Macé Daigremont était proche parent de René et Jean Daigremont, Angers 1534

L’acte est court, mais très parlant, et comme ce qu’il dit est assez indirect, je vais vous le commenter longuement.

  • Les partages évoqués ont disparu
  • Lorsque j’ai vu cet acte en salle de lecture aux Archives à Angers, inutile de vous préciser que la mention « par nous passés ce jourd’huy » m’a sautée aux yeux. Or, cet acte était à la fin de la liasse d’archives, et je n’avais rien vu de tel. J’ai donc aussitôt refait le tout calmement et longuement, en vain. Par contre, on peut ajouter que la cote E121 est dépuis plus de 20 ans en cours de classement, et que certains actes seraient encore susceptibles d’apparaître, mais ce sera alors tout chamboulé dans les cotes, et ma vie finissante ne suffira à tout refaire, si toutefois les Archives ne mettent pas encore 20 ans pour terminer ce classement. Donc, je dois dire Adieu, de mon vivant, à tout espoir de trouver cette succession.

  • Succession de feu René Daigremont
  • Les partages disparus, mais évoqués dans ce bref acte, sont ceux de René Daigremont.
    Ce qui signifie que Macé Daigremont, décédé avant juin 1533, et représenté par sa veuve, Marguerite Furet, au nom de tous leurs enfants mineurs, était héritier de ce René Daigremont, qui était donc proche parent, mais le lien n’est pas précisé.

  • Jean Daigremont
  • est aussi héritier de René Daigremont, et on a même ici sa signature, et les signatures sont un outil d’identification lorsqu’on a plusieurs actes les portant

  • Françoise Potin sous la curatelle de Jacques Davy
  • Manifestement cette Françoise Potin était aussi héritière, mais comment ?
    Pourtant, je dois avouer ici que parfois c’est en remontant les collatéraux qu’on remonte les siens, donc, si on trouve la trace de Françoise Potin, et l’explication de ses liens Daigremont, on aura sans doute une explication concernant nos Daigremont, car nous cherchons une preuve des liens filiatifs entre Macé, Jean et René, en tous cas c’est désormais certain pour moi, au vue du petit acte qui suit, qu’ils sont tous trois proches parents.

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 11 janvierl 1533 (avant Pâques, dont le 11 janvier 1534 n.s.) (Huot notaire Angers) comme ainsi soit que en faisant les partaiges et division des choses héritaulx demeurez de la succession de feu Me René Daigremont entre Me Jehan Daigremont, honneste femme Marguerite Furet veufve de feu Me Macé Daigremont en son vivant licencié ès loix ès qualités contenues ès lettres desdits partages par nous passés ce jourd’huy, et Jacques Davy curateur de Françoise Potin, icelle Furet ne soit subjecte au garantaige desdits partaiges sinon en tant et pour tant que ceulx dont elle a les droits et s’est (fait) forte par lesdits partages leur (faire avoir) agréable, ce néanmoins, a esté convenu et accordé entre lesdites parties ce que s’ensuit
    pour ce est-il que en la cour du roy notre sire à Angers ont esté etsablis lesdits Daigremont Furet et Davy esdits noms soubzmectant etc confessent avoir convenu et accordé que chacun d’eulx sera tenu au garantage desdits partaiges ou cas que dedans trois ans ceulx dont ladite Furet a les actions et s’est fait fort discordent lesdits partaiges demeure ladite Furet tenue en certiffyer lesdits Daygremont et Davy dedans ledit temps
    et à ce tenir etc obligent etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
    présents à ce honorables hommes et saiges maistres Jehan Bonvoisin et Pierre Doysseau licencié ès loix tesmoints
    fait et passé audit Angers en la maison de ladite Furet les jour et an susdits

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    François Loussier, marchand à Nantes, vend sa part à Chazé-sur-Argos, 1593

    et en prime on a le nombre de parts, soit 8, le nom d’un frère, Simon prêtre à Angers, et les noms des 2 parents.

    Très curieusement l’acte est ratiffié à Nantes, au pied de l’original, ce qui signifie que l’original a quitté l’étude de François Revers notaire royal à Angers pour celle d’Olivier Leroy notaire royal à Nantes, et j’ignore si ce fut par la voie de la messagerie Nantes-Angers, mais c’est plus que probable.
    Je croyais que les originaux des actes de ventes ne quittaient pas l’étude qui les avait émis !!! Je suis donc bouche bée !!!

