Charles Doisseau, curateur des enfants de feux Michel Mellet et Guillemine Menard, baille leurs vignes : Angers 1571

Eh oui, il y avait des vignes dans Angers autrefois, et d’ailleurs il subsiste encore de nos jours 2 endroits où on les fait subsister. Je me souviens que nous avions vu l’ancien couvent, et aussi le château lui-même.

ATTENTION, ce jour 2 actes.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 23 août 1571, en la cour du roy nostre sire à Angers endroit par davant nous Mathurin Grudé notaire de la dite cour personnellement establys chacun de honnestes personnes Charles Doysseau au nom et comme curateur ordonné par justice de la personne et biens et choses de René et Jehanne les Mellet enfants mineurs de défunts Michel Mellet et Guillemine Menard d’une part, et honorable homme Me René Chevallier Sr de la Degnerye licencié ès loix advocat au siège présidial d’Angers demeurant audit Angers d’autre part, soubmis lesdites parties respectivement scavoir ledit Doysseau desdits mineurs confessent etc avoir aujourd’huy fait et par ces présenes font les accords et conventions de bail et prise à ferme qui s’ensuit c’est à scavoir que ledit Doysseau audit nom a baillé et par ces présentes baille audit tiltre de ferme et non autrement audit Chevalier à ce présent stipulant et acceptant etc lequel a pris et prend audit titre de ferme et non autrement de jourd’huy jusque à trois années et trois cueillettes entières et parfaires ensuivant l’une l’autre sans intervalle de temps et finissant à pareil jour lesdits trois ans et trois cueillettes finies et révolues, quatre quartiers de vigne appartenant auxdits mineurs sis et situés au cloux de Blanchard paroisse de St Michel du Tertre d’Angers, ainsi que lesdits quatre quartiers de vigne se poursuivent et comportent sans aucune chose y réserver et comme ils sont eschus auxdits mineurs de la succession Meslet Mesnard pour en faire par ledit preneur ladite ferme durant comme de chose baillée à ferme à la charge audit preneur de faire faire par chacun desdits ans lesdites vignes de leur quatre façons ordinaires en temps du et saison compétante sans les laisser coneu de taille oultre leur taille ordinaire et accoustumée et y planter par chacun an deux cens de bons provings et comme lesdites vignes en pourront porter, et en payer les cens rentes et debvoirs et les rendre à la fin de ladite ferme labourées de felles faczons qu’elles sont à présent, et est faite ceste présente baillée prise et acceptation de ferme pour en payer et bailler oultre les charges cy dessus par ledit preneur ses hoirs etc audit bailleur audit nom ses hoirs etc par chacune desdites années et cueillettes la somme de 17 livres tz rendables et payables en ceste ville d’Angers le jour et feste de Toussaint le premier payement commenczant le jour et feste de Toussaint prochainement venant, à laquelle baillée et tout ce que dessus est dit tenir etc et à garantir etc et aux dommages etc obligent lesdites partyes esdits noms etc renonczant etc foy jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers en présence de honnestes hommes Symon Peccard et Jehan Lecocard et Magdelon Guyard demeurant Angers tesmoings ledit jour et an susdits

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André Chevalier acquiert l’office de notaire de Saint Laurent des Mortiers : Champigné 1664

