Guillaume Vallin engage une maison : La Flèche 1556

Le patronyme VALLIN semble exister souvent en Anjou. Je descends de ceux de Saint-Quentin-les-Anges, sans pouvoir à ce jour les relier aux autres.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 21 janvier 1555 (avant Pâques dont 1556) (devant Herault notaire royal Angers) en la cour royale Angers personnellement estably honorable homme Me Guillaume Vallin licencié ès loix advocat pour le roy … à la Flèche et y demeurant soubzmectant confesse avoir ce jourd’huy vendu quité etc et par ces présentes vend quite etc dès maintenant et à présent à toujoursmais par héritage à honneste femme Katherine Vallin demeurante audit Angers paroisse saint Maurice présente, laquelle a achacté et achacte pour elle ses hoirs etc une maison cour et appartenances d’icelle sise en la ville de la Flèche et où ledit vendeur est demeurant et tout ainsi que ladite maison et appartenances d’icelle luy est escheue succédée et advenue de la succession de deffunt sire René Vallin son père sans aulcune chose en réserver, joignant d’un cousté à la maison de Me Jehan Delhoumeau d’autre cousté à la maison de la veufve feu Me Gabout Gaignaux d’un bout à la rue Maussoise d’autre bout au marché aux pourceaulx, sise ou fief du sieur baron de la Flèche à 2 sols 6 deniers tz de cens rente ou debvoir pour toutes charges, franches et quites lesdites choses vendues des arréraiges du passé ; transportant etc et est faite ceste présente vendition pour le prix et somme 460 livres tz payée contant par davant nous par ladite achacteresse audit vendeur qui icelle somme a eue prise et receue en or et monnaye au prix et poids de l’ordonnance dont il s’est tenu contant quité et quite etc laquelle somme de 460 livres tz ladite achacteresse a dit congneu et confessé par devant nous venir et provenir de la vente de 8 quartiers de vigne ou environ sis en la paroisse de Sainte Germain du Val près La Flèche au cloux des Grugnières et au cloux de la Croie auquel cloux de la Croye en y a seulement ung quartier, o grâce et faculté donnée par ladite achacteresse audit vendeur et par luy retenue de pouvoir rescourcer et rémérer lesdites choses vendues dedans 5 ans prochainement venant en payant et refondant ladite somme de 460 livres tz et les frais et mises raisonnables ; à laquelle vendition tenir etc garantir etc dommages etc oblige etc renonçant etc foy jugement condemnaiton etc fait et passé audit Angers par davant nous Michel Herault notaire royal en présence de honorable homme Me Michel de Fondettes licencié ès loix sieur de la Verrerie, et René Oudin clerc demeurant audit Angers tesmoings

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Acheminement et paiement du sel de Rochefort sur Loire à La Flèche, 1524

Jacques Toutain est ici dit « grenetier du grenier à sel de Mayne la Juhes », et en lisant la suite de cet acte je pense que ce grenier est proche de La Flèche, et que ce Mayne la Juhes pourrait bien être Villaine la Juhel mal entendu par le notaire car à l’époque le notaire écrivait ce qu’il ententait pour les noms de lieux, donc la phonétique pouvait parfois lui échaper.
Qu’en pensez-vous ?

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 9 juillet 1524 en notre cour royale à Angers (Nicolas Huot notaire Angers) personnellement estably Mathurin Debouet marchand demeurant à Rochefort au diocèse d’Angers ainsi qu’il dit soubzmectant confesse avoir promis et par ces présentes promet doibt et demeure tenu faire ratiffier et avoir agréable certain appointement duquel la teneur s’ensuit

le 17 juin 1524 Jacques Toutain grenetier du grenier à sel de Mayne La Juhes pour et au nom de Estienne Chauveau son beau frère s’est départy de la société qui avoit esté accordée entre ledit Chauveau et Jehan de Villeronde son procureur et François Lefaucheurs de certaine quantité de sel et fournissement dudit grenier veult et consent audit nom que la convention faite entre ledit Lefaucheurs et Jacques Duplessis touchant ledit fait de marchandise de sel et fournissement dudit grenier sortisse son effet et promet ledit Toutain faire tenir quite ledit Lefaucheurs envers ledit Chauveau moieannant ce que Jehan Sorée grenetier du grenier à sel d’Angers a promis pour ledit Duplessis paier et rembourser audit Toutain audit nom ce qui se trouvera par le compte avoir fourny et employé pour l’achact et voicture dudit sel oultre les deniers par luy receuz et la somme de 20 livres tournois qu’il promest luy avoir esté en faisant ladite société et payée ledit Duplessis ce qui est deu de reste pour sa moitié de l’achact dudit seil estant à soullesnir ? au marchand qui l’a vendu, fait à Angers par devant nous Anthoine Dubourg conseiller ordonné du roy notre sire en son grand conseil commissaire du sire en ceste partie les jour et an que dessus, ainsi signé P. Roustille pour copie

