Mathieu Leridon et sa mère vendent une pièce de terre, Grez-Neuville 1632

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E36 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 20 janvier 1632 avant midy par devant nous René Billard notaire de la chastellenye du Lion d’Angers furent présents en leurs personnes et souzmis soubz ladite cour Guyonne Carre veuve feu Jehan Leridon et Mathieu Leridon cherurgien son fils demeurant audit Lyon, lesquels confessent avoir ce jourd’huy vendu quitté ceddé délaissé et transporté et encores etc perpétuellement par héritage
à François Challumeau marchand couleporteur demeurant à Neufville sur Maisne à ce présent stipulant etc
scavoir est une portion de terre labourable sise et située au bas du cloux de la Menarderye paroisse dudit Neufville contenant une hommée ou environ joignant d’un costé ung clotteau de terre de ladite terre de Neufville d’autre costé la vigne de la bourse des Trépassés dudit Neufville aboutté d’un bout la vigne d’Anthoine Blouyn d’autre bout la terre du lieu de Vaulerouier et tout ainsi que ladite portion de terre se poursuit et comporte sans aulcune réservation
tenue du fief et seigneurie dudit Neufville aulx charges des cens rentes et debvoirs que ledit acquéreur paiera à l’advenir quitte du passé
transportant etc et est faite la présente vendition cession delais et transport pour et moyennant le prix et somme de 8 livres tz quelle somme ledit acquéreur a présentement solvée et paiée content auxdits vendeurs qui ont icelle somme eue prise et receue en s’en sont tenus et tiennent à content et bien paiés et en ont quitté et quittent ledit acquéreur
dont et audit contrat et quitance tenir etc garantir par lesdits vendeurs aux et chacun d’eux un seul et pour le tout leurs hoirs etc obligent lesdits vendeurs eux et chacun d’eux ung seul et pour le tout sans division etc renonçant etc et par especial lesdits vendeurs au bénéfice de division discussion d’ordre de priorité et postériorité foy jugement et condemnation etc
fait et passé audit Lyon maison de nous notaire présents Jullien Guedes clerc et René Calleteau cordonnier demeurant audit Lyon tesmoings
Lesdits Cérré et acquéreur ont dit ne savoir signer
et en vin de marché paié content par ledit acquéreur du consentement desdits vendeurs 8 soulz

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Succession de Jeanne Davy, Le Lion d’Angers et Grez Neuville 1631

Elle s’était remarié et son second mari ne lui ayant pas laissé d’enfants, il rachète aux enfants du premier lit, les Bellier, la part des biens communautaires qui leur revenait.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E36 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 22 décembre 1631, par devant nous René Billard notaire de la chastellenye du Lion d’Angers furent présents en leurs personnes establiz et soubzmis soubz ladite cour chacuns de Me Françoys Bellier prêtre demeurant Angers paroisse st Maurille Marin Deshays laboureur mary de Renée Bellier demeurant au lieu de la Guyonnelle paroisse dudit Lyon et encores ledit Bellier prêtre soy faisant fort de Jehanne Bellier sa soeur demeurante au lieu de la Rivière paroisse de Neufville sur Maisne tous héritiers pour chacune une troisième partie de deffunte Jehanne Davy vivante leur mère, lesquels tant en leurs noms que esdits noms confessent avoir présentement vendu quitté ceddé délaissé et transporté et encores etc
à Jehan Coconnier mary de ladite deffunte et à présent mestaier demeurant audit lieu de la Rivière à ce présent stipulant pour luy etc leurs parts et portions de tous et chacuns les meubles et choses censées et réputées pour meubles qui sont escheues et adveniues auxdits Bellier prêtre Deshays et à ladite Jehanne Bellier à cause de la succession de ladite deffunte Jehanne Davy vivante leur mère,
et est ce fait pour et moiennant le prix et some de 54 livres tz qui est à chacun desdits troys vendeurs la somme de 18 livres tz desquels Bellier prêtre et de ladite Jeanne Bellier ledit Coconnier a promis et s’oblige leur paier et bailler dedans le jour et feste de Nostre Dame Angevine prochainement venant, sur laquelle somme deue audit Deshays par ledit Coconnier ce qui luy doibt ledit Deshays et à ceste fin compteront ensemblement dedans ledit temps de 8 jours prochainement venant,
et en laquelle vendition est comprins les fruits qui sont sur le lieu et mestairie de la …
oultre est et demeure tenu ledit Coconnier paier et acquiter en l’acquit desdits vendeurs les obsèques et funérailles de ladite deffunte Davy et toutes sortes et natures de debtes tant actives que passives demeurées pour raison de la communaulté desdits Coconnier et de ladite deffunte Davy et généralement toutes sortes et natures de debtes qui se pourront demander auxdits vendeurs pour raison de ladite succession
dont et de ce que dessus lesdits partyes sont demeurés d’accord à ce tenir etc garantir etc obligent etc et à deffault de paiemetn les biens dudit Coconnier à prendre vendre etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
fait et passé audit Lyon maison de nous notaire présents Nouel Lebouvier tailleur et Jullien Guedes clerc demeurant audit Lyon tesmoings
lesdites parties ont dit ne savoir signer fors ledit Bellier prêtre