il est mon ancêtre, et j’avais déjà l’enquête de moralité pour cet office, mais seulement daté de 1669, donc 5 ans après cet achat.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, cote E4312 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 26 novembre 1664 avant midy, par devant nous Jacques Marchais notaire royal à Saint Laurent des Mortiers résidant au bourg de Champigny, furent présents en leurs personnes establis et soubzmis chacuns de Me Pierre Allaire notaire de cette cour demeurant au bourg de Soeurdres tant pour luy que pour Perrine Boullay sa femme, auparavant veufve de deffunt Me Jean Gauvain vivant aussi notaire de la dite cour, à laquelle il promet avoir ces présentes pour agréable et en fournir lettre de ratiffication dans huitaine à peine etc néanmoings etc d’une part, et Me André Chevalier demeurant au bourg de Champigny d’autre part, lesquels ont fait ce que s’ensuit, c’est à savoir que ledit Allaire a vendu et par ces présentes vend audit Chevalier une office de notaire royal héréditaire dudit saint Laurent, duquel estoit ci devant pourvu ledit Gauvain par acte de réception expédié audit siège le 6 septembre 1648, consistant tant en ladite réception que contrats d’hérédité récante et des réceptions audit office toutes lesquelles pièces il a présentement mis es mains dudit Chevalier pour ce faire recepvoir devant monsieur le sénéchal dudit saint Laurent quand bon luy semblera, ladite vendition faite pour le prix et somme de 50 livres que ledit Chevalier a présentement et au veu de nous paié et baillé contant audit Allaire qui l’a eue prise et receue en espèces de louis d’argent aiant à présent cours suivant l’édit dont il se contente et acquite ledit Chevalier, auquel contrat et tout ce que dessus est dit tenir etc obligent etc renonçant etc dont etc fait et passé en notre maison présents Pierre Goupil le jeune marchand courayeur et Julien Belier marchand ciergier demeurants audit Champigny tesmoings

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La boîte des trépassés du Lion d’Angers poursuite les Chevalier faute de paiement des fermes qu’ils doivent, 1581

