François Simon de la Bernardaie et de la Lucière a injurié Pierre Gautier, Vern d’Anjou 1612

et comme vous avez déjà lu sur mon blog, les injures étaient autrefois très sévèrement punies.
Donc, Pierre Gautier a porté plainte et il a bien fait.
Mais leurs avocats respectifs parviennent à les réconcilier avant le procès, moyennant des excuses de François Simon.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le samedy 30 juin 1612 après midy par devant nous René Serezin notaire royal à Angers feurent présents et personnellement establys Françoys Symon escuyer sieur de la Bernardaye et de la Lussière paroisse de Vern d’une part,
et honorable homme Pierre Gaultier sieur de la Crestienye demeurant Angers paroisse de la Trinité d’autre
lesquels du procès intenté par ledit Gaultier à l’encontre dudit Symon par devant monsieur le lieutenant criminel de ceste ville pour raison des injures mentionnées par les informations que ledit Gaultier en a fait faire par Louvet sergent et soubz lesquelles il a obtenu décret donné à l’instance en ont par l’advis de leur conseils accordé comme s’ensuit c’est à savoir que après que ledit Symon a recogneu ledit Gaultier pour homme de bien d’honneur et de my…


J’ai un mot qui manque, qui est manifestement synonyme de homme de bien et d’honneur, mais que je ne parviens pas à comprendre. Merci de l’examiner attentivement. Je vous ai surgraissé le passage entier de cette vue.

et que les injures qu’il luy dist se feut par colère y n’entend y persister
ledit Gaultier s’est désisté et désiste de ladite poursuite et accusation, consenty et consent que ledit Symon en soit envoyé absolu sans autre recherche despens dommages et intérests et l’en a iceluy Gaultier quitté et quitte

ce qui a esté stipulé et accepté par lesdites parties et à ce tenir etc aulx dommages etc obligent etc respectivment etc
fait et passé au palais royal de ceste ville en présence de Me Phelippes Bouslet sieur de la Grobadière et Guy Bauldrier sieur de la Becquantinière advocats Angers tesmoings

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Laurent Duplessis, de Laval, prête 100 livres à Jean Gautier, Angers 1547

c’est le monde à l’envers ! car vous avez bien lu, c’est celui qui demeure à Laval qui prête à celui qui demeure à Angers, alors que normalement celui qui vient de Laval pour affaires à Angers est généralement l’emprunteur pour payer une quelconque marchandise.
Je suppose donc que ce prêt fait suite à une autre affaire que la vente et pourrait être relié à une affaire de succession ou autre partage entre proches.

Pour vous représenter mieux l’aspect curieux de ce prêt, songez que le fait d’avoir 100 livres liquides sur soi venant de Laval est certes possible, mais par pour venir prêter sans raison car à Laval il y a suffisamment d’affaires de prêt à faire, et c’est surement aussi une place monnétaire avec tout le commerce des toiles et autres.

collection particulière, reproduction interdite
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Ci-dessus la gare de Laval il y a un siècle. Elle n’a pas changé ! Certes le cheval a disparu, mais les TGV passent mais ne s’arrêtent ! Enfin, peu d’entre eux !

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E2 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 19 juin 1547 en la cour du roy notre sire à Angers endroit par devant nous Marc Toublanc notaire royal personnellement estably honorable homme Me Laurens Du Plessis sieur des Marays demeurant en ceste ville d’Angers soubzmectant luy ses hoirs etc confesse debvoir et loyaument estre tenu et encores etc promet rendre et paier
à honneste personne sire Jehan Gaultier sieur de la Sallemercière demeurant en la ville de Laval à ce présent prenant stipullant et acceptant ou à son certain commandeur etc la somme de 100 escuz d’or sol bons et de poids dedans huit jours prochainement venant à peine de tous intérests ces présentes néanlmoins demeurant etc
et est ce fait à cause de pure et loyal prest ce jourd’huy fait présentement contant en présence et à veue de nous de pareille somme de 100 escuz par ledit Gaultier audit Duplessis tant en or que monnoie le tout bon et de poids laquelle somme ledit Duplessis a eue et receue et d’icelle s’est tenu et tient par devant nous à contant et bien payé et en a quicte et quicte ledit Gaultier ses hoirs etc
auxquelles choses dessus dites et à tout ce que dessus est dit tenir etc et à rendre et paier ladite somme cy dessus par ledit estably ses hoirs etc audit Gaultier ses hoirs etc au terme et ainsi que dit est et à ce faire a obligé et oblige ledit Duplessis estably ses hoirs etc et par ces présentes ses biens à prandre vendre etc renoncé etc foy jugement condemnation etc
fait et passé en ceste ville d’Angers en présence de René Lesourt demeurant en ceste dite ville et Michel Picon demeurant pareillement en ladite ville et natif de la paroisse de Bourg tesmoings etc

