Contrat de mariage de Pierre Defaye sieur de Mortreux, avec Charlotte Joulain, Azé 1652

Cette famille Defay est mienne, mais je ne suis pas parvenue à établir le lien exacte, qui est plus ancien que ce contrat de mariage.
J’en descends par l’épouse de Louis Bourdais sieur de Pihu :


13-Louis Bourdais Sr de Pihu x Françoise Defaye
12-Louis Bourdais Sr des Places x Daon 1619 Renée Trochon
11- Marguerite Bourdais x ca 1645 Jean Boreau
10-Renée Boreau x 1672 Jacques Fourmond
9-Jean Fromond x 1705 M. Delahaye
8-Magdeleine Fromond x 1733 Pierre Vergnault
7-Madeleine Vernault x 1757 Mathurin Guillot
6-Jean Guillot x 1794 Aimée Guillot
5-Esprit-Victor Guillot x 1842 Joséphine Jallot
4-Aimée Guillot x 1881 Charles Audineau
3-Aimée Audineau x 1907 Edouard Guillouard
2-Thérèse Guillouard x 1938 Georges Halbert
1-moi

Je sais que cette grand’mère, épouse de Louis Bourdais, est liée à ceux de Mortreux par un héritage collatéral, mais je n’ai pas progressé mieux.

    Voir ma famille BOURDAIS

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 22 octobre 1652 après midy, devant nous Jacques Lecourt notaire royal à Angers, furent présents noble homme Pierre Defaye sieur de Mortreux, fils de défunt noble homme Pierre Defaye vivant sieur dudit lieu et de damoiselle Marguirite Chouippes, demeurant aux fauxbourgs d’Azé les Château-Gontier d’une part,
et honorable fille Charlotte Joullain fille de défunts honorables personnes Lezin Joullain vivant marchand de draps de laine en ceste ville et de Perrine Poislasne, demeurante audit Angers paroisse de la Trinité, d’autre part
lesquels sur le traité de mariage futur d’entre ledit sieur Defaye et ladite Joullain et avant que aulcune promesse ne bénédiction nuptiale ayent esté faites entre eux ont esté faitz les accords pactions et conventions matrimoniales qui ensuivent
c’est à savoir que lesdits futurs conjoints de l’advis otorité et consentement savoir ledit sieur de Mortreux de noble homme Me Christofle Chouipes advocat au siège présidial dudit Chasteaugontier son cousin germain au nom et comme procureur de ladite damoiselle Chouipes par procure reçue par Charles Pottier notaire soubz la cour de Daon le 20 de ce mois, demeurée attachée à ces présentes, et ladite Joullain d’honorables personnes Pierre Joullain son frère Me Jacques Martinet marchand de draps de laine Marye Joullain sa femme, Me Pierre Lusson greffiet au siège présidial de cette ville son oncle et aultres leurs parents et amis cy après, ont promis se prendre à mariage et iceluy solempniser en face de Ste église catholique apostolique et romaine sy tost que l’un en sera requis par l’autre
lesquels futurs conjoints se prennent avecq tous et chacuns leurs droits noms raisons et actions présents et advenir
et à l’égard de ceux qui peuvent et pourroient appartenir audit sieur futur espoux ledit sieur Chouipes audit nom et en privé nom promet et s’oblie les garantir francs quites et deschargés de tout douaire et aultres prétentions que ladite damoiselle Chouipes mère eust peu, peult et pourroit prétendre et en fait son propre fait et promesse en privé nom comme dit est aultrement ces présentes n’eussent esté consentyes
et pour plus grande assurance ledit sieur de Chouipes s’oblige et demeure tenu faire ratiffier et avoir agréable ces présentes à ladite damoiselle de Chouipes et en fournir de ratiffication et obligation vallable dans huit jours prochains
accordé que chascun payera ses debtes sur ses biens propres sans qu’ils puissent tomber en leur future communaulté en laquelle sur ce qui leur pourra appartenir entrera et demeurera respectivement de nature de meubles la somme de 600 livres tz et le surplus leur tiendra et demeura de propre immeuble et « desleu » en leur estocque et lignée, comme ce qui leur pourra eschoir en successions directes ou collatérales leur reviendra et demeurera aussy de propre immeuble et « desleu » en leur estoc et lignée
et en cas de vendition et aliénation de leurs propres ils en seront respectivement récompenses sur les revenus de leur communaulté, et en premier lieu ladite future espouse
et où ils ne suffiroient icelle future espouse sur les biens dudit futur espoux qui y demeurent dès à présent assignés et hypothéqués et obligés par hypothèque de ce jour combien qu’elle feust intervenue venderesse
pourra icelle future espouse et ses enfants renoncer à ladite future communaulté ce faisant reprendre franchement et quitement tout ce qu’elle y aura apporté mesme la somme cy dessus mobilisée, avec ses abitz et bagues et sera par ledit sieur futur espoux acquitée de toutes debtes d’icelles ores qu’elle y eust parlé et y feust oblgée
et oultre ce que dessus ledit futur espoux a constitué et assigné à ladite future espouse douaire coustumier cas de douaire advenant
ce qu’ils ont accepté et à ce tenir etc obligent etc renonçant etc dont etc
fait et passé à Angers en la maison et demeure dudit sieur Martinet en présence de Me Jean Ballais et Charles Phelippeau praticiens demeurant à Angers tesmoins
PJ la procuration et la ratiftication par Marguerite de Chouippes.

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

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