la boîte des trépassés était en fait le fonds constitué des fondations pieuses faites dans les testaments par les défunts pour dire des messes etc… et ce fonds était constitué de biens meubles et immeubles, ici d’ailleurs des terres. Les personnes nommées et désignées pour gérer sont des bénévoles volontaires de la paroisse qui aident le curé à la gestion des fonds, tout comme ceux de la fabrique dont la boîte des trépassés est une partie.
Donc au Lion d’Angers la boîte des Trépassés possédait des terres qu’elle avait baillées à ferme aux Chevalier, qui ont oublié de payer, et ont été poursuivis en justice. Ici vous avez la transaction finale.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 1er septembre 1581 avant midy en la cour du roy notre sire Angers et de monseigneur duc d’Anjou endroit (Mathurin Grudé notaire) personnellement establyz Jehan Oudin marchand demeurant au Lyon d’Angers tant en son nom que pour et au nom et comme procureur de la boueste des Trepassés de l’église du Lyon d’Angers et Pierre Fournier aussi procureur avecques luy de ladite boueste des Trespassés, et en vertu de procuration passée soubz ladit cour du Lion d’Angers le 15 août dernier, demandeurs d’une part, et Loys Chevalier demeurant audit Lyon d’Angers tant en son nom que pour et au nom et soy faisant fort de Jehan Chevalier son père deffendeurs et demandeurs, et Jehan Gohier marchand demeurant en ceste ville d’Angers et Ambroyse Doublart sa femme laquelle ledit Gohier a autorisée par davant nous quant à l’effet et contenu des présentes évocqués d’autre part, soubz mectant lesdites parties esdits noms et qualités respectivement l’une vers l’autre scavoir ledit Oudin pour son regard soy ses hoirs etc et audit nom de procureur et leurs biens et choses de ladite boueste et ledit Chevalier esdits noms et qualités et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division etc et lesdits Gohiers et Doublart eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division etc confessent avoir transigé pacifié et apointé et par ces présentes transigent paciffient et apointent en la forme et manière qui s’ensuit, par l’advis de leurs parents et conseils, sur et touchant ce qui reste à payer de la somme de 148 livres pour les 4 années de deux pièces de terre l’une appellée la Pastelière et l’autre la Bigotière par cy davant baillées à ferme auxdits Jehan et Loys les Chevaliers par François Berard et Gervaize Sohyer exécuteurs testamentaires de deffunt (prénom illisible) Boyvin pour en payer par chacun an la somme de 37 livres tz pour le payement de laquelle ferme y auroit eu procès entre lesdites parties ou tellement auroit esté procédé que dès le 5 juillet 1577 seroit intervenu sentence par laquelle lesdits les Chevalier auroient esté condemnés payer audit Oudin et fournir les deniers de la ferme desdites 4 années et condamnés aux despens sans préjudice de leurs recours contre lesdits Gohier et afin duquel quant au principal lesdits les Chevalier et Gohier auroient esté appointés contraires et réglés du delais de l’instruction de la cause et néanmoins ledit Gohyer condemné par provision acquiter lesdits les Chevalier du paiement desdites fermes, lequel Oudin auroit fait taxéer sesdits despens à la somme de 32 livres 18 sols et 3 escuz le 3 septembre 1577, depuis laquelle sentence auroit esté payé audit Oudin audit nom de procureur la somme de 5 escuz et ung tiers évalués à 16 livres, laquelle comptée avecques la somme de 59 livres auparavant baillée par lesdits les Chevaliers et Gohyer à Jehan Leboumyer et Gervaise Sohyer procureurs de 66 escuz deux tiers, à laquelles lesdits les Chevaliers Gohyer Doublart auroient accordé … et s’estoient obligés par accord fait et passé par Garnier notaire royal Angers le (blanc) dernier, et moyennant ces présentes ledit Oudin en chacun desdits noms a quicté et quite lesdits les Chevaliers Gohyers et sa femme et tous autres de tous despends faits à la poursuite et exécutions de lasite sentence dudit 5 juillet 1577 et exécutoire de despends dudit 3 septembre 1577, et a cédé et cède auxdits les Chevaliers ses droits et actions qui luy compétoient et appartenoyent pouvoyent compéter et appartenir à l’encontre de Jehan Villiers sergent par défault de l’exécution desdites sentences et exécutoire de despends sans aucun garantage éviction ne restitution de prix et moyennant ces présentes tous procès d’entre lesdites parties demeurent nuls et assoupis et y ont renoncé et renoncent et faisant ladite vendition lesdits vendeurs ont retenu grâce et faculté laquelle leur a esté concédée et octroyée de pouvoir par lesdits vendeurs ou l’un d’eux rescourcer et rémérer lesdiets choses vendues jusques à d’huy en ung an prochainement venant en refondant par lesdits vendeurs ou l’ung d’eulx leurs hoirs etc auxdits procureurs de la bourse des Trépassés icelles sommes de 73 livres par une part et 3 escuz deux tiers 18 sols en ung seul et entier payement avecques les loyaulx cousts frais et mises, et a ledit Loys Chevalier promis est et demeure tenu faire ratiffier et avoir pour agréables le contenu en ces présentes audit Jehan Chevalier son père et en bailler lettres de ratiffication vallables dedans 8 jours prochainement venant à peine de tous despens dommages et intérests ces présentes néanmoins demeurant en leur force et vertu, et a esté tout ce que dessus respectivement stipulé et accepté par chacune desdites parties lesquelles avons adverties de faire enregistrer ces présentes dedans deux mois …, à laquelle transaction vendition et tout ce que dessus est dit tenir etc et lesdites choses vendues garantir etc obligent lesdits Goyer et sa femme eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division etc et ledit Loys Chevalier esdits noms et qualités et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans disivion etc renonçant etc et par especial aux bénéfices de division de discussion d’ordre de priorité et postériorité et encores ladite Doudart au droit velleyen à l’espitre divi adriani a l’authentique si qua mulier et à tous autres droits faits et introduits en faveur des femmes que lui avaont donnés à entrendre qui sont et veulent que sans expresse renonciaiton auxdits droits femme ne se peult intervenir ne soy obliger pour aultruy mesmes pour son mary foy jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers maison de nous notaire en présence de honorable homme Julien Bouju marchand demeurant en la ville de Château-Gontier Guy Planchenault et Jehan Adellee demeurant Angers tesmoings, et ont ledit Oudin et ladite Doublard dit ne savoir signer

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Partage en 5 lots des biens d’Anjou et du Maine, de la succession de Guillaume Pottier, Angers 1676

ici je ne vous mets que les filiations du début de très long acte (24 pages) rempli d’obligations en Anjou

