Partages en 4 lots des immeubles de feux Pierre Bourdais et Nicole Hamon tanneurs à Grez-Neuville, 1620

les partages sont un outil merveilleux, car ils donnent exactement le nombre d’enfants vivants à cette date, et surtout ne faîtes comme l’un de mes interlocuteurs, qui contedisaient mon travail en affirmant que son ancêtre, qui n’était pas dans les enfants lors du partage, était bien le fils de ce couple « puisque son père avait fait les recherches lui-même » (sic) et n’a jamais en démordre. Cet interlocuteur est décédé depuis, paix à ses cendres ! Mais ses travaux sévissent toujours.

Outre le nombre d’enfants vivants à la date des partages, on a lors de la choisie le rang, puisqu’en Anjou (attention c’est l’ordre inverse en Bretagne) les lots sont faits par l’aîné, mais en revanche les lots sont choisis en commençant par le plus jeune et en remontant de sorte que l’aîné n’a jamais à choisir son lot et se contente du lot qui reste.

enfin, on peu évaluer la fortune et les lieux et même parfois comment ils ont eu les biens, et c’est ici le cas, car ce partage est bien fait.
Les tanneurs sont gens aisés, mais toujours liés entre eux et sortant difficilement de leur milieu, de sorte qu’on est tanneur de père en fils.
Ici on a la tannerie, 3 maisons, 2 closeries, et la moitié d’une métairie, plus un nombre invraisemblable de vignes aussi bien à Grez-Neuville qu’à Savenières et Saint-Georges-sur-Loire. J’estime ce patrimoine aussi important que ce lui d’un notaire ou avocat à Angers.

Enfin, je descends d’une famille BOURDAIS, mais ces Bourdais n’ont rien à voir avec les miens.

collection personnelle, reproduction interdite
collection personnelle, reproduction interdite

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, cote 1B295 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

(il a été curieusement ajouté en marge au craon « 1626 », mais la seule date que je lise en toutes lettres est en bas de la choisie et c’est clairement juin 1620 et rien de plus< ) A tous ceulx qui ces présentes lettre verront Pierre de Rohan chevalier salut, scavoir faisons que les lots et partages de biens immeubles demeurez des successions de deffunctz Pierre Bourdays vivant marchand tanneur et de Nicolle Hamon sa femme demeurant au bourg de Neufville sur Maine, tant du patrimoine dudit deffunct Bourfays qu’acquestz par luy et ladite deffuncte Hamon faits durant leur mariage ont esté faitz et fourniz par Charles Bourdays fils aisné et héritier pour une quarte partie desdits deffunctz, et Me René Roger curateur aux biens ceddés dudit Charles Bourdays à chascuns de Nicolas Bourdays, Julien Quetier mary d’Ancelle Bourdays, Mathieu Binet mary de Charlotte Bourdays curateur quant à la choisie desdits partages de Catherine Bourdays fille mineure desdits deffuncts Bourdays et Hamon, lesditz Nicolas, Ancelle et Catherine les Bourdays aussi enfants et héritiers chacun pour une quarte partye desdits deffunctz Bourdays et Hamon pour estre procéddé à la choisie desdits partages suivant la coustume de ce pays d’Anjou

