Les Gardes d’Honneur 3ème régiment : table de mes publications

Jean Mathurin Guillot était le frère aîné de l’un de mes ascendants, et il a disparu après blessure à Reims en 1814. Voici ce que j’ai fait à la recherche de ce disparu. Son frère, mon ascendant, a lui aussi disparu, dans d’autres circonstances, et sa fille, mon arrière grand-mère Aimée Guillot, a eu 3 enfants dont un fils disparu, donc elle avait oncle, père et fils disparus, sans tombe à commémorer etc… 

Table alphabétique des Gardes d’Honneur, 3ème régiment : départements 9 à 48 inclus

Table alphabétique des Gardes d’Honneur, 3ème régiment : départements 49 à 86 inclus

Table alphabétique des Gardes d’Honneur, 3ème régiment : « nouvelle France »

Les enfants dans le 3ème régiment des Gardes d’Honneur

Mémoire des Gardes d’Honneur, 3ème régiment : métiers annexes

Louis Legoux du Plessis, officier du 3ème Régiment des gardes d’honneur, décédé à Reims en 1814

La longue carrière militaire de Louis Auguste CARNAVAN avant d’entrer au 3ème régiment des Gardes d’Honneur, 1813

Une énorme distraction du secrétaire dans le rôle du 3ème régiment des Gardes d’Honneur, 1813

Garde d’honneur du 3ème régiment : François Blandel (22)

Année Napoléon : le recrutement du 3ème régiment des Gardes d’Honneur

Théophile JAUZIONDI garde d’honneur du 3ème régiment, décédé le 13 mars 1814 à Reims des suites de blessure

L’état civil relatif des enrôlés en 1813 : exemple du 3ème régiment de la Garde d’Honneur

Année Napoléon : Joseph d’Andigné garde d’honneur

Hector de Prassac aliàs Prescin est décédé à Reims 1814 non à Paris, 3ème régiment des Gardes du Corps

Les militaires décédés en 1814 à Reims : je poursuis leur étude et j’honore leur mémoire à ma manière

Lettres de Jean Guillot, garde d’honneur, à sa grand mère, 17 août 1813 (lettre 4 de 15)

Lettres de Jean Guillot, garde d’honneur, à ses parents, 3 août 1813 (lettre 2 de 15)

Retranscription et analyse de toutes les lettres de Jean Guillot, garde d’honneur au 3ème régiment

 

 

 

 

 

 

Les difficultés avec le calendrier républicain : le terme du bail est ici 10 jours avant la Toussaint, La Chapelle sur Oudon (49) 1802

La date du terme des baux agricoles était autrefois la Toussaint ou Pâques, et de nos jours 11 mai et 11 novembre. Pendant le calendrier républicain il semble qu’il était devenu plus difficile de s’y reconnaître dans les dates, et voici un bail qui commence 11 jours avant la Toussaint car il est marqué 1er brumaire !!!

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E32 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 4 complémentaire X (21 septembre 1802) par devant nous Pierre Louis Champroux notaire public du département du Maine et Loire pour l’arrondissement de Segré, furent présents Jean Guillot propriétaire demeurant au bourg de Gené bailleur d’une part, Joseph Thibault closier et Marie Fournier sa femme demeurants au lieu et closerie au villages des Gaudines commune de La Chapelle sur Oudon, preneurs solidaires d’autre part, entre lesquels a été fait le bail à ferme qui suit, ledit Jean Guillot a donné et baillé à titre de ferme auxdits Thibault et femme solidairement audit titre pour le temps et espace de 2 ans à commencer le 1er brumaire dernier et qui finiront etc ledit lieu et closerie où ils demeurent, tel qu’il se poursuit et comporte circonstances et dépendances sans aucune réserve… (suivent les clauses) … Le présent bail à ferme fait pour en payer de ferme audit bailleur en son domicile à un seul terme en argent et or du poids et valeur de ce jour et non autrement la somme de 450 F à commencer le 1er paiement le 1er brumaire prochain et à continuer…