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 7 décembre 1593 après midy par davant nout François Revers notaire royal Angers personnellement estably vénérable et discret Me Simon Loussier prêtre demeurant Angers au nom et comme procureur spécial de François Loussier son frère marchand demeurant à Nantes, comme il a fait apparoir par procuration passée par davant nous le 6 novembre dernier soubzmetant ledit estably esdits noms soy ses hoirs etc confesse avoir ce jourd’huy quitté cédé délaissé et transporté et encores etc perpétuellement par héritage
    à Jehan Davy mestayer demeurant au lieu et mestairie de Villenefve paroisse de Vers (sic, mais cela doit être Vern) lequel à ce présent et acceptant a achapté et achapte pourluy et Marguerite Houdin sa femme et pour leurs hoirs et ayant cause
    la huitième par indivis du lieu et closerie de la Peletaye Nallin sis et situé en la paroisse de Chazé sur Argos comme ladite dudit lieu par indivis se poursuit et comporte avecq ses appartenances et dépendances sans aulcune réservation en faire et comme icelle huitiesme partie dudit lieu est escheu succédée et advenue audit François Loussier à cause de la succession de deffunts Simon Loussier et Jehanne Davi ses père et mère
    tenue ou fief et seigneurie dudit Vers aux charges cens rentes et debvoirs anciens et accoustumés que lesdites parties par nous adverties de l’ordonnance royal n’ont pour le présent peu déclarer et néanlmoings sera tenu ledit achapteur poyer ce qui sera trouvé en estre deu tant pour le passé que pour l’advenir par ce que icelluy achapteur à cy davant tenu lesdites choses vendues à tiltre de ferme
    transportant etc et est faite la présente vendition cession et transport pour le prix et somme de 13 escuz sol et ung tiers vallant 40 livres tz quelle somme ledit achapteur a promis et demeure tenu poyer et bailler audit vendeur audit nom dedans d’huy en ung an prochainement venant en sa maison audit Angers
    à laquelle vendition cession transport et tout ce que dessus est dit tenir etc garantir etc dommages etc obligent lesdites parties esdits noms respectivement, à l’accomplissement du contenu en ces présentes, scavoir ledit vendeur audit nom au garantaige desdites choses vendues et biens de sadite procuration présents et advenir et ledit achapteur au payement de ladite somme de 13 scuz sol ung tiers soy ses hoirs et spécialement sont et demeurent lesdites choses vendues particulièrement affectées au poyement de ladite somme etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
    fait et passé à notre tabler Angers ès présence de Loys Allain et Michel Lory praticiens demeurant audit Angers tesmoings
    ledit achapteur a dit ne scavoir signer

      PS la ratiffication de François Loussier passée à Nantes signée Letourneux, Bobot ? notaire royal, Leroy notaire royal, mais par de signature de Loussier

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    Inventaire des titres de René Joubert et feue Louise Davy sa première épouse, Angers 1605

    il avait des enfants mineurs de Louise Davy, et vient d’épouser Marguerite Avril quelques jours plus tôt, dont j’ai le contrat de mariage si beau, si beau parce que l’éducation de filles est aussi prévue, et elles auront droit au précepteur jusqu’à leur majorité. Beau, très beau, et lorsque je l’avais trouvé autrefois j’avais été en admiration devant cette clause. Or, je dois dire que depuis je n’ai pas encore rencontré à nouveau une aussi belle clause dans un contrat d’un veuf, aussi je suis reconnaissante à Marguerite Avril pour son action en faveur de l’éducation des femmes.

    L’inventaire des titres nous apprend des foules de choses. D’abord, il semble que ce ne sont que des dettes actives, dont le total s’élève à 5 600 lives, mais elles sont réparties selon leur origine, à savoir les dettes de feue Louise Davy, les dettes de la communauté et Ren Joubert et feue Louise Davy, et enfin ce qu’il a contracté depuis le décès de Louise Davy.
    Losque je dépouille ce type d’acte, j’ai donc des précisions sur des contrats obligataires, notamment le nom des notaires. Or, comme vous pouvez vous-même le vérifier, beaucoup de notaires n’ont pas de fonds parvenu jusqu’à nous aux Archives.
    Mieux, vous pouvez constater, ce que je rencontre pour l’étude de chaque famille, qu’il n’y avait aucune fidélité à une notaire, et que les notaires du fonds d’obligations de René Joubert sont très variés. Ceci est vrai pour toutes les familles étudiées par mes soins, et c’est pourquoi il est si laborieux de faire ces travaux, car il faut remuer tous les fonds de tous les notaires ! Il n’existe aucune autre méthode ! et l’indexation n’est pas pour demain, surtout celle des obligations et encore mieux celles du 16ème siècle !
    Enfin, on observe que Louise Davy avait en propre par succession directe ou collatérale des obligations dont certaines sont assez anciennes, et passées par ses parents, soit 25 à 35 ans plus tôt.
    Et surtout, j’observe encore l’étonnante méthode de classement, car tout est bien listé dans l’ordre, et je me suis permis seulement de surgraisser et mettre en exergue les titres mis par le notaire lui-même dans cet inventaire fort bien fait.
    Et naturellement, cet inventaire est fait sur place par le notaire et 2 témoins, car son but est de vérifier l’existence des obligations et de certifier le patrimoine respectif de feue Louise Davy et de René Joubert ! Car bien entendu, cet inventaire préservera les droits des enfants mineurs de feue Louise Davy

