Jacquine Leroyer veuve Denion acquiert un jardin, Durtal 1571

elle ne s’est pas déplacée à Angers, mais y a envoyé son gendre Leheu.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 22 décembre 1571 en la cour du roy notre sire à Angers endroit par davant nous (Hardy notaire) personnellement estably Me Pierre Ladvocat sergent royal demeurant en ceste ville d’Angers paroisse de Saint Denys soubzmectant confesse avoir vendu quité céddé délaissé et transporté et encores etc par héritage
à honneste femme Jacquine Leroyer veufve de deffunt Michel Denyon vivant sergent royal demeurant en la ville de Durestal paroisse saint Pierre dudit lieu en la personne de Me Pierre Leheu son gendre demeurant audit lieu à ce présent stipulant et acceptant pour ladite Leroyer absente qui a achapté et achapte pour elle ses hoirs etc
ung jardrin sis ès forsbourgs dudit Durestal comme il se poursuit et comporte et comme Thomas Quincé marchand demeurant à Sablé l’a par cy devant vendu à Pierre Besruyer marchand demeurant à Durestal sur lequel ledit Ladvocat au nom et comme mary de Catherine de Quincé l’a eu par retrait lignager et comme ledit jardrin estoit amplement designé et confronté par le contrat de vendition passé par devant Louys Anche notaire de la cour de Sablé le 3 janvier 1570 tenu du fief et seigneurye et conté de Durestal soubz debvoir de 5 sols en fraische
transportant etc et est faite la présente vendirion pour le prix et somme de 140 livres tz payée contant par ledit achapteur pour ladite Leroyer en une cedulle en pappier signée Ladvocat en dabte du 23 décembre 1570 montant pareille somme de 140 livres à cause de prest laquelle moyennant ces présentes demeure nulle et comme telle a esté par devant nous rendue audit Ladvocat par ledit Leheu laquelle a esté par ledit Ladvocat rompue en notre présence dont etc et lequel vendeur a présentement baillé et mis ès mains dudit Leheu acceptant pour ladite Leroyer ledit contrat de vendition cy dessus dabté avecques l’acte de cognaissance dudit retrait expédié audit lieu de Durestal avecques la copie au dos dudit acte que ledit Leheu audit nom a receuz pour tout garantaige éviction restitution de prix fors de son fait seulement et lequel vendeur a promis est et demeure tenu faire ratiffier et avoir agréable le contenu cy dessus à ladite Catherine de Quincé sa femme dedans 2 ans prochainement venant
à laquelle vendition tenir etc dommages etc obligent etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
fait et passé audit Angers en présence de Jehan Brunsart et René Houssays le jeune demeurant audit Angers tesmoings

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Additif au bail à ferme de la Villette aux Bommiers, Grez Neuville 1544

qui montre que le bailleur et propriétaire de la Villette en Neuville est alors Amaury Lavovad, non spécifié dans le Dictionnaire de Célestin Port, qui ne donne que des propriétaires ultérieurs.
Cet additif au bail concerne les bestiaux, qui manifestement étaient insuffisants sur la métairie, car le propriétaire a donné une somme d’argent pour en acheter, et ici 2 boeufs et 4 brebis dont un agneau.

Par contre, cet addifif atteste qu’ils sont 4 preneurs du bail, mais en fait un seul exploitant, Jacquin Bommier, alors que les 3 autres sont manifestement cautions du premier, et comme 2 d’entre eux portent le même patronyme de Bommier, on peut les supposer proches parents de Jacquin.

