Les héritiers Viot vendent le cinquième du Bois-Joulain, Vergonnes 1653

intéressant pour les filiations.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E6 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 6 juin 1653 par devant nous Claude Garnier notaire royal à Angers, furent présents honorable homme Mathurin Jamet sieur de la Chevallerye tant en son nom que comme mary de honorable femme Louise Viot sa femme et faisant le fait vallable pour elle demeurant en la paroisse de st Germain des Prés et honorable homme Jacques Viot marchand droguiste demeurant audit Angers paroisse de la Trinité, Françoise Viot fille et héritière en partie de deffunte Jehanne Viot sa tante demeurant audit Angers paroisse st Maurice, lesquels deument soubzmis après que leur avons fait lecture de mot à l’autre de la grosse du contrat de vendition fait par Me François Babin escollier estudiant en droit en vertu de procuration spéciale de honorable homme Me François Babin sieur du Vau son père tant en son nom que comme père et tuteur naturel de ses enfants de deffunte honorable femme Renée Viot et encores pour luy que pour ses cohéritiers passé par Me François Louison notaire de la chastelenie de Bouillé le 26 mars dernier à honneste homme Louis Adam marchand demeurant en la paroisse de Combrée de la cinquième partye des héritaiges qui appartenoient audit du Vau esdits noms au lieu du Grand Bois Joullain paroisse de Vergonnes comme héritiers pour ladite cinquiesme partie de deffunte Jehanne Viot leur tante, et encores ladite François Viot fondée en ung tiers en une autre cinquiesme partie desdits héritages et ladite vendition faire pour ladite somme de 67 livres dont en appartient 17 livres à ladite Françoise Viot qui ledit Me François Babin escollier a receue passant ledit contrat et lesdits establis à ce présents ont dit bien scavoir et entrevoir la teneur dudit contrat de leur bon gré et volonté ont ratifié confirmé et aprouvé ledit contrat et ont pour agréable promettant le garder et entretenir et jamais n’y contrevenir et à ladite Françoise Viot dès avant ce jour receu dudit Me François Babin ladite somme de 17 livres tz pour sa part du payement dudit contrat et aussy lesdits Babin et sieur du Vau père esdits noms Jamet et Jacques Viot ont confessé avoir receu présentement contant au veu de nous dudit Louis Adam à ce présent scavoir lesdits du Vau Babin pour luy esdits noms la somme de 12 livres 10 sols, ledit Jamet la somme de 12 livres 10 sols, ledit Jacques Biot pour luy et pour Louis Viot son frère et s’en faisant fort la somme de 25 livres pour leurs parts et portions du prix dudit contrat dont chacun d’eux s’est contenté et en ont quitté ledit Adam et promis faire quite vers tous qu’il appartiendra et à l’entretenement des présentes et garantir les choses dudit contrat les partyes s’en sont obligé chacun pour leurs regards faits et promesses et ceux dont ils se font fort leurs hoirs etc leurs biens etc renonçant par davant nous à toutes choses ces présentes contraires dont les avons jugés de leur consentement
fait et passé Angers en notre tablier présents Me Urbain Bigot Mathieu Allaire et Marin Roger demeurant Angers tesmoings

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Transaction entre Richard Cohon et Mathurin Desbois, Vergonnes 1581

à ce jour je n’ai pu relier ces Cohon d’Armaillé et Vergonnes à ceux de Craon, bien que manifestement ils ont une souche commune probable. Je descends des Cohon de Craon et ici, Richrd Cohon est prêtre à Vergonnes, et ne m’est pas lié.

Il a un différend avec un de ses paroissiens pour une somme minime, et les frais de la procédure au siège présidial sont même plus élevés que la somme due. Mathurin Desbois aurait mieux fait de céder tout de suite, avant d’être poursuivi en justice, cela lui aurait coûté moins cher.

