Etienne et Perrine Lepelletier avaient hérité de Lancelot, leur père, une maison à Candé, 1521

et la vende à Jean Adam, marchand à Candé.
Avec cet acte, je crois bien que cela fait 4 actes au moins que j’ai ainsi trouvés concernant ces Lepelletier, et là encore, vous voyez le lien entre Sablé et Candé.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 5 avril après Pâques 1521 en notre cour à Angers (Nicolas notaire Angers) personnellement estably honorable homme et sage maistre Estienne Lepelletier licencié en loix demourant en la ville de Sablé ainsi qu’il dit et Jehan Dutertre marchand demourant à Espineu le Seguyn au pays du Maine mary de Perrine Lepelletier sœur germaine dudit maistre Estienne Lepelletier
soubzmectans etc confessent avoir aujourd’huy vendu et octroié et encores vendent et octroient dès maintenent et à présent à tousjoursmais perpétuellement par héritaige
à Jehan Adam marchand de mourant en la ville de Candé qui a achacté pour luy et pour Jehanne Dorin sa femme leurs hoirs etc les deux parts par indivis de tel droit et action part et portion que Lancelot Lepelletier père dudit maistre Estienne et de ladite Perrine avoit et pouvoit avoir prétendre et demander en une maison jardrins et masures le tout en ung tenant nommée et appellée la Trinetaire sis en ladite ville de Candé en la rue du Bourgneuf joignant d’un cousté aux jardrins de feu Jehan Arambourg et d’autre coustéau jardrin de Jehan Royer et à ung appentiz appartenent à Pierre Belou aboutant d’un bout à ladite rue du Bourgneuf et d’autre bout au ruisseau de Breffeu
ou fyé des seigneurs où lesdites choses sont subjectes et redevantes et aux debvoirs anciens et acoustumés
transportant etc et est fait ceste présente vendition pour le prix et somme de 32 livres tz dont il en a esté paié content en notre présence et à veue de nous la somme de 26 livres tz en or et monnaie dont lesdits vendeurs s’en sont tenus par davant nous à bien paiés et contens et en ont quicté et quictent ledit achacteur
et le surplus de ladite somme qui et 6 livres tz lesdits vendeurs ont confessé par davant nous les avoir eux et receuz paravant ce jour dudit achacteur dont et s’en tiennent semblablement à contens et bien paiés et en ont quicté et quictent ledit achacteur
et ont promis lesdits vendeurs faire lyer et obliger leurs femmes à ce présent contrat scavoir est ledit maistre Estienne Katherine sa femme et ledit Dutertre Perrine sa femme et à icelles femmes faire avoir agréable cedit contrat et en rendre et bailler à leurs despens lettres vallables de ratiffication audit achacteur dedans la feste de la Notre Dame Angevine prochainement venant à la peine de tous intérests ces présentes néanmoins demourans en leur force et vertu
à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir et accomplir etc et lesdites choses ainsi vendues comme dit est garantir etc et aux dommages etc obligent lesdits vendeurs eulx leurs hoirs etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
présents ad ce Jehan Bourgeoys marchand pouaillier (sic) demourant à Chazé sur Argos et Charles Huot clerc demourant à Angers tesmoings
fait et donné à Angers les jour et an susdits

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Les Lepelletier de Candé et La Cornuaille étaient de la même famille que ceux de Sablé, 1520

car voici Lancelot, cité par Ménage. Or, Lancelot est un prénom rare, et quand on relit Ménage on fait clairement le lien avec ceux dont il était question hier et ce jour sur mon blog.

Je vous renvoie donc à Ménage, avec les précautions d’usage, mais tout de même, moi, je vous apporte ici la preuve que Lancelot Lepelletier était de la même famille que ceux de Candé vus hier, et je pense avoir encore d’autres actes concernant ces Lepelletier mais je dois vous avouez que j’étais à 100 années lumière de me douter d’un lien entre ces Lepelletier et ceux de Candé et La Cornuaille, et je ne les avais retranscrit en priorité. Je vais tenter de revoir tout celà, car à la lumière de ce que je vous mets ce jour et ce que je vous ai mis ici hier, il est clair que ces Lepelletier sont tous liés.
Et, pour mémoire, j’ai un Lepelletier ou Pelletier qui a épousé ma SIMONIN au Louroux-Béconnais, et qui a tout de même été enterré dans l’église, ce qui était fort rare au Louroux-Béconnais, aussi j’en suis toujours à me demander d’où sortait mon ancêtre Pelletier, et je dois donc envisager l’étude de cette immense famille Lepelletier donnée par Ménage, comme une piste envisageable, et j’ai bien dit une hypothèse à étudier et suivre de près, sachant que dans la plupart des généalogies publiées autrefois, les vilains petits canards étaient passé sous silence ! Certes mon ancêtre n’était pas un vilain petit canard en soi, mais il avait tout de même épousé la fille d’un roué vif et mis sur la roue à Angers en 1609 !

