariage n’auroit esté fait conclud ny arresté, qui sont entreront audit mariage scavoir ledit Lebreton avec la somme de 200 livres qu’il a en argent et ladite Poisson avec celle de 60 livres qu’elle a en meubles et que ledit Lebreton a veus et examinés, tout quoy entrera en leur communaulté future qui s’acquerera entre eux du jour de la bénédiction nuptiale et à laquelle ladite future épouse pourra renoncer toutefois et quantes et reprendre et emporter quitte et franche toutes debtes quoi qu’elle y eust parlé, dont elle sera acquittée par le futur époux en l’hippoteque des présentes, sera ladite future épouse douarière de douaire coustumier lors ce que douaire aura lieu sans qu’il soit besoin d’en faire aucune demande en jugement quoyque la coustume de ce pays soità ce contraire, à laquelle pour ce regard et pour celuy d’entrer en communaulté du jour de la bénédiction nuptiale ils ont renoncé ; dont les avons jugés etc fait et passé audit Avenières en présence de Estienne Marie le jeune tissier et Guy Frais Me vendeur d’étoffes demeurant à Avenières tesmoings

Quand nos registres paroissiaux comportaient quelques erreurs : ici Craon pour Laval !!!

Je poursuis l’étude de Julienne Lebreton mon ancêtre et je refais tous les actes que j’avais fait il y a bien longtemps pour tout repointer, et cela est enrichissant.

Ainsi je redécouvre les fausses pistes :

°Armaillé 1er octobre 1748 « baptisé Guillaume Julien né du 29 fils de Guillaume Lebreton marchand et de Julienne Bazin son épouse, ont été parrain maistre François Bazin grand père du baptisé marchand et marraine damoiselle Marie Bonhome d’Ambrois Soinard [née en 1694 elle est la grand tante du baptisé] de la paroisse de st Venerand de Craon [de Laval et non de Craon] »

Comme vous pouvez le constater, on a attendu la marraine venant de Laval et non Craon, car Saint Vénérand est à Laval, et heureusement que j’avais bien cherché autrefois car j’avais bien réussi à tout trouver à Laval et Avenières.
Mais comme quoi les actes des registres paroissiaux peuvent parfois induire en erreur.
Voir mon étude de la famille BONHOMMET
Voir mon étude de la famille LEBRETON

Le parapluie de Julienne Lebreton venait sans doute de Laval : Noëllet 1823

Je poursuis la vente des meubles de Julienne Lebreton mon ancêtre.
Et cette vente me réserve beaucoup de surprises, à travers les objets que je n’avais pas encore rencontrés, malgré mes années de recherches intensives dans les notaires d’Angers et d’Anjou.
Après le premier parapluie rencontré à Noëllet, j’ai tenté, longuement sur le Web de comprendre l’histoire du parapluie, et c’est déconcertant, car on peut en conclure que le parapluie de JulienneLebreton est l’un des premiers, si ce n’est le premier à Noëllet, et qu’il vient d’une grande ville proche qui en revendait quelques uns.
Partant de là, j’ai donc tenté de comprendre si le parapluie avait été acheté à Angers, et là, je suis totalement déroutée, car j’ai refait hier toute la journée le registre paroissial d’Armaillé, là où Julienne Lebreton est née en 1752, et on peut formellement en conclure que les liens LEBRETON familiaux et autres, sont tous à LAVAL et je suis prête à en conclure que le parapluie vient plus de Laval que d’Angers.

Je vous avais promis hier de vous mettre un autre objet tout aussi stupéfiant que le parapluie.
Donc, la ligne qui suit le parapluie dans la vente des meubles de Julienne Lebreton donne :

Un parapluie à Mme Rousseau 10 F
Un parasol à la même 0,60 F

Bon, vous remarquez comme moi la différence, énorme, de prix.
Or, dans nos têtes de 2018, le parasol est un cousin du parapluie et cette différence de prix est totalement incompréhensible.
Et le parasol lui même est un objet des plus nouveaux en 1823 !

Alors c’est encore déroutant, et j’attends vos réactions.
Bon dimanche
Odile

PS et je vous ferais amicalement remarquer que j’ai mis avec un peu d’humour le sujet du parapluie, alors que l’eau entre dans mon appartement à travers le béton et me coupe le courant car les fils sont dans le béton.