  • 1er lot : resté à Charles Bourdais, non choisissant car l’aîné
  • un grand corps de logis couvert d’ardoise dans lequel ledit deffunct Bourdays faisoit sa demeure sis au bourg dudit Neufville composé de deulx chambres basses, un celyer à cousté, une chambre haulte, grenier et superficie dudit logis, la court est enclose estant au costé de ladite maison, une grange dans laquelle y a un pressoir turquant et qui sert à loger les chevaulx avec ledit pressoir le tout en un tenant et joignant d’un costé la court et yssue de François Allard d’autre costé la maison de Christofle Dubier à cause de sa femme aboutté d’un bout à la grande rue tendant du bout des ponts au carroy dudit bourg et d’autre bout le jardin cy après mentionné
    Item sont ledit jardrin estant au bout de ladite maison fors et réservé un petit carré dudit jardrin comme il est marqué par picquets à prendre au bout de la maison dudit Dubier joignant tout ledit jardrin d’un costé partie au jardrin dudit Allard et y abutté d’un bout l’autre partie au petit pré aussy cy après mentionné d’autre costé partie au jardrin de la chapelle de monsieur st Jehan et à la grange cy après mentionnée aboutté d’un bout à ladite maison
    Iem la moitié d’une grand grange superficie d’icelle à prendre icelle moitié au bout devers ledit jardrin et jusques à la clouaison d’icelle qui est de terrasse et collombage avec les garderobes couvertes d’ardoite joignant d’un costé le jardrin de ladite chapelle d’autre costé à la court et carré de jardrin cy davant réservé aboutté d’un bout audit jardrin et d’autre bout à l’autre moitié de ladite grange aussi après mentionnée
    Item tout ledit petit pré fors ce qui en appartient aux Revers dans iceluy pré joignant d’un costé à la rivière de Maine d’autre costé partie audit jardrin dudit Allard jardrin de Jehan Goudé et jardrin de René Delahaye et autres abouté d’un bout la ruette à aller de la rue du grand cimetière dudit Neufville à la rivière de Maine, et d’autre bout au jardrin dudit Allard qu’il a acquis des Langereaulx.
    Item un loppin de pré sis en prés des Saullais près ledit bourg de Neufville joignant d’un costé ladite rivière de Maine d’autre costé les jardrins dudit Dubier et de la chapelle st Laurent abutté d’un bout le pré de ladite chapelle et d’autre bout le pré de François Allard un fossé entre deulx
    Item un autre loppin de pré sis audit pré joignant d’un costé ladite rivière d’autre costé les terres de Huberde Lauberde qu’elle tient par usufruit sur les Daviz abutté des deux boutz les prés de Me Hardouin Fleuriot sieur des Rochers tant à cause de son lieu de Vaubernier qu’acquests qu’il a fait de François Duvau et Jacquine Gaultier sa femme
    Item une portion de terre en froux et buissons appellée la Moinerye joignant d’un costé et abutté d’un bout la vigne et terre de ladite chapelle de st Laurent, d’autre costé le pré dudit Fleuriot abutté d’autre bout la terre desdits Daviz de Candé
    Item 6 hommées de vigne en un tenant sise au cloux de la Menarderye en la paroisse dudit Neufville joignant d’un costé la vigne despendant de la terre et seigneurie dudit Neufville, d’autre costé la vigne d’Anne Chicouesne veuve de deffunt René Garnier, abutté d’un bout la vigne de Perrine Jouin d’Angers et autres d’autre bout la terre de Pierre Aubron à cause de sa femme
    Item demy quartier de vigne aussy en un tenant sis audit cloux joignant d’un costé et abutté d’un bout la terre et vigne dudit Aubron à cause de sadite femme, d’autre costé la vigne de ladite seigneurie dudit Neufville abutté d’autre bout les vignes de ladite Chicouesne et de son frère Pierre Chicouesne sieur de la Grand Maison
    Item une hommée de vigne audit cloux joignant d’un costé la vigne dudit Chicouesne d’autre costé la vigne de ladite seigneurie dudit Neufville abutté d’un bout le chemin tendant dudit Neufville à St Clément de la Place abutté d’autre bout la vigne dudit Chicouesne
    Item 5 hommées de vigne en un tenant sises au cloux de Marcillé en ladite paroisse de Neufville joignant d’un cousté la vigne de Nicolas Menard à cause de l’acquest par luy fait de Jehan Taillandier d’autre costé la vigne de ladite seigneurie et vigne de ladite chapelle de St Jehan abutté d’autre bout la vigne des hoirs feu Mathurin Remoys maréchal
    Item demy quartier de vigne en un tenant situé audit cloux de Marsillé joignant d’un costé la vigne de ladite seigneurie d’autre costé et abutté d’un bout les vignes dudit Chicouesne et de ladite chapelle de St Jehan d’autre bout la centelle dudit cloux
    Item demye hommée de vigne sise audit cloux joignant d’un costé le chemin tendant dudit Neufville à St Clément d’autre costé la vigne dudit Menard abutté d’un bout la vigne dépendant de la bourse des Trépassés dudit Neufville et d’autre bout la vigne de ladite seigneurie entre laquelle demye hommée de vigne des Trépassés y a un cormier mutuel
    Item 3 quartiers de vigne ou environ en un tenant sis au cloux de la Bussonnerye en ladite paroisse de Neufville joignant d’un costé le grand cimetière dudit Neufville d’autre costé la vigne de la fabrice dudit Neufville abutté d’un bout le chemin tendant du Lyon d’Angers à la Membrolle et d’autre bout les vignes et jardrins de Jacques Bertran myneur et des Daviz
    Ietm une hommée de vigne sise au cloux de la Passetière en la paroisse dudit Neufville joignant d’un costé la vigne du sieur des Essarts d’autre costé la vigne en gasts dudit st Laurent et autres
    Item l’encloze appellée le Petit Vau en ladite paroisse de Neufville composée en vigne et jardrin joignant des deux costés et abutté d’un bout les terres prés et vignes dépendant de ladite chapelle St Laurent abutté d’autre bout la terre dudit Aubron à cause de sadite femme
    Item une boissellée et demye de terre ou environ sise près le Port Girault en la paroisse de Sapvenières joignant d’un costé la terre de Jean Toublanc à cause de sa femme abutté d’un bout le chemin dudit Port Girault au Ponceau
    Item 3 caillotz de jardrin situés près ledit Port Girault joignant d’un costé la terre de Jean Candé abutté d’un bout une ousche qui est à présent à Me Pierre Toublanc
    Item 3 planches de vigne en un tenant sises au cloux de la Basse Larderye paroisse de St Georges sur Loire joignant des 2 costé la vigne de Claude Cormier sieur des Fontenelles, abutté d’un bout le grand chemin de la rue Marye
    Item 2 planches et demye de vigne situées audit cloux de la Haulte Larderye en ladite paroisse joignant d’un costé la vigne de François Juffet aboutté d’un bout aux Bureaux de Thomas Faucheux
    Item une planche de vigne sise au cloux de la Saugaigère en ladite paroisse joignant d’un costé la vigne de Me Jean Bain abutté d’un bout ledit chemin de la Rue Marye
    Item 3 bossins de vigne sis audit cloux joignant d’un cousté la vigne des Guietz abutté d’un bout la vigne de Jacques Goussault
    Item 2 autres planches de vigne sises audit cloux joignant d’un costé la vigne de Jean Rousseau abutté d’un bout le chemin de la Rue Marye
    Item une autre planche de vigne sise audit cloux joignant d’un costé la vigne de François Fouchet abutté d’un bout le chemin de la Rue Marye
    Item 3 planches de vigne en un tenant sises au cloux du moulin du Fresne joignant des 2 costés la terre à présent ensepmancée appartenant à la veuve deu Me Pierre Tallourt vivant sieur de la Quarterye abutté d’un bout le chemyn du Fresne
    Item une autre planche de vigne sise audit cloux joignant les terres de ladite veuve Tallourt abutté d’un bout lesdit chemin du Fresne
    Item la moitié du droit de marteau à marquer cuirs prets de tannerye qui appartient audit deffunt Bourdays en ladite paroisse de Neufville et Grez

  • 2e lot : choisi par Quetier et Anselme Bourdais sa femme, 2e choisissants
  • Un corps de logis couvert d’ardoise situé audit bourg de Neufville appellé le Logis de la Salle composé d’une chambre basse un chambre haulte grenier et superficie dudit logis avec une gallerye tant haulte que basse aussi couverte d’ardoise, une court estant au droit de ladite gallerye, une sou à porcz l’autre moitié de ladite grande avec le petit carré de jardrin réservé du jardrin du 1er lot le tout en un tenant joignant d’un costé la rue tendant de l’église dudit Neufville au grand cimetière dudit lieu d’aultre costé partie au four à ban dudit Neufville, jardrin et grange du premier lot abutté d’un bout ladite rue des ponts audit four à ban et maison dudit Dubier d’autre bout au jardrin de ladite chapelle de St Jean, à la charge que celuy qui aura ce présent lot souffrira celui qui aura le 1er lot passe et repasse à pied pour porter boys foing vin en pippe et autres choses dans la grange dudit 1er lot par la porte qui ouvre sur la rue dudit cimetière et court du présent lot et lorsqu’il en aura de besoing sans empeschement
    Item une grand grange en laquelle y a deux auges de tannerye bastye, deux pannes enmurée, un fourneau avec la chaudière d’airain aussi emmuré situé près lesdits Ponts de Neufville joignant d’un soté la court et issue des hoirs feu Denys Gaultier et Louise Delestre, d’autre costé partie au jardrin cy après mentionné abutté d’un bout à la rue dudit pont à aller audit carroy dudit Neufville
    Item une quarte partie du jardrin appellé le jardrin du Pont en laquelle y a deux pelains de tannerye bastiz joignant icelle quarte partie audit Pont d’autre costé le jardrin des hoirs Gaultier et Delestre abutté d’un bout ladite grange, et d’autre bout le jardrin de François Chalumeau à cause de l’acquest par luy fait dudit Duvau et Gaultier sa femme
    Item le jardrin clos à part appellé le jardrin de la Boueste situé près le bourg dudit Neufville joignant d’un costé ladit ruette tendant de ladite rue du cimetière à ladite rivière de Maine d’autre costé au jardrin de deffunt Guillaume Blouin abutté d’un bout au pré dépendant de ladite chapelle st Laurent et d’autre bout au chemin dudit cimetière
    Item une planche de jardrin sis en l’enclose du jardrin des Revers audit bourg de Neufville joignant d’un costé le jardrin de Jacques Carré d’aultre costé le jardrin desdits Revers abutté d’un bout le cloux de vigne de la Cretaudière dépendant de ladite terre dudit Neufville d’autre bout la rue dudit cimetière
    Item le lieu et closerie domaine appartenances et dépendances de Grezeulle situé en la paroisse dudit Neufville comme il se poursuit et comporte tant en maisons estables rues yssues jardrins prés terres labourables et vallées et tout ainsi que lesdits deffunct Bourgays et Hamon l’ont acquis de Perrine Rondeau lors veufve de deffunt Pierre Cleton sans réservation et comme Guillaume Picault et sa femme closieurs demeurant à présent audit lieu en jouissent à tiltre de closeriage
    Item l’autre moitié du droit de marteau à marquer cuirs prests de tannerye qui appartient audit deffunct Bourdays en ladite paroisse de Neufville et Grez