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 9 mars 1519 (avant Pâques, donc le 9 mars 1520) en notre cour à Angers (Huot notaire Angers) personnellement estably maistre René Lepelletier sieur de la Boullerie demourant au Vieulx Baugé
soubzmectant etc lequel a ce jourd’huy vendu quité ceddé transporté et délaissé et par ces présentes vend etc
à chacun de maistre Jacques Lepeletier escolier estudiant en l’université d’Angers qui a achapté et achapte tant pour luy que pour Guillaume Lepeletier son frère mineur absent et à Nycollas Fayau demourant à Segré qui a achapté et achapte pour luy et pour Loyse Lepeletier sa femme absente et à Guillaume Barbier demourant à Candé qui a aussi achapté et achapte pour luy et Jehanne Lepeletier sa femme aussi absente et pour leurs hoirs et ayans cause de chacun desdits achapteurs
la somme de 23 sols 4 deniers tz faisant la tierce partie de la somme de 70 sols tz de rente que ledit maistre René Lepeletier vendeur a droit d’avoir et prendre par chacuns ans au jour et feste de st Aubin sur le lieu domaine appartenancs et dépendances de la Fromentinière sis en la paroisse de La Cornouaille près Candé jusques au poyement de la somme de 60 livres tz ainsi que ledit vendeur dit aparoir par la lettre de partaige fait entre luy et feuz Franczoys et Lancelot Lepeletier ses frères et o la condition contenue audit contrat de partaige qui est de pouvoir amortir lesdits 70 sols par les héritiers dudit feu Lancelot en poyant ladite somme de 60 livres tz audit Me René Lepeletier vendeur
transportant etc ladite vendition faite pour prix et somme de 20 livres tz qui est la tierce partie desdites 60 livres tz
lesquels 20 livres lesdits achapteurs ont poyé et baillé audit vendeur ce jourd’huy ainsi qu’il a confessé par devant nous et dont il s’set tenu à content et bien poyé et en a quicté et quicte lesdits achapteurs leurs hoirs etc
à laquelle vendition tenir etc et icelle garantir etc obligent etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
présents ad ce maistre Estienne Lepelletier licencié ès loix et Jehan Dutertre d’Espineu le Seguin au pays du Maine et Charles Huot clerc demourans à Angers tesmoings

    Ce témoin à Epineu le Seguin n’est certainement pas là par hasard, et manifestement un parent, sans doute venu à Angers comme héritier du chanoine vu hier, et lié aux Lepelletier, car j’avoue qu’un témoin à un acte peut certes être pris au hasard des voisins, faute d’avoir des proches venus à Angers, mais ici ce Dutertre n’est pas un voisin du tout, donc c’est un proche.

fait à Angers en la rue St Jehan Baptiste les jour et an susdits

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Les Lepelletier de Candé héritiers pour 1/9e du chanoine Cochon, 1520

par leur mère, Gillette, qui était une soeur du chanoine. Mais puisqu’ils héritent d’une neuvième partie, c’est que le chanoine avait beaucoup de frères et soeurs.
Si je vous trouve la succession du chanoine, je vous la mets ici. Mais il semble bien qu’il ait aussi des neveux du côté du Viel Baugé

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 8 mars 1519 (avant Pâques, donc le 8 mars 1520) en notre cour à Angers (Huot notaire Angers) personnellement establiz maistre Jacques Lepelletier tant en son nom que soy faisant fort de Guillaume Lepelletier son frère germain absent prometant luy faire avoir agréable ces présentes toutefois que mestier sera, à la peine de tous intérests ces présentes néanmoins demourans en leur force et vertu, Nicolas Fayau demourant à Segré, mary de Loyse Lepelletier et Guillaume Bernier sergent royal demourant à Candé mary de Jehanne Lepelletier, tous enfants et héritiers de feu Franczois Lepelletier en son vivant demourant à Candé, fils de feue Gillette Cochon