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 29 août 1676, par devant nous Françoys Crosnier notaire royal à Angers, partages en 5 lotz des biens situez ès provinces d’Anjou et de Mayne dépendant de la succession de deffunt vénérable et discret Me Guillaume Pottier prestres vivant curé de Sainte Suzanne que vénérable et discret Me Simon Pottier prêtre principal et administrateur du collège de Bueil d’Angers, Me Henry Pottier sieur du Bois advocat en parlement, et juge ordinaire civil et criminel de la baronnie d’Ambrières, tant en snon nom privé que comme procureur de vénérable et discret Me Guillaume Pottier son frère prêtre curé d’Orgères, tous enfants et héritiers de deffunt Me Guy Pottier, Me Guillaume Pottier bachelier en médecine faisant tant pour luy que pour demoiselle Françoise Pottier sa soeur, enfants et héritiers de deffunt Me Jean Pottier qui estoit fils dudit Guy Pottier, Me François Chevalier licencié en droit, tant en son nom privé que comme procureur de Me Pierre Corbeau sieur de la Haudonnière et dame Renée Chevalier sa femme lesdits Chevalier enfants et héritiers de deffunts Me François Chevalier et Renée Pottier sa femme qui estoit aussi fille et héritière dudit deffunt Me Guy Pottier par la représentation duquel tous lesdits Pottiers et Chevalier sont héritiers pour une cinquième partie dudit deffunt Me Guillaume Pottier curé de ste Suzanne fournissent à chacun de Jean Boisgontier marchand et Jeanne Duchesnay sa femme, Madeleine Duchesnay veuve de deffunt Guillaume Duchesnay sieur de la Butte, Suzanne Duchesnay veuve de deffunt Jean Bonneau, Jacques Duboys marchand et Madeleine Favrie sa femme fille et héritière de Jean Favrie et deffunt Marie Duchesnay qui estoit fille et héritière de deffunt Frannçois Duchesnay et Françoise Pottier sa femme par représentation de laquelle lesdits Duchesnay fors ledit Guillaume sont héritiers aussi pour une cinquiesme partie dudit deffunt Pottier curé de Ste Suzanne, Me Jean Collin docteur en médecine en l’université dudit Angers fils et héritier de deffunts Me François Collin vivant sieur de la Moriaye et demoiselle Madelaine Pottier du premier mariage de ladite Pottier, honnorable femme Henriette Pottier veuve de deffunt Jean Duchesnay, Georges Esnault marchand père et tuteur naturel de Claude Esnault fille de luy et de deffunte Marie Pottier vivante sa femme, lesdites Henriette et Marie Pottier filles et héritières de deffunt Pierre Pottier et de ladite Madeleine Pottier de son second mariage et par représentation de ladite Madeleine Pottier lesdits Collin, Henriette Pottier et Esnault audit nom aussi héritiers pour une cinquième partie dudit deffunt sieur Pottier curé de ste Suzanne, Jacques Denys marchand Barbe Morin sa femme, François Mustière et Louise Morin sa femme, lesdites Morin filles et héritières de deffunt René Morin et Suzanne Pottier, et par représentation de ladite Pottier aussi héritières pour une cinquième partie dudit deffunt sieur Pottier curé de Ste Suzanne, Sébastien et Jean les Meignans marchands et Pierre Ernault et Françoise Meignan sa femme lesdits Meignan enfants et héritiers de deffunts Mathurin Meignan et Barbe Pottier sa femme, et par représentation de ladite Pottier aussi héritiers pour une cinquième partie dudit deffunt sieur Pottier curé de sainte Suzanne, pour estre lesdits lots obtés et choisis par lesdits représentants chacun en son rang et ordre suivant la coustume d’Anjou et du Maine

    suivent les 5 lots contenant des rentes obligataires etc…

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Guillaume Pottier a eu beaucoup d’héritiers collatéraux, ici les Chevalier, Saint Roc (61) et Angers 1676