  • 3e lot : choisi par Catherine Bourdais, mineure âgée de 13 ans, premier choisissante
  • la moitié par indivis du lieu et mestairie de Nizeveulle en la paroisse de Saint Georges sur Loire comme il se poursuit et comporte tant en maisons, estables rues et yssues, jardrins terres labourables et non labourables prés pastures boys de haulte fustaye, boys taillis, et autres choses, et qu’icelle moitié appartenoit audit deffunt tant de succession que par acquestz, à la charge que celuy qui aura le présent lot de partager ses fruits et revenus dudit lieu avec ledit Binet par moitié comme ledit deffunt avoit accoustumé cy davant avec ledit Binet ou diviser ledit lieu sy bon luy semble cy après, et ce avec le droit de fief qui appartient audit deffunt Burdays hommaiges et debvoirs qui luy estoient deubz pour raison dudit lieu suyvant les adveuz renduz au fief et seigneurie de Serrant par les anciens sieurs dudit lieu de Nizeveulle et sera tenu celuy à qui appartiendra le présent lot après la choisie des présents partages faire la foy et hommaige telle qu’elle est deue audit sieur de Serrant, et autres droits féodaux et seigneuriaux tels qu’ils sont deubz audit sieur de Serrant pour raison de ladite moitié dudit lieu de Nizeveulle
    Item 13 planches et demye de vigne sises au cloux de la Haulte Mazure ou soulloit avoir un cormier au bout desdites planches joignant d’un costé la vigne de Jacquine Giffard abutté d’un bout la vigne de Pierre Chauveau
    Item au bas dudit cloux de la Mazure une planche de vigne et 3/4 de planche des deux costés de ladite planche, l’un par hault et l’autre par bas, joignant d’un costé la vigne de Françoise Grandière d’autre costé le vigne de Denis Lestuer abutté d’un bout les prés de la seigneurie dudit Serrant
    Item la moitié par indivis d’une petite pièce de pré sise en marais halé nommé les Vuettes en la paroisse dudit St Georges joignant d’un costé la terre de Germain Glaideux et autres abutté d’un bout le boys de Loyau
    Item deux planches et demye de vigne sizes au bas dudit cloux de la Mazure à prendre ensuyvant et du costé de ladite demye planche qui font partie de 9 planches et demye de vigne en un tenant situées audit cloux
    Item la somme de 100 livres qui sera payée par celuy qui aura le quart et dernier lot

      4e et dernier lot : choisi par Nicolas Bourdais, 3e choisissant

    Un corps de logis avec une cheminée dans lequel y a un pressoir turquant, ce qu’il y a de jardrin rues et yssues qui en dépendent, le tout situé au village de l’Aleu en ladite paroisse de Sapvenières joignant d’un costé lesdiets yssues et abutté d’un bout le logis de Catherine Giffard et d’autre bout le jardrin de Pierre Rolland à cause de sa femme le susdits jardrin joignant d’un costé le jardin de Jean Toublanc abutté le grand chemun dudit village de la Leu
    Item le lieu et closerie de la Varenne appellé les Ruettes en la paroisse dudit St Georges composé d’une vielle maison couverte d’ardoise rues et yssues jardrins terres labourables et non labourables prés droit de pasturage et frouz avec les terres labourables qui sont à la Haulte Vallette paroisse dudit st Georges comme ledit lieu se poursuit et comporte et comme Fleurant Ernys en jouist à présent à tiltre de soubz ferme sans réservation
    Item un grand gobin de vigne situé au cloux de Rochedelive paroisse dudit Sapvenières joignant d’un costé la vigne de Pierre Chamaillet abutté d’un bout à la vigne dudit Pilet
    Item deux boussins de vigne situés au cloux de vigne des Guignièes dite paroisse joignant d’un costé la vigne de François Renault et autres abutté d’un bout la sentelle dudit cloux
    Item une planche de vigne audit cloux joignant d’un cousté la vigne d’Estienne Jehannière abutté d’un bout le chemin tendant du village de la Leu à Villeneufve
    Item une planche et demye de vigne au cloux de la Foconnière dite paroisse joignant d’un costé et abutté d’un bout la vigne dudit Binet à cause de sa femme et d’autre bout le chemin tendant du village de la Leu au Vaurichard
    Item à l’estimation de 3 planches de vigne au cloux de Tournmeau dite paroisse situé en 3 ou 4 endroits comme elles se poursuivent et comportent
    Item deux planches de vigne sises au milieu dudit cloux de la Mazure joignant d’un costé la vigne de Pierre Tallair abutté d’un bout à la vigne de monsieur Nerbonne
    Item 7 planches de vigne en un tenant situées audit cloux de la Mazure joignant d’un costé aux 2 planches et demye du tiers lot d’autre costé la vigne des hoirs feu Jacques Leroy abutté d’un bout la seigneurie dudit Serrant,
    à la charge du présent lot de payer ladite somme de 100 livres à celuy qui aura ledit tiers lot dans 3 mois après la choisie des présents partages

    Auxquels lots et partages lesdits Charles Bourdays et Roger son curateur ont fait arrest
    à la charge desdits copartageants de s’entre garantir les choses de leurs partages et de payer à l’advenir les cens rentes charges et debvoirs seigneuriaux et féodaux mesmes le 1er lot la somme de 15 souls de lais (legs) pour un anniversaire qui se dit et célèbre le jour de st Jehan Baptiste en l’église de Neufville et un pain bénit de la fleur d’un demi boisseau de fourment mesure du Lyon d’Angers qui se baille à ladite église de Neufville le jour du mercredy des cendres et le second lot de payer par chacun an la somme de 13 soulz 7 deniers aussu de don ou lais à la fabrice dudit Neufville
    et pour les arrérages du passé tant des rentes que desdits dons et lais sy aulcuns sont, seront payés quart à quart
    et pour le regard des bestiaux sepmances et meubles estant sur les lieux desdites successions en ce qui en reste à partager seront partager entre les parties quart à quart

  • la choisie
  • Le 17 juin 1620, par devant nous François Lanier ont comparu ledit Charles Bourdays et René Roger curateur à ses biens cédès, Mathurin Binet curateur quant aux présents partages et choisie et option d’iceux de Catherine Bourdays mineure âgée de 13 ans ou environ, Julien Quetier mary de Anselme Bourdays et François Anceline et Catherine tous en leurs personnes, et lesdits Charles Bourdays et Roger de Mr Hardouyn Fleuriot audit nom et ladite Catherine … (illisible) ledit Quetier et ladite Anselme Bourdays sa femme de Me Louys Papin et ledit Nicolas Bourdays de Me Pierre Fleuriot licensiés ès loix leurs advocats et procureurs, lesquelles parties ont dit avoir eu communication des lots et partages cy dessus et les trouver bons et également faits et du tout prests de procéder à la choisie et option d’iceulx en leur rang et ordre quivant la coustume à la charge que chacun desdits copartageants prendra les fruits de son lot à commencer à la Toussaint dernière, et ledit Quetier particulièrement aura les sepmances et droit du collon des choses par luy ensepmancées qui ne tomberont en son partaige et sera rembourser de la somme de 7 livres qu’il a advancée sur les faczons des vignes de la paroisse de Neufville et sera acquité du surplus desdites faczons vers les vignerons auxquels il les a marchandées au cas que lesdites vignes ne luy eschèent en son lot, sans préjudice de ce qui set deu par ledit Nicolas Bourdais et luy a esté baillé en advancement de droit de succession par ledit deffunt Bourdays suivant son contrat de mariage montant 500 livres qui est pour la part dudit Quetier audit nom et de ladite Catherine Bourgays mineure la somme de 250 livres par moitié et des intérets deladite somme au denier vingt
    et encores sans préjudice des autres droits des parties
    et y procédant ledit Binet audit nom de ladite Catherine ont choisi et opté le 3e lot
    et ledit Quetier et Anselme Bourdais sa femme ont opté et choisy le 2e lot
    ledit Nicollas Bourdays le 4e lot
    et auxdits Charles Bourdays et Roger audit nom est demeuré le 1er lot …

    Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir

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    Inventaire des immeubles de feu Julien Bodere, Angers et Trélazé 1656

    Je pensais trouve à ce nom de Julien Bodere, un lien avec ceux qui vivaient à Montreuil sur Maine, mais je ne le vois pas. En effet, les Bodere sont proches de mes ascendants, et il est intéressant de voir comment.

    Julien Bodere s’est marié 2 fois et s’il a laissé de son second mariage une veuve, un fils du même nom, il avait eu une fille de son premier mariage qui a elle-même laissé 2 filles Lemercier.
    Il laisse un magnifique corps de logis à Trélazé près de la maison de son closier, et la description est si précise que si je savais dessiner je pourrais vous le représenter !

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E6 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le lundy 17 juillet 1656, nous Claude Garnier notaire royal à Angers et Pierre Doublard bourgeois dudit Angers y demeurant, et requérant honorable femme Perrine Dechartre veufve de deffunct honorable homme Jullien Bodere et Me Jullien Bodere son fils et dudit deffunct procédant au l’octoritté (sic) de sadite mère et Me Estienne Lemercyer sieur de la Cocheterye procureur fiscal des baronnyes d’Ingrande et Chantossé père et tuteur naturel de Louise Lemercyer sa fille de de deffuncte Françoyse Bodere qui estoit fille dudit Bodere père et de deffuncte Françoyse Bouvet sa première femme, et Me Charles Bourdais sieur du Port mary de Jullienne Lemercyer sœur de ladite Louise, lesdies Jullienne et Louise héritières en partye dudit deffunct Bodere père par représentation de leur dite mère et pour le dout de ladite Bouvet en vertu de la transaction faicte entre les partyes davant Me Jehan Houin notaire royal Angers le premier jour de juin dernier, par laquelle ils nous ont prins pour experts pour aprétier (sic) les choses cy après pour parvenir à la division qu’ils en veullent faire entre eux, sur le lieu et closerie de la Quantinière paroisse de Trélazé, avec lesdits sieurs Lemercyer, Bourdais et Bodere fils, qu’ils nous ont montré et fait montrer par François Aubineau clozier dudit lieu qui est :
    • composé d’une maison pour le logement du maistre dudit lieu où y a une chambre haulte à cheminée, une antichambre à cheminée au bout carlée de careau ayant la première une croixsée de fenestre par le davant de la cour et une par le derrière et l’autre une croixsée de fenestre et esmeu ( ?) et pour autant en icelle y a une allée ou galerye quy a veue sur ladite cour et 2 fenestres de renfonsement dans la muraille d’icelle et au dessoubz desdites chambres ung grand celier et au dessus desdites chambres ung grand grenier, et au bout dudit grenier en antrant (sic) dans iceluy a costé de l’antrée y a une galerye dans laquelle est ung creneau de latrines, et pour monter esdites chambres grenier et galerye y a une escallier de pierre d’ardoyse et sur le hault dudit escalier y a une petite chambre à cheminée et ung pigeonnier au dessus et pour monter en iceux ung petit escallier de pierre d’ardoiet dans une petite tourette de tuffeau y touchant, le tout basty à pierre chau et sable en bon estant de réparation fors quelques terrasses vitres et careaux
    • et touchant audit logis est une grange faicte à cherpante et terrasse dans laquelle est ung pressouer à fust et guyvre et paroist que le fust est cricqué (sic) et qu’il fault la réparation audit pressoer et besoing de faire accomoder ledit fust
    • et à l’ung des costés de ladite grange y a ung apentif clos à muraille par le dehors et par un bout servant d’estable
    • item une maison faite à trémée

      je n’ai pas trouvé d’explicaiton pour ce terme, à vous de chercher !

    où se loge ledit clozier composée d’une chambre basse à cheminée et four et à ung des bouts une antichambre à cheminée et à l’autre bout une petite chambre sans cheminée où est la masse du four
    • item une grand cour rues et yssues fermée de fossés fors que à l’antrée y a une grand porte dont les costés sont de muraille
    • 2 jardins touchant à ladite cour, lesquels sont à costé de d’lung de l’autre, une allée ou petit chemin entre deux pour aller au vinier dudit lieu et proche ledit vinier une vieille fuye faite de terre quy est de nulle valeur,
    toutes lesdites maisons pressouer jardins cour rues et yssues apréciées ensemble de 1 200 livres

    • item ung clos de vigne fait en figure de hache contenant 20 quartiers de vigne ou environ en labeur à 25 toises le quartier, pour raison duquel on paye la dixme à messieurs de l’église royale de St Lau les Angers à raison de 20 pintes par quartier, joignant d’ung costé le chemin tendnat du carrefous de Malambersière à la grand lande d’autre costé ung autre chemin tendant de la lande des Haults boys à Trélazé, aboutant d’ung bout la maison et terres dudit lieu de la Quantinière et une piesse de terre dépendant d’une mestayrye de Toussaint, d’autre bout la terre de la dame Touret et la piesse des Haults Boys dépendant dudit lieu de la Quantinière,
    tout ledit clos de vigne prisé 4 200 livres

      vous remarquez que la vigne vaut bien plus cher qu’une autre terre !

