René Haligon vend une charte et une charue, La Membrolle 1664

Je descends d’une famille HALIGON, hélas impossible à remonter car à Saint Clément de la Place, commune où les registres font défaut.
Voici les miens, au cas où vous les rencontreriez ailleurs :

    Jean HALIGON +/1690 x ca 1664 Nicole HOBÉ °ca 1630 †St Clément de la Place 20 février 1701
    1-Jean HALIGON Présent en 1699 au mariage de René Poiroux comme frère de Renée Haligon
    2-Perrine HALIGON °1664/1667 +St-Clément-P 31.3.1724 x StClément-P 18.7.1690 Louis LELIEVRE
    3-Jeanne HALIGON °La Meignanne 16 janvier 1668 †bas âge (selon note en marge du B). Filleule de Jacques Haligon, et de Perrine Haligon épouse de François Gasté
    4-Pierre HALIGON °La Meignanne 15 novembre 1669 †bas âge (selon note en marge du B). Filleul de h. h. Pierre Esnault Md épicier à Angers, et de Estiennette Haligon sœur dudit Haligon
    5-René HALIGON °La Meignanne 27 février 1671 Filleul de René Hobé [sans doute un oncle, que j’ai cherché en vain] et de Antoinette Allard tous de la Meignanne
    6-Renée HALIGON °La Meignanne 26 février 1673 †StClément-de-la-Place 9.12.1729 Filleule de Jacques Haligon de la paroisse d’Avrillé, et de Renée Bommier de la Meignanne x StJean-des-Marais (49) 30 juin 1699 René POIROUX ° StClément-de-la-Place 25.12.1671 +idem 23.10.1719 fils de Jean et Marie ABELLARD. Closier à la Moulinais Dont je descends, voir généalogie POIROUX
    7-Urbanne HALIGON marraine à StClément-de-la-Place le 3 juillet 1706 de Renée Poiroux fille de René et de René Haligon et dite « Urbane Haligon tante Dt à St Jean des Marais »

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 9 février 1664 avant midy, par devant nous François Crosnier Nre royal à Angers furent présents establis et deuement soubzmis René Halligon cy davant mestayer du lieu et mesetairie de l’Espine demeurant en la paroisse de La Membrolle d’une art, et Jacques Payneau escuyer sieur de Jegon demeurant audit Angers paroisse st Maurille d’aultre part, lesquels ont fait entre eux ce qui suit, c’est à savoir que ledit Halligon a vendu et par ces présentes vend audit sieur de Jegon ce acceptant une charte garnye de ses roues, essieux de fer, clais et bars et liniers ? , une charue avec son soc et essieul aussi de fer et rouelles et génaralement tout ce qui dépend desdites charte et charue jusques aux couroies du bout sans en rien réserver, pour en diposer par ledit de Jegon comme il luy plaira, ce fait pour et moyennant la somme de 22 livres payée contant par ledit sieur de Jugon audit vendeur dont il s’est contenté et l’en aquite, ce que dessus a esté consenty stipulé et accepté et à ce tenir etc dommages obligent lesdites parties respectivement etc et mesme ledit vendeur à la garantie dedites choses vendues et à faulte ses biens et choses à prendre vendre etc fait et passé audit Angers en nostre estude Me René Moreau et René Gaudin demeurant audit Angers tesmoings

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Jean Haligon de Bouchemaine transige pour les Roullière de Denée, 1625

cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E4 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 2 mai 1625 après midy par devant nous Pierre Bechu notaire royal Angers furent présents establis et soumis Jehan Papin vigneron demeurant au village de la Roubelay ? paroisse de Denée curateur à la personne et biens des enfants mineurs de deffunt Nicillas de Gaigne et Jeanne Desmazière sa femme veufve en premières nopces de Macé Roullière d’une part, et Jehan Halligon aussi vigneron demeurant à Bouchemaine au nom et comme procureur et se faisant fort de Catherine Roullière sa mère et Perrine Thomin veufve Estienne Alexandre sa tante, seul et unique héritière de Macé Roullière fils et unique héritier dudit deffunt Macé Roullière d’aultre,
lesquels ont fait entre eux ont accordé sur ce que ledit Papin disoit que ladite Catherine Roullière tante et héritière en ligne paternelle dudit deffunt Macé Roullière son nepveu auroit obtenue sentence au siège présidial de ceste ville le 18 septembre dernier par laquelle auroit esté dit que ladite Roullière et aultres héritiers propriétaires dudit deffunt Roullière auroient la moitié des biens immeubles acquis par ledit deffunt Roullière père pendant et constant le mariage de luy et de ladite Desmazière dont seroit fait partages suivant la coustume et outre condemnés rapporter et restituer à ladite Roullière les fruits de la moitié en une moitié des acquests depuis le décès de ladite Desmazière soubz estimation comme des fruits par chacune année et a ceste fin en faire déclaration et les parties envoyées sans despens fors pour les cousts de ladite sentence et du procès en quoy ladite Papin audit nom auroit esté condemnée,
en exécution de laquelle sentence ladite Roullière l’auroit fait appeller pour luy faire partages desdits acquests esquels il entendoit comprendre l’acquest qui auroit esté fait pendant ladite communaulté d’un moullin à bacs et formière dessus sur la rivière de Loire pour la somme de 750 livres par contrat du 22 may 1599 et ensuite demandoit la somme de 375 livre faisant moitié de ladite somme de 750 livres et les intérets de ladite somme depuis le décès de ladite Desmazière, d’aultant que ledit moullin n’estoit plus en essuie ?? pour avoir esté revendu par ladite Desmazière depuis le decés dudit Roullière, et demandoit restitution des fruits des aultres héritages acquits pendant ladite communaulté aussy depuis le décès de ladite Desmazières, en quoy il auroit esté mal jugé d’aultant que ledit Roullière estoit un meuble ayant appartenu à ladite Desmazière scavoir une moitié pour raison de ladite communaulté avecq ledit deffunt Roullière son premier mary, et l’aultre moiti aux héritiers propriétaires mobiliaires dudit Macé Roullière son fils qui auroit surcesvu tous ses aultres frères et soeurs, desquels elle auroit aussi esté héritière dudit Macé Roullière son fils, et encores mal jugé pour le regard de la restitution des fruits desdits héritages d’aultant que ladite Catherine Roullière et Perrine Tain seules héritières dudit Macé Roullière leur nepveu auroient joui d’une moitié desdits héritages par indivis avec ledit Papin curateur et ledit deffunt Degaigne vivant père et tuteur naturel de ses mineurs, et ce en vertu de la sentence provisoire donnée entre ledit deffunt Degaigne et ladite Roullière, c’est pourquoi ils n’entendent exécuter ladite sentence en ce regard et entendent en interjetter appel, et que par ledit Halligon pour lesdites Roullière et Tain estoit dit que par ladite sentence auroit esté bien jugé et demandoit en exécution d’icelle que ledit Papin audit nom luy paya ladite somme de 375 livres faisant moitié du prix dudit moulin et les intérests d’icelle depuis le décès de ladite Desmazière à raison du denier vingt comme d’un immeuble et oultre qu’il fist partage des aultres héritages acquis pendant ladite communaulté suivant ladite sentence déclarant néantmoings qu’il entendoit faire demande des fruits desdits héritages attendu qu’elles en auroient joui d’une moitié par indivis, et en tant que besoing estoit se désistoit de ladite demande des fruits desdits héritages à luy adjugés par ladite sentence, laquelle ledit Papin auroit mesme