méfiez-vous de ce blog, car parfois, comme ce jour, il publie 2 billets l’un au dessus de l’autre
Ici nous apprenons le nom de la soeur de François Chevalier, et son mari.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E4 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le mardi 2 septembre après midy, par devant nous Germain Cireul notaire royal héréditaire à Angers fut présent personnellement estably François Chevalier licencié ès loix demeurant en la paroisse de Saint Rocq vicomte de Domfront province de Normandie de présent en cette ville tant en son privé nom que au nom et comme procureur spécial de Pierre Corbeau sieur de la Hardonnière et de dame Renée Chevalier sa femme soeur dudit estably par procuration qu’il a assurée estre attachée à la minute d’acte passé par devant Crosnier notaire ce cette cour le (blanc) promettant que ledit sieur Corbeau et sa femme ne contreviendront à ces présentes ains les entretiendront et les ratiffieront toutefois et quantes à peine etc icelles néanmoings demeurant etc lesdits Chevaliers héritiers en partie de deffunt vénérable et discret Guillaume Pottier prêtre vivant curé de sainte Suzanne lequel estably esdits noms a ce jourd’huy ceddé quité délaissé et transporté et par ces présentes cèdde qute délaisse et transporte et promet et s’oblige esdits noms solidairement garantir tant en principal qu’arrérages de leur fait et promesse qui sont que la rente et arréraiges cy après mentionnés leur appartiennent … cy après nommés ny sera trouvé ny inquiété par leur fait et de leurs créanciers et sans aulcune garantie de la solvabilité … à vénérable et discret Me Simon Pottier prêtre principal du collège de Bueil dudit Angers y demeurant paroisse saint Maurille à ce présent stipulant et acceptant pour luy ses hoirs etc la somme de 16 livres 13 sols 4 deniers de rente hypothécaire constituée pour 300 livres de principal au profit dudit deffunt sieur Pottier par Me François Lemasson advocat au siège présidial dudit Angers et demoiselle Anne Hiron sa femme, noble homme Me Aubin de La Fuye advocat audit siège et demoiselle Jeanne Marguerite sa femme tant en leurs noms que soy faisant fort de Me Georges Menant sieur de Luc et demoiselle Marie Hiron sa femme par contrat passé par devant ledit Crosnier notaire le 30 décembre 1662, et la somme de 66 livres qui leur et due d’arrérages de ladite rente du passé jusques à huy, icelle rente et arrérages cy dessus céddés escheue audit sieur céddant esdits noms de la succession dudit deffunt sieur Pottier par partages faits entre luy et ses cohéritiers par devant ledit Crosnier notaire le jour d’hier pour de la dite rente et arrérages cy dessus céddés … cy après se faire payer servir et continuer par ledit sieur achepteur ses hoirs etc desdits débiteurs leurs hoirs etc et en recepvoir l’admortissement ou autrement en disposer comme auroit fait et peu faire ledit sieur cédant esdits noms avant ces présentes par lequel il l’a mis et subrogé met et subroge dans tous ses droits noms raisons actions hypothèques et privilèges qui luy peuvent appartenir en conséquence dudit contrat de constiturion et consent qu’il s’y fasse mettre et subrogé partout ou besoing sera et à cet effet a présentement baillé et mins ès mains dudit sieur acceptant la grosse dudit contrat de constitution déclarant iceluy sieur acceptant qu’il se contente de la solvabilité desdits débiteurs de ladite rente sans autre garantie de la part dudit sieur cédant esdits noms que celle cy dessus exprimée, la présente cession et transport faite pour le prix et somme de 366 livres laquelle somme iceluy sieur cédant a recogneu et confessé avoir ce jourd’huy eu et receue dudit sieur Pottier acceprant dont il se contente et l’en quite tellement qu’à ladite cession delais transport promesses obligations et tout ce que dessus les dites parties l’ont ainsi recovneu voulu consenty stipulé et accepté et à quoi tenir etc à peine etc s’obligent lesdites parties esdits noms respectivement mesmes iceluy sieur Chevalier esdits noms solidaierment leurs hoirs etc biens etc renonçant etc et par especial iceluy ceddant esdits noms au bénéfice de division discussion et ordre de priorité et postériorité dont etc fait audit Angers maison de nous notaire présents Jean Thomas Mathurin Garaud praticien demeurants audit Angers tesmoings