 

Bail à moitié de la Tricardais par Dominique Guillot, La Ferrière de Flée 1798

Le calendrier républicain devait être parfois redoutable pour les notaires et autres personnes, car j’observe sur plusieurs baux de cette époque quelques dates surprenantes pour le terme des baux, mais ici, le notaire a bien fait son travail et la date du 11 brumaire dernier correspond bien au 1er novembre 1798.
Quant au bail à moitié, il est ici qualifié de « colonie partiaire » terme que je n’avais par encore rencontré.
Ce Dominique Guillot est mon cousin car je descends de Mathurin Guillot et Madeleine Vergnault, et comme vous pouvez le constater il a fait comme son frère, il a épousé une cousine, car mon ancêtre, son frère, a aussi épousé une cousine tout ce qu’il y a de plus germaine. Ces mariages entre cousins étaient plus rares avant la Révolution, car il fallait alors une dispense de Rome. J’en conclue que les parents de mon ancêtre Jean Guillot et de ce Dominique Guillot son frère, n’étaient pas si observants des règles de l’église catholique. Et pour mémoire je trouve bien sur internet « Contrairement à une idée reçue, le code civil ne prohibe pas totalement le mariage avec un membre de sa famille. Il est ainsi tout à fait possible de se marier avec son cousin, germain (les fils ou les filles de votre tante) ou issu de germain (les fils ou les filles des cousins germains de vos parents). » Donc, le code civil avait bien autorisé ce mariage et gommé par là les règles de l’église catholique.

Dominique-Pascal GUILLOT °Chazé-sur-Argos 22.12.1770 †1843/ Fils de Mathurin GUILLOT & de Madeleine VERGNAULT. cultivateur à la Ferrière x Chazé-sur-Argos 26.11.1793 sa cousine Françoise-Mathurine RABAUD °SteGemmes-d’Andigné 25.4.1772 †Chazé-sur-Argos 20.11.1830 fille de Jean et Renée Guillot
1-Françoise-Adélaide GUILLOT °Angers 7 Prairial VII (1799) x 1817 Frédéric PARAGE

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E32 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

 « Le 7 nivose 8 (28 décembre 1798) avant midi, devant nous Pierre Louis Champroux notaire public au département de Maine et Loire résidant à Segré furent présents Dominique Guillot Md fermier demeurant au Pont Chauveau à Chazé-sur-Argos bailleur d’une part, Mathurin Gachot métayer et Françoise Jamet sa femme preneurs d’autre part, entre lesquels a été fait le bail à moitié et colonie partiaire pour le temps et espace de 3 années entières et consécutives qui ont commencé le 11 brumaire dernier et qui finiront … la métairie de la Tricardais commune de La Ferrière où ils demeurent …

Enchères des fermes des biens immobiliers du petit Pierre Guillot 4 ans après le massacre de son père : Marans 1805

Je savais que lorsqu’un enfant avait perdu son père, la mère était assistée dans sa tutelle par 2 autres membres de la famille nommés aussi tuteurs, et que tous devaient rendre compte de cette tutelle lors de la majorité de l’enfants (ou enfants), mais j’ignorais les détails de cette gestion des biens, et ici j’apprends que les biens sont mis à ferme à la criée et aux enchères. Je vous mets ce jour cette procédure des enchères des biens immobiliers. Il s’agit d’un tout jeune enfant, dont on ne peut trouver la naissance car à Marans il y a une lacune de l’état civil pendant la période Révolutionnaire, par contre on trouve le décès de son père, et l’enfant avait alors 4 ans environ. Voici le décès du père, sachant que j’ai étudié tous les GULLOT et que plusieurs ont été maires.
Marans « le 12 ventose IV (2 mars 1796) ont comparu Louis Bradasne cordonnier demeurant au bourg, 40 ans, et Mathurin Gardais 33 ans demeurant à la Ravardière ont déclaré que Pierre Guillot, marchand demeurant à la Ravardière, maire de ladite commune de Marans, a été massacré par les chouans hier à 9 h du soir dans une pièce proche de Legledier, dépendant de ladite commune de Marans » (in EC)