    Cela n’est pas tout, on peut conclure que certains patrimoines étaient plus constitués d’obligations que de fonciers, et c’est le cas de celui de René Joubert et Louise Davy. Mais on découvre que gérer son patrimoine en obligations demande autant de travail que de le gérer en foncier, car j’ai été impressionnée par le nombre d’obligations passées en jugement. Enfin, le patrimoine foncier de René Joubert lui-même est sur Saint Lambert du Lattay dont les BOUCAULT sont issus, car il en descend, et ici nous avons encore confirmations de preuves de ces liens filiatifs, notamment on a son beau-frère Jarry, son oncle Etienne Boucault, et sa tante Judit Boucault, que j’avais tous déjà trouvés et reconstitués par d’autres preuves que j’avais trouvées, mais je ne fais pas la fine bouche devant plusieurs preuves.

      Voir mon étude JOUBERT
      Voir mon étude DAVY
      Voir mon étude BOUCAULT

    Enfin, j’ajoute que la filiation de René Joubert existait bien avant mes travaux mais erronnée, et c’était encore dû à Gontard, qui avait confondu une seconde épouse avec une mère qui était première épouse, certes seule la seconde épouse était connue du temps de Gontard, mais tout de même, cela vous donne une idée des approximations qu’il a utilisées.

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 17 janvier 1605 (devant nous Jullien Deille notaire royal Angers) inventaire de debtes à Me René Joubert advocat au siège présidial d’Angers tant de la communauté de luy et de deffuncte Louyse Davy vivante sa femme que depuis et lesquelles luy sont encore dues à présent, qu’il fait le présent inventaire à la conservation de ses droits et des enfants de luy et de ladite deffuncte Davy et de partye desdites debtes il a fait don en advancement de droit successif à sa fille aysnée sauf l’usufruit qu’il s’en est réservé jusques à ce qu’elle soit mariée.

  • Premier s’ensuyvent les debtes escheues à ladite deffunte Davy par les partages faits entre ledit Joubert auditnom et les cohéritiers de ladite deffunte Davy enfants et héritiers de deffunt Me Pierre Davy vivant sieur de la Souvetterye par davant monsieur le juge de la prévosté d’Angers le 16 juillet 1592
  • Savoir 3 contrats de constitution de rente hypothéquaire constituée sur la maison de deffuncte damoiselle Barbe Chevalier situés en la rue de Saint Lau de ceste ville à présent appartenant à Me Jehan Herault sieur de Pibron son fils et unique héritier comme ils sont dabtés et spécifiés par les partaiges revenant en principal à la somme de 51 escuz deux tiers valant 155 livres
    Item 2 obligations sur ladite deffuncte Chevalier l’une passée par Moloré notaire royal à Angers le 24 mai 1583 montant 66 escuz deux tiers l’autre passée par ledit Moloré le 8 septembre audit an montant 33e scuz ung tiers sur lesquelles y a sentence contre ledit Herault donnée en la prévosté d’Angers le 9 août 1590
    Item la somme de 700 livres deue par Me Guillaume Liger sieur de la Tranchardière et ses coobligés par contrat passé par deffunt Jolliver vivant notaire audit Angers le 18 juin 1570 dont y a sentence donnée en ladite prévosté le 17 mai 1600
    Item la somme de 300 livres restant de 325 livres deue par Jacques Bigeard et deffunt Me Pierre Rouflé sieur de Boyspépin par obligation passé par Callyer notaire audit Angers le 23 mars 1583 dont y a sentence contre ledit Bigeard à la requeste de Me Simon Poisson curateur, donnée au siège présidial d’Angers le 2 juin 1589 et contre damoiselle Jehanne Galiczon à la requeste dudit Joubert en ladite prévosté d’Angers le 29 mai 1600

  • Debtes escheues à ladite deffunte Davy de la succession de René Davy son frère qui est rendu Chartreux à Cohours en Quercy le 6 août 1599
    1. Il existe encore une Fontaine des Chartreux à Cahors en Quercy, mais plus de Chartreux comme l’indique le site officiel de l’ordre des Chartreux : http://www.chartreux.org/fr/maisons/index.php