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    je vous mets ici les lignes de l’original, dans lequel les lettres sont rarement formées, ainsi regardez comment il écrit « chanoine », or, je pense qu’il a existé un chanoine du nom de Cochon et que j’ai d’autres actes à vous trouver, donc j’ignore à ce stade le patronyme exact de Gillette et de son frère le chanoine.
    Par contre, je pense avoir aussi trouvé des Lepelletier du Vieil Baugé et comme ils semblent être proches parents de ceux de Candé, je vais chercher et vous mettre l’acte et on aura sans doute une meilleure lisibilité du nom du chanoine.

en son vivant sœur de feu maistre Thibault Cochon en son vivant chanoine de st Pierre d’Angers, héritiers dudit feu maistre Thibault pour une 9ème partie
soubzmectans etc confessent avoir aujourd’huy vendu et octroyé et encores vendent et octroient dès maintenant et à présent à toujoursmais perpétuellement par héritaige
à vénérable et discret maistre Guillaume Coué (aucune lettre formée, illisible, mais un autre acte de ratiffication cette fois est plus lisible) licencié ès droitz chanoine de st Lau lez Angers qui a achacté pour luy ses hoirs etc
la 9ème partie par indivis de 2 corps de maison en ung tenant une petite cour entre deux en laquelle y a ung puiz composé de galleries caves et autres choses ainsi que lesdits 2 corps de maison se poursuivent et comportent et tout ainsi et par la forme et manière que ledit feu maistre Thibault Cochon les tenoit possédoit et exploitoit et les a tenus possédés et exploités durant son vivant joignant d’un cousté les choses vendues la maison de la veufve feu (illisible) une petite rue entre deux et d’autre cousté et aboutant d’un bout à la maison feu sire Jacques Lecamus et à présent appartenant à ses héritiers ou aulcun d’eulx, d’autre bout davant au pavé de la rue Bauldrière de ceste ville d’Angers
tenues lesdites choses vendues de seigneurs des fiez de qui elles sont tenues aux debvoirs et charges anciennes deuz et accoustumés et autres charges qu’elle peult debvoir
transportant etc et est faite ceste présente vendition pour le prix et somme de 33 livres 6 sols 8 deniers paiés baillés et nombrés contenant en notre présence et à veue de nous par ledit achacteur auxdits vendeurs qui les ont euz et receuz en or et monnoie dont lesdits vendeurs s’en sont tenuz par davant nous à bien paiés et contens et en ont quité et quictent ledit achacteur
à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir et accomplir etc et lesdites choses ainsi vendues comme dit est garantir etc et aux dommages etc obligent lesdits vendeurs eulx leurs hoirs etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
présents ad ce honorable homme et saige maistre Estienne Lepelletier licencié ès droitz en Pierre Buheret demourant au Vieulx Baugé tesmoings
fait à Angers en la maison du doyenné de st Pierre d’Angers les jour et an susdits

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Pierre de Brée, curé de Candé, prend le bail du presbytère, 1519

Je ne sais s’il faut écrire Debrée ou de Brée, mais une chose est certaine, le notaire a écrit de Brée, et lui signe Debrée, comme vous allez le voir ci-dessous.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 27 avril 1519 après Pasques en la cour à Angers etc (Huot notaire) personnellement establiz vénérable et discret maistre Mathurin Maucourt prêtre curé de St Jehan Baptiste d’Angers d’une part, et noble homme maistre Pierre de Brée prêtre curé de Candé d’autre part, soubzmectans etc confessent avoir aujourd’huy fait les marchés pactions et conventions telz et en la manière qui s’ensuit, c’est à savoir que ledit maistre Mathurin Maucourt a baillé et baille à tiltre de louaige et non autrement audit maistre Pierre de Brie qui a prins et accepté de luy audit tiltre de louaige et non autrement du premier jour de mars prochainement venant jusques à ung an après
tout le logis presbitéral de ladite cure sis près et joignant le cimetière d’icelle paroisse fors et réservé la chambre derrière le hault grenier et le cellier, tout le surplus d’icelle demeure audit de Brie pour en icelle maison demeurer et jouir et user honnestement comme ung homme de bien et père de famille doibt faire et aura ledit de Brée les ustencilles estans en la salle basse et chambre haulte lesquels sont inventoriés par maistre Jacques Pionneau soubz chantre d’icelle église et baillés de fait en garde audit de Brée, desquels il respondra et d’iceulx rendra en la fin de ladite année non détériorés ne endommaigés
et est fait ce présent marché pour en paier par ledit de Brée pour ladite année la somme de 9 livres tz paiable à deux termes par moitié
et est dit et accordé entre les parties que si ledit Maucourt voulloit retourner demeurer en sadite maison que ledit de Brée ne le pourra empescher et poira au parsus ledit de Brée audit Maucourt le louaige d’icelle maison
auxquels marchés pactions et conventions et tout ce que dessus est dit tenir et accomplir etc garantir etc aux dommages etc obligent lesdites parties l’une vers l’autre etc renonçant etc foy jugement condemnation etc
présents ad ce maistre Jacques Pionneau prêtre soubzchantre d’icelle église, maistre Pierre Courau servent royal ordinaire à Angers et Jehan Caillier demeurants à Angers tesmoins
fait à Angers en la rue St Jehan Baptiste les jour et an susdit