Et voici ce que j’ai sur lui :
Pierre GUILLOT †massacré Marans 12 ventose IV (2 mars 1796) Fils de Pierre GUILLOT et de Marie-Rose FAUCILLON  x (pas à Gené, Marans) Rose ESNAULT
1-Pierre-René GUILLOT °ca 1792 [manque 2 années à l’état civil] †après janvier 1850 date à laquelle il demeure à Angers place des Carmes. Popriétaire, neveu de Jean Guillot x /1816 Zoé-Adélaïde BROUILLET

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E32 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 11 Ventôse An XIII correspond au 2 Mars 1805 par devant nous Pierre Louis Ramproux notaire public du département du Maine et Loire pour l’arrondissement de Segré, furent présents dame Rose Esnault veuve de Pierre Guillot au nom et comme mère et tutrice naturelle de Pierre Guillot mineur issu de son mariage avec ledit défunt Pierre Guillot, demeurant à sa maison de la Ravardière commune de Marans, Jean Guillot des Borderies propriétaire demeurant au bourg de Gené, Claude Giron juge de paix du canton de Segré demeurant au château de la Lorye à La Chapelle sur Oudon, le premier oncle par alliance dudit mineur au côté paternel, le second son oncle aussi par alliance au côté maternel, tous les deux subrogés tuteurs institués en justice, tous lesquels ont dit et observé que par les partages en 3 lots à notre rapport du 8 messidor dernier, enregistré le 18, des biens immeubles dépendants des successions diresctes de defunts Pierre Guillot et dame Marie Rose Faucillon, le premier lot est échu audit mineur Pierre Guillot. Que la majeure partie des immeubles employés audit lot, qui consistent dans le lieu et métairie de la Voisinière, la maison principale de la Fuye, bâtiments en dépendant, jardins et terre y réunis, ainsi que les prés, les logements, bâtiments, rues et issues du lieu et métairie de la Ville avec les terres et prés qui en font maintenant partie, la maison et jardin occupée par la veuve Prezelin, le tout susdite commune de Gené, et enfin une petite maison située au bourg du Lyon d’Angers, soit donnée et baillée à titre de ferme. Que vu l’argent ils ont fait afficher et publier les susdits immeubles à donner à ferme dans les communes de Gené et le Lyon (f°2) de même que dans toutes celles circonvoisines par trois jours de dimanche consécutifs et à Segré par trois jours de dimanche aussi consécutifs. Qu’ils ont indiqué par lesdites affiches et publications l’adjudication des susdits immeubles à ce jourd’hui en notre étude sur les 9 h du matin, en conséquence pour parvenir à icelle, ils nous prient de rédiger le formulaire des charges, clauses, obligations et conditions auxquelles seroient adjugés lesdits biens, ce que nous avons fait en leur présence de la manière suivante… (suivent toutes les clauses) … Et à l’instant ont comparu Marie Becart veuve de Mathurin Menard métayère commune de Gené, Charles Jean Enault de la Gaulerie juge au tribunal civil de Segré demeurant à la maison de la Loge commune de Saint Aubin du Pavoil, Jean Rabeau propriétaire demeurant au bourg et commune de Sainte Gemmes près Segré, François Guerin marchand demeurant au bourg de Gené, Jean Peltier cultivateur demeurant au bourg de Gené, François Vivien tisserand demeurant à Gené, Guillaume Giron marchand fermier demeurant au château de la Haute Rivière à Sainte Gemmes, René Dupré marchand fermier demeurant à la maison de Vaoucourt à Gené, Mathurin Ranais laboureur demeurant commune du Lyon d’Angers, et Pierre Crannier cultivateur demeurant à Gené, lesquels après avoir pris et leur avoir donné lecture des clauses, charges et conditions contenues au formulaire ont dit les bien entendre, savoir et s’y soumettre et de suite ledit Esnault de la Gaulterie a offert payer de ferme 550 F pour le lieu de la Voisinière, 300 F pour la maison et terres de la Fuye, 500 F pour la métairie de la Ville, 40 F pour la maison et jardin de la veuve Prezelin et 30 F pour celle du Lyon – Par ledit Jean Rabeau la métairie de la Ville surenchérie à 600 F – Par ledit François Guerin la maison de la veuve Prezelin surenchérie à 42 F – Par ledit Jean Guillot la métairie de la Ville surenchérie à 610 F – Par ledit Jean Peltier la maison et terres à 305 F – Par Guillaume Guérin tous les susdits immeubles surenchéries à 1 600 F – Par ledit Dupré à 1 625 F – Par ledit Mathurin Ranais la métairie de la Ville surenchérie à 700 F – Par ledit Guérin la maison du Lyon à 31 F – Par ladite veuve Menard la métairie de la Ville suenchérie à 705 F – Par ledit Peltier à 710 F – Par Mathurin Ranais à 720 F – Par ladite veuve Menard à 725 F – Par ledit Ranais à 730 F – Par ladite veuve Menard à 735 F – Par ledit Ranais à 770 F – Par ladite veuve Menard à 790 F – Par Pierre Crannier la maison de la veuve Prezelin surenchérie à 50 F – Par ledit Guérin à 52 F – Par François Perrin tisserand à 57 F – Par ledit Peltier la métairie de la Voisinière surenchérie à 710 F – Par ledit Després à 650 F – Par ledit Després la maison de la Fuye à 310 F – Par ladite veuve Menard à 320 F – 6 h du soir étant sonnés, sans qu’il se soit trouvé personne qui ait voulu couvrir les dernières enchères, lesdites veuve Guillot, Jean Guillot et Claude Giron esdits noms et qualités ont solidairement et sous toutes les renonciations donné et baillé à titre de ferme pour le temps de 9 années entières et consécutives qui commenceront à la fête de Toussaint dernière savoir la métairie de la Ville à ladite Marie Bouvet veuve Menard pour 790 F – la maison et dépendances de la Fuye à ladite veuve Menard pour 320 F – le lieu et métairie de la Voisinière audit Després et à Jeanne Emilie Boré son épouse présente pour 650 F – la maison du Lyon audit François Guerin pour 31 F – la maison jardin et dépendances occupés par la veuve Prezelin audit François Vivien pour 87 F. Lesquelles sommes ils promettent et s’obligent chacun en droit soi payer et fournir par chacun an auxdits Guillot et Giron esdits noms et qualités en leur demeure à 2 termes et paiements égaux, le 1er au jour et fête de Pasques prochain, le second à la Toussaint suivante et à continuer.