    • item ladite piesse des Hault Boys contenant 3 journeaux et demy de terre ou environ joignant d’ung costé ledit chemin et la terre de René Guillou d’autre costé la vigne de ladite dame Touret abouttant d’ung bout le chemin tendant de la lande des Haults Boys à la Garane d’autre bout ledit clos de vigne de la Quantinière,
    ladite piesse prisée 600 livres

    • item une autre pièce de terre nommée la piesse de davant le logis, contenant 4 journaux ou environ, dont y en a 3 journaux sepmez en bled joignant d’ung costé le chemin tendant au grand chemin de Trelazé, d’autre costé et d’ung bout les terres du sieur de la Guerinière, d’autre bout les taillis de l’abbaye de Toussaint, ung chemin entre deux
    ladite piesse prisée 540 livres

    • item une piese de terre nommée la Fusse de derrière la fuye contenant 21 boisselées ou environ joignant d’ung costé les jardins cy dessus dudit lieu et ledit chemin à aller à Trélazé, d’autre costé la terre de ladite abbaye de Toussaint et y abourant et de l’aute bout ledit clos de vigne de la Quantinière
    prisées 500 livres

    • item ung loppin de pré dans le pré Sallet contenant ung quartier ou environ joignant des 2 costés les prés de ladite abbaye et y aboutté d’ung bout d’autre bout le grand chemin pour entrer au grand chemin de Trélazé
    prisé 120 livres

    tout lequel lieu ne doibt que 2 deniers par an au fief de la Guerinière de censif
    tout le prisage dudit lieu revenant à 7 160 livres

    • et estant de retour Angers, les partyes esdits noms ont montré ung corps de logie situé sur le caroy de l’église sainte Croix de ceste ville pour iceluy aprétier (sic) dans lequel demeure ladite Dechartier et sondit fils et le sieur Estienne Mauxsion et René Balisson pour louagiers
    lequel est composé d’une boutique ouvrant sur ledit caroy, une salle basse à cheminée au bout contenant ladite boutique 13 pieds de long et ladite salle 20 pieds et 12 pieds 6 pousses (sic) de large et en suite de ladite salle une petite cour contenant 13 pieds de long dans laquelle y a des latrines ladite boutique et cour séparés d’avec ladite sale de pans de boys et terrasse
    et au dessoubz de ladite boutique et salle ung celier et au dessoubz dudit celier une cave voustée
    et au dessus de ladite boutique et salle 2 chambres à cheminée l’une ayant vue sur ledit caroy par une croixée de fenestre et l’autre sur ladite cour et au bout de ladite chambre dernière y a une galerye de charpente et terrasse d’ung costé et d’ung bout de ladite cour où y a creneau et cotte de latrines repondant en celle de ladite cour

      si j’ai bien compris, il y a des latrines au premier étage au dessus des latrines de la cour. Je croyais que peu de maisons possédaient des latrines ?

    et au dessus desdites chambres 2 pareilles chambres et pareilles vues fors que à la chambre du costé de la cour n’y a de cheminée lesdites chambres séparées de boys et terrasse
    et sur lesdites chambres ung grand grenier et dessus partye d’iceluy ung autre grenier et pour monter esdites chambre et premier grenier y a un vir de boys
    lequel logis doibt chacun an 40 sols de rente au fief de messieurs de l’église d’Angers ainsi que les parties nous ont dit
    laquelle maison nous estimons valoit la somme de 6 400 livres

    et sur ce que ladite Dechartre et sondit fils nous ont requis d’apréier ung petit logie situé rue Chapronnière dite paroisse de Ste Croix où demeure à présent Pierre Cormereau Me careleur en cave ( ?) soutenant y estre fondez ayant esté acquis par ledit deffunct Bodere comme apert par contrat qu’elle porte en main
    à quoy lesdits Lemercyer et Bourdays sont opposez disant leur appartenir à cause de ladite Bouvet leur mère femme dudit Bodere, et lesdits Dechartre et son fils au contraire
    quoy voyant à nous de faire faire ladite apréciation
    fait par nous prudhommes experts susdits
    et a esté le présent procès verbal le lendemant 18 juillet 1656
    signé Doublard et Garnier

    Et le 22 février 1657, nous Jacques Fronteau recepveur de la dame Abesse du Ronceay d’Angers et Claude Garnier cy davant nommés prudhommes nous Frouteau convenu au lieu de Doublard, nous serions avec lesdits Lemercyer Dechartre et Bodere son dit fils transportés audit logis situé rue Chapronnière dudit Angers et aurions requisitions veu en présence qui est composé d’une boutique panée d’essil ( ?) contenant 10 pieds de large et 14 de long, et au dessoubz une cave ou celier couverte du plancher de ladite boutique et au dessus d’icelle boutique une chambre à cheminée et grenier au dessus couvert en apentif et à costé de ladite chambre une autre chambre à cheminée contenant 10 à 11 pieds et 14 de long dont le dessoubz de ladite chambre appartient à la veufce Cazillais et au dessus de ladite chambre une autre chambre à cheminée grenier au dessus en laquelle chambre on entre par le premier grenier par une eschelle plate à 14 marches, lesquelles chambres et premier grenier carrelées de carreau, le tout fait à cherpante et terrasse for vieil et antien (sic) bas d’estaige et obscur
    pour lequel logis les partyes nous ont dit estre deu 5 sols de rente au fief de la Guerinière et 15 sols de rente à messieurs de l’église St Pierre en fresche de plus grand debvoir et estre affermé la somme de 60 livres par an

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    Contrat de mariage de Pierre Defaye sieur de Mortreux, avec Charlotte Joulain, Azé 1652

    Cette famille Defay est mienne, mais je ne suis pas parvenue à établir le lien exacte, qui est plus ancien que ce contrat de mariage.
    J’en descends par l’épouse de Louis Bourdais sieur de Pihu :


    13-Louis Bourdais Sr de Pihu x Françoise Defaye
    12-Louis Bourdais Sr des Places x Daon 1619 Renée Trochon
    11- Marguerite Bourdais x ca 1645 Jean Boreau
    10-Renée Boreau x 1672 Jacques Fourmond
    9-Jean Fromond x 1705 M. Delahaye
    8-Magdeleine Fromond x 1733 Pierre Vergnault
    7-Madeleine Vernault x 1757 Mathurin Guillot
    6-Jean Guillot x 1794 Aimée Guillot
    5-Esprit-Victor Guillot x 1842 Joséphine Jallot
    4-Aimée Guillot x 1881 Charles Audineau
    3-Aimée Audineau x 1907 Edouard Guillouard
    2-Thérèse Guillouard x 1938 Georges Halbert
    1-moi

    Je sais que cette grand’mère, épouse de Louis Bourdais, est liée à ceux de Mortreux par un héritage collatéral, mais je n’ai pas progressé mieux.