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Morin, Trotereau et Cupif mettent Lefebvre hors de caution dans la ferme des traites d’Anjou à laquelle il était associé mais leur a vendu sa part, Ingrandes 1576

j’ai mis « Ingrandes » parce que Lefebvre y est contrôleur au grenier à sel d’Ingrandes, mais on découvre curieusement dans cet acte que ces associés dans la charge des impositions foraines d’Anjou demeurent à Nantes, Châteaubriant, Candé et Ingrandes !!! Je suis sans voix tant ces hommes faisaient d’affaires hors de chez eux, et même hors de leur province, car seule Candé est située en Anjou, et encores, elle touche la Bretagne.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 14 janvier 1576, en la cour du roy notre sire endroiet par devant nous Mathurin Grudé notaire de ladite cour ont été présents et personnellement establys chacuns de Pierre Morin sieur de la Berangeraye demeurant à Nantes et noble homme François Trotereau sieur du Pallyerne demeurant à Chasteaubriand et Jehan Cupif sieur de la Braudière demeurant à Candé d’une part,
et Mepins ? Lefebvre contrôleur au mesurage à sel d’Ingrandes et y demeurant d’autre part
soubzmectant lesdits parties respectivement l’un vers l’autre eulx leurs hoirs etc mesmes lesdits Morin Trotereau et Cupif eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens renonczant aux bénéfices de division confessent c’est à savoir lesdits Morin Trotereau et Cupif que suivant l’accord convention et obligation d’entre ledit Morin et Lefebvre du 2 mars 1574 passé par Marays et Toublanc notaires de la dite cour, avoir accordé pour raison de cession et transport faite par ledit Lefebvre audit Morin de son droit part et portion qu’il avoit et en laquelle il avoit esté associé de la ferme générale du domaine d’Anjou traite et imposition foraine avoir eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division comme dit est et encores par ces présentes promettent sont et demeurent tenus acquiter libérer descharger et indemniser ledit Lefebvre ce stipulant et acceptant pour luy ses hoirs etc de la plemyne caution et obligation qu’il a faicte et en laquelle il s’est soubzmis et obligé avecques noble homme François de la Poueze et deffunt Macé Leroyer au bail de prinse à ferme qui leur a esté fait par le roy notre sire auparavant duc d’Anjou et roy de Poullogne du domaine d’Anjou et traite et imposition foraine d’iceluy
à laquelle obligation plemyne et caution dudit Lefebvre lesdits Morin Trotereau et Cupif ont dit et déposé avoir bonne et parfaite cognoissance et du contenu d’icelle et partant et moyennant lesdites cessions et transports faits par ledit Lefebvre audit Morein des droits parts et portions que ledit Lefebvre avit en la ferme générale qui autrement n’eussent esté faits par ledit Lefebvre et suyvant aussi les accords et conventions d’entre ledit Morin et ledit Lefebvre iceulx Morin Trotereau et Cupif ont promis promettent et demeurent tenus comme dit est rendre ledit Lefebvre libre quitte deschargé et indemne de ladite plemyne caution et obligaiton du total de ladite ferme et de l’entretenement d’icelle sans que ledit Lefebvre en puisse estre aucunement inquiété recherché ne poursuivy en aucune manière ne d’aucunes autres affaires promesses et obligations toujours et concernant ladite ferme et associations audit Lefebvre en icelle en conséquence d’icelle
et par ces présentes ledit Lefebvre demeure quitte et l’en fait ledit Morin quitte et quitte et pareillement lesdits Trotereau et Cupif stipulant et acceptant tant dès à présent comme dès lots et des lors comme dès à présent de tous despens dommages et intérests
et lequel Lefebvre à iceluy quitté et quitte ledit Morin des obligations qu’il avoit contre ledit Morin
et pour l’exécution et accomplissement des présentes lesdits Morin Trotereau et Cupif sont prorogé et par ces présentes prorogent cour et juridiction par devant monsieur le sénéchal d’Anjou ou monsieur son lieutenant et gens tenant le siège présidial Angers renonçant à tout déclinatoire… et esleu leurs domiciles en la maison de Ollivier de Crespy receveur des traites d’Anjou sise en ceste ville d’Angers paroisse de Saint Maurice consenty et consentent que tous exploits qui y seront faits et baillés valent comme si faits estoient à leurs personnes ou domiciles naturels
auxquelles choses susdites s’obligent lesdites parties respectivement et mesme lesdits Morin Trotereau et Cupif eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens et mesmes comme les propres deniers et affaires du roy notre sire et par les mesmes voyes et rigueurs que ledit Lefebvre estoit obligé en ladite obligation de caution, renonçant etc et par especial lesdits Trotereau Morin et Cupif aux bénéfices de division de discussion d’ordre de priorité et postériorité etc de tout etc foy jugement condemnation etc
fait et passé Angers en la maison de Me Jehan Debeauroyer en présence de honneste personne René Lebomyer demeurant à Beaufort, et Adam Lebeuf receveur du mesurage du grenier à sel de Pouancé et de Loys Mahé