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Partages des biens de défunte Catherine Joulain veuve Leroy, Ancenis et Grez Neuville 1631

en 2 lots, et la fortune est importante. L’un des lots consiste en la terre de la Giraudière en Grez, et le dictionnaire de Célestin Port donne bien seigneurs Pierre Leroy en 1605 puis Charles de Brie en 1634, et ce dernier par alliance.
Puis on passe à la famille de La Grandière qui semble avoir modifié le nom de la Giraudière pour prendre le sien Le Grandière.
L’autre lot consiste en plusieurs maisons sur le port d’Ancenis et des rentes assez nombreuses.
L’acte de cet important partage est passé par le notaire du Lion-d’Angers, et ce, dans la maison seigneuriale de la Giraudière, qui était alors habitée.
Je suis assez surprise de constater qu’un notaire du Lion ait pu traiter d’aussi importants partages, cela montre entre autres la difficulté qu’on rencontre à étudier une famille, devant la multiplicité des notaires auxquels elle a confié des actes.

collection particulière, reproduction interdite
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J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E36 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 13 septembre 1631 avant midy, par devant nous René Billard notaire du roy à Saint Laurent des Mortiers résidant au Lion d’Angers et René Feillet notaire de la chastellenie de Grez sur Maisne sans que l’une puisse empescher l’effet de l’autre furent présents en leurs personnes establiz et soubzmis soubz les dites cours chacuns de Charles de Brie escuier sieur de la Fontaine et damoiselle Louise Leroy son espouse demeurant en la maison seigneuriale de la Giraudière paroisse de Neufville du costé de Grez et noble homme Pierre Bobet sieur de la Rollandière advocat en la cour de parlement de Bretagne séneschal de la chastellenie de Sainct Mars de la Jaille tant en son nom que comme mary de damoiselle Jeanne Leroy son espouse, et fondé de la procuration spéciale passée par devant Pierre et Pierre les Roys notaires dudit La Jaille le 11 dudit présent mois et an signée Jeanne Leroy, P. Leroy notaire et scellé de cire verte demeurant en la maison de la Vachonnerie paroisse dudit Saint Mars de la Jaille, héritiers de deffunte damoiselle Catherine Joullain mère desdites damoiselles les Roys ladite procuration demeurée attachée avec ces présentes pour y avoir recours toutefois et quantes selon sa forme
lesquels confessent avoir fait les partages de la succession de ladite deffunte damoiselle joullain accords comptes transactions raports de partages promesses et quittancse tels que s’ensuit, c’est à savoir que lesdits partages faisant est et demeure auxdits sieur et damoiselle de La Fontaine pour leur lot et partage de la succession de ladite deffunte damoiselle Joullain ladite maison terre fief seigneurie de la Giraudière consistant en jardins vergers bois de haulte fustaie bois taillis terres labourables et non labourables vignes mestairies de la Touche la Cheminée closeries de Beauduson Jaguellinière le Suret Boullanger et la Retinière cens rentes et debvoirs hommes et subzjets tenus desdits fiefs de ladite terre des Giraudières et de La Touche et généralement tout ce qui est et dépend de ladite terre de la Giraudière avecques leurs appartenances et dépendancse sans aulcune chose en excepter retenir ne réserver et comme lesdits sieur et damoiselle de la Fontaine en ont jouy et jouissent encores à présent et comme le tout appartenoit à ladite deffunte damoiselle Joullain sans qu’il soit comprins aulx présents partages les choses qui ont esté cy davant vendues à Me Jean Godillon sis et situé ès paroisses dudut Neufville et Thorigné