      Voir ma famille BOURDAIS

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 22 octobre 1652 après midy, devant nous Jacques Lecourt notaire royal à Angers, furent présents noble homme Pierre Defaye sieur de Mortreux, fils de défunt noble homme Pierre Defaye vivant sieur dudit lieu et de damoiselle Marguirite Chouippes, demeurant aux fauxbourgs d’Azé les Château-Gontier d’une part,
    et honorable fille Charlotte Joullain fille de défunts honorables personnes Lezin Joullain vivant marchand de draps de laine en ceste ville et de Perrine Poislasne, demeurante audit Angers paroisse de la Trinité, d’autre part
    lesquels sur le traité de mariage futur d’entre ledit sieur Defaye et ladite Joullain et avant que aulcune promesse ne bénédiction nuptiale ayent esté faites entre eux ont esté faitz les accords pactions et conventions matrimoniales qui ensuivent
    c’est à savoir que lesdits futurs conjoints de l’advis otorité et consentement savoir ledit sieur de Mortreux de noble homme Me Christofle Chouipes advocat au siège présidial dudit Chasteaugontier son cousin germain au nom et comme procureur de ladite damoiselle Chouipes par procure reçue par Charles Pottier notaire soubz la cour de Daon le 20 de ce mois, demeurée attachée à ces présentes, et ladite Joullain d’honorables personnes Pierre Joullain son frère Me Jacques Martinet marchand de draps de laine Marye Joullain sa femme, Me Pierre Lusson greffiet au siège présidial de cette ville son oncle et aultres leurs parents et amis cy après, ont promis se prendre à mariage et iceluy solempniser en face de Ste église catholique apostolique et romaine sy tost que l’un en sera requis par l’autre
    lesquels futurs conjoints se prennent avecq tous et chacuns leurs droits noms raisons et actions présents et advenir
    et à l’égard de ceux qui peuvent et pourroient appartenir audit sieur futur espoux ledit sieur Chouipes audit nom et en privé nom promet et s’oblie les garantir francs quites et deschargés de tout douaire et aultres prétentions que ladite damoiselle Chouipes mère eust peu, peult et pourroit prétendre et en fait son propre fait et promesse en privé nom comme dit est aultrement ces présentes n’eussent esté consentyes
    et pour plus grande assurance ledit sieur de Chouipes s’oblige et demeure tenu faire ratiffier et avoir agréable ces présentes à ladite damoiselle de Chouipes et en fournir de ratiffication et obligation vallable dans huit jours prochains
    accordé que chascun payera ses debtes sur ses biens propres sans qu’ils puissent tomber en leur future communaulté en laquelle sur ce qui leur pourra appartenir entrera et demeurera respectivement de nature de meubles la somme de 600 livres tz et le surplus leur tiendra et demeura de propre immeuble et « desleu » en leur estocque et lignée, comme ce qui leur pourra eschoir en successions directes ou collatérales leur reviendra et demeurera aussy de propre immeuble et « desleu » en leur estoc et lignée
    et en cas de vendition et aliénation de leurs propres ils en seront respectivement récompenses sur les revenus de leur communaulté, et en premier lieu ladite future espouse
    et où ils ne suffiroient icelle future espouse sur les biens dudit futur espoux qui y demeurent dès à présent assignés et hypothéqués et obligés par hypothèque de ce jour combien qu’elle feust intervenue venderesse
    pourra icelle future espouse et ses enfants renoncer à ladite future communaulté ce faisant reprendre franchement et quitement tout ce qu’elle y aura apporté mesme la somme cy dessus mobilisée, avec ses abitz et bagues et sera par ledit sieur futur espoux acquitée de toutes debtes d’icelles ores qu’elle y eust parlé et y feust oblgée
    et oultre ce que dessus ledit futur espoux a constitué et assigné à ladite future espouse douaire coustumier cas de douaire advenant
    ce qu’ils ont accepté et à ce tenir etc obligent etc renonçant etc dont etc
    fait et passé à Angers en la maison et demeure dudit sieur Martinet en présence de Me Jean Ballais et Charles Phelippeau praticiens demeurant à Angers tesmoins
    PJ la procuration et la ratiftication par Marguerite de Chouippes.

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    Marguerite Defay avait obtenue la séparation de biens en justice, Champigné 1546

    de Mathurin Saulaye, sans doute pour une raison de mauvaise gestion des biens de la part de son époux. Cela n’est pas la première fois que je rencontre de telles séparations de biens, et si vous avez une idée des causes, merci de nous en faire part. En effet, compte-tenu de la rigueur des contrats de mariage d’autrefois sur de la responsabilité de l’époux dans la gestion des biens de son épouse, il ne pourrait s’agir que d’époux incompétents en gestion de biens ou pire, dépensiers. Qu’en pensez-vous ?

    Ici, après avoir obtenu séparation de biens, elle engage une vigne, et manifestement c’est un proche parent si ce n’est un frère, qui lui prête ainsi l’argent, pour une très courte durée, puisqu’il s’agit de 4 mois. Pour une somme relativement peu importante, on peut s’étonner de voir qu’un frère passe chez le notaire pour prêter à sa soeur 12 livres tournois. Je pourrais comparer de nos jours avec un prêt de 2 à 3 000 euros. Il est vrai que de nos jours les prêts doivent faire l’objet seulement d’une déclaration au fisc, dès lors qu’ils dépassent 760 euros, même entre parents et enfants, et qu’il est conseillé par tous de rédiger alors un acte même sous seing privé, du moins c’est ce que je lis sur le WEB ! Autrefois, Dieu merci, le fisc n’encaissait rien de tel sur les prêts, et on avait tout de même le droit d’être généreux entre proches.

    Le patronyme DEFAY présent dans cette région, de Daon et alentours. J’en descends par le couple :

      Louis BOURDAIS sieur de Pihu † après novembre 1619
      x1 avant 1595 Françoise DEFAYE † avant mai 1602
      x2 Angers Sainte-Croix 6 mai 1602 Sarra LEMERCIER

    Mais je suis bloquée sur ma Françoise Defay, bien que parfois j’ai l’impression d’avoir trouvé des actes de DEFAY qui lui sont proches.

      Voir mon ascendance BOURDAIS x DEFAY

    J’ai trouvé tous les actes qui sont sur ce blog, grâce à mes longues recherches. Cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E2– Cette trouvaille ainsi que sa retranscription constituent un apport intellectuel au titre de la loi, s’agissant de textes anciens. Par ailleurs ce blog constitue une publication. Seule la copie personnelle est autorisée. La copie ou discussion ailleurs sur Internet constituent un vol de propriété intellectuelle. Voici la retranscription de l’acte :

    Le 22 avril 1545 (calendrier Julien, soit avant Pâques qui était le 25 avril 1546, donc 22 avril 1546 n.s.) en la cour du roy notre sire à Angers endroit par devant nous Marc Toublanc notaire royal personnellement establye Marguerite Defaye femme de Mathurin Saulaye demeurante en la paroisse de Champigné autorizée par justice et comme ayant séparation de biens jugée entre elle et ledit Mathurin Saulaye sondit mary ainsy qu’il nous est apparu par les lettres de ladite séparation dabtées du 14 mars dernier duement publiées et vériffiées en ceste ville d’Angers par Jehan Delaporte sergent royal
    soubzmectant etc confesse etc avoir aujourd’huy vendu quicté cédé délaissé et transporté et encores etc vend quite cèdde délaisse et transporte etc
    à honneste personne Pierre Defaye marchand demeurant en ceste ville d’Angers à ce présent prenant stipulant et acceptant lequel a achapté tant pour luy sur ses hoirs etc
    ung quartier de vigne sis et situé au cloux de vigne appellé la Bourgoygnière paroisse de Seurdres joignant d’un costé aux vignes de Jehan Rechigne d’autre costé au pré de la Noue et vignes de noble homme messire Ollivier de Vrigne aboutant d’un bout au dit de Vrigne dudit Rechigne et d’autre bout (blant)
    et tout ainsi que ledit quartier de vigne se poursuit et comporte et que défunt Pierre Tarot en son vivant closier de défunt Macée Joret le faisoit cultiver et labourer à moitié de fruits par le commandement de ladite défunte Joret
    ou fief et seigneurie de Marcé ? et tenu à 12 deniers tournois de debvoir si tant en est deu, payable au jour et terme de (blanc) pour tous debvoirs et charges
    transportant etc et est faite ceste présente vendition cession et transport pour le prix et somme de 12 livres tournois laquelle somme ledit achapteur a ce jourd’huy présentement en présence et à vue de nous payée baillée comptée nombrée manuellement contant à ladite Marguerite venderesse tant d’or que monnaye de laquelle somme elle s’est tenue à contante et bien payée et en a quité et quite par ces présenes ledit achapteur ses hoirs etc
    o grâce et faculté donnée par ledit achapteur à ladite venderesse et par elle retenue de rescourcer et rémérer lesdites choses dedans d’huy en 4 mois prochainement venant en payant et refondant par ladite venderesse ses hoirs etc le principal avecques les fraiz et mises
    à laquelle vendition cession et transport et tout ce que dessus est dit tenir etc et lesdites choses ainsi vendues et transportées comme dit est garantir etc et sur ce garder ledit achapteur ses hoirs etc de toutes pertes dommages et intérests oblige ladite Marguerite elle ses hoirs etc renonczant etc et par especial au droit velleyen et à l’authentique si qua mulier etc foy jugement condemnation etc
    fait et passé en la maison de honorable homme Me Jehan Foussier licencié ès loix en sa présence et Me René Girard et Jehan Blanchart tous demeurants à présent en ceste ville tesmoins