Si je trouve le bail lui même, je vous le mettrai ici.

collection particulière, reproduction interdite
collection particulière, reproduction interdite

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 2 juin 1544, en la cour du roy notre sire à Angers endoit par davant nous (Huot notaire Angers) personnellement estably chacuns de André Bommier paroissien de Neufville d’une part et Estienne Bommier paroissien de Saint Lau, Jehan Rogier paroissien de Sceaulx et Jacquin Bommier paroissien de Neufville mestayer de Villetes
soubzmectans etc confessent que comme en faisant le marché de mestayoiage de ladite mestayrie de Villetes appartenant à noble homme Me Amaury Ladvocat sieur dudit lieu et de Launay il eust esté advisé que ledit Lavocad bailleur fournisseroit et bailleroit pour 27 livres de bestials et le nombre de 4 chefs de brebis dont y a ung aygneau, ledit Bommier a ce jourd’huy cogneu et confessé avoir eu la somme de 27 livres et demye dudit bailleur qu’il a mise et employée en l’achapt de deux grands boeufs lesquels il a audit lieu de Villetes pour servir à ladite mestayrie, aussi le nombre de 4 chefs de brebis et laquelle somme de 27 livres et demye ensemble lesdits 3 brenis et aygneau ledit Jacquin Bommier a promis doibt et est tenu rendre audit bailleur à la fin de son marché ou du bestials revenant à ladite somme au choys dudit bailleur
et de ce faire ont les dessus nommés plege et cautionné ledit bommier et en ont fait leur propre fait et debte chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de partie
auxquelles choses dessusdites tenir etc renonciation et à ladite division etc condempnation etc
ce fut fait et passé en la maison dudit bailleur en présence de Me Jehan Leconte et Pierre Boutier maczon demourant à Angers tesmoings
fait et passé audit Angers en la maison dudit Ladvocat les jour et an susdits

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Jean Gousdé, fils de Perrine Harault, fait les comptes de 9 annés de la ferme de la Roullaie, La Prévière 1630

au nom de sa mère, ce qui signifie que son père vient de décéder depuis peu, et en tous cas, il avait laissé toutes les quitances de ses paiement, qui avaient été rigoureusement faits.
Cet acte a le grand mérite de nous donner avec certitude la signature de ce Jean Gousdé, qui est magnifique et en aucun cas celle d’un métayer, et il s’agit donc d’un marchand fermier gérant plusieurs fermes.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E6 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 17 août 1630 avant midy, par devant nous Louys Coueffe notaire royal Angers furent présents estably et deuement soubzmis noble homme Jehan Delavocad sieur de la Roullaye demeurant en ceste ville paroisse de la Trinité d’une part et Jehan Gousdé marchand demeurant audit lieu de la Roullaye paroisse de la Prévière au nom et se disant avoir charge de Perrine Harault sa mère veufve de Jehan Gousdé fermier dudit lieu de la Roullaye d’autre part
lesquels confessent avoir présentement compté des fermes dudit lieu depuis l’année 1621 icelle comprise jusques à la feste de Toussaint derniere soit 9 années, revenant à la somme de 1 215 livres qui est à raison de 135 livres par an et du payement sur ce fait par ledit deffunt Gousdé et sa femme sur les quitances dudit sieur de la Roullaye qui se sont trouvées monter et revenir à 1 230 livres 9 sols 2 deniers tellement que ladite Herault s’est trouvée redevable de 30 sols 2 deniers que ledit Gousdé a présentement payés audit sieur de la Roullaye auquel il a présentement rendu ses dites quitances et au moyen de ce les parties demeurent respectivement quites desdites fermes et autres affaires du passé jusques à ce jour réservé seulement la ferme de l’année courante qui eschera à la Toussaint prochaine et sans préjudice de la somme de 15livres que ledit Gousdé dit que sadite mère a payée pour grandes réparations faites sur ledit lieu auxquelles elle n’estoit tenue et qu’elle proteste desduite sur ladite ferme de l’année courante audit sieur de la Roullaye, qui a aussi réservé le prix d’un pied de chesne que ladite Harault ou autre de sa part ont fait abattre sur ledit lieu pour faire un fust de pressouer, dont lesdites parties compteront cy après
ce qui a esté stipulé et accepté par lesdites parties etc obligent etc dont etc
fait à notre tabler présents Me Gilles Leroy et Loys Collet clercs audit Angers

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

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