Dominique Guillot et Perrine Marie Marion acquièrent 6,5 ares à Chazé sur Argos, 1856

Je suis toujours sur les mêmes GUILLOT qui sont mes cousins, et cette fois ils acquièrent un tout petit bout de terre mais c’est pour agrandir la leur. Le notaire dont il s’agit a déposé ses archives tardivement et du temps où j’allais encore à Angers une fois par semaine elles n’y étaient pas, ce n’est qu’à la fin de mes voyages que j’ai pu accéder à quelques actes. Maintenant, je ne peux plus me déplacer, alors je navigue sur Internet avec ce qui me reste de vues numériques, heureusement prises autrefois.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E154 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

« Le 9 avril 1856 par devant Etienne Citoleux notaire à Vern assisté de M. Pierre Allard entrepreneur de travaux publics et Léon Morier menuisier demeurant au bourg de Vern, témoins, ont comparu monsieur Serge Bach Motais propriétaire et madame Françoise Mercier sa femme, demeurant à la Berjinière commune de Gené, lesquels ont solidairement vendu à monsieur Dominique Guillot propriétaire et madame Perrine Marie Marion son épouse  demeurant à La Chapelle sur Oudon un petit morceau de terre contenant 6 ares 59 centiares joignant les acquéreurs selon le cadastre de Chazé-sur-Argos, moyennant 150 F »