    Premier par le relicqua du compte de la curatelle dudit Davy rendu par ledit deffunt Poysson par devant monsieur le juge de la prévosté d’Angers le 18 décembre 1600 il est demeuré reliquataire de la somme de 82 escuz 18 sols qu’il est condampné payer audit Joubert comme tuteur de ses enfants
    Item ledit Poisson pour le relicqua dudit compte a céddé audit Joubert par la closture d’iceluy la somme de 180 escuz deus par Pierre Pineau et ses coobligés par obligation passée par ledit Moloré audit nom dudit Poisson curateur le 7 mars 1589 dont reste à payer audit Joubert 500 livres qui en a obtenu sentence audit siège le 10 mai 1601
    Item la somme de 33 escuz ung tiers deue par Me Pierre Richard advocat et Jehan Richard par obligation passée par Callier le 27 juin 1589 dont y a jugement accordé le 16 août 1601
    Item la somme de 36 escuz deue par Me Mathurin Davy sieur de la Beraudière à présent advocat à Craon et deffunt Me René Leroy aussi advocat par obligation passée par deffunt Lefebvre notaire audit Angers le 20 janvier 1598 dont y a sentence accordée le 8 mai 1601
    Item par autres partaiges de ladite succession faits en la juridiction de la ? d’Angers le 19 décembre 1600 dont la minute est demeurée audit Poisson pour la mettre au greffe est demeuré audit Joubert esdits noms quelques debtes dont reste la somme de 66 escuz deux tiers deue par deffunt Michel Busson par contrat passé par ledit Jollivet le 4 septembre 1570 dont y a jugement de faire la recousse donné audit siège de la prévosté le 19 mai 1595
    Item la somme de 100 livres deue par Me Clerc Commeau sieur de la Bonnière par obligation passée par ledit Moloré le 14 juillet 1584 dont y a jugement

      Autres debtes deues audit Joubert de la communauté de luy et de ladite deffunte Davy qui restent à présent à payer

    La somme de 26 escuz deux tiers deue par Estienne Lofficial de Saint Lambert pour la vendition d’une maison et jardrin situés au bourg dudit Saint Lambert qui estoit comprises au contrat par adjudication par decret de la Bodière fait pendant ladite communauté ledit contrat passé par Chasteau notaire dudit Saint Lambert le 17 mai 1595 dont y a terme et accord de payer passé par devant Chuppé notaire à Angers le 10 janvier 1597 en payant 6 livres 10 sols
    Item est deu desdites debtes la somme de 20 escuz par Anthoine Ouvrard pour desmolitions par luy faites au lieu de la Vacherye à quoy il est condampné par sentence donnée audit siège le 6 juin 1599
    Item la somme de 30 livres deue par Mathurin Papin dit la Foub de Saint Lambert par vendition d’héritages acquis avec ledit lieu de la Bodière pendant ladite communauté de ladite deffuncte Davy comme appert par contrat passé par Ogeron notaire audit Saint Lambert le 20 décembre 1602
    Plus ests deu par Marye Pauvert veuve de deffunt noble homme Richard de Frans 7 livres par cedule du 17 mars 1597 et sentence registrée par Meuril le 30 mars 1601