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Succession de Pierre Pancelot fils de Judith Gautier, Cherré 1673

Curieuse succession collatérale.
En effet, lorsqu’un célibataire fils unique décède sans hoirs, on remonte à ses 2 parents et ses biens sont partagés entre chacun des 2 parents, d’ailleurs selon un mode compliqué, car on différencie les biens propres de chacun, et la communauté de biens alors divisée par 2.

Or, l’acte qui suit ne mentionne aucunement les étapes précédentes, et comme les biens sont assez importants pour un jeune célibataire, j’en conclue, sans doute abusivement, qu’on a omis la branche maternelle, dans laquelle personne ne s’est sans doute manifesté.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E80 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle)
L’écriture de cet acte laisse à désirer, aussi les noms propres en particulier de lieux sont sous toute réserve :

Aujourd’huy vendredi 1er décembre 1673 avant midy par devant nous Jean Pillastre notaire de la cour de Châteauneuf demeurant à Cherré ont comparu en leurs personnes chacuns de Me Pierre Leconte notaire de cette cour père et tuteur de Françoise Leconte sa fille et de deffunte Françoise Chevalier, Louis Bucher mary de Renée Chevalier, Louis Rassin mari de Jacquine Chevalier et Me André Chevalier notaire royal héritier pour une 4ème partie par la représentation de deffunte Ester Pancelot leur mère de deffunt Pierre Pancelot vivant fils de deffunt Pierre Pancelot et Judic Gautier, demeurant savoir ledit Leconte paroisse de Brissarthe ledit Rassin paroisse de Cherré et lesdits Bucher et Chevalier au bourg de Champigné, lesquels nous ont déclaré que les lots et partages qui leur ont esté présentés par Martin Mallet ayant les droits de Urbain Moreau aussy héritier pour une quatrième partie et représentant l’aisné en ? sont tellement inégaux qu’il est nécessaire les refaire afin de les mieux esgaller, ce qu’ils prétendent faire, pour quoi nous ont requis y procéder et à quoi ils ont vacqué ainsi que s’ensuit, pour estre présentés à Pierre et Jacques les Pancelot, René et Jacques les Pancelots, tant pour eux que leurs cohéritiers et audit Malet audit nom pour estre iceux lots choisis et optés chacun en son rang ordinaire suivant la coustume,

  • 1er lot
  • pour le premier lot, une maison sise au bourg de Cherré avec le jardin qui est au derrière d’icelle composée de deux chambres basses à cheminée, une boullengerie à costé, une cave soubz lesdites chambres, 2 chambres haultes aussy à cheminée, grenier au dessus, le tout couvert d’ardoise, joignant d’un costé la grand rue dudit Cherré, d’autre costé et abuttant d’un bout la ruette de la chapelle st Anthoine et la rue de l’église au bourg Cheureau, d’autre bout la maison et jardin de Pierre et Jacques les Pancelots et la maison et jardin de Me Nicollon paroisse et tout ainsi et comme Jacques Vissule à présent fermier d’icelle en jouist ; Item un cloteau de terre appellé Beaunnais proche la Morinière coutenant à l’estimation de 6 boisselées joignant d’un costé le chemin dudit lieu de Beaunnais, d’autre costé la terre du lieu de la Torellaye d’un bout la terre de Jan Belisson et d’autre bout la terre de Jean Cousin et dudit Rossin chacun par son endroit, à la charge de celui qui aura le présent lot de payer à celui qui aura le second lot la somme de 70 livres tz un mois après l’option dudit partage sans intérests jusqu’audit jour