et auxdits sieur et damoiselle de la Rollandière leur est demeuré et demeure pur leur lot et partage de la succession de ladite deffunte damoiselle Joullain les héritages et rentes qui s’ensuivent
premier deux corps de logis se tenant l’un l’aultre situés près la chambre des clercs et prinson d’Ancenis sur le port dudit Ancenis et proche la venelle conduisant dudit port au chasteau d’Ancenis
Item un autre grand corps de logis couvent d’ardoise situé sur ledit port dudit Ancenis aboutant d’un bout la rue du Chasteau avecques les appartenances et dépendances de ladite maison avecques le droit d’un aplasement de jardin estant au davant dudit logis sur ledit part et comme Me Pierre Denyon jouist à présent desdites choses et comme ledit jardin appartient auxdits partageants par la concession faite par le seigneur dudit Ancenis
Item deux aultres petits corps de logis se tenant l’un l’aultre avecque un jardin et aplasement tenant lesdits logis avecques leurs aultres appartenances et dépendances
Item un aultre corps de logis couvert d’ardoise appellé le Presouer Rouge avecques deux cloux de vigne tenant et joignant ledit logie avecques les appartenances et dépendancse dudit logis et desdites vignes sans aulcune chose excepter retenir ny réserver le tout situé en la paroisse dudit Ancenis hors la ville proche le cloux appellé la Gallere
Item la somme de 93 livres tz de rente foncière deues par les hériteirs de deffunts Jean Gaultier Jean Barbin Françoise Suzineau et aultres leurs consorts subjets à ladite rente seigneurs et détempteurs des logis neufs situés près la halle dudit Ancenis
Item la somme de 100 soulz tz de rente foncière à prendre sur les héritiers de deffunt Simon Baudouin et Jeanne Bigeard sa femme à cause d’une maison et jardin situé sur la rue de Mirellet dudit Ancenis
Item la somme de 43 soulz de rente foncière deus par les héritiers de Françoise et Marie les Evesques Yves Allere et Vincent Gabory sur une maison et jardin situé près le Pontereau dudit Ancenis
Item la somme de 27 soulz tz de rente foncière deue par Mathurin Susineau boucher sur une maison située en ladite ville sur la rue qui conduit de Mirellet aller audit Saint Pierre d’Ancenis
Item 37 soulz tz de rente aussy foncière deue par les héritiers feu Pierre Blanchouin Henry Joubert et Jullien Joubert sur 3 chambres de maison situées sur ladite rue du Pontereau dudit Ancenis
Item 30 soulz de rente foncière deue par les héritiers de deffunte Jeanne Petit vivante femme de deffunt Jean Lemée deue sur une maison située en ladite rue de Mirellet
Item 25 soulz de rente deu par les héritiers René Guibonneau et Perrine Bricet sur une maison située en ladite rue de Mirellet où est à présent demeurante Gillette Devry partie duquel appartient à deffunt Jean Chauveau forgeur
Item 20 soulz de rente foncière deue par les héritiers feu Simon Sertel sur une maison située sur le port d’Ancenis
Item 25 livres de rente hypothéquère deue sur les fouages de l’évesché de Nantes acquis par deffunte damoiselle Jeanne Tallandier des commissaires des imposts pour l’aliénasion (sic pour le S au lieu du T) de son domaine en Bretaine pour la somme de 300 livres laquelle rente a esté réduite et ne se paie à présent que pour une moitié qui est 12 livres 10 soulz
Item la somme de 20 soulz de rente aussy foncière deus par les habitants d’Ancenis sur un applasement de maison situé près la porte dudit Pontereau d’Ancenis laquelle rente lesdits sieur et damoiselle de la Rollancière se feront paier tout ainsi que eust peu faire ladite deffunte damoiselle Joullain
Item tous et chacuns les héritages consistant en maisons jardins prés vignes terres labourables et non labourables avec la somme de 9 livres de rente deue sur la maison et pressouer appellé Leschassery appartenant aux héritiers feu Me Jehan Lefebvre vivant notaire royal le tout sis et situé au bourg et paroisse de Saint Géréon près ledit Ancenis et qui appartiennent à ladite deffuncte damoiselle Joullain tant comme héritière de ladite deffunte Taillandier que par acquests faits de noble homme René Challumeau et Renée Lemesle sa première femme
Item tous et chacuns les autres héritages qui appartenoient à ladite deffuncte damoiselle Joullain sis et situés es paroisses de Saint Erbellon et Couffé près ledit Ancenis et comme elle en jouissoit lors de son décès
et tout ainsi que toutes lesdites choses susdites qui sont sises et situées ès paroisses susdites audit Ancenis et aulx environs audit évesché de Nantes qui appartenoient à ladite damoiselle Joullain se poursuivent et comportent sans aulcune réservation en faire et que ledit sieur de la Rollandière a dit bien cognoistre pour en jouir à l’advenir par lesdits sieur et damoyselle de la Rollandière pur leur lot et partage comme de leur propre chose partage et recepvoir toutes rentes aulx termes deuz et escheuz
se garantiront lesdits partages chacuns leurs lots comme copartageants sont tenuz faire
paieront et acquitteront lesdits partageans les cens rentes charges et debvoirs de chacuns leurs lots tant du passé que de l’advenir et feront les obéissances et charges féodales chacun pour son lot aulx seigneurs des fiefs dont lesdites choses sont tenues chacun à ses frais pour sondit lot
accordé entre lesdits partageans que au cas que le seigneur Du Bellay voullust tirer à conséquence l’exécution de l’arrest par luy obtenu à l’encontre de deffunt Pierre Leroy et ladite damoiselle Joullain son espouse lesdits sieur et damoiselle de la Fontaine ne pourront prétendre aulcun recours ny éviction ny récompense à l’encontre desdits sieur et damoiselle de la Rollandière ains s’en deffendront lesdits sieur et damoyselle de la Fontaine ainsy qu’ils verront estre à faire à leurs frais périls et fortunes