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Pierre Cupif règle sa part d’une rente que Jacques Bouvery tenait de Olivier son père, Angers 1539

Les Bouvery sont alliés aux Cupif comme nous avons vu ici
Nous constatons que le patronyme BOUVERY était souvent écrit plus comme BONNERY et qu’autrefois les U et les V sont des véritables difficultés pour nous de nous jours.
J’ai encore un autre acte au moins donnant ce patronyme peu facile à déchiffrer et vous le verrez ici bientôt, sous peu.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 14 mars 1538 (Pâques était le 8 avril en 1539, donc ici nous somme le 14 mars 1539 n.s.) en la cour royale d’Angers (Legauffre notaire) personnellement estably honorable homme Me Guys Lemaire licencié ès loix, demeurant audit Angers,
soubzmectant etc confesse avoir promys doibt et demeure tenu acquiter descharger et rendre quicte et indempne honneste homme Pierre Cupif marchand demeurant à Candé à ce présent et acceptant pour luy ses hoirs etc de la somme de 3 soulz 4 deniers tz de rente moitié de la somme de 6 soulz 8 deniers tz faisant la douzième partie par indivis de la somme de 40 soulz de rente
en laquelle somme de 3 soulz 4 deniers tz de rente feu Jacques Bouvery comme héritier de feu Ollivier Bouvery son père estoit tenu et redevable par chacun an vers les hoirs feu Guillaume Maresche ou l’église d’Angers


Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir. Et voyez le passage que je vous ai graissé cy-dessus, avec le patronyme BOUVERY.

et ce tant pour tous les arréraiges qui peuvent estre escheus desdits 3 soulz 4 deniers tz de tout le temps passé joucques (sic, pour « jusques ») à ce jour pour le principal de ladite rente
et est ce fait pour et moyennant la somme de 8 livres tz que ledit Cupif a paiée contant en notre présence et à veue de nous audit Lemoire (sic) qui l’a eue etc s’en est tenu etc
et moyennant ces présenes ledit Lemaire sera tenu aussi acquiter ledit Cupif de tous despens de procès et préjudices esquels ledit Cupif pouroit estre tenu pour raison du payement des arréraiges de ladite rente de quelque manière que ce soit
dommages amendes etc obligent et renonçant etc foy jugement et condemnation etc
faict audit Angers ès présence de Pierre de la Pelonnye et Jehan Delomeau demeurans audit Angers

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir. Et ne soyez pas étonnés de ne pas voir de signature CUPIF car à cette époque les notaires faisaient très rarement signer tout le monde, seulement celui qui s’engage, et ici c’est bien LEMAIRE qui s’engage vis à vis de CUPIF.

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