Le parapluie de Julienne Lebreton veuve de Jacques Jallot : Noëllet 1823

Je poursuis la vente des meubles de Julienne Lebreton mon ancêtre.
Et cette vente me réserve beaucoup de surprises, à travers les objets que je n’avais pas encore rencontrés, malgré mes années de recherches intensives dans les notaires d’Angers et d’Anjou.
Donc, ce jour je vous propose le premier parapluie rencontré.
Nous sommes à Noëllet en 1823 et Julienne Lebreton est veuve de Jacques Marie Jallot du Verger marchand tanneur décédé en 1806.
Son parapluie est revendu 10 F, aux enchères, ce qui est une somme importante et carrément un luxe. Naturellement l’acheteuse est une dame du même milieu, et le parapluie ne se démocratise pas lors de cette vente. D’ailleurs son prix était disuasif.
Mais Julienne Lebreton m’a réservé encore beaucoup de surprises, et je vous demande instamment, si vous avez quelque intérêt pour ce blog, de réfléchir à un autre objet du même genre (environ), dont je vous parle demain.

Pour mémoire, j’ai immédiatement cherché l’histoire du parapluie, pour mieux comprendre cet objet rare à l’époque.
Et effectivement, on trouve sur Internet :

Pourtant, il n’y a pas si longtemps, nos ancêtres ne connaissait pas ce bonheur de marcher sous une pluie battante en restant au sec. Il y a à peine 70 ans, avoir un parapluie était un luxe à la portée de peu de gens. Plus qu’une protection contre la pluie, il était aussi une protection contre les nombreuses maladies amenés par le fait que les habitants étaient exposés directement à la pluie. Cela peut faire sourire, mais oui le parapluie à contribuer à sa manière à l’allongement de la durée de vie au début du 20e siècle.

sur le site Parapluie de Paris

Donc Julienne Lebreton avait un parapluie il y a 2 siècles. Mais cette histoire du parapluie me déconcerte car elle oublie les protections de nos ancêtres, très efficaces aussi contre la pluie.
Sur la tête, le chapeau de feutre, que l’on trouve toujours en ligne à la chapelerie Traclet, est totalement imperméable, et je peux vous l’affirmer car je vis sans parapluie depuis 20 ans, et donc j’ai acheté plusieurs chapeaux de feutre (noir, rouge, blanc) et ils me protègent même par une très très forte averse durant longtemps.
Pour le manteau, l’article cité ci-dessus au sujet du parapluie semble ignorer les capes et autres manteaux de laine foulée, mais autrefois cette laine foulée n’avait strictement rien à voir avec ce que l’on nous vend actuellement. Elle était alors réellement foulée, et totalement imperméable et chaude, mais ce sont des vêtements qu’on ne sait plus fabriquer.
Je ne suis donc pas tout à fait certaine que le parapluie ait contribué à allonger notre durée de vie !!!! La bactériologie, qui a entraîné l’eau potable, fut un facteur plus important !!!

Vente des meubles de Julienne Lebreton veuve de Jacques Jallot : Noëllet 1823

Je descends de Julienne Lebreton et Jacques Jallot, et je retrouve cet acte non exploité.
Stupéfiant de constater les évolutions à la fois celles du temps, par exemple un nombre impressionnant de cafetières, et celles de l’aisance financière, comme une glace, objet rare.
Mais le plus surprenant dans ces ventes est, selon moi, la présence de messieurs achetant du linge (draps …) car de nos jours, dans les couples (pas dans les célibataires bien sûr), les statistiques nous disent que c’est toujours madame qui s’y colle, même si par ailleurs monsieur participe ensuite aux travaux ménagers d’entretien du linge, comme mettre le linge dans la machine à laver, il paraît que les achats de linge sont le fait de madame.

Et, tout aussi surprenant dans ces ventes, toujours selon moi, c’est la présence côte à côte, des proches parents, voire des enfants eux-mêmes, et des voisins tout à fait non liés à la famille.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, AD49-5E49 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Vente des meubles « Les 7, 8 et 9 octobre 1823, devant Me Victor Auguste Leclerc notaire à Pouancé, vente au bourg de Noëllet des meubles et effets dépendant de la succession de Julienne Lebreton veuve de Jacques Jallot, décédée, à la requête de ses enfants Me Jacques Jallot, propriétaire, demeurant au Petit Moulin commune de Noëllet, Me René Guillaume Jallot, percepteur des contributions directes, demeurant au bourg de Noëllet, Toussaint Poitevin propriétaire demeurant à la Tanche commune du Tremblay, tuteur légal de demoiselles Julien et Zénaïde Poitevin, messieurs Toussaint, Edouard et Prosper Poitevin, ses enfants mineurs issus de son mariage avec dame Julienne Jallot son épouse, lesdits Jacques et René Guillaume Jallot enfants de ladite Julienne Lebreton et héritiers chacun pour un tiers, lesdits enfants Poitevin ses petits enfants et héritiers pour un tiers par représentation de leur mère Julienne Jallot, fille de ladite Julienne Lebreton (f°2) … cette vente sera créée par le sieur Armant Hiret demeurant à Pouancé … (f°3) … à la charge de payer comptant les objets emportés :
Une crémaillère au sieur Pierre de La Jaille 4,25 F
Une autre crémaillère à la femme Poirier 3,5 F
Une poelle au sieur Hiret 1,10 F
Une huche au sieur Dion 10,25 F
Un tirbouchon et un égoutoir en terre à Mme Jallot du Petit Moulin 0,55 F
2 chandeliers au sieur Naslin 0,75 F
Un poëlon, un friquet et un entonnoir à Mme Bellanger 1,25 F
Une poële à griller châtaignes au sieur Dion 1,90 F
Un lot de petits plats et écuelles en terre à Mme Bellanger 0,35 F
Un saulnier et un grujeris au sieur Tremblay 0,35 F
Un rouet, un travoil à Mme Boussu 1,95 F
Plusieurs mauvais chandeliers au sieur Hiret 0,30 F
Une mouchette et son porte mouchette à Mme Rousseau 0,50 F
Une autre à Mme Bellanger 0,35 F
Une cuillère à pot et un friquet au sieur Planté 0,80 F
Un passe boullon et une bécasse en fer à Mme Jallot du Petit Moulin 0,55 F
(f°5) Un garde casse, un chandellier à Mme Coué 0,65 F
12 assiettes en faïence à Mr Veillon 2,05 F
12 autres à fleur au même 3,20 F
12 autres à fleur à Mme Bellanger 1,95 F
Une bouteille en terre contenant de l’huile à Me Vannier 3,80 F
Un saucier et 2 tasses à café à Mme Bellanger 1 F
3 pots de faïence à Marie Provot 0,85 F
Un saladier et un plat à Mme Rousseau 0,55 F
Une soupière à Mme Bellanger 1,10 F
4 plats et une assiette à Mme Rousseau 0,75 F
2 plats et une écuelle à Me Jallot du Petit Moulin 1,75 F
7 assiettes en faïence blanche à Mr Veillon 1,75 F
2 caraffes en verre à Mr veillon 0,75 F
Un fer à repasser audit Naslin 1,55 F
2 écuelles et 2 verres audit Hiret 0,50 F
Un lot d’écuelles et cafetière à Mme Bellanger 1 F
8 assiettes en terre de pipe à Mr Jallot du Verger 1,70 F
6 autres et un plat au même (f°6) pour 1,80 F
8 assiettes à dessert à Mr Jallot du Verger 2 F
Un saladier et un plat à Mr Veillon 0,60 F
2 plats et un saladier 0,75 F
Des huilliers à Mr Veillon 1,60 F
2 petits pots à la Poitier 0,35 F
Un mauvais chandelier en cuivre à la même 1,05 F
Un pot à eau et une tasse à la Vannier 0,50 F
Un entonnoir et des cuillères en bois à Mr Veillon 0,50 F
Une lanterne en fer blanc au sieur Planté 0,80 F
Un porte à diner en fer blanc au sieur Drouet 2 F
De mauvaises cafetières à la Planté 0,10 F
Des huilliers et un verre au sieur Dalibart 0,65 F
2 salières à Mr Jallot du Verger 0,85 F
2 plats à Mme Bellanger 1 F
2 salières à Mr Jallot du Verger 0,75 F
2 compotiers à Mr Veillon 2 F
2 plats à Mme Bellanger de la Fendrie 0,85 F
Un plat à Mme Raoul 1,25 F
Un plat et une soupière à Mr Jallot du Verger 1 F (sous total 94,50 F)
(f°7) 2 plats au sieur Hamart 0,70 F
2 plats à Mr Jallot du Verger 2 F
Un plat et une cafetière au sieur Hiret 0,30 F
2 pots à beurre à la Dion 0,65 F
Une bouteille avec de l’huile et un pot audit Hamard 1,15 F
Un drap au sieur Hamart 1,55 F
Un autre drap au même 2,05 F
Un drap audit Hiret 3,75 F
Un autre drap audit Hamart 1,85 F
4 paillons à Mme Bellanger 0,45 F
4 autres à la femme Orillard 0,40 F
4 autres à la Patrie 0,358 F
4 autres au sieur Planté 0,60 F
4 autres avec un pommier à Mme Bellanger 0,65 F
2 pommiers à la Dion 0,60 F
2 pommiers à la Poirier 0,65 F
3 pommiers à la Dion 0,65 F
Un plat en bois à égouter le beurre à la Dion à la Jaille 0,85 F
Une baratte à Mr Veillon 4,25 F
Une lampe en cuivre au sieur Hamard 3,30 F
(f°8) Une autre lampe en cuivre à Mr Veillon 4,20 F
Un chaudron en airain au sieur Dalibart 4 F
Un chaudron en airain à Mme Jallot du Petit Moulin 6,30 F
Une poëllette en airain à Mr Jallot Du Verger 3 F
Une poissonnière en cuivre à Me Jallot du Petit Moulin 5 F
Une marmitte en fonte à la Hamon 4,25 F
Une bassinière à Mr Jallot du Verger 10 F
Une chaudière en airain au sieur Dalibart 30,25 F
Un passe purée à Mme Bellanger de la Fendrie 3,20 F
Une chaudière à Mr Jallot du Verger 54 F
Une casserole au même 8 F
Un égoutoir à Mr Veillon 0,45 F
Une casserole à Mme Jallot du Petit Moulin 4,65 F
Une petite casserole en fer et 2 couvercles au sieur Dalibart 1 F
Une casse à Mme Jallot du Petit Moulin 5 F
Une marmite en fonte à Planté 1,40 F
Un trépied et un gril au sieur Dalibert 7,95 F
Un gril au sieur Hamart 1,80 F
Une coitte audit Veillon 36,25 F
Une couverture à Mme Goussue 2,30 F
Une couverture à Mme Coué 2,50 F (sous total 284,95 F)
(f°9) Une couverture en laine verte audit Hiret 19,75 F
Un oreiller en coutis à Mme Bellanger 3 F
Un oreiller au sieur Hamard 1,50 F
Un oreiller en toile à Mme Bellanger 2,55 F
Un tarversier audit Planté 2 F
Un drap audit Dalibert 3 F
6 essuiemains à Esnault 5 F
6 serviettes à Mr Veillon 5,25 F
6 essuiemains audit Hamart 4 F
2 nappes audit Hamart 1,85 F
Une galettoire à la Livernais 1,85 F
Un trépied à Mme Jallot du Petit Moulin 2,45 F
2 chenets au sieur Esnault 6,10 F
Un chaudron en airain au sieur Planté 11 F
Un crochet au sieur Veillon 3 F
Un petit chaudron à Mr Poitevin 3 F
Une couverture en laine verte au sieur Esnault 31,50 F
9 petites cuilleres en cuivre au sieur Dalibert 1 F
Une seringue au sieur Esnoul 3,50 F
Une autre au sieur Harmart 2,55 F
9 kg d’étain au sieur Dalibert 14,50 F
Une couverture en toile au sieur Lelièvre 3 F
Une couverture à Me Bellanger de la Fendrie 4,75 F (sous-total 421,05 F)
Une courte pointe flanquée (f°10) à Pierre Menard 9,75 F
Une couette à Esnault de Combrée 60,80 F
Une glace à Mme Bellanger de la Fendrie 7,60 F
Une tranche au sieur François Planté 2,30 F
3 kg de laine à Mr Bazin 11 F
Un matelas à Mme Jallot du Petit Moulin 32 F
Un bluttoir à Mr Veillon 51 F
Une couête au sieur Esnault 24,25 F
Un oreiller à Charlery 2,30 F
Un hachereau au sieur Sorin 3,30 F
Une serpe à Mr Pinault 4,50 F
Une marmite avec un mortier en fonte au sieur Hamart 1,55 F
Un vouge à Me Esnoux 1,50 F
Un cobechoir au sieur François Planté 0,75 F
Un maillet à Mr Jallot du Petit Moulin 2,45 F
2 traversiers à Pierre Menard 1,30 F
Des pinces à feu à Mr Jallot du Petit Moulin 1,60 F
3 coins en fer à Me Pinault 8,55 F
Une pelle à becher à Jacques Coconnier 3,15 F (sous total 647 F)
à suivre, car ceci ne fait que le tiers des pages de l’acte