  • Autres debtes deues audit Joubert depuis le décès de ladite deffunte Davy
  • La somme de 100 escuz restant de 104 escuz 10 sols deue par Me Nicolas Chappelain et sa femme et Me Jehan Chappelain leur fils sénéchal de Chantoceaux par obligation passée par Deillé notaire Angers le 26 janvier 1600 dont y a sentence de leur consentement du 27 juillet audit an
    La somme de 40 escuz deue par Michel Robin et Me Jehan Pierres par contrat pignoratif passé par Guillot notaire Angers le 10 février 1600
    Item la somme de 72 escuz 13 sols 4 deniers deue par deffuncte Urbanne Eslye dame de Parroche demeurant à Tillé en Anjou par obligation passée par ledit Guillot le 8 avril 1600 dont y a sentence accordée le 30 juillet 1601
    Item la somme de 33 escuz ung tiers restant de 36 escuz deue par Jehanne Begaut et Geoffroy Defays par obligation passée par Chevrollyer notaire Angers le 22 juillet audit an 1600 dont y a jugement de payer régistré par Planchard greffier de la prévosté le 4 mars 1604
    Item la somme de 31 escuz deue par François Pionneau du restant de Lambardière par contrat passé par ledit Moloré le 22 juillet 1595 dont y a sentence audit siège de la prévosté d’Aners le 27 mars 1599
    Item la somme de 100 escuz restant de 103 escuz 7 sols 6 deniers deue par Amory Alasneau sieur de la Chauvaye et Michel Alasneau sieur de Villedé par obligation passée par Bardin notaire audit Angers le 22 avril 1602 dont y a jugement par interests registré par Ernault clerc du greffe civil le 8 janvier 1603
    Item la somme de 74 escuz comprins les frais de contrat pour l’achapt de jaugeages de tonneaux de ladite paroisse de Saint Lambert du Lattay acquit soubz le nom de Louys Cesbron mon clerc le 2 septembre 1602 dont j’ay contre-lettre dudit Cesbron passée par ledit Deillé le 11 september audit an
    Plus le trésouement ??? dudit jaugeages adjugé le 28 août 1604 et de celuy de la paroisse de Chanzeaux adjugé le 20 dudit mois d’août avecques le remboursement du prix principal de celuy dudit Chanzeaux remboursé à Estienne Baudouynière soubs le nom de Bertran Ogeron le 15 septembre audit an 1604 dernier passé par ledit Guillot dont j’ai contre-lettre dudit Ogeron que le tout m’appartient passée par ledit Guillot le 27 dudit mois avecques les frais dudit contrat, le tout revenant à 121 livres qui est avecques le prix principal dudit jaugeage de Saint Lambert la somem de 344 livres 10 sols, laquelle somme est en nombre de debtes pour ce que combien que lesdits jaugeages soient vendus en hérédité néanmoings ils sont subjects à perpétuel rachapt
    Item la somme de 500 livres à laquelle est admortissable la somme de 25 livres de rente foncière que j’ai acquise de Me François Ogeron et de deffunte Renée Audrauilt sa femme sur la maison de Jehan Collas située en la rue de Legullerye de ceste ville par contrat passé par ledit Bardin le 5 juin 1603
    Item la somme de 318 livres 15 sols que j’ay prestée à madamde de la Tour et de la Hamonière et à monsieur de Millon son petit fils et de la Houssaye oncle et curateur dudit sieur de Millon soubz le nom de Me Michel Jarry sieur du Verger mon beau-frère dont j’ai contre-lettre du mesme jour passée par ledit Deill le 22 juin audit an 1603 et depuis baillé 100 livres audit sieur de Millon, lequel m’a constitué 25 livres de rente hypothéquaire pour lesdites sommes de 300 livres et 100 livres par contrat passé par davant Serezin notaire audit Angers le 20 décembre 1604 et dernier passé et pour le regard dse 18 livres 15 sols employées en ladite obligation ils n’ont esté payés par René Pasquier leur fermier de la Grande Corchère
    Item la somme de 207 livres qui m’est deue sur les biens de deffuncte Judic Boucault dont j’ay répudiée la succession pour avoir payé les debtes de son deffunt grand père et le mien et dont j’ay sentence contre le curateur à biens vacquant le 13 novembre 1604
    Item me sont deues plusieurs autres menues debtes dont j’ay escripts et plusieurs autres dont n’y a escrit scavoir par ma tante Judict Boucault 10 escuz par obligation passée par Fontaine Marie son gendre notaire soubz la cour de Cholet le 31 juillet 1603 outre plusieurs autres debtes qu’elle me doibt
    Par mon oncle Estienne Boucault 15 livres 9 sols par cédule du 7 janvier 1603
    Par Guillaume Esnou 11 livres 13 sols par cédule du 12 juin 1703 dont y a jugement registré par Augeard le Jeune clerc du greffe civil le 14 février 1604
    Par François Martin sieur des Loges 20 livres par cédule du 27 juin 1604
    Par bernard Renault de Chemillé 4 livres 10 sols par sentence
    Oultre qu’il n’est deu plusieurs autres mesmes debtes dont n’y a escript en plusieurs rentes féodales et autres debtes
    Les debtes cy dessus revenant à 81 livres 15 sols

    Arresté l’inventaire cy dessus ce requérant ledit Joubert comme vériffié et affirmé le contenu vériable et est revenant à la somme de 5 609 livres 7 sols
    fait Angers par devant nous Julien Deillé notaire royal audit lieu soubz l’obligation et soubmisson faiet par ledit Joubert de sa personne et biens au pouvoir de la dite cour dont l’avons jugé
    fait audit Angers maison dudit Joubert le 17 janvier 1605 en présence de Me Jacques Berthe et Nouel Berruier praticiens demourant audit Angers tesmoins

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    Financement de l’acquêt de la terre du Bois de la Cour aliàs Saint-Hénis, par Anne de Franquetot, 1624

    pour 60 000 livres

    collection particulière, reproduction interdite
    collection particulière, reproduction interdite