et en rendre et bailler à ses despens lettres vallables de ratiffication à honneste personne sire Jehan Sorée grenetier du grenier à sel d’Angers ou aiant sa cause dedans la feste de Toussaint prochainement venant à la peine de 20 escuz de peine commise à appliquer audit Sorée en cas de deffault, ces présentes néanmoins demourant en leur force et vertu, et en tant que touche la somme de 30 livres tournois qui sont ès mains dudit Sorée que Jacques Toutain dit luy estre deuz par ledit Bouet ledit Jehan Sorée a promis et promet les paier et bailler audit Debouet toutefois et quant que ledit Toutain aura fait ratiffier le contenu audit appointement cy dessus et que ledit Toutain consentira que ledit Sorée baille ladite somme de 30 livres tz audit Debouet et non autrement,
ledit Bouet a promis rembourser ledit Sorée des frais et mises que les grenetiers et contrôleurs de La Flèche pourroient avoir faits pour le mesurage du nombre de sel que ledit Bouet auroit fait mettre sur le port de Soullesnes depuis le mois de janvier dernier passé si aucuns deniers leurs estoient dus par que ledit Sorée leur en auroit respondu
auxquelles choses dessus dites tenir et accomplir d’une part et d’autre etc et aux dommages etc obligent lesdites parties l’une vers l’autre etc renonçant etc foy jugement condemnation etc présents ad ce messire Pierre Ragot prêtre et Jehan Babin demourant à Angers tesmoins, fait et donné audit Angers les jour et an susdits

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Catherine Legendre vend sa maison de La Flèche car elle est désormais à Laval, 1573

elle signe, et même bien, ce qui est la marque d’une position sociale assez aisée, au moins fille d’avocat ou autre. La maison doit aussi être belle car elle est vendue chère, soit 800 livres.
L’acquéreur est son frère, qui possède la maison voisine, et les maisons sont sur le quai.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E6 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 17 septembre 1573 en la cour du roy notre sire et de monseigneur duc d’Anjou fils et frère de Roy Angers endroit par davant nous Nicollas Bertrand notaire juré d’icelle personnellement establye honneste femme Catherine Legendre femme séparée de biens d’avecques maistre Babtiste Thibault authorisée par justice à la poursuite de ses droits comme est aparu par jugement et senetnce donnés à Laval le 2 mai dernier … et Jehan de La Fosse trompette audit lieu le 4 dudit mois de mai, de laquelle sera par nous décerné copie à l’acquéreur cy après signée de nous notaire, laquelle du consentement des partyes vauldra l’original demeuré devers nous, laquelle Legendre comme fille de chambre avecques … ainsi qu’elle nous a dit soubzmectant confesse avoir ce jour d’huy vendu quité ceddé délaissé et transporté et encores par davant nous et par la teneur des présentes vend quite cedde délaisse et transporte dès à présent et à toujoursmais perpétuellement par héritage
à honorable homme René Legendre sergent royal demeurant à la Fleche frère de ladite obligée à ce présent stipulant et acceptant qui a achapté pour luy ses hoirs et ayans cause
ung petit corps de maison bouticque et cellier d’icelle tant haut que bas cour et portion de jardin au derrière de ladite maison, sise en la ville de La Flèche joignant d’un costé à la grand rue de Saint François d(autre costé à la rue tendant des Cordeliers à st Thomas aboutant d’un bout à la maison et appartenances dudit acquéreur et d’autre bout à maison de Estienne Albray, lesdites choses ou fief et seigneurie de La Flèche aux debvoirs anciens et accoustumés que ladite venderesse nous a dit ne pouvoir déclarer ; Item vend comme dessus deux journaux de terre vulgairement appellés le Four Gallyer sis et situés près le qué st André desquelles choses ledit acquéreur a dit avoyr bonne et parfaite cognoissance et qu’ils joignent d’un costé au chemin tendant de La Flèche à Verron d’autre costé le qué st André aboutant d’un bout à la terre de Guillaume Faifeu et d’autre bout au chemyn tendant de la Flèche audit Verron, ou fief et seigneurie dudit st andré aux charges cens rentes et debvoirs anciens et accoustumés que lesdites parties n’ont peu déclarer et desquels néanmoins tant pour le regard desdits deux journaux de terre que pour ladite maison jardin ledit acquéreur demeure chargé tant pour le passé que pour l’advenir et sont lesdites choses vendues comme dit est ainsi qu’elles se poursuivent et comportent et comme elles sont escheues et advenues à ladite establye par partages faits entre eulx et leus autres cohéritiers faits audit lieu de La Flèche le 11 septembre 1567 signés Delaroche greffier, transportant etc et est faite la présente vendition delays cession et transport pour le prix et somme de 800 livres tz payables ladite somme par ledit acquéreur à ladite venderesse ses hoyrs etc dedans la vigile du jour et feste de Noel prochainement venant en ceste ville d’Angers en la maison de maistre Germain Nyvard advocat audit lieu et a esté conveneu et accordé entre les parties que à deffault que fera ledit acquéreur de payer ladite somme de 800 livres tz dedans ledit temps comme dit est en ce cas ces présentes demeurent nulles et de nul effet s’il plaist à ladite venderesse sans que ledit acquéreur à l’advenir s’en puisse aucunement ayder ne qu’il puisse demander à ladite venderesse aucuns delays pour empescher le payement de ladite somme directement ou indirectement de quelque manière que ce soit, autrement ces présentes n’eussent esté faites accordées ne consenties, aussy moyennant ces présentes ledit achepteur a quité et quite ladite venderesse de toutes les sommes de deniers desquelles il luy pourroit faire quesetion ou demande soit par rapports soit autrement en quelque sorte et manière que ce soit, aussy demeