Thomas Rollée vend une tierce partie de chambre de maison, Juvardeil 1646

Cette vente est minuscule, et il semble que Thomas Rollée et sa femme ne sont pas héritiers de cet indivis, car il est dit plus loin qu’il l’avait acquis à rente. Il est surprenant de voir des ventes d’un tiers de chambre de maison lorsque les acquéreurs ne sont pas des membres de la famille, qui regroupent alors le bien, et en tous cas, celle qui achète ici cette tierce partie demeure à Angers et c’est franchement incompréhensible de sa part un tel placement, car les diffultés de cohabitation devaient être considérables !

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici la retranscription de l’acte : Le mercredi 20 mars 1646 avant midy, par devant nous Nicolas Leconte notaire royal et gardenottes à Angers, fut Me Thomas Rollee notaire royal soubz la cour de saint Laurent des Mortiers demeurant en la paroisse de Juvardeil, tant en son privé nom que comme procureur de honorable femme Renée Gandon sa femme par procuration passée par Encelme Serezin notaire de Saint Laurent des Mortiers le 10 de ce mois la minute de laquelle signée Rollée M. Touschet, Bulourde et Serezin est demeurée cy attachée pour y avoir recours et à laquelle sa femme il promet dhabondant faire ratiffier ces présentes et à l’accomplissement d’icelles solidairement obliger dans d’huy en un mois prochain venant, et pour cest effet l’a dès à présent autorisée et autorise, à peine etc ces présentes néanmoings etc lequelle estbali et deuement soubzmis et obligé esdits noms en en chacun d’iceux seul et pour le tout sans division a volontairement recogneu et confessé avoir vendu quité cédé délaissé transporté promet garantir de tous troubles hypothèques évictions et empeschement quelconques et en faire cesser les causes
à damoiselle Marye Angevin veufve de défunt noble homme Me Gervais Chevrier vivant sieur de la Tranchaye demeurant en ceste ville paroisse saint Maurice présente et laquelle a achepté et achepte pour elle la tierce partie par indivis d’une chambre de maison couverte d’ardoise jardin et issues qui en dépendent le tout en un tenant située à Levesquerye paroisse de Célière joignant ensemble d’un costé la terre de Pierre Marin d’aultre costé et abouttant d’un bout une autre chambre de maison terre et jardin appartenant pour le tout aux Cottins d’aultre bout au grand chemin dudit lieu de Levesquerye
Item la tierce partie aussi par indivis d’une boisselée de terre proche dudit lieu de Levesquerye joignant d’un costé la terre du sieur de Macquillé Blanchard prêtre d’autre la terre dudir Marin abouté la jardin desdits Cottin d’autre bout (blanc)
Item la tierce partie aussi par indivis de 5 boisselées de terre ou environ située ès Basse Varenne paroisse de Juvardeil joignant d’un costé la terre de Mathurine Noguette veufve feu Pierre Touschet d’aultre costé la terre de Me Joseph de la Fuye un petit chemin ou rotte entre deux, d’un bout la terre dépandant du prieuré dudit Celière d’autre bout le chemin tendant du lieu de la Tousche à Leraudière
tout ainsi que lesdites choses se poursuivent et comportent les deux aultres tierces parties desdites choses vendues appartenant auxdits les Cottins et à Estienne et Jean les Guilletz et comme ledit vendeur a esté fait seigneur desdites choses par contrat d’arentement à luy fait par Jacques Tourteau et sa femme passé par Lecourt notaire soubz ceste cour le 7 octobre 1640 sans réservation en faire
tenues lesdites choses savoir ladite maison jardin et issues et ladite boisselée de terre du fief et seigneurie de Landon et terre d’Ilee à une corvée seulement avec les autres possesseurs desdites deux tierces parties contributeurs à ladite corvée, et lesdites 5 boisselées du fief et seigneurie dudit Celière contribuable à 2 sols 6 deniers de cens par chacun an
lesquels debvoirs ladite acquéresse paiera pour l’advenir quite du passé
transportant etc cette présente vendition cession délays et transport faite pour et moyennant la somme de 52 livres tournois payée présentement comptant au vue de nous notaire et des tesmoings par ladite damoiselle acquéresse audit vendeur esdits noms qui a receu ladite somme en bonne monnaie courant suivant l’édit et en quite
tellement que audit contrat de vendition cession délays et transport et tout ce que dessus est dit tenir etc dommages etc oblige ledit vendeur esdits noms et en chacun d’iceux solidairement sans division etc renonçant etc spécialement au bénéfice de division discussion et ordre etc dont etc
fait audit Angers maison de nous notaire en présence de René Verdon et Urbain Briand praticiens demeurant audit Angers tesmoins

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Jean Rollée vend des terres à Jean Lemasson, Tiercé et Etriché 1507

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 7 juin 1507 en la cour du roy notre sire à Angers (Cousturier notaire) estably Jehan Rollée marchand paroisse de Tiercé soubzmectant etc confesse avoir vendu et octroyé et encore vend etc
à Jehan Lemaczon marchand paroisse d’Estriché qui a achapté pour luy et Béatrix sa femme leurs hoirs etc
3 journaulx de terre labourable en 2 pièces sises en la paroisse d’Estriché
la première pièce au lieu de la Fleuronnyère joignant d’un cousté à la terre du prieuré d’Esprieres et à la vigne Jehan Allayne d’autre cousté à la terre Guillaume Badier abouté d’un bout à la terre et aulnay dudit prieud d’Esprières et d’autre bout au chemin tendant d’Esprières à la Nyllière
l’autre pièce sise au lieu appellé les Recquillières joignant d’un cousté à la terre Jehan Hellouyn et d’autre cousté à la terre et boys de la veufve feu Jehan Cerisay abouté d’unbout au chemin tendant d’Esprières au Parage et d’autre bout à la terre des héritiers feu Jehan Lemaczon de la Nyllière
tenu des fiez et seigneuries de l’Estang aux devois anciens et accoustumés
transporté etc et est faite ceste présente vendition et transport pour le prix et somme de 24 livres tz paiées contens en notre présence en pièces et monnaie etc dont etc l’en aquite etc
et aussi est faite ladite vendition à la charge pour l’acquéreur donnée par ledit vendeur à André Lemoyne et sa femme, desquels il a acquis lesdites choses vendues, puis continuer temps et tout ainsi qu’il est contenu esdites lettres d’acquest passées par acte du 29 mai dernier passé par Lepeltier lesquelles lettres ledit vendeur a rendu ès mains dudit achacteur en notre présence
et a promis ledit vendeur faire ratiffier ces présentes à Marguerite sa femme dedans ung an prochainement venant à la peine de 10 livres tz de peine commise et applicable ces présentes néanmoins en leur vertu etc
à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir etc lesdites choses vendues garantir etc dommages etc obligent etc renonçant etc foy jugement etc
présents à ce Guillaume Cousturier Mathurin Cheuveau et Loys Barbot

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Louis Rollée encaisse les sommes dues à Louise Gaudin sa belle-soeur, veuve, Angers 1660

En fait, il aide manifestement sa belle-soeur, veuve et chargée d’enfants mineurs, à gérer son bien. Ici, il fait les comptes avec un débiteur qui a quelque peu traîné à payer un acquêt fait de Louise Gaudin 5 ans plus tôt. Je pense que si certaines femmes, devenues veuves, géraient seules comme des hommes, une partie d’entre elles était assistée par des hommes proches parents, car il fallait non seulement compter mais surtout réclamer les impayés, et cela ne devait pas toujours être une tache aisée. Je suis bien placée pour le savoir, car je suis triple zéro dans le métier !

Vous trouverez Louis Rollée en 1656, aidant là encore, sa belle-soeur à gérer son bien, sur ce blog à Mémoire des comptes de Louis Rollée avec sa soeur veuve Aubert, Château-Gontier, 1656

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici la retranscription de l’acte :
Le lundi 8 mars 1660 avant midy, par devant nous François Crosnier notaire royal à Angers, furent présents et deument soubzmis honorable personne Louis Rollee sieur de la Guerrière conseiller du roy contrôleur au grenier à sel de Château-Gontier y demeurant d’une part,
et noble homme Me Baltazard Muzard secrétaire de monseigneur illustrissime et révérendissime évesque d’Angers demeurant en la cité de cette ville paroisse de st Maurice d’autre part
lesquels procédant au compte des sommes de deniers donnés audit sieur de la Guerrière par ledit sieur Muzard à raison du contrat d’acquest par luy fait de damoiselle Louise Gaudin veuve de Me Crisosthome Aubert en qualité qu’elle procède passé par Me Jacques Berruyer notaire de cette cour le 13 mars 1655, ont trouvé la somme de 428 livres tz par une part, et 800 livres par autre le tout revenant à 1 228 livres de principal, sur quoy déduisant la somme de 1 200 livres aussi de principal que ledit sieur Muzard se seroit dans le mesme jour de sondit contrat verbalement obligé de payer en l’acquit dudit sieur de la Guerrière sur lesdits 1 228 livres à Lemonnier veuve Gourauslau, à laquelle ledit sieur de la Guerrière comme mary de damoiselle Jeanne Aubert par le moyen d’un contrat de constitution de 400 livres de principal dub à ladite Lemonnier
de l’autre moitié duquel ledit sieur Muzard a esté chargé par sondit contrat d’acquest en l’acquit de ladite Gaudin plus la somme de 75 livres que ledit sieur Muzard a assuré avoir payé en l’acquit dudit sieur de la Guerrière à ladite Lemonnier pour 6 années qu’elle prétend qu’il luy doit des arrérages de 200l ivres tz auparavant ledit contrat d’acquest ledit Muzard s’estant chargé de lapayr depuis en déduction desdits 1 228 livres
il ne reste desdits 1 228 livres tz que la somme de 953 livres tz et les intérests de ladite somme au denier dix huit depuis ledit contrat d’acquest jusques au 13 de ce mois, revenant à 264 livres 15 sols sur lesquels déduisant aussi la somme de 150 lives tz que ledit sieur de la Guerrière auroit receue dudit sieur Muzard par les mains du sieur de la Visquine ? Meignan auquel il avoit baillé acquit, ne reste desdits intérests que la somme de 114 livres 15 sols
laquelle somme avec lesdites 953 livres de principal, ledit sieur Muzard s’oblige de payer audit sieur de la Guerrière dans le jour et feste de St Jean Baptiste prochaine et cependant l’a continuée jusqu’au payement réel, les intérests dudit pincipal à compter dudit jour 13 de ce mois,
le tout sans (je suppose qu’il manque « préjudicier ») néanmoins des hypothèques et privilèges dudit sieur de la Guerrière, auquel ledit sieur Muzard promet de bailler toutefois et quantes la copie de l’acquit de ladite Lemonnier pour raison desdits 75 livres d’arrérages d’auparavant ledit contrat d’acquest
d’aultant que ledit sieur de la Guerrière a protesté de les reporter ou partie d’iceux contre ladite Lemonnier ainsi qu’il verra
comme encore s’oblige ledit sieur Muzard founir l’acquit et admortissement desdites 200 livres de principal et intérests ou rente d’iceux pour ledit contrat d’acquest jusques au payement réel dans ledit temps de St Jean Baptiste prochain
auquel compte obligations et tout ce que dessus est dit tenir etc dommages etc s’oblient respectivement etc biens et choses à prendre etc renonçant etc dont etc
fait audit Angers en notre estude présents Me René Moreau et Jean Pillastre praticiens demeurant audit Angers tesmoins

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PS (solde du compte) : Et le 13 juillet audit an après midy, par devant notaire susdit fut présent estably et soubzmis ledit sieur de la Guerrière Rollée, lequel a receu contant dudit sieur Muzard absent la somme de 1 085 livres 8 sols en monnaye courante scavoir 953 livres de principal qui restaient à payer … etc

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Laurent Rollée, avocat au parlement de Bordeaux, venu gérer les affaires de sa mère à Écuillé, 1608

Les Angevins ont essaimé souvent au loin, ici au Parlement de Bordeaux. Le bail à ferme que passe Laurent Rollée pour sa mère est tout bonnement extraordinaire, car non seulement il est pour 9 ans, ce qui est une durée relativement longue, et j’en vois le plus souvent de 5 à 7 ans, mais il est payé par avance en une seule fois au début des 9 années, et le montant semble ridiculement peu élevé, ce qui me laisse supposer que le preneur du bail, Jean Mabille marchand à Angers, est probablement lié au bailleur ? Enfin, cela expliquerait ce prix peu élevé.

J’ai trouvé l’acte qui suit est aux Archives du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici ma retranscription : Le samedi avant midy 11 octobre 1608, par devant nous Jullien Deille notaire royal Angers furent présents Laurent Rollée docteur ès droits advovat en la cour de parlement de Bordeaulx demeurant à Lausnen en Agenays pays de Gascogne estant de présent en ceste ville tant en son nom privé que comme procureur général d’honorable femme Marguerite Davy sa mère par procuration passée par Viel notaire de la Court d’Escuillé le 8 de ce mois copie desquelles signée Viel est demeurée cy attachée pour y avoir recours et à laquelle d’abondant il promet faire ratiffier ces présenes et obliger solidairement au garantaige et entretien du contenu et bailler au desnommés cy après lettres de ratiffication et obligation vallable dedans 8 jours prochainement venant à peine de toutes pertes despens dommages et interests ces présentes néanmoins d’une part
et sire Jehan Mabille marchand demeurant ès forsbourgs saint Samson les Angers d’autre part
lesquels duement establis et soubzmis soubz ladite court mesmes ledit Rollée esdits noms et en chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs confessent avoir fait et font entre eulx le marché à tiltre de ferme conventions et obligations qui s’ensuivent
c’est à savoir que ledit Rollée esdits noms a baillé et baille par ces présentes audit Mabille ce stipulant et acceptant audit tiltre de ferme et non autrement pour le temps et espace de 9 années et 9 cueillettes entières et parfaites à commencer au jour et feste de Toussaint prochainement venant et qui finiront à pareil jour icelles révolues
scavoir est le lieu et mestairie du Pont de la Vire paroisse de Champigné

le Pont de la Vire (la Grand et le Petite) : fermes commune de Champigné – En est sieur Jacques Renault 1497, Marguerite Ogier, veuve Jean Chadaigne, 1544 ; Marguerite Davy veuve Rollée, 1608 ; Mme Girault de Mozé, veuve Falloux du Lys, 1753 (C. Port, Dict. du Maine-et-Loire, 1876 – en rouge, mes compléments)

comme il se poursuit et comporte et qu’il appartient en propre et acquist de ladite Davy et qu’en jouist à présent le mestayer sans rien en réserver
à la charge dudit preneur d’en jouir et user ledit temps durant comme ung bon père de famille sans rien démollir
abattre ne coupper aucune boys que les esmondables et en saisons convenables
tenir et entretenir et rendre en suffisante réparation
payer les cens rentes et debvoirs anciens acoustumés
entretenir audit mestayer son marché présent pour ce qui en reste
quand au bestail qui peult appartenir à ladite Davy sur ledit lieu le prendra le preneur en achapt et le paira à ladite Davy dans Nouel prochain au dire de gens cognaissans si mieulx elle n’ayme le luy le faire priser pour le rendre à la fin de ladite ferme
et outre est fait ledit bail pour le total desdites 9 années moyennant la somme de 320 livres payée par advance contant par ledit preneur audit bailleur esdits noms qui l’a receue en notre présence en pièces de 16 sols et autre monnaie ayant court suivant l’édit et dont l’en quite
et pour l’exécution des présentes ledit bailleur esdits noms a pris cour et juridiction en la sénéchaussée d’Anjou et siège présidial d’Angers pour y estre conjointement ou séparément ly et sadite mère traités et poursuivis comme par devant leurs juges naturels
et a éleu domicile en la maison de Sébastien Valtère sieur de la Chesnaye advocat audit Angers pour y recevoir tous actes et exploits de justice qui vauldront comme faits à leur propres personnes …
fait et passé en notre tabler en présence de René Cocu demeurant à Cheaucé sur Sarthe et Pierre Portran clerc demeurant à Angers tesmoins

Pièce jointe (la procuration) : Le 8 septembre 1908 sur le midy, en notre court d’Escuillé endroit par devant nous Julien Viel notaire d’icelle personnellement establye honorable femme Marguerite Davy veuve de défunt Michel Rollée conseiller du roy Angers soubzmetant elle ses hoirs confesse avoir aujourd’huy fait créé constitué establit ordonné et par ces présentes constitue establist et ordonne ses chers et aymez chacuns de Me Laurent Rollée son fils advocat en la cour de parlement à Bordeaulx ses procureurs généraux et certains messagers especiaux en toutes et chacunes ses causes négoces et affaires meues et à mouvoir par davant tous juges o pouissance de susbtituer et eslire domicile et payer les juges ou juge si mestier est et par especial bailler le lieu et mestairie du Pont de la Vire ainsi qu’il se poursuit et comporte situé en la paroisse de Champigné à ladite constituante appartenant de son propre patrimoine affermé à telle personne que bon semblera ou l’un d’eux et à tel prix ainsi que bon leur semblera et autant de temps qu’il leur plaira et outre si bon semble auxdits procureurs ou l’un d’eux engaiger ledit lieu et iceluy vendre o condition de grâce à telle volonté ainsi qu’il plaiera auxdits procureurs et sur ledit lieu affermé un engaigement prendre et recepvoir la somme de 200 livres tz et ladite somme en bailler quittance laquelle ladite constituante a dès à présent pour agréable tout ainsi que si elle mesme y estoit
icelle somme recepvoir et généralement faire et procurer pour icelle constituante tout ce que procureurs duement fondés et constitués peuvent faire promettant la dite constituante avoir agréable ce que ses procureurs auront constitué et négocié
fait et passé au bourg d’Escuillé maison de nous notaire en présence de honneste personne Jehan Tiercé marchand demeurant Angers et Mathurin Fourmy laboureur demeurant à Escuillé tesmoings – ladite constituante et Fourmy ont dit ne scavoir signer

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Vente de parts d’héritages à Pellouaille, 1538

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici la retranscription : Le 29 mars 1538 en la court du roy notre sire à Angers endroit personnellement estably Estienne Rollee demeurant en la paroisse de Soucelles comme il dict tant en son nom que comme soy faisant en ceste partie de Jehanne Lebailly sa femme soubzmettant confesse avoir ce jourd’huy vendu quicté délaissé et transporté et encores vend quicte délaisse et transporte dès maintenant et à présent à tous jour mais perpétuellement par héritaige à honneste homme Jehan Gromereul sergent royal et à Jacquine sa femme à ce présents et acceptants demeurants en les forsbourgs Sainct Michel de la ville d’Angers lesquels ont achapté et achaptent pour eulx leurs hoirs etc les choses héritaulx qu s’ensuivent
c’est à savoir ung quartier et demy de vigne sis et assis près les Raguinières paroisse de Pelouaille joignant d’un cousté au bois du seigneur du Brossay d’autre cousté à la vigne de Guillaume Bailly aboutant d’un bout à la vigne du seigneur des Raguinièes une haie entre deux d’autre bout au chemin tendant de Blerey à Pellouaille –
Item autre quartier et demy de vigne en trois planches sis au cloux de Dollentine dite paroisse de Pelouaille joignant d’un cousté à la vigne dudit Guillaume Lebailly d’autre cousté à la vigne de Jehan Besnyer à cause de sa femme abutant d’un bout à la rotte dudit cloux de Bailletourne à Preaulx d’autre bout au grand chemin tendant dudit lieu de Bailletourne audit lieu des Préaulx –
Item ung autre quartier de vigne sis au cloux de la Varenne dite paroisse de Pelouaille joignant d’un cousté à la vigne de Alain Joullain d’autre cousté à la vigne des Moriers abutant d’un bout au chemin tendant de Villevesque à la cure de Pellouaille d’autre bout à la rotte dudit cloux tendant de Boulleturne à Pellouaille –
Item ung autre quartier de vigne en deux pièces sis au cloux de la Petite Mallebière en la paroisse de Villevesque l’une pièce joignant d’un cousté à la vigne de Guillaume Lebailly d’autre cousté à la vigne de Jehan Besnier à cause de sa femme abutant d’un bout à la terre du curé de Pellouaille d’autre bout à la vigne Allain Joullain et l’autre pièce joint d’un cousté à la vigne dudit Guillaume Lebaillif d’autre cousté à la vigne du seigneur des Rignynières une haye entre deux, aboutant d’un bout à la terre du curé de Pellouaille et d’autre bout à la vigne de Jehan Besnier à cause de Jacquine Baillif sa femme –
Item ung corps de maison jardrin et appartenances d’icelle sise au lieu de Boulletourne dicte paroisse de Pelouaille ladite maison composée de 2 chambres par hault et bas et en l’une desquelles y a cheminée, joignant d’un cousté à la maison dudit Guillaume Lebaillif et Jehan Jouenneaulx à cause de sa femme d’autre cousté à ung chemin et allée commune entre ledit vendeur et ledit Jehan Jouenneaulx –
Item la quarte partie par indivis d’une maison en laquelle est le pressouer à fruit et à gruyure ? avecques la quarte partie par indivis dudit pressouer ainsi que toute ladite maison en laquelle est ledit pressouer avec ses appartenances se poursuit et comporte, avecques le droit d’aller et venir passer et repasser toutefois et quantes qu’il plaira audit achapteur à luy et ses gens et charrettes et chevaulx pour aller et venir audit pressouer et aussi droit pour ledit achapteur et leurs gens d’aller et venir au puiz estant en ladite maison –
Item vend oultre ledit vendeur audit achapteur une petite chambre de maison estant à la vieille maison qui est au bour et près la vu dudit pressouer –
Item ung petit lopin de jardrin sis à l’un des coustés de ladite maison ladite allée commune entre deux joignant d’un cousté au jardrin dudit Jehan Jouenneaulx d’autre cousté et abutant d’un bout à la rote et allée commune tendant du lieu de la Pasquière à la Callière –
Item ung lopin de terre labourable contenant demy journeau de terre ou environ sis en une pièce de terre nommée Dellentine qui autrefois fut en vigne joignant d’un cousté à la terre dudit Guillaume Lebaillif d’autre cousté à ladite pré dudit Jehan Jouenneaulx abutant d’un bout au chemin tendant de la Callière à Preaulx autrement appelé le chemin Nozeaulx d’autre bout aux vignes du seigneur de la Prasse une rotte et haie entre deux
et généralement vend ledit vendeur auxdits achapteurs leurs hoirs etc tous et chacuns les autres droits noms raisons et actions petitions et demandes qui audit vendeur à cause de sadite femme par le décès et trespas des feux père et mère de la femme dudit vendeur sont escheuz et comme ledit vendeur les a partaigés avecques ses cohéritiers des sadite femme et recours auxdits lots et partaiges sans rien y retenir ne réserver fors les vignes sises au cloux de Dellentine qui furent feu Guillaume Renault et sa première femme qui pourroient estre demeurées auxdits Lebaillif desquels ledit Lebaillif et sadite femme seroit demeurez héritiers pour une portion desdits feuz Guillaume Renault et sadite premiere femme appellée les Rouauldières en ce cas elles demeurent audit vendeur pour ce qu’elles ne peuvent estre partaigées entre ledit vendeur et ses cohéritiers à cause de sadite femme ainsi que lesdites choses se poursuivent et comportent sans rien y retenir ne réserver des fiefs et seigneuries dont lesdites choses sont tenues anciennement aux debvoirs anciens et acoustumez à 7 soulz 10 deniers tz pour toutes charges et quites des arréraiges desdites rentes et debvoirs et tout le passé jusques au jour transportant etc
et est faire ceste présente vendition pour le prix et somme de 260 livres payez ce jour contant en notre présence et à veue de nous par lesdits achapteurs audit vendeur qui icelle somme a eue prinse et receue en pièces de 40 escuz sol 6 doubles … et autre monnoie bonne … lequel vendeur est demeuré tenu faire ratifier et avoir agréable ces présentes à ladite Jehanne Lebailly sa femme et en bailler auxdits achapteurs lettres de ratification bonnes et valables pour tout garantage du contenu en ces présentes dendans Caresme prochain venant à la peine de 100 livres de despens comme aplicable en cas de default ces présentes néanlmoins
et est faire ladite vendition à la charge desdits achapteurs de tenir le contrat de ferme fait par ledit vendeur avecques Jehan Vendon de partie desdites choses à laquelle ferme lesdits achapteurs prendront audit vendeur sur la faczon des vignes …
à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir et garantir etc dommages etc oblige ledit vendeur luy ses hoirs etc renonczant etc foy jugement etc
fait et passé esdits forsbourgs saint Michel de ceste ville en la maison desdits achapteurs en présence de missire Jacques Cornu prêtre demeurant audit Pellouaille et Pierre Lepelletier demeurant en la paroisse de Soucelles tesmoings

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Mémoire des comptes de Louis Rollée avec sa soeur veuve Aubert, Château-Gontier, 1656

Aujourd’hui je vous propose les comptes de Louis Rollée, manifestement curateur de son neveu René Aubert, puisqu’il gère la bourse de celle qu’il appelle sa soeur, qui est en fait sa belle-soeur, veuve de Christostome Aubert frère de sa femme.
Il vit à Château-Gontier, elle à Morannes, puis elle fait son délogement en 1656 à Angers.
Autrefois on ne faisait pas son déménagement, on faisait son délogement.

DÉLOGEMENT. s.m. Action de déloger. Il faut qu’il songe à une autre maison, car le temps du délogement approche. Quand on n’a point de maison à soi, on est sujet à l’incommodité du délogement. (Dictionnaire de L’Académie française, 4th Edition, 1762)

DÉLOGEMENT. Action de déloger, de changer de demeure.
– SÉVIG., 369: Ces jours de loisir nous ôtent l’embarras du délogement
– SAINT-SIMON, 119, 45: J’avance ce délogement pour ne pas séparer le raccommodement de l’archevêque de Reims de trop loin de sa disgrâce
– J. J. ROUSS., Conf. VIII: Nous y avons demeuré paisiblement et agréablement pendant sept ans jusqu’à mon délogement pour l’ermitage (Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877)

Pour comprendre certains termes du mémoire ci-dessous, consultez mon lexique des inventaires.

L’acte qui suit contient un mémoire attaché, écrit de sa main en 1656 par Louis Rollée, demeurant à Château-Gontier. Ce type de documents est rare et contient de véritables morceaux de vie, les comptes détaillés, entre autres :

    les frais des avocats, et autres papiers (huissiers, etc…), or ces prix sont très rares dans les archives

    les frais de voyage, et il indique chaque fois les lieux, et même la location du cheval, etc…

    les achats de tissus divers pour faire des vêtements

    comment on réglait en argent monnaie une rente de blé ou blé seigle, au cours de la céréale l’année concernée…, autrement dit un impôt féodal indexé sur le coût de la céréale…

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici la retranscription de l’acte : Le 12 décembre 1656 avant midy, par devant nous François Crosnier notaire royal à Angers, furent présents establis et duement soubzmis noble homme Louis Rollée Sr de la Guerrière conseiller du roy contrôleur au grenier à sel de Château-Gontier, y demeurant, d’une part,
et damoiselle Gaudin veuve de noble homme Crisosthome Aubert vivant Sr de la Panne sénéchal de Moranne demeurant en cette ville paroisse de la Trinité, mère et tutrice naturelle des enfants dudit défunt et d’elle, ayant renonçé à la communaulté pour sesdits enfants, répudiée sa succession d’autre part,

lesquels procédant à l’apurement des sommes de deniers reçus par ledit Sr de la Guerrière tant en son chef comme ayant les droits de feu vénérable et discret Me François Aubert prêtre curé de Denazé que comme mari de damoiselle Jeanne Aubert,
tous héritiers pour une moitié sous bénéfice d’inventaire dudit Aubert prêtre,
et comme se faisant fort desdits enfants Aubert chacun pour leur moitié, au jujet de l’amortissement du contrat de constitution qui lu estoit dub sur le Sr de la Tremblay Havard montant 145 livres 8 sols de rente hypothécaire de 2 617 livres 11 sols de principal, et de celle payée par luy Sr de la Guerinière à ladite damoiselle Gaudin ou par son ordre suivant le mémoire qu’il luy en a fourny demeuré cy-attaché, (c’est le mémoire qui suit et qui est la partie très intéressante de cet acte)
s’est trouvé qu’il a receu de noble Mathurin Richer Sr de Boiscloux en l’acquit dudit Sr Havard ledit principal montant 2 617 livres 11 sols avec 559 livres 2 sols pour les arrérages depuis le 13 juin 1649 jusqu’au jour dudit amortissement passé par de La Fousse notaire royal à La Flèche le 27 octobre 1652 admortissement dudit contrat que avoir passé ledit de La Fousse le 13 janvier 1646 sur lequel principal désuisant 700 livres deubs audit Sr de la Guerrière en la succession dudit feu Sr Aubert prêtre, pour le contenu en 2 cessions qu’il lui a faite da ladite somme sur ledit Sr Havard etc… (je vous fais grâce de deux pages sans intérêt, pour passer à la pièce joint, qui est un mémoire attaché)

  • Mémoire cy-attaché signé en 1656 de Louis Rollée, celui qui demeure à Château-Gontier
  • Mémoire pour conter avec ma sœur la sénéchale de Morannes à cause et pour raison de l’admortissement de certain contrat qui nous estoit deub par monsieur de la Tremblaye Havard conseiller à La Flèche en qualité d’héritier de défunt Me François Aubert notre frère, et des mises et débours que j’ai fait pour elle dudepuis.

    Lorsque nous sommes allés ensemble à Laval pour l’affaire des héritiers de deffunct monsieur du Lattay, je donne en sa présence à notre advocat un louis de 68 sols cy pour la moitié 34 sols

    Item lorsque madite sœur rendit compte devant le juge dudit Morannes de la vente des meubles de deffunt Me Chrisostome Aubert son époux, je donne à monsieur Perdrix lieutenant 40 sols, à monsieur de la Mothe Joubert procureur 34 sols qu’il luy redonne, à monsieur le Besson advocat 20 sols qu’il luy a rendu pareillement et au greffier 4 livres pour 2 grosses dudit compte cy pour le tout 11 livres 6 sols et pour la collation 52 sols

    Item le 29 janvier 1653 je donne à madite sœur un escy d’or vallant 116 sols pour subvenir à ses nécessités ainsi qu’elle me dit cy 8 L 16 S

    Item j’ai donné à madite sœur 12 livres pour payer monsieur de la Fontaine apothicaire pour mécidaments fournis audit défunt son mary 13 L

    Item, estant en la ville d’Angers pour compter ensemble de la succession de notre défunt frère Me François Aubert, je donne à monsieur Davy notaire qui avait passé notre transaction deux livres et 28 sols en sa présence et de son consentement pour chacun un grosse de ladite transaction cy pour la moitié 58 S

    Item j’ay payé pour elle 18 livres 16 sols pour la grosse du bail des biens de sondit défunt mary dont elle a tousjours jouy soubz ma caution cy 18 L 16 S

    Item, j’au payé pour elle la ferme de 3 années dudit bail à raison de 43 livres par an, écheues à la feste de Toussaint 1653 cy pour le tout 129 L
    Item j’ay payé à Me Michel Goussey prêtre porteur d’une cédulle sur ledit défunt Me François Aubert de la somme de 25 livres pourquoy il nous aurait fait appeler au présidial d’Angers à laquelle somme j’ay payé 100 sols pour les frais cy pour la moitié 15 L

    Item estant audit Angers le 13 mars 1653 je donne à madite soeur un livre et 70 sols qu’elle me demande cy 70 S

    Plus le 27 dudit mois de mars je luy ai fait délivrer un septier de bled prix fait à 20 livres cy 20 L

    Item le 24 mai 1653 je luy ai donné 20 livres pour payer sa servante Anne ainsi qu’elle m’a dit cy 20 L

    Item estant allé à La Flèche le 25 octobre 1652 pour recepvoir 2 617 livres de monsieur de la Tremblaye Havard ou quoy que ce soit par l’ordre dudit sieur pour le principal du contrat de constitution qu’il debvoit à notredite déffunct frère Me François Aubert, dont m’en appartient 700 livres en privé nom, ou je séjourné 2 jours et fit despese de 4 L 10 S en mon voyage, 34 S que je donne au notaire et 8 S à son clerc et 32 S pour deux journées de cheval que je pris à louage pour apporter ledit argent cy estoit 8 L 6 S qui est pour la moitié du tout lesdits frais 4 L 3 S

    Item j’ay payé au Tayeur archer en la maréchaussée de Château-Gontier pour deux commandements et une exécution fait sur les meubles dudit sieur Havard 12 livres cy pour la moitié 6 L

    Item j’ay rendu à Monsieur Branchu le jeune 10 livres qu’il avait prestées à madite sœur 10 L

    Item au moys de febvrier 1655 estant en la ville d’Angers avec madite sœur je luy ay baillé 3 louis de chacun 60 sols 9 L

    Item j’ay payé à en présence de ma sœur monsieur de Grenois eslu audit Angers porteur de sentence et exécutoire au profit de defunt Me de la Bausenière son beau-père, à son profit contre defunte damoiselle Jeanne Gamelin notre belle mère 70 livres 12 sols par composition de plus grande somme contenue audit jugement et exécutoire cy pour la moitié 35 L

    Item j’ay vendu et livré sur le monceau des fougerets au moys d’aout 1655 un septier de bled à madite sœur pour la somme de 4 L

    Item au moys d’octobre dernier 1655 je luy ay envoyé par Louis Rollée mon fils 24 livres dont j’ay son récépissé 24 L

    Item je luy ai fait fournir par monsieur de Maumusseau marchand 3,5 aulnes de camelot pour faire une casaque à mon nepveu René Aubert et pour 18 sols de fil, soie et boutons, à raison de 35 sols, cy 7 L 0 S 6 D (sous total 335 L 2 S)

    Item je luy ai fait donner par monsieur Branchu le jeune 20 livres pour faire les frais de son delogement pour aller Angers demeurer le 29 mars 1656 cy 20 L

    Item le 2 juin ma sœur m’a mandé de luy envoyer 5 aulnes de camelot de Hollande qui a cousté 6 livres l’aulne et 2 gros de soie, 2 aulnes et demie de ruban d’Angleterre à 8 sols l’aulne, une demie aulne demi quart dudit ruban à 6 sols et un quart de bougrain pour 5 sols, cy pour le tout 31 L 16 S

    Item dès le mois de décembre 1655 j’ay payé et tenu compte à Mathurin Morin fermier de la terre de Juigné en Morannes la somme de 24 livres tz savoir 15 livres pour un septier de bled seigle et cent livres pour 6 boisseaux de froment à luy deubz en qualité de fermier dudit Juigné à cause du lieu de la Bouverye dont ma sœur jouissait par bail judiciaire expédié soubz mon nom et par tolérance de Mr Musard qui luy en avait donné la jouissance l’année dernière l’autre rente escheue à l’Angevine 1655 de laquelle somme j’y l’acquit dudit Morin receu de Mr Chanteau notaire royal du 2 novembre 1656 cy 24 L

    J’ay baillé au vigneron qui fait les vignes de la Chapelle de mon nepveu René Aubert 50 sols pour encavé un tonneau 50 S

    Pour comprendre certains termes du mémoire ci-dessus, consultez mon lexique des inventaires.

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