    Voir mes travaux sur les Cohon
    Voir ma page sur Vergonnes

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E4 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 13 mail 1581 avant midy en la cour du roy notre sire Angers de de monsieur le duc d’Anjou Angers, endroit , perdonnellement establis chacuns de vénérable et discret Me Richard Cohon prêtre demeurant à Vergonnes d’une part,
et Mathurin Desbois marchand demeurant audit lieu de Vergonnes d’autre,
soubzmetant etc confessent avoir transigé pacifié et appointé et par ces présentes transigent pacifient appointent sur les procès et différends d’entre eux pendants au siège présidial de ceste ville en la forme et manière qui s’ensuit
c’est à scavoir que pour demeurer ledit Desbois quite de la somme de 3 escuz 17 sols 10 deniers par une part, et ung escu deux tiers pour préjudice de despens et intérests au profit dudit Cohon contre ledit Desbois le 25 février 1578 et de la cause d’appel et pareillement de la somme de 20 livres 11 sols portée par contrat passé soubé la cour de Pouencé du 12 juillet 1572 pour la vendition de 6 cordes de jardin par ledit Desbois et Michelle Joubert o grâce audit Cohon par ledit contrat et des intérests de ladite somme depuis le 25 février 1578 et les frais et mises dudit contrat et despens requis par ledit Cohon
lesdites parties ont accordé comme s’ensuit c’est à scavoir que ledit Desbois doibt et est demeuré tenu et obligé par ces présentes payer audit Cohon la somme de 15 escuz scavoir 8 escuz dedans la feste de Saint Jehan Baptiste prochainement venant et la somme de 7 escuz dedans la st Berthelemy aussi prochainement venant et ce faisant demoure ledit Desbois quite desdits frais cy dessus despens et intérests et les choses portes par ledit contrat bien de deument rescoussées et ladite Joubert sa mère sans préjudice des autres sommes de deniers prétendues par ledit Cohon contre ladite Joubert pour le regard desquelles il se pourvoira ainsi qu’il verra estre à faire

    au passage, pour ceux qui s’intéressent aux Desbois on a la mère de Mathurin Desbois

et ce fait les procès d’entre ledit Cohon et ledit Desbois sans préjudice de cy dessus demeurent nuls et assoupis et lesdites parties respectivement renvoyées hors de cour
audit accord et tout ce que dessus est dit tenir etc oblige ledit Desbois etc renonçant etc foy jugement condemnation etc
fait et passé audit Angers maison de nous notaire en présence de Me Jehan Bauldrayer sieur de la Biaudière advocat Angers et Jullien Verron demeurant en ladite paroisse de Vergonnes tesmoins

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Renée de Chazé vend une pièce de terre à Vergonnes, 1672

Ceci est un exercice de paléographie, qui vient s’ajouter aux nombreux exercices disponibles sur mon site.

    Voir ma page qui recense tous les textes disponibles sur mon site pour s’exercer à la paléographie.
    Une partie de ces textes sont aussi accessibles sur le blog dans la catégorie PALEOGRAPHIE




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Cet acte est issu d’archives privées aimablement communiquées – Voici ma retranscription : Aujourd’huy vingtiesme jour de fevrier mil six cent soixante et douse après midy
Par devant nous Lezin Duvacher notaire de la chastelenie de Combrée a esté présante damoiselle Renée de Chazé veufve de deffunct noble homme Jehan Geslin vivant conseiller du roy controlleur au grenier à sel de Pouancé, et auparavant veufve de deffunct Me Jullien de Gohier, demeurante au lieu de Gohier paroisse de Vergonne, laquelle duement soubsmise establye et obligée soubs ladite chastelenie avecq prorogation ses hoirs etc confesse etc avoir ce jourd’huy vandu quitté ceddé délaissé et transporté et encore vand quitte cedde délaisse et transporte à honneste personne René Thomas marchand demeurant au bourg de Noeslet à ce présant etc qui adjette pour luy etc

    le verbe acheter est souvent orthographié « achapter » ou « achepter » mais c’est la première fois que le rencontre ainsi !

scavoir est un lopin de terre labourable clos à part nommé Crossé proche les Mortiers dicte paroisse de Vergonne contenant trois bouesselée de terre ou environ comprins les hayes des deux bouts et du costé vers midy, quoy que ce soit comme ledit lopin est clos appart, joignant d’un costé la terre dudit acquéreur, d’autre costé une petite ruelle aboutté d’un bout le grand chemin tendant de la Laucaye à Vergonne d’autre bout la terre du seigneur dudct Vergonne despendant de son lieu des Mortiers, et comme ledict lopin de terre a esté acquis par lesdits de Gohier et de Chazé de Guillaume et Jean les Gaudins père et fils
et comme est tenu ledict lopin de terre du fief et seigneurie de Vergonne à frand debvoir fors obéissance de fief seullement quitte du passé
transporté pour le prix et somme de trante livres tournois payée contant par ledict acquéreur à ladicte vanderesse (2 mots illisibles) à veu de nous en louis d’argent de soixante sols pièce dont ladite vanderesse s’en est tenue à contante et bien payée et en a quitté et quitte ledict acquéreur, dont etc
à laquelle vandition cession dellais et transport et tout ce que dessus est dict tenir erc garantir etc oblige etc renonsant etc foy jugemant condamnation etc
fait et passé au bourg de Combrée maison de nous notaire en présance de Jacques Bernard marchand et Pierre Gaillard pratitien demeurant audit Combrée tesmoings
et en vin de marché et dons ce faisant payé contant par ledict acquéreur du consentement de ladicte vanderesse la somme de trante sols tournois
soussigné en la minutte des présantes Renée de Chazé, R. Thomas, J. Bernard, P. Gaillard et nous notaire soussigné.
Signé Duvacher

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