Mademoiselle Aimée Guillot place ses économies dans une pièce de terre et le prix à l’hectare est le même qu’aujourd’hui : Gené (49) 1843

Il n’y a pas si longtemps que cela on appelait les filles célibataires des « vieilles filles ». J’aime beaucoup Aimée Guillot, vieille fille comme moi, car cette soeur de Jean-Mathurin Guillot, le garde d’honneur de Napoléon, mort au front et dont les lettres sur son mon blog, a beaucoup compté pour la famille, car c’est elle qui a élevé seule sa nièce de 18 mois quand son père a disparu. Mon rève serait même d’être enterrée près d’elle, mais c’est un rève.
En 1843 elle a 47 ans, vit dans sa petite maison au bourg de Gené, avec les revenus de quelques terres dont elle a hérité pour sa part à la mort de ses parents. Elle acquiert 0,4113 ha et j’ai tenté de comparer le prix au cours actuel de l’hectare en France.
En 2022, 1 hectare vaut en moyenne 4 000 € ± 2 000. Aimée Guillot acquiert 0,4113 ha en 1843, date à laquelle le franc vaut 2,5 ou 4 € selon les sources[1]. Elle les paie 800 F soit 2 000 ou 3 200 € ce qui fait 4 862 € ou 7 780 € l’hectare. Il semble donc que les prix n’ont pas tellement changé entre 1843 et 2022 ! Aimée Guillot savait économiser et placer son argent, ici elle va même payer lorsqu’elle aura la rentrée d’argent de ses loyers donc à la Toussaint. L’argent de ses revenus est ainsi immédiatement placé.
[1] https://www.histoire-genealogie.com/De-la-valeur-des-choses-dans-le-temps donne 2,53 € en 1850 mais https://www.fabula.org/actualites/valeur-de-la-monnaie-de-l-ge-classique-au-xixe-siecle-par-eric-leborgne-fiche-pratique_93847.php donne 4 €

Voir ma page sur Gené

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E12 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 25 avril 1843 devant Le Roussier notaire au Lion d’Angers assisté de Joseph Fautrat instituteur et Joseph François Lami bottier demeurant au Lion d’Angers témoins, a comparu le sieur Pierre Peltier métayer demeurant à la Petite Gojardière commune de Marans, lequel a vendu avec garantie de tous troubles hypothèques et évictions, à mademoiselle Aimée Guillot propriétaire demeurant au bourg de la commune de Gené à ce présente et acceptante, une pièce de terre nommée la Vigne contenant 41 ares 13 centiares située commune de Gené, figurée au plan cadastral sous le n° 233 section A, joignant vers midi terre de Barretorte, des autres côtés terres de Ribou et le chemin de Gené à Chazé, comme cette pièce de terre se poursuit et comporte, sans réserve. Le vendeur en était propriétaire pour l’avoir recueillie dans la succession d’Etienne Peltier son père, décédé il y a 45 ans environ. Pour en faire et disposer par l’acquéreur en pleine propriété et jouissance à compter de ce jour. Melle Guillot prendra cet immeuble dans l’état où il se trouve et la contenance indiquée ne donnera lieu à aucune répétition de part et d’autre. Elle aura les accessoires et servitudes actives attachés à l’objet de son acquisition et elle souffrira les servitudes passives qui peuvent le grêver. Cette vente est faite pour la somme de 800 F sur laquelle Melle Guillot a payé au vendeur qui le reconnait celle de 100 F, quant aux 700 F restant elle s’oblige de les lui payer le 1er novembre prochain 1843 sans intérêts à cette époque. Le paiement se fera en l’étude de Me Roussier notaire soussigné. Fait et passé au bourg de Gené, demeure de mademoiselle Guillot. »