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    Louis Bourdais prend à ferme la seigneurie de Tessecourt, Champteussé-sur-Baconne 1614

    il s’agit de Louis Bourdais, père, qui était sieur de Pihu, dont je descends. Ce bail présente quelques particularités, et j’ai parfois le sentiment que chaque bail peut apporter quelques détails qui ne sont pas la règle générale des baux.
    Ainsi, vous allez découvir au fil du texte, et ce à plusieurs reprises, la précision concernant la propriété de madame. Et sur ce point, nous avons plutôt l’habitude dans les actes de cette époque, de voir monsieur traiter les affaires des biens de madame, sans précicer que ce sont les siens.
    Puis, le bail se complique, et pour tout vous dire, il se complique tellement que je n’ai pas compris quel fief était ou non lié au bail, car au début on croit comprendre que c’est la terre et seigneurie de Tessecourt, mais ensuite cela se gâte, car le bailleur se réserve le fief de Tessecourt … et là, je ne comprends plus. Ou plutôt, je crois comprendre que les fiefs qui restent dans le bail sont ceux des métairies nobles mais pas toute la terre de Tessecourt, mais j’ignore comment Louis Bourdais pouvait savoir quel fief il prenait, cela m’échappe totalement.

    J’ai trouvé tous les actes qui sont sur ce blog, grâce à mes longues recherches. Cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Cette trouvaille ainsi que sa retranscription constituent un apport intellectuel au titre de la loi, s’agissant de textes anciens. Par ailleurs ce blog constitue une publication. Seule la copie personnelle est autorisée. La copie ou discussion ailleurs sur Internet constituent un vol de propriété intellectuelle. Voici la retranscription de l’acte :

    Le samedi 22 novembre 1614 avant midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers personnellement establys messire Charles de Chahanay chevalier de l’ordre du roy seigneur de Cheronne mari de dame Jacqueline de Bueil dame propriétaire de Tessecourt, demeurant en sa maison seigneuriale de Cheronne paroisse de Tuffé pays du Maine d’une part,

      voici la précision de propriété qui va se répéter ensuite dans l’acte

    et honneste homme Louys Bourdays sieur de Pihu marchand demeurant à Thorigné d’autre part,
    lesquels ont recogneu et confessé avoir fait entre eulx le marché de bail et prise à ferme qui s’ensuit c’est à savoir que ledit sieur a baillé et par ces présentes baille audit Bourdays audit titre de ferme et non autrement pour le temps et espace de 8 années et 8 cueilletes entières et parfaites qui ont commencé au jour et feste de Toussaint dernière passée et finiront à pareil jour
    savoir est la terre fief et seigneurie de Tessecourt à ladite dame en propriété appartenante paroisse de Chanteussé, cens rentes profits et adventures du fief qui en sont et dépendent mesme les rentes par grains coupes vinage et droit d’acensement de landes desante ? s’il pleust estang pyestant ? vignes boys prez

      désolée, Serezin est un grand gribouilleur, plein de ratures et interlignes, et j’ai fait ce que j’ai pu dans tous ces termes barbares. En particulier, le terme « aventures » est un droit féodal dont je ne me souviens plus, mais vous allez le préciser c’est certain.

    et autres choses qui en sont et dépendant les lieux et mestairies du Bois, la Gouinière, la closerie de Petoisson le lieu et mestairie de Charaye et fief qui en dépendent,

      aujourd’huy « le Petit Oiseau », mais je n’ai pas trouvé le lieu dans le dictionnaire de Célestin Port. Ceci dit, je ne sais pas d’où sort le teme actuel de « Petit Oiseau »

    et tout ainsi que lesdites choses se poursuivent et comportent leurs appartenances et dépendances et comme elles sont et appartiennent à ladite dame en propriété sans rien en retenir ne réserver
    non compris en ces présentes le fief de Tessecourt qui s’étend en Bourg et Soullaire fief et rentes de Chambellé que ledit sieur et dame ont cy davant vendus,
    comme pareillement n’est compris le fief dudit Tessecourt qui n’est de la propriété de ladite dame dont elle jouit par usufruit
    réservé aussi que les mestayers desdits lieux feront les charrois pour la maison desdits seigneur et dame ainsi que font autres mestayers
    pour desdites choses baillées jouir et user par ledit preneur ledit temps durant comme un bon père de famille sans rien desmolir ne détériorer couper habatre desmolir aulcuns bois marmentaulx ne fructaulx par pied branche ne autrement fors les bois taillis et plesses qui ont accoustumé se couper et esmonder qu’il pourra couper et esmonder en saison convenable estant en coupe et non autrement une fois pendant ledit temps
    à la charge expresse dudit preneur qu’il hostera et enlèvera desdits bois taillis et plesses la coupe d’iceulx avant la fin du présent bail
    payer et acquiter par chacun an les cens rentes et debvoirs si aulcuns sont deuz à raison desdites choses
    tenir et entretenir par ledit preneur les maisons granges tets estables et auges en bonne et suffisante réparation et les y rendre à la fin dudit temps
    faire faire par chacune des dites années sur chacune mestairie 6 toises de fossé neuf et 20 de réparation et planter 6 esgraisseaux et iceux faire anter pareillement
    et sur la closerie 2 toises de neuf et 10 de réparation et planter 4 esgraisseaux et les faire anter
    faire faire les vignes en temps et saison convenable de leurs faczons ordinaires et faire des provings où besoign sera
    faire tenir à ses despens deux fois prendant ledit temps les assises desdits fiefs et pour la tenue des assises payer les gages des officiers
    et est fait le présent bail pour en payer et bailler par ledit preneur audit seigneur bailleur en sa maison de Cheronnes

      Cheronnes est situé à Tuffé, distant de Thorigné de 118 km, ce qui fait près de 3 jours de cheval, sauf à changer de cheval dans les auberges sur le chemin, mais de toute manière il ne pouvait faire un aller-retour dans la journée. En d’autres termes, ces déplacements, 2 fois par an, coutaient auberge etc…

    la somme de 900 livres tz savoir 500 livres à Noël et 400 livres à Pâques le premier paiement commençant de Noël prochain en un an et à continuer

      la somme est élevée, et j’en conclue que 2 fois par an, mon ancêtre, sur son cheval, et surtout armé de ses pistolets d’arçon, partait avec une telle somme faire 118 km jusqu’à Tuffé ! Il y avait de quoi tenter les voleurs de grand chemin, et gageons qu’il ne prenait jamais le même chemin à la même date ! enfin, j’ignore comment il s’y prenait, et je suppose seulement qu’il prenait des risques.

    ne pourra ledit preneur céder ne transporter le présent bail à aulcune personne sans l’express consentement dudit sieur bailleur
    accordé que ledit preneur laissera lesdits lieux à la fin dudit temps labourés cultivés et ensempencés de pareil nombre espèce et quantité de sepmences ainsi qu’ils ont à présent et qu’ils ont de coustume d’estre et pareillement lesdits lieux garnis
    et pourra ledit preneur enlever de dessus lesdits lieux et bestiaux dans le mi août précédant la fin du présent bail en laissant néanmoins lesdits lieux labourés et enspmancés comme dit est
    davantage a esté accordé que ledit preneur ne pourra jouir du dit estang les premières années du présent bail pour lequel temps ledit sieur bailleur a réservé et réserve sans diminution de prix
    et au présent bail et ce que dessus tenir etc et à payer et aux dommages etc obligent lesdites parties respectivement renonçant etc foy jugement condemnation etc
    fait et passé audit Angers maison de nous notaire à ce présents Me Nicolas Jacob et Mathurin de Crespy

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    PS (ratiffication) : Du 17 janvier 1615 après midy, par devant nous Charles Hullin demourant à Tuffé et François Aubin demourant à Saint Georges du Ronzay notaires en la cour royale du Mans, fut présente et personnellement establye dame Jacqueline de Bueil femme et espouse de messire Charles de Chahannaye chevalier de l’ordre du roy, escuyer de la grande écurie de sa majesté, gentilhomme ordinaire de sa chambre, seigneur de Cheronnes à ce présent et de luy autorisée quant à l’effet et contenu des présentes, demourans en leur chasteau dudir Cheronnes paroisse dudit Tuffé pays du Maine,
    laquelle après que lecture luy a esté faicte par nous notaires et donné à entendre le bail à ferme fait par ledit seigneur son mari à Louis Le Bourdais sieur de Pihu, de la terre fief et seigneurie de Tessecour à ladite dame appartenant pour le temps et espace de 8 années pour en payer par chacune d’icelles oultre les autres charges la somme de 900 livres par an passé par devant Serezin notaire royal à Angers le (blanc) novembre dernier,
    avoir de son bon gré et libre volonté sans contrainte loué ratiffié confirmé et approuvé et par ces présentes loue ratiffie confirme et approuve ledit bail à ferme et promet n’y contrevenir en aulcune manière que ce soit ou puisse estre ains le tenir et entretenir selon sa forme et teneur nous notaires acceptant pour ledit Pihu absent
    et ad ce tenir etc oblige etc renonçant etc foy jugement etc
    passé au château dudit Cheronnes paroisse dudit Tuffé par nous notaires royaulx susdits et soubzsignés

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    Prisée des bestiaux de la Mouchetière, Grez-Neuville 1640

    Le plus souvent faite sous seing privé, et non chez le notaire, la prisée, qui suivait le bail d’une closerie ou métairie, est donc un acte rare dans les fonds notariés, bien que j’en ai déjà trouvés quelques uns.
    La prisée ne contient jamais les volailles alors qu’on sait qu’elles existent sur toutes les closeries et métairies, puisque dans les baux à moitié, généralement à la fin du bail, il y a des redevances en nature à livrer au bailleur, et le plus souvent des chapons, des poulets, parfois une oie.

    Celui-ci avait été conservé par la famille Bernard, propriétaire de la Mouchetière en 1640, et le fermier est mon ancêtre Louis Bourdais, pour lequel j’ai déjà une jolie collection d’actes. En fait, il est marchand fermier et non exploitant direct.

    L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, cote E1652 – Voici la retranscription de l’acte : Le 15 juin 1640 après midy, par devant nous Jehan Boreau notaire royal de Saint-Laurent-des-Mortiers résidant à Champteussé furent présents establis chacuns de Gabriel Bernard escuyer sieur de la Hussaudière demeurant en la paroise de Saint Maurille d’Angers d’une part,
    et honorable homme Louys Bourdays sieur de Places demeurant dans le bourg de Thorigné d’autre part,
    confessent avoir fait la prisée des bestiaux du lieu de la Mouchetière en la paroisse de Gretz sur Mayenne et pour icelle faire lesdites parties ont convenu de honorable homme Jacques Bretonnier et Jehan Lefeubvre marchands pris respectivement par lesdites parties pour faire ladite prisée
    • Premier 2 grands bœufs prisés 90 livres et 2 autres bœufs prisés 75 livres 2 autres petits bœufs prisés 54 livres
    • Item 2 vaches et un veau de let (lait) prisés 46 livres, 2 veaux malles avec une tore d’un an prenant deux prisés ensemble 43 livres 10 sols
    • Item un petit cheval entier prisé 20 livres
    • Item 3 portz (porcs) malle avec une truie accompagnée de 4 petits prisés ensemble 40 livres
    • Item une vache et une tore prisés 30 livres
    • Item 25 brebis et aigneaux prisés ensemble 35 livres
    revenant tous lesdits bestiaux à la somme de 433 livres 10 sols dans la moitié desquels ledit sieur de la Hussaudière est fondé pour la moitié,
    et dans l’autre moitié y est pareillement fondé pour la somme de 49 livres 12 sols pour ceux fournis aux mestayers dudit lieu d’une vache d’une tore et de 14 brebis ainsi que nous ont présentement déclaré René et Fleurant les Jouins et Pierre Pasquer et René Guerier gérant les affaires des enfants mineurs de défunts Jehan Pasquer et Françoise Jouin vivant laboureur et des enfants de défunts Denis Guerier et de Marie Jouin aussi vivants laboureurs,
    ladite somme de 49 livres 12 sols fait avec ladite somme de 216 livres 15 sols pour ladite moitié de ladite somme de 433 livres 10 sols, la somme de 266 livres 7 sols tz pour ladite prisée des bestiaux appartenant audit sieur de la Hussaudière
    ladite prisée faite en conséquence du bail à ferme que ledit sieur avoit fait audit Bourdais dudit lieu de la Mouchetière passé par Me René Feillet notaire en date du (blanc)
    de laquelle prisée ledit Bourdais s’est contenté et a promis icelle rendre à la fin dudit bail dans pareil jour que icelle prisée luy a esté baillée en bestiaux qui seront pareillement appréciés par gens à ce cognaissant dont les parties conviendront ensemble ledit Bourdays rendra à la fin de son bail 4 septiers 3 boisseaux de bled mesure du Lion d’Angers pour la moitié de la sepmance dudit lieu qui est à présent ensepmancé sur ledit lieu sans préjudice de l’escript privé fait entre eux
    à laquelle prisée et tout ce que dessus est dit tenir obligent lesdites parties mesme ledit Bourdays aux clauses luy ses hoirs etc renonçant etc foy jugement condemnation etc
    fait et passé audit lieu de la Touche en présence de vénérable et discret Me Louys de la Grandière prêtre curé dudit Grez-Neuville

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