et au moyen des partages cy dessus faits entre lesdits partageants et que ladite terre de la Giraudière demeure auxdits sieur et damoiselle de la Fontaine et les autres héritages et rentes qui sont cy dessus mentionnées et situées en l’évesché de Nantes demeurent auxdits sieur et damoyselle de la Rollandière lesdits sieur et damoyselle de la Fontaine sont et demeurent tenuz paier et bailler de retour de partage et rapport auxdits sieur et damoiselle de la Rollandière la somme de 3 050 livres tz franche et quitte scavoir la somme de 800 livres tz d’huy en deux ans prochains venants sans aulcun intérest jusques audit jour, la somme de 400 pairont en leur acquit, faisant la moitié de la somme de 800 livres tz deue au sieur Du Ruau conseiller du roy au siège présidial d’Angers pour la somme de 50 livres tz de rente, la somme de 1 600 livres tz faisant moitié de la somme de 3 200 livres tz deue au sieur de la Chauvière Brillet selon création de la somme de 200 livres de rente hypothécaire à luy deue, et la somme de 255 livres tz faisant moitié de la somme de 510 livres tz deue à François Daudier pour la somme de 31 livres 10 soulz tz le tout faisant et revenant ensemble à la dite somme de 3 050 livres tz et desquelles sommes de 400 livres faisant moitié de 800 livres deue audit sieur du Ruau 1 600 livres faisant moitié de la somme de 3 200 livres deue audit Feillet de 255 livres faisant moitié de la somme de 510 livres deue audit Daudier lesdits sieur et damoiselle de la Fontaine sont et demeurent tenuz en paier la rente et en acquitter lesdits sieur et damoiselle de la Rollandière et tenus en représenter les acquits des paiements de ladite rente de 2 ans en 2 ans et mesmes demeurent lesdits sieur et damoiselle de la Fontaine tenuz descharger les cautions desdites renets lors qu’ils le requéreront et du tout en acquiter lesdits sieur et dame de la Rollandière à peine de toutes pertes despens dommages et intérests néansmoings etc
et mesmes demeurent lesdites partageants d’accord avoir fait le paiement desdites rentes du passé jusques auxdits termes escheuz et que lesdits sieur et damoiselle de la Fontaine paieront comme dit les termes desdits rentes qui expirent à l’advenir
au paiement et asseurance desdites sommes cy dessus set et demeure ladite terre de la Giraudière spécialement affectée et hypothéquée
jouiront lesdits partageants chacun de leur lot à compter du jour et feste de Toussaints derniere sans qu’ils fassent rapport des jouissances les ungs aux autres de tout le passé jusques à ce jour de toutes les jouissances des dits partages
et demeure ledit sieur de la Rollandière quitte de la somme de 105 livres tz qu’il debvoit audit sieur de la Fontaine par contrat fait entre eux par devant Lebeau notaire royal Ancenis
oultre a ledit sieur de la Rollandière tant en son nom que audit nom quitté et quitte lesdits sieur et damoiselle de la Fontaine de leur part et portion de ce qui leur est deu par deffunt Jacques Phelippeau pour raison du contrat fait de la mestairie de la Giraudière et ce qui leur appartient par rachapt cy dessus faite par deffunt François Allard et interruption faite sur Louise Seraud de Brain tant en principal intérests que despens, le tout en faveur desdits partages lesquels auroient lesdits sieur et damoiselle de la Fontaine poursuivront à leurs frais périls et fortunes sans aucune repartition des frais sur lesdits sieur et damoiselle de la Rollancière pour le passé
et est comprins au partage desdits sieur de damoiselle de la Fontaine les bestiaux et sepmances de ladite terre de la Giraudière mesmes ceux qui pourroient appartenir auxdits sieur et damoiselle de la Rollandière comme aussi est demeuré auxdits sieur et damoiselle de la Fontaine les arrérages des cens rentes et debvoirs ventes et charges deuz du passé à ladite terre de la Giraudière et la Tousche du passé jusques audit jour de Toussaint dernière
oultre lesdits sieur et dame de la Fontaine sont et demeurent tenus paier et bailler à la fabrique dudit Neufville la somme de 100 livres tz pour l’admortissement de la somme de 6 livres 5 soulz tz de rente donné à ladite fabrique par ladite deffunt damoiselle Joullain par son testament et d’icelle somme tant en principal que rente en acquitter et indemniser lesdits sieur et damoiselle de la Rollancière et en faite ledit admortissement seurement les solemnités à ce requises observées en tel cas
oultre accordé entre lesdites parties qu’ou il se trouvera estre deu quelque somme de deniers à ladite deffunte Joullain les partageront moitié par moitié et en feront les poursuites à communs frais si bon leur semble sans y comprendre les choses cy dessus cédées auxdits sieur et damoiselle de la Fontaine
et encore sont demeurés d’accord lesdites parties que l’inventaire fait par Me Feillet le 2 septembre 1627 des meubles qui estoient en ladite maison de la Giraudière à la requeste de ladite deffunte damoiselle Joullain et le compte fait entre ladite Joullain et lesdits sieur et damoiselle de la Fontaine par devant Bourdais notaire dudit Grez le 27 novembre audit an 1627 soient et demeurent en leur force et vertu et généralement sont et demeurent lesdites parties respectivement quittes les uns vers les aulters de toutes affaires qu’ils ont eu ensemble de tout le passé jusques à ce jour moiennant ces présentes qui demeurent en leur force et vertu et hors de cour et de procès et sans despens de part et d’autre dont et de tout ce que dessus a esté ainsy voullu consenty stipullé par lesdites parties et auxdits partages accords comptes transactions raports de partages promesses et quittances tenir etc obligent lesdites parties respectivement eux leurs hoirs etc renonçant etc et au bénéfice de division discution et d’ordre de prioritté et postérioritté foy jugement condemnation etc
fait et passé audit lieu seigneurial de la Giraudière présents Me François Chappel sieur de la Cotellerie demeurant en ladite ville d’Ancenis evesché de Nantes et Jullien Guedes clerc demeurant audit Lion tesmoings