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Remise sur les ventes et issues, faite par Conseil, Gautier et Valtère à Nicolas Du Tronchay, La Flèche 1612

l’affaire est assez compliquée et j’ai du mal à suivre. Je pense qu’Ambrois Conseil, Pierre Gautier et Sébastien Valtère ont acquis ensembre un seigneurie adjugée par décret, et après j’ai eu du mal à comprendre qui remettait à qui le tiers des ventes et issues.

collection particulière, reproduction interdite
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J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le samedi 7 janvier 1612 après midy devant nous Jullien Deille notaire royal à Angers furent présents establis et deument soubzmis Nycolas Du Tronchay escuyer sieur de Ballade Me des eaux et forests du Mayne demeurant à La Flèche d’une part,
et nobles hommes Pierre Gaucher sieur de la Teraudière demeurant Angers paroisse de st Michel du Tertre, Ambroys Conseil sieur de la Cottinière et de Gausfouilloux demeurant à la Mothe Glen, et Me Sébastien Valtère sieur de la Chesnaye advocat au siège présidial d’Angers y demeurant paroisse de St Maurille ayans les droits de damoiselle Louyse de Scépeaux dame propriétaire de la Bodinière par escript datté et mentionné en la minute des présentes et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leur hoirs etc d’autre part,
confessent combien que lesdits Gaucher, Conseil et Valtère aient ce jourd’huy baillé et consenty audit sieur de Ballade acquit des ventes et yssues de la terre et seigneurie de la Bieradière à eux adjugée par decret en tant qu’il y en a de mouvent et tenus de ladite terre fief et seigneurie de la Bodinière
toutefois la verité est que desdites ventes et yssues ils ont remis et remettent audit sieur de Ballade et en sa faveur le tiers et des autres deux parts ledit sieur de Ballade leur a paié la somme de 2 000 livres
o condition expresse que si par le nantillement ??? qui se fera cy après du surplus de ladite terre et seigneurie de la Bibrardière avecq les autres seigneurs de fief se trouvat qu’il n’y eust audit fief de la Bodinière de choses tenues à concurrence de la somme de 3 000 livres de ventes, audit cas lesdits Gautier, Conseil et Valtère solidairement comme dit est promettent restituer audit sieur de Ballade ce qui en deffauldra à raison du tiers de ladite remise
et aussi s’il y avoit davantaige et que ladite somme de 2 000 livres ne fust suffisante pour lesdits deux tiers des ventes et yssues desdites choses tenues et mouvantes dudit fief et seigneurie de la Bodinière ledit sieur de Ballade sera tenu parpaier ledit tiers et remise déduit comme entier sur ledit surplus
et à l’effet que dessus ledit sieur de Ballade ne pourra arrester ledit denantillement ??? sans au préalable en avoir donné advis aulx dessus dits ou l’un d’eulx pour les impugner ou consentir
comme aussi est accordé au cas que lesdits Gaultier Conseil et Valtère fussent évincés dudit decret et ventes et ne le puissent garantir audit sieur de Ballade en ce cas il ne pourra reputer ??? contre eulx de ce qu’il leur aura paié sans despens dommages ne intérests
car ainsi les parties ont le tout voulu et consenty et à ce tenir dommages obligent etc renonçant etc par especial lesdits sieurs Gautier Valtère et Conseil au bénéfice de division discussion et ordre etc foy jugement et condemnation etc
fait et passé audit Angers en présence de Me Noël Beruyer et Pierre Desmazières clercs audit Angers tesmoings

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Joseph de la Marqueraie donne mandat de gestion des biens de sa femme, née Gautier de Brulon, 1607

à son beau-frère, qui est manifestement sur place pour gérer les biens, contrairement à Joseph de la Marqueraie qui demeure une partie de son temps à La Cornuaille l’autre à Nantes.

On peut dire qu’un tel mandat est dans le fonds identique à un bail à ferme à un fermier qui sera intermédiaire. La forme cependant diffère, car si le fermier est tenu à un prix fixe, et son revenu dépendra de sa gestion, ici aucun revenu n’est prévu. Et je me suis posée la question de savoir si ce travail confié, avec confiance d’ailleurs, au beau-frère, était un travail bénévole ?