  • 2ème lot
  • pour le second lot est et demeure une pièce de terre nommée Longuaye despendant du lieu de Lunaithe en la paroisse de Contigné contenant 2 journaux et demy de terre ou environ l’un joignant d’un costé et bout le chemin des Picoullières à Tomases ? ; Item une portion de jardin à prendre au bout du jardin dudit lieu au soleil levant contenant 15 cordes ou environ joignant d’un costé les rues et issues dudit lieu d’autre costé le pré cy après et abuttant au terre dudit lieu et d’autre bout au surplus dudit jardin ; Item une portion de pré à prendre dans le grand pré dudit lieu à soleil levant contenant 32 cordes et demy ou environ, joignant d’un costé le jardin cy dessus confronté d’autre costé la terre du lieu de Tessé abuté d’un bout audit vinier et d’autre bout au surplus de ladite prée, à la charge d’exploiter ledit pré par le bout proche le vinier ; Item un cloteau de terre appellé le Noefar contenant 4 boisselées et demie ou environ joignant d’un costé et aboutant d’un bout le chemin tendant de Cherré à Châteauneuf d’autre costé la terre du lieu du Fresne et de l’autre bout au pré de (blanc) ; Item la somme de 70 livres à prendre de celuy qui aura le 1er lot comme il est porté par ledit lot

  • 3ème lot
  • pour le troisième lot est et demeure un jardin appellé le jardin de Lane avec la grange couverte … audit lieu de Linvartye ledit jardin contenant 12 cordes ou environ joignant d’un cousté en escusson les rues et issues dudit lieu d’autre costé la prée cy après ; Item la moitié de la prée de Lane du costé dudit jardin icelle moitié contenant 2 journaux et demi ou environ joignant d’un costé l’autre moitié de ladite prée abutté d’un bout au chemin tendant dudit lieu de Liacche à la biesse et d’autre bout à la terre de François Doublard ; Item une portion de terre à prendre en la pièce appellée la pièce de sur le pré de la Simonaye à prendre le bout au soleil couchant contenant 5 cordes et demy ou environ joignant d’un costé au surplus de ladite pièce d’autre costé la terre de (blanc) abutté d’un bout au pré dudit Doublard et de l’autre bout à la terre des hoirs Michel Richard avec le droit de passage par sur le surplus de ladite pièce par l’endroit le moings incommode que faire se pourra ; Item un petit pré appellé le pré du Vinier Bouverye contenant un quartier et demi de pré ou environ joignant d’un costé et abutant d’un bout le chemin tendant dudit lieu du Vinier audit Lamef ? d’autre costé le pré dudit Doublard et d’autre bout la terre des hoirs de la ladite Gaultier ; Item la somme de 80 livres que le dernier lot sera tenu payer au présent lot aussi un mois après la choisie des dits partages et sans intérests jusqu’à ce jour

  • 4ème lot
  • est et demeure une maison sise au bourg Chivré dudit Cherré ? composée de 2 chambres basses en l’une desquelles y a four et cheminée grenier et superficie dessus couverte d’ardoiset rues et issues en dépendant avec 2lopins de jardin sis au derrière de ladite maison entre lesquels y a un vinier, le tout comme Laurens Danphes et René Furon en jouissent à présent sans aucune réservation en faire ; Item 3 planches de vigne en un tenant au clos de Bilsot joignant d’un costé le jardin François Liboit d’autre costé la vigne desdits Pierre et Jacques Pancelots d’un bout au chemin tendant … ; Item un rayon et demi de vigne en une planche appartenant audit Raffin au clos de la Planche joignant d’un costé la vigne d’Estienne Hamelin d’autre costé la vigne dudit Charles abuté au chemin de la Prestenue à Châteauneuf ; Item une planche de vigne audit clos joignant d’un costé la vigne Charles Boisineut d’autre costé la vigne desdits Pancelots abuté audit chemin avec le droit de pressouerer la vendange qui proviendra de ladite vigne au pressouer du lieu de la Guespinière appartenant auxdits Louis René et Jacques les Pancelots esdits noms conformément aux partages faits entre les prédecesseurs des dits partageants ; Item une pièce de terre appellée le Pin contenant 10 boisselées de terre ou environ joignant d’un costé la terre du sieur de la Mininzière d’autre costé la terre de Jean Colbert d’un bout la terre du lieu de Parcé et d’autre bout le chemin de Querré à Cherré ; Item un cloteau de terre appellé les Tisnières proche la Fraudière joignant d’un costé et abutant d’un bout le pré et terre de Renée Defaye veuve Pierre Rousseau, d’autre costé la terre de la veuve Pierre Binault et du lieu de la Papinière avec la ruette qui en despend, ceste ruette abutte le chemin de Cherré à Daon, à la charge de celui qui aura le présent lot et partage de payer es mains dudit Chevalier le jour de l’option et choisie la somme de 10 livres pour estre par luy employée aux frais et cousts des présents partages,
    et outre à la charge desdits partageans de s’entre garantir lesdits lots de tous troubles et de les tenir et relever des fiefs dont ils sont tenus et payer à l’advenir les cens rentes et debvoirs qu’ils doibvent chacun pour son lot …