PJ : la procuration de Jeanne Leroy femme de Pierre Bobet demeurant en la maison de la Vachonnière paroisse de Saint Mars evesché de Nantes, du 11 septembre 1631 devant notaire de la cour et juridiction de la Jaille Anetz (sans doute un Leroy car toutes les signatures sont Leroy)

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Bail à moitié de la métairie de la Touche, Grez-Neuville 1520

et malgré le nombre élevé de baux mis sur ce blog, il y a encore quelques clauses jamais rencontrées, ainsi le partage des fruits de la vigne etc…

Comme dans la plupart des baux, l’ordre des clauses relève du désordre, et j’ai toujours du mal à comprendre comment dans un tel désordre pour toutes ces clauses, les notaires n’oubliaient rien ! Il est vrai qu’ils prenaient autrefois plus que leur temps et la demi-journée était le plus souvent de rigueur.

collection particulière, reproduction interdite
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J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 31 juillet 1520 en notre cour à Angers (Huot notaire Angers) personnellement estably vénérable et circonspecte personne missire Henry de Lexnorée ? docteur régent en l’université d’Angers chanoine de l’église collégiale de saint Pierre dudit Angers d’une part,
et Micheau Rioteau paroissien de Neufville ainsi qu’il dit d’autre part
soubzmectant confessent avoir aujourd’huy fait les marchés pactions et conventions tels et en la manière qui s’ensuit c’est à savoir que ledit messire Henry de Lexnoree a baillé et baille à mestairiaige et moitié de fruictz audit Rioteau qui a prins et accepté audit mesetairiaige et moitié de fruictz tant pour luy que pour Guillemine sa femme absente
le lieu et mestairie de la Tousche de Grez assise en ladite paroisse de Neufville avecques toutes et chacunes ses appartenances et déppendances o les réservations cy après déclarées
pour en iceluy lieu et mestairie demourer et converser honnestement ainsi que ung homme de bien et père de famille doibt faire
et pour faire de toutes faczons et es saisons convenables les vignes cy après déclarées estans des appartenances dudit lieu icelle cloure et mectre en valleur
commençant icelle baillée à mestairiaige du jour et feste de Toussaints prochainement venant jusques à 9 ans et 9 cueillettes entières et parfaites ensuivant l’une l’autre sans invervalles et finissant audit jour lesdites 9 années et 9 cueillettes finies et révolues
pendant lequel temps de 9 ans ledit Rioteau sera tenu cultiver labourer et ensemancer bien et deument les terres dudit lieu
planter et édiffier dedans 3 ans prochainement venant le nombre de 3 milliers de chenevoles en 6 quartiers de vigne tout en ung tenant estans des appartenances dudit lieu sis ès cloux de Beaumont en ladite paroisse de Neufville du cousté devers Grez
et faire par chacuns ans durant lesdites 9 années le nombre de 50 foussez de provings lesquels provings et chenoles ledit Rioteau gressera bien et deument et en temps deu et convenable
et d’icelles vignes ensemble des terres labourables et appartenances dudit lieu lesdits bailleur et preneur en prendront chacun par moitié les fruictz cueillette et revenu d’iceulx qu’ils y proviendront par chacun an lesdites 9 années durant,

    cette clause ne ressemble pas aux clauses sur les vignes que nous rencontrons habituellement, en ce qu’ici les fruits seront partagés par moitié, alors que dans les vignes liées à une métairie, les fruits sont généralement réservés en totalité par le bailleur.

la moitié de laquelle cueillette et revenu ledit Rioteau sera tenu rendre en la maison dudit bailleur à Angers ou au lieu de la Tousche au choix dudit bailleur et aux cousts et mises dudit preneur
et sera tenu en oultre ledit preneur paier par chacun an le nombre de 2 septiers 9 boisseaux de seigle bon et marchand mesure dudit lieu audit bailleur pour aider à paier sa part et portion de 7 septiers seigle à ladite mesure lequels sont deuz par chacun an au prieur de Grez et se lèveront par chacun an lesdits sept septiers sur le monceau du blé dudit lieu à loust sans ce que pour ce ledit Rioteau en prenne aulcune mestive par ce que ledit Rioteau prend toutes lesdites mestives par ces présentes

    pas tout à fait compris ce passage ? J’ai seulement compris qu’il y a 7 septiers à payer au prieur, et qu’ils seront pris avant partage en 2 moitiés, puis j’ai perdu le fil de la suite…

et se prendront par chacun an les semances sur le monceau sans en prendre aulcune mestive
desquelles sepmances pour ceste présente année ledit Rioteau les a retenues qui sont 9 septiers seigle et ung septier de froment
et sera tenu ledit Rioteau faire par chacuns an le nombre de 5 poids de beurre avecques 6 chappons en la maison dudit bailleur et aux cousts et mises dudit preneur
et sera tenu ledit preneur faire et accomplir toutes et chacunes les charges et redevances deus pour raison dudit lieu tout ainsi et par la malnière qu’il tient iceluy lieu du deffunt seigneur de Durestal par marché fait en dabte du 25 octobre 1511 signé Le Verrier

    ici, c’est le contraire habituellement car les charges sont généralement payées au seigneur par moitié

et ne pourra ledit preneur abatre ne desmolir faire abater et desmolir aulcuns arbres dudit lieu sans le congé express dudit bailleur ou autres aians charge pour luy
avecques ce sera tenu ledit preneur faire par chacune desdites 9 années le nombre de 40 toises de foussés au lieu où ils luy seront monstrés pour clousturer les vignes et terres dudit lieu
et sera tenu ledit preneur détruire les vieulx boys de la Lezinière en ceste présente année pour faire une prée ainsi qu’elle luy sera monstrée par ledit bailleur et icelle prée cloure bien et deument en manièer que les bestes ne la puissent endommaiger dedans 2 ans prochainement venant
et pour icelle destruire et cloure ledit bailleur baillera audit preneur ung septier de blé seigle mesure de Grez ou la somme de 40 sols tz au choix dudit bailleur

    ce défrichage est le premier que je rencontre, et vous constatez comme moi que le bailleurs paye à son métayer le travail supplémentaire qu’il convient de faire

dit et accordé entre lesdites parties que si ledit lieu de la Tousche estoit retiré sur ledit bailleur au dedans desdites 9 années et ledit bailleur eust prins lesdits 2 septiers 9 boisseaux de blé en l’année que ledit retrait se feroit en celuy cas ledit bailleur sera tenu les rendre et restituer audit preneur
aussi est convenu et accordé entre lesdites parties que si ledit preneur et sadite femme au dedans desdites 9 années font le mariaige de leur fils que en ce cas ledit bailleur consent et veult que ledit preneur et sondits fils seront et demeureront audit lieu

    jolie clause et c’est la première fois que je rencontre cette intéressante précision. Souvenez tout de même qu’un métairie est généralement le double d’une closerie et demande double bras, donc le plus souvent les fils, même s’ils ne sont pas nommés dans le bail, aident.