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le jeudi 4 janvier 1624 avant midy, par devant nous René Serezin notaire royal à Angers fut présent et personnellement estably messire Anne de Franquetot chevalier seigneur baron de Saint Thenis et du Bois de la Court demeurant en son chasteau de Monboucher paroisse de Chambellé tant en son nom privé que comme procureur de dame Françoise de Montboucher son épouse et en vertu de sa procuration passée par davant Cerier notaire soubz ceste cour résidant à Gené le 2 de ce mois demeurée cy attachée pour y avoir recours quand besoing sera
    et Pierre Davy escuyer sieur de la Souvestrye y demeurant paroisse de St Clément de Craon,
    lesquels soubzmis esdits noms et qualités et en chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens etc ont recogneu et confessé avoir ce jourd’huy vendu créé et constitué et par ces présentes vendent créent et constituent
    à noble homme Pierre Leloyer le jeune conseiller au roy au siège présidial d’Angers demeurant en ceste ville paroisse de St Denis à ce présent et acceptant et lequel a achapté et achapte pour luy ses hoirs etc
    le somme de 100 livres tournois d’annuelle et perpétuelle rente rendable et paiable et laquelle lesdits vendeurs et chacun d’eulx seul et pour le tout ont promis payer et continuer audit acquéreur en ceste ville en sa maison, franche et quite par chacun an au 4 janvier premierpayement commenczant d’huy en ung an prochain venant, et à continuer d’an en an à peine de toutes pertes despens dommages et intérests
    la présente vendition faite pour le prix et somme de 1 600 livres payée baillée manuellement contant par ledit acquéreur auxdits vendeurs esdits noms laquelle ils ont eu prinse et receue en présence et à vue de nous en espèces de pièces de 16 sols au poids et prix de l’ordonnance dont ils s’en sont tenus contant et en ont quité ledit acquéreur
    et assuré ladite domme de 1 600 livres estre pour parfaire les 14 000 livres que ledit seigneur de Saint Thenis doibt au sieur René Aveline du reste de la somme de 60 000 livres du contrat d’acquest par luy fait de la terre du Bois de la Cour paroisse d’Andigné en Anjou,
    consent pour plus grande sureté du payement de ladite rente que ladite terre y demeure spécialment affectée du pareil jour et hypothèque privilégié qu’elle estoit audit Aveline, et à ceste fin ledit acquéreur subrogé aux droits d’iceluy et pour cest eeffet promet faisant ledit payement audit Aveline déclarer qu’en iceluy il aura enté ladite somme de 1 600 livres et de ce en faite aparoir audit acquéreur et luy fournir autant que l’acquit qu’il en retirera,
    et laquelle rente ledit seigneur vendeur esdits noms a assise et assignée et par ces présentes assigne et assiet esdits noms et chacune leurs biens meubles et immeubles et de ladite dame et de chacun d’eux solidairement et spécialement sur ladite terre fief et seigneurie du Bois de la Cour appartenances et dépendances d’icelle, sans que la généralité et la spécialité puisse desroger et préjudicier l’un l’autre en aucune manière que ce soit avec pouvoir audit acquéreur d’en demander et faire faire plus particulière assiette en assietet suivant la coustume sur ladite terre du Bois de la Cour ou autre desdits seigneurs et dame toutefois et quantes que bon luy semblera
    et pour l’effet et exécution des présentes et ce qui en despend ledit vendeur tant pour luy que pour ladite dame et ledit Davy ont prorogé et accepté cour et juridiction par devant monsieur le lieutenant généraél de monsieur la sénéchal d’Anjou Angers pour y ester traités et poursuivis comme par devant leur juge ordinaire renonçant à tout déclinatoire pour quelque cause et privilège que ce soit et esleu domicile en la maison de nous notaire pour y recepvoir tous exploits de justice qu’ils consentent valoir et estre de tel effet force et vertu comme si faits et baillés estoient à leurs propres personnes ou domiciles naturels
    à laquelle vendition tenir et entretenir sans y contrevenir despens dommages et intérests en cas de deffault obligent lesdits sieurs vendeurs esdits noms et qualités et en chacun d’iceulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division etc renonçant iceuls vendeus tant pour eulx que pour ladite dame au bénéfice de division discussion et d’ordre de priorité et postériorité foy jugement et condemnation
    fait et passé audit Angers à notre tabler en présence de Me Nicolas Jacob et Jehan Granger praticiens demeurant Angers tesmoings

    Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

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    Pierre Davy sieur de la Souvestrie et du Hallay, était fils de Jean, 1520

    comme ces 2 minuscules actes délavés par le temps, et partiellement illisibles, l’attestent formellement. J’avoue que je ne m’attendais pas à retrouver un jour une génération de plus à mes Davy, et en retranscrivant ces actes insignifiants, je voulais surtout voir l’activité de mon Pierre Davy, et soudain, au fil de la retranscription, je découvre qu’il est dit « fils de feu Jehan Davy » qui possédait une maison à Angers.