    Et le 28 décembre 1673 après midy devant nous notaire susdit fut présent estably et duement soubzmis ledit Pierre Pancelot sieur de la Girardière lequel a recognu avoir eu cognoissance des présents partages dès le 5 du présent mois et procédans à l’obtion et choisie a pris et obté le 1er où est employé la maison sise au bourg de Cherré, dont nous l’avons jugé de son consentement, fait et passé en notre demeure en présence de Urban Morice Jean Lethayeux tesmoins

    Et le 22 janvier 1674 après midy devant nous notaire susdit furent présents establis et deuement soubzmis Louis, René et Jacques les Pancelots Charles Bernier mary de Renée Pancelot, Jean Gastau mary de Mathurine Pancelot, lesquels esdits noms et en chacun d’iceux seul et pour le tout ont recogneu avoir eu cognoissance des présents partages et procédant à l’obtion d’iceux ont pris obté et choisi le 2ème desdits lots …

    Et le 5 février audit an 1674 avant midy par devant nous notaire susdit et soubzsigné fut présent estably et deuement soubzmis Martin Mallet marchand demeurant audit Cherré ayant les droits par acquest de Urban Morice en la qualité qu’il procède et après avoir eu cognoissance des présents partages et des choisies des premier et second lots iceluy Mallet a pris obté et choisy le 4ème lot ….

    Le 26 février 1674 avant midy, par devant nous Jean Pillastre notaire de la baronnie de Châteauneuf demeurant à Cherré fut présent estably et deument soubzmis Me Louis Rassin sergent demeurant en ladite paroisse de Cherré, tant en son privé nom que comme mary de Jacquine Chevalier sa femme héritière pour une quatrième partie de deffunt n.h. René Chevalier et Ester Pancelot et en cette qualité héritier de Pierre Pancelot fils de Pierre Pancelot et Judic Gaultier, lequel a receu comptant en notre présence de Martin Mallet marchand demeurant à Cherré à ce présent la somme de 20 livres pour la quatrième partie de celle de 80 livres deue par ledit Mallet aux establis pour le retour des partages par nous passés le 1er décembre dernier des immeubles de la succession de deffunt Pierre Pancelot fils de Pierre Pancelot et Judic Gaultier comme ayant esté obté par ledit Mallet estant aux droits de Urban Moreau le 4ème d’iceulx lots et partages chargé de ladite somme de 80 livres …

    Et le 30 juin audit an 1674 après midy devant nous Jean Pillastre notaire susdit soubzsigné furent présents establis et duement soubmis Louis René et Jacques les Pancelots tant pour eux que pour leurs cohéritiers es noms et qualités qu’ils procèdent lesquels ont receu comptant de Jacques Pancelot leur cousin tous desnommés aux partages de l’autre part la somme de 70 livres laquelle somme est pour le retour que le 4ème lot doibt au 2ème suivant lesdits partages, ensemble les intérests qui ont couru de ladite somme de 70 livres uusques à ce jour, laquelle somme et intérests ledit Jacques Pancelot avoit déposée entre nos mains suivant le dépot par nous raporté …

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