et a réservé et réserve ledit bailleur le fief dudit lieu revenus ventes et esmoluements d’iceluy ou ledit preneur ne prendra riens

    en d’autres termes la métairie est noble

aussi sera tenu ledit preneur faire par chacune desdites 9 années une charestée de foing bonne marchande et raisonnable du revenu et cueillette dudit lieu laquelle charestée de foing ledit preneur sera tenu rendre à ses propres coustz et despens jusques en la maison dudit bailleur à Angers
et s’il y a plus de foing que pour les bestes dudit lieu il se départira par moitié
et quant est du bestail estant audit lieu il demeure moitié par moitié audit bailleur et preneur et en prendront ung chacun lesdites parties par moitié l’effoueil d’iceluy, lequel bestial ledit preneur sera tenu nourrir à ses propres cousts et despens et iceluy garder de tous périls et fortunes excepté de mort naturelle et en la fin desdites 9 années rendra la moitié d’iceluy bestial selon l’inventaire qui en sera fait
et sera tenu ledit preneur tenir et entretenir à ses propres coustz et despens les maisons et appartenances dudit lieu en bonne et suffisante réparation en manière qu’elles ne puissent dépérir et les y rendre en la fin desdites 9 années
aussi sera tenu ledit preneur rendre ledit lieu garny et ensemancé ainsi qu’il le trouvera au commencement de ce présent marché et mieulx s’il se peult faire
auxquels marché pactions et conventions et tout ce que dessus est dit tenir et accomplir d’une part et d’autre etc et aux dommages etc obligent lesdites parties l’une vers l’autre etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
présents ad ce missire Jehan Duret prêtre demourant à Neufville et Pierre Chupin clerc demourant à Angers tesmoings
fait à Angers en la maison dudit bailleur les jour et an susdits

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Le boulanger de Grez-Neuville emprisonné pour une dette de 11 livres, 1626

alors qu’aujourd’hui même avec des dettes de millions d’euros on et tout juste condamné à du sursis.

Non seulement autrefois les dettes relevaient immédiatement de la prison, mais encore, la solidarité était grande, car j’ignore quel lien, mis à part une relation de voisinage, Jean Letort peut bien avoir avec Changeon emprisonné, pour aller le faire élargir.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E6 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 27 novembre 1626 après midy, par devant Louis Coueffe notaire royal Angers fut présent estably et duement soubzmis Me Jehan Letort marchand drappier demeurant en la paroisse du Lion d’Angers procureur et se disant avoir charge de Pierre Aubry son gendre promettant qu’il ne contreviendra aux présentes à peine etc d’une part
et Dominique Changeon marchand Me boulanger demeurant à Neufville à présent prisonnier ès prisons royaux de ceste ville, et René Renoust Me tailleur d’habits demeurant en ceste ville paroisse de la Trinité d’autre
lesquels confessent avoir transigé et accordé entre eux ce de qui s’ensuit
c’est à savoir qu’à la prière et requeste dudit Benoist et pour luy faire plaisir seulement ledit Letort auditnom a consenty et par ces présentes consent l’eslargissement de la personne dudit Changeon emprisonné esdites prisons à la requeste dudit Aubry à faulte de payement de la somme de 11 livres 6 sols par une part, et 40 sols par autre, en quoy il est condamné par jugement donné de messieurs les juges consuls des marchands de ceste ville le 13 mars dernier,
au moyen de quoy iceux Changeon et Renoust chacun d’eux seul et pour le tout sans division de personne ne de biens leurs hoirs etc renonçant au bénéfice de division discussion et ordre etc promettent et s’obligent payer et bailler audit Aubry lesdites sommes de 11 livres 6 sols par une part et 40 sols par autre contenues en ledit jugement d’huy en 3 mois prochains et encore payer et bailler dedans le jour de demain à Me Jacques Porcher sergent royal demeurant à la Poese à ce présent 60 sols à quoy ils ont accordé et composé pour ses frais et sallaires dudit emprisonnement et autres vaccations
en quoy ledit Benoist fait son propre fait et debte et obligation solidaire et principal debiteur et par ce que très bien lui plaist autrement ledit Letort n’auroit consenty ledit eslargissement et qu’il consent sans desroger aux droits et hypothèques à luy acquises par ledit jugement qu’il se réserve
de laquelle promesse et sans y deroger ledit Changeon promet acquiter ledit Benoist dans le mesme terme par mesmes voyes et rigueur qu’il y pourroit estre contraint et autre à peine de toutes pertes despens dommages et intérests recognoissant que c’est à sa prière et requeset et pour luy faire plaisir,
ce qui a esté accordé et accepté par lesdites partyes promettant et s’obligeant lesdits Changeon et Benoist solidairement chacun d’eulx leurs hoirs etc biens et choses à prendre etc et leurs corps à tenir prison comme pour deniers royaux renonçant etc dont etc
fait et passé en la chapelle desdites prisons présents Me Rebé Chauvin et François Bertault clercs demeurant à Angers tesmoings

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Pierre Bonenfant échange un jardin avec René Janin, Grez Neuville 1580