ici beaucoup de lignes raturées puis surchargées, que je passe

sur quoy estoient les parties prestes de tomber en grande involution de procès, pour auxquels éviter ont fait et font entre eux la transaction et accord qui ensuit, par l’advis de noble homme François Cupif sieur de la Beraudière advocat en parlement qui a veu le procès sur lequel ladite sentence à esté donnée et Me Claude Foussier advocat dudit Papin et Me Loys Bechu aussi advocat de ladite Roullière et encores lesdits Papin et Haligon présents en personne et consentement de Leon et Estienne les Marreux père et fils cousins desdits mineurs, tailleurs d’habits demeurant en la paroisse de ste Jame sur Loire, c’est à savoir que partage sera fait des héritages acquis pendant la communauté desdits deffunt Roullière e Desmazière suivant la coustume, sans néantmoings restitution de fruits au moyen de ce que lesdites Roullière etTain ont joui d’une moitié par indivis sans qu’elles soient tenu en aulcune chose pour raison de l’acquest de l’usufruit fait de Symphorien Chauvigné et Michelle Barier sa femme par contrat du 28 août 1595, et pour le regard de ladite somme de 375 livres faisant moitié de la dite somme de 750 livres pour le prix du moulin à bach et forainne et intérets d’icelle depuis le décès de ladite Desmazière demandés par ledit Haligon esdits noms lesdites parties en ont présentement accordé et composé à la somme de 102 livres, sur laquelle en a esté présentement payé par ledit Papin audit nom audit Halligon esdits noms la somme de 30 lives qu’il a eue et receue en pièces de 16 sols et aultre monnaye ayant cours dont il s’est contenté et en a quité et quité ledit Papin et promis en son privé nom l’acuiter vers lesdites Roullière et Tain à peine etc néantmoings etc et le surplus montant la somme de 71 lives ledit Papin audit nom l’a promis payer et bailler dans le jour et feste de Noel prochainement venant et encores demeure ledit Haligon esdits noms tenu acquiter ledit Papin audit nom pour raison des choses susdites vers et contre tous assurant qu’il n’y a aulcuns héritiers dudit Macé Roullière fils que lesdites Roullière et Tain auquelles ledit Haligon a promis et promet faire ratiffier et avoir agréable ces présentes et en fournir rattification vallable dans le jour et feste de saint Jehan Baptiste prochaine à peine etc néantmoings etc, et à ce moyen demeurent lesdites parties hors de cours et de procès de part et d’aultre sans autre principal intérests et despends, ce qui a esté stipulé et accepté par lesdites parties et à ce tenir etc obligent respectivement esdits noms etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers maison dudit sieur de la Beraudière en présence desdits mineurs

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    François Haligon a quité Angers pour s’installer marchand cierger à Rennes, 1614

    Je descends d’une famille Haligon, mais celui-ci n’a sans doute rien à voir avec eux. Cependant je vous signale ma famille Haligon, car elle est en panne du fait que Saint Clément de la Place a une grande lacune dans les registres paroissiaux. Si vous recontrez le couple

    Jean HALIGON +/1690 x ca 1664 Nicole HOBÉ °ca 1630 †St Clément de la Place 20 février 1701

    merci de me faire signe. D’avance merci.

    cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

    Le 25 février 1614 après midi, par devant nous Jullien Deille notaire royal à Angers fut présent estably et deument soubzmis François Halligon marchand ciergier demeurant en la ville de Rennes paroisse de Toussaint, héritier pour une sixième partie de deffunts Thomas Boucler et Françoise Desmazières sa femme, de René Boucler leur fils, lequel esdits noms confesse avoir ceddé et transporté et par ces présentes cèdde et transporte sans garantage que de ses faits et promesses seulement
    à Me Pierre Branslard son cohéritier demeurant Angers ce acceptant tous et chacuns les droits et autres qui luy compètent et appartiennent par rentes de la possession et seigneurie de certaines choses despendant desdites successions présentement possédées par Guillaume Nauoire et autres sans tiltre vallable avecq restitution des fruits despens dommages et intérests en tant et pour tant que ledit ceddant y est fondé pour en faire par ledit Branslard toutes et telles poursuites qu’il verra en sonnom ou dudit ceddant à son choix à ses despens périls et fortunes, à la charge de porter tous évenements et de rembourser ledit Nauoyre et autres qui possèdent lesdits héritaiges de ce qui sera jugé raisonnable et sy aucune chose se trouve leur devoir estre payée pour le fait et à l’occasion desdites évictions et autres
    et est faite ladite cession pour et moyennant la somme de 100 livres tz paiée contant par ledit Branslard audit ceddant qui l’a receue en nostre présence en pièces de 16 sols et autre monnoye courante suivant l’édit et dont etc en quite etc à laquelle cession transport et ce que dit est tenir etc dommages etc obligent etc renonçant etc dont etc fait et passé audit Angers à nostre tabler présents Me Pierre Desmazières Noel Berruyer clercs audit lieu tesmoins