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 30 novembre 1607 après midy, devant nous Jullien Deille notaire royal Angers fut présent noble homme Joseph de La Marquerais sieur de Villegontier conseiller du roy Me de ses comptes en Bretagne demeurant au lieu seigneurial de Ville Gontier paroisse de la Cornouaille près Candé mary de Catherine Gaultier
lequel a confessé avoir nommé et constitué et par ces présentes nomme et constitue noble homme Me Jehan Gaultier sieur de Bruslon son beau frère son procureur général et spécial o pouvoir express de faire faire prisaige et procès verbal des bestiaux qui sont sur les lieux de Gigle le Clos la clouserye la Baudouinnère et autres lieux demeurés au lot et partage dudit sieur constituant
audit nom en prendre et recueillir les fruits et fermes tant du passé que de l’advenir et en bailler quittance et si besoing est contraindre les débiteurs des baux à ferme et à moitié et procès verbal de l’estat d’iceux lieux et généralement y faire tout ce qu’il appartiendra prometant etc obligeant etc foy juegment condemnation

fait et passé Angers en notre tabler présents à ce Me Pierre Portran et Noel Beruyer clercs tesmoings
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François Courau, Guyonne Gautier et Jacques Guillemin vendent des terres à Jean Gautier, Azé 1520

et j’ai le sentiment que l’acquéreur est proche parent des vendeurs, ne serait-ce que par le bornage où il apparaît comme voisin.

collection particulière, reproduction interdite
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J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 8 février 1519 (avant Pâques, donc le 8 février 1520) en notre cour à Angers (Huot notaire Angers) personnellement establiz honorables hommes et saiges maistres François Courau licencié ès loix et Guyonne Gaultier son espouse de luy suffisamment auctorisée par davant nous quant à ce demeurant paroisse de St Maurille de ceste ville d’Angers et Jacques Guillemin bachelier ès loix demourant à La Flèche
soubzmactant etc confessent avoir aujourd’huy vendu et octroyé et encores vendent et octroient dès maintenant et à présent à toujoursmais perpétuellement par héritage
à Jehan Gaultier marchand demourant à Azé près Château-Gontier qui a achacté pour luy et Laurence Guineheu sa femme absente et leurs hoirs etc les choses héritaulx qui s’ensuivent c’est à savoir deux pièces de terre labourables contenant 4 journaux ou environ avecques les hayes et clouaisons et tout ainsi qu’ils se poursuivent et comportent assis près les faulxbourgs d’Azé dudit Château-Gontier, l’une d’icelles pièces joignant d’un cousté aux prés de longs et d’autre cousté aux terres de Jehan Lasnier Guyon Garnier et Jacques de Charnires abouté d’un bout à la terre dudit achacteur et d’autre bout à une ruette par laquelle l’on tire les fanges desdis prés de long, l’autre pièce joignant d’un cousté aux prés de longs, et d’autre cousté à la prée de Nurouault aboutant d’un bout à ung cloux de vigne appartenant à Collas Couon et d’autre bout aux terres dudit achacteur
Item 5 quartiers de vigne ou environ assis en ladite paroisse d’Azé dont il en y a ung quartier au cloux des Petites Aillières joignant d’un cousté à la vigne dudit achacteur et d’autre cousté à une ruette tendant du grand chemin de Fromentières à la mestairei des Allièrs aboutant d’un bout à la vigne des héritiers feu Guillaume Ligier et d’autre bout (blanc) et les 4 quartiers assis au cloux de la Noe en ladite paroisse d’Azé joignant d’un cousté à la terre Robin Charetier et d’autre cousté (blanc)
ès fiez des seigneurs dont lesdites choses dépendent et aux debvoirs anciens et accoustumés pour toutes charges quelconques,
transportant etc et est faite ceste présente vendition pour le prix et somme de six vingt cinq livres tournois paiez baillez et nombés contant en notre présence et a vue de nous par ledit achacteur auxdits vendeurs qui les ont euz et receuz en 27 escuz au merc du soulleil, 5 ducatz, ung noble à la Royne, et ung noble de Henry, ung angelot, ung franc à cheval, et vingt philipins, le tout d’or bons et de poids et le surplus en monnaie de douzains jusques au parfait paiement desdits six vingt cinq livres tz dont lesdits vendeurs se sont tenuz et tiennent par davant nous à bien payé et contens et en ont quicté et quictent ledit achacteur
à laquelle vendition et tout ce que dessus esdit dit tenir et accomplir etc et à garantir etc aux dommages etc obligent lesdits vendeurs eulx leurs hoirs etc renonçant etc par especial ladite Guyonne Guillemin au droit velleyen à l’espitre de divi adriani et à tous autres droits faits et introduits en faveur des femmes elle sur ce de nous suffisamment acertene etc foy jugement et condemnation etc
présents ad ce Jehan Foussier marchand demourant à Château-Gontier Meline Buon demourant à Angers tesmoings
fait à Angers en la maison dudit maistre François Courau les jour et an susdits

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Procuration de Françoise de Juigné à son fils Claude d’Armaillé pour engager un bien pou r3 200 livres, Armaillé 1610

l’acte est passé à Armaillé, où Jean Letort est alors notaire, et je dois dire que ces notaires seigneuriaux, car il est notaire de la baronnie de Pouancé, même s’ils demeuraient dans des bourgs de campagne, savaient rédiger des actes très complets et dans une langue qui n’a rien à envier aux notaires d’Angers, et je suppose qu’une grande partie d’entre eux allait faire leur pratique, nom de l’apprentissage des futurs notaires, chez les notaires royaux d’Angers.

J’en profite pour souligner, comme je l’ai déjà fait par le passé, que si je retrouves des actes anciens de certains notaires seigneuriaux, c’est parce que les notaires d’Angers en ont conservé quelques uns qui étaient des justificatifs, le plus souvent procurations, pour leurs minutes.

J’ai classé cet acte dans les engagements, même si je n’ai pas encore l’acte d’angagement lui même, mais vous conviendrez que Jean Letort a tout dit dans sa procuration, sauf, mais on lui pardonne, le nom du bien qui sera ainsi aliéné.
Il faut cependant croire que les héritiers de Juigné avaient un immense besoin d’argent immédiat.

Armaillé, photo personnelle
Armaillé, photo personnelle

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 20 novembre 1610 avant midy, en la cour de Pouencé endroit par devant nous Jehan Letort notaire d’icelle (classé chez Jullien Deille notaire royal Angers) personnellement establye damoiselle Françoyse de Juigné veufve de deffunct René d’Armaillé vivant escuyer sieur de la Perrière demeurante au lieu seigneurial d’Armaillé dite paroisse près Pouancé soubzmectant etc confesse avoir nommé et constitué et par ces présentes nomme et constitue Claude d’Armaillé escuyer son fils son procureur génétal et spécial o pouvoir de recepvoir en la ville d’Angers ou ailleurs de telle personne que son dit fils et procureur verra en la compaignie de François de Juigné escuyer sieur de l’Aubinaye damoiselle Renée Charlot veufve de deffunt François de Juigné vivant escuyer sieur de l’Aubinaye Pierre Gaultier marchand et bourgeoys d’Angers et Simphorien Decorse aussy marchand, jusques à la somme de 3 200 livres et au dessoubz et du receu s’en tenir contant et pour la somme qui serai ainsi prinse et receue vendre cedder et transporter à celuy qui en fera le fournissement tels domaines et héritaiges que ledit procureur verra, o grâce de 3 ans ou autre temps qu’il conviendra avecq celuy qui fournira lesdits deniers, les prendre à ferme soit par le mesme contrat ou séparément d’iceluy au prix et charge sui seront accordées en consentir estre passé tous contractz et actes nécessaires par devant notaire et tesmoings et à l’entretien d’iceulx garantaige et payement de ladite ferme obliger ladite constituante pour le tout sans division de personnes ne de biens ses hoirs et aians cause o renonciatin au bénéfice de division discussion et ordre de priorité et postériorité et soubz mesmes soubzmissions obligations et renonciations bailler et consentir toutes contrelettres nécessaires proroger cour et juridiction Angers y ellire domicile et y faire au surplsu ce qu’il appartiendra ayant dès à présent ladite constituant agréable ferme et stable tout ce que par son dit procureur sera fait géré procuré et négotié sans le révocquer ne y contrevenir et généralement etc promectant etc obligeant etc foy jugement condempnation etc
fait et passé au bourg d’Armaillé maison de ladite de Juigné ès présences de Michel Godier et Pierre Duboys demeurant audit Armaillé tesmoings à ce requis et appellés et nous a dit ledit Duboys ne scavoir signer de ce requis suivant l’ordonnance royale

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