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le samedi 10 décembre 1580, en la cour du roy notre sire et de monseigneur duc d’Anjou Angers endroits par davant nous Denys Fauveau notaire d’icelle personnellement estably chacuns de honnestes personnes Pierre Lepelletier marchand demeurant à Grez sur Mayne tant en son nom privé que au nom et comme soy faisant fort de Marye Bonenfant sa femme à laquelle il a promis et est demeuré tenu faire ratiffier et avoir agréable le contenu en ces présentes et en bailler et fournyr aux cy après nommés lettres de ratiffication et obligation de garantaige bonnes et vallables dedans Noel prochainement venant à peine de toutes pertes despens dommages et intérests ces présentes néanmoins etc d’une part
et René Janyn marchand Me boucher en ceste ville d’Angers et Renée Duboys sa femme de luy authorisée par davant nous pour l’effet et contenu en ces présentes seulement d’autre
soubzmectans lesdites partyes respectivement scavoir ledit Lepelletier esdits noms que dessus et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens et lesdits Janyn et Duboys aussy chacun d’eulx seul et pout le tout sans division de personne ne de biens etc confessent avoir fait et par ces présentes font par entre elles les permutations eschange et conteschange accords pactions et conventions qui s’ensuivent
c’est à savoir que ledit Lepelletier esdits noms que dessus a baillé ceddé délaissé et transporté et par ces présentes baille cèdde délaisse et transporte par permutation et eschange auxdits Janyn et sa femme présents et acceptans et lesquels ont prins et accepté audit tiltre d’eschange et non autrement à perpétuité pour eulx leurs hoyrs et ayans cause
ung clotteau de terre labourable appellé le clotteau de Malvoisine situé paroisse de Neufville du costé de Viergrez contenant 4 boisselées de terre ou environ joignant d’ung costé la terre desdits Janyn et sa femme d’aultre costé la terre du lieu du Suret aboutant d’ung bout la terre du lieu dela Tousche et d’autre le chemyn tendant du lieu de Malvoisine au Vildele et tout ainsi que ledit clotteau de terre se poursuit et comporte avecques ses hayes et cloisons sans aulcune réservation
tenu du fief et seigneurie aulx cens rentes charges et debvoirs anciens et accoustumés que lesdites parties ont affirmé davant nous ne scavoit advertyes de l’ordonnance franc et quitte du passé jusques à huy
et en contreschange et loyalle rescompance lesdits Janyn et sa femme ont baillé céddé délaissé et transporté et par ces présentes baillent cèdent délaissent et transportent audit Lepelletier qui a prins et accepté prend et accepte pour ledit contreschange et loyalle rescompance dudit clotteau de terre cy dessus et appartenantes pour luy ses hoirs
2 loppins de jardrin situés au bourg de Grez l’ung clos à part joignant d’ung costé la maison et appartenances desdits Janyn et sa femme d’autre costé la rue du moulin à than de Grez aboutant d’ung bout la terre des héritiers feu Guillaume Bonenfant d’autre le chemin tendant de Grez à Neufville et l’autre loppin de jardin tant en bureau que jardrin nommé et appellé le Tertre joignant d’ung costé le jardrin de Guillemine Bonenfant d’autre costé les pellains et terre appartenant audit Janin et la veufve Michel Richard aboutant d’ung bout le jardrin dessus confronté et d’autre le jardrin de feu Guillaume Bonenfant et tout ainsi que lesdits 2 lopins de jartrin se poursuivent et comportent sans aulcune réservation
tenuz lesdits 2 loppins de jardrin des seigneurs de fief et aulx cens rentes charges et debvoyrs anciens et accoustumés que les partyes ont pareillement dit ne scavoir déclaré advertyes de l’ordonnance franches et quites du passé jusques à huy
et demeurent tenues lesdites partyes payer et acquiter lesdits debvoyrs dudit eschange et conteschange chacune d’elle dont elles jouyront pour l’advenur
et demeurera suivant la porte de la maison desdits Janyn et sa femme pour l’advenir
transportant etc tout ce que dessus stipulé et accepté par chascune desdites partyes pour elles sont demeurées d’accord par davant nous
auquel eschange et contreschange tenir et garantir etc dommages etc obligent lesdites partyes respectivement esdits noms que dessus et en chacun d’iceulx seul et pour le tout sans division etc renonczant etc et par especial esdits noms que dessus et en chacun d’iceulx seul et pour le tout au bénéfice de division et encores pour lesdites femmes au droit vellyen que avons donné à entendre à ladite Duboys et Lepelletier pour sadite femme estre tels que quand femmes se sont obligés our aultruy mesmes pour leurs marys elles en peuvent estre relevées synon qu’elles ayent renoncé auxdits droits foy jugement et condemnation etc
fait et passé audit Angers à la matinée maison desdits Janyn et sa femme en présence de Clayre Henry et Estienne Aignes bouchers demeurant paroisse saint Pierre

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