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      Etienne Brossais, sergent royal à Candé, assume la caution qu’il avait donnée, 1612

      Car manifestement le défunt Haligon, qui était l’emprunteur dans la création de rente, n’a pas payé depuis longtemps, et le chapitre de Saint Mainbeuf à fait des poursuites.
      Je vous mets ici, de temps à autre, les risques pris par les cautions, qui ont parfois vu la saisie de leurs biens. Je pense qu’il en est encore ainsi de nos jours, et qu’être caution n’est pas une charge anodine.

      J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

      Le samedi avant midy 21 juillet 1612, devant nous Jullien Deille notaire royal Angers furent présentsestabliz et deument soubzmis les chanoines chapitre de l’église collégiale monsieur saint Mainbeuf de ceste ville d’Angers deument congrégés et assemblés en leur chapitre ordinaire ès personnes de Me Mathieu Bouceau Gilles Tichot Pierre Faiffeu et Thomas Vienne tous chanoines de ladite église et encore Me Cezar Pointeau prêtre l’un des vicaires perpétuels de ladite église procureur de la communaulté des chapelains et officiers d’icelle,
      lesquels confessent avoir receu contant en nostre présence de Me Estienne Brossays sergent royal demeurant à Candé à ce présent qui leur a sollvé et payé
      la somme de 550 livres tournois en pièces de 16 sols et autre monnoye courante suivant l’édit à laquelle les parties ont accordé et composé tant pour paiement de la somme de 284 livres pour le rachapt et amortissement de la somme de 22 livres 14 sols 6 deniers de rente constituée audit chapitre à l’usage de la bourse des anniversaires par ledit Brossays et deffunt Jehan Halligon par contrat passé par devant Marays vivant notaire royal en ceste ville le 8 janvier 1578 et arréraiges de ladite ernte qui estoient deubz du passé jusques à huy frais et despens de criées des biens dudit deffunt Halligon, instances et procès faits tans en ceste ville que dévolluz par appel en la cour par ledit Brossays interjetés et relevés en icelle et généralement pour tout ce que lesdits du chapitre aussent peu et pourroient prétendre et demander en conséquence dudit contrat et procédures
      de laquelle somme de 550 livres tz pour l’ensemble que dessus lesdits du chapitre se sont tenus et tiennent à contant et bien paiés et en ont quicté et quictent ledit Brossays au proffit duquel est et demeure ladite rente pour bien et dueument rachaptée et admortie tant en principal arréraiges que frais et despens, demeurant tout lesdits procès procédures et instances assoupis et terminés du consentement desdites parties tant en despens dommages et intérest entre eulx le tout néantmoings sans préjudice des droits et recours dudit Brossays sur les biens et hérédité dudit deffunt Halligon et autres coobligés audit contrat et à s’en pourvoir ainsi et comme il verra l’avoir à faire et à cest effet lesdits du chapitre l’ont mis et subrogé mettent et subrogent en leur lieu place droits actions et hypothèques instance et poursuite et tous autres droits à eulx appartenant sans aucun garantage ne restitution de deniers de la part desdits du chapitre fors de leur fait seulement
      et pour tout garantage promettent délivrer audit Brossays en ceste ville la grosse dudit contrat criées et bannies vérifications sentence et procédures dedans 6 semaines prochainement venant consentant lesdits du chapitre que par nous notaire ou autre sur le premier auquel la mynutte et registre dudit contrat estant au protocole dudit feu Maraus soit deschargé et endossé en vertu des présentes que autrement … promettant etc obligeans etc dont etc
      fait et passé audit chapitre en présence de Mes Manuel Brion et René Desmazières praticiens demeurant audit Angers tesmoings

      Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir.

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