    Je m’empresse donc d’ajouter ce Jean Davy, comme étant mon premier ascendant DAVY et donc décédé avant 1519, et selon toute vraisemblance marié avant 1495.
    Certes, j’avais noté que :

    Certains auteurs ont publié que Pierre DAVY est fils de Jean DAVY sieur du Grand Souchais, lui-même fils de Jean Davy sieur du Grand Souchay, vivant à Chambellay an 1430, originaire du Maine. Mais je n’ai pu trouver les preuves qui ont permis à d’autres auteurs d’écrire cette filiation, qui reste donc pour moi une hypothèse à vérifier le jour où je trouverai la preuve.

    donc, j’ajoute que j’ai retrouvé une preuve de Jean Davy père de Pierre.

      Voir mon étude DAVY

    Il est à noter que les titres de Pierre Davy varient selon l’humeur du notaire : « sieur de la Souvesterie », « sieur de la Souvesterie et du Hallay », mais comme mes travaux le montrent j’ai la preuve de la possession de ces 2 lieux.

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :
    ATTENTION, cette retranscription est garantie mais l’acte était si délavé que tous les termes n’ont pu être déchiffrés, par contre, il y a 2 actes du même jour et du même sujet, qui permettent de se compléter l’un l’autre.

    Le 3 avril 1519 avant Pâques (donc 13 avril 1520 n.s.) en notre cour royale à Angers (Cousturier notaire) personnellement establyz honneste homme Me Pierre Davy sieur de la Souvesterye et du Hallay, soubzmectant etc confesse avoir vendu et octroyé et encores vend etc à honneste personne maistre Jehan Lemercier paroissient de St Maurille d’Angers qui a achacté pour luy ses hoirs etc
    deux quartiers de vigne sis au cloux de la Petite Malleliève près la croix de Pellouaille en la paroisse de Villevesque en 2 petites pièces l’une joignant d’un cousté à la vigne Jehan Grezillon d’autre cousté aux vignes de la chapelenie st Hervé et dudit Grezillon abouté d’un bout au chemin tendant de ladite croix de Pellouaille à la Callerye et d’autre bout à la vigne dudit achacteur, l’autre pièce joignant d’un cousté à la vigne de ladite chapelenie et st Hervé d’autre cousté à la vigne de messire Michel Boullenger prêtre abouté d’un bout au grand chemin tendant d’Angers à Sicet et d’autre bout à la pièce dessus confrontée
    et tout ainsi que lesdites deux pièces de vigne ont acoutumé estre tenues et possédées par noble homme Ant … ou fief et seigneurie de … deniers de cens payable par chacun an au terme de la feste … transporté etc et est faite ceste présente vendition pour le prix
    / et somme de 30 livres tz payés comptés et nombrés par ledit achacteur audit vendeur qui ladite somme a eue prise et receue en présence et à veue de nous en 15 escuz d’or au merc de la couronne bons et de poids et le surplus en monnaie et dont etc et en aquite etc
    et a promis ledit vendeur faire ratiffier ces présentes à Marguerite du Moulinet son espouse et la faire obliger dedans la Penthecouste prochainement venant à la peine de 10 livres tz de peine commise à applicquer ces présentes demourant néanmoins en leur vertu
    et en vin de marché 10 sols
    à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir etc garantir etc dommages etc oblige etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
    présents à ce Jacques Tredehan marchand apothicaire Pierre Baillif et … Joullain tesmoins etc

    PS : Aujourd’huy 3 avril l’an susdit noble homme Aulbin de Mascon sieur de Blece a donné et donné audit Me Jehan Lemercier les ventes telles qui luy compectent et appartienent pour raison du contrat dessus escript … que ledit Lemercier en demeure seigneur … sans préjudice de ses droits féodaulx en autres choses et ce fait pour ce que très bien luy plaist
    à ce que dessus tenir s’est obligé et oblige …

  • le second acte, qui a dû être passé le premier par le notaire
  • Le 3 avril 1519 avant Pasques (donc le 3 avril 1520 n.s.) en notre cour royale à Angers (Cousturier notaire) estably noble Aubin de Mascon escuier sieur de la Perrière de la Grusse et Blere d’une part,
    et honneste homme Me Pierre Davy sieur de la Souvesterye paroisse de St Maurille d’Angers d’autre part
    soubzmectant etc confessent avoir fait et font entre eulx les eschanges des choses héritaulx à eulx appartenant cy après déclarés en la manière qui s’ensuit
    c’est à savoir que ledit Aulbin de Mascon sieur de la Perrière a baillé et baille par ces présentes audit Davy audit tiltre d’eschange deux quartiers de vigne ou environ sis au cloux de la Petite Mallelièvre près la croix de Pellouaille en deux pièces joignant d’un cousté à la vigne Jehan Grezillon d’autre cousté aux vignes de la chapelenie St Hervé et dudit Grezillon et à l’autre pièce cy après confrontée, abouté d’un bout au chemin tendant de la Croix de Pellouaille à la Callerye et d’autre bout à la vigne de maistre Jehan Lemercier, l’autre pièce joignant d’un cousté à la vigne de ladite chapelenie de St Hervé d’autre cousté à la vigne André Leprince ( ? trop effacé) pintier qu’il a acquise de messire Michel Boullenger prêtre abouté d’un bout au grand chemin tendant d’Angers à Suet ? et d’autre bout à ladite pièce dessus déclarée
    ou fief de Blere appartenant audit de Mascon et chargée audit lieu de 6 deniers tz de cens rente ou debvoir chacun an pour toutes charges paiables au terme de la feste aux Mars
    et en contreschange ledit Me Pierre Davy a baille et baille audit de Mascon escuier susdit qui a prins et accepté pour luy ses hoirs etc une maison o ses appartenances sise sur la rue tendant d ela rue de la Finoire ? à la rue pante près la rue de la Tannerye de ceste dite ville d’Angers qui fut feu Me Jehan Davy père dudit Me Pierre Davy et que ledit Me Jehan Davy eut par retraict sur Lezin Guyet,

    joignant d’un cousté à ladite rue de la Furnerie ? et ladite rue Pante, d’autre cousté à la maison qui fut feu Pierre Chaillou appartenant audit de Mascon abouté d’un bout à la maison qui fut feu Guillaume Souvestre à présent appartenant à Jehan Auleret d’autre our à l’appentiz et dépendances dudit de Cheré ou fié de l’abbesse de (illisible) et tenue dudit lieu avecques les maisons Corbiers à 5 sols de cens de charges par lesdites maisons eschangées et dudit Ma… de 5 sols tz de rente pour toutes charges
    auxquelles eschanges et tout ce que dessus est dit tenir etc et lesdites choses eschangées garantir de part et d’autre etc dommages etc obligent etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc$
    présents à ce Pierre Bel.. et Allain Noullau paroissiens de Pellouaille tesmoings

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    Charles de Bougne baille à ferme l’étang de Juigné sur Maine, 1520

    il signe, et sa signature ressemble plus à de Bougne que dans le texte, mais il est toujours difficile de distinguer les U et les N. Or, je m’aperçois que j’ai mis déjà en mot-clef DE BOUGNE et DE BOUGUE aussi merci de m’éclairer sur ce que je dois retenir comme orthographe.

    J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 16 mars 1520 (avant Pâques, donc le 16 mars 1521) en notre cour à Angers (Nicolas notaire Angers) personnellement estably honneste personne sire Charles de Bougne marchand libraire et suppost de l’université d’Angers d’une part,
    et Jehan Davy marchand pescheurs demourant en la paroisse de Juigné sur Maine ainsi qu’il dit d’autre part,
    soubzmectans etc confessent avoir aujourduy fait les marchés pactions et conventions tels et en la manière qui s’ensuit
    c’est à savoir que ledit de Bougne a baillé et baille à tiltre de ferme et non autrement audit Davy qui a prins et accepté audit tiltre de ferme dudit de Bougne et non autrement du jour et feste de Toussaincts dernière passée jusques à troys années et troys cueillettes entières et parfaites ensuivant l’une l’autre sans intervalle de temps et finissant audit jour lesdites troys années finies et révolues
    l’estang de la chaussée de Juigné ainsi qu’il se poursuit et comporte avecques ses appartenances et dépendances pour iceluy estang exploiter en la manière accoustumée et en user comme ung bon père de famille doibt faire sans faire aulcune démolicion en iceluy
    et est faicte ceste présente baillée et prinse de ferme pour en paier par chacune desdites troys années par ledit Davy ses hoirs etc audit de Bougne ou aians sa cause la somme de 10 livres tz paiables par chacun an au jour et feste de Noël en la maison dudit de Bougne à Angers et aux cousts et mises dudit preneur le premier paiement commençant à la feste de Noël prochainement venant
    à laquelle baillée prinse à ferme et tout ce que dessus est dit tenir et accomplir d’une part et d’autre etc et ladite ferme rendre et paier etc et icelle ferme garantir etc et aux dommaiges etc obligent lesdites parties l’une vers l’autre etc et les biens et choses dudit preneur à prendre vendre etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
    présents ad ce Charles Huot clerc Geoffroy Pescheloche marchand demourans à Angers tesmoings
    fait et donné à Angers les jour et an susdit

    Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir. Et réjouissons nous car Huot, le notaire qui faire très, très rarement signer, a fait signer, et même le marchand pêcheur, qui doit manifestement être plus MARCHAND que P£CHEUR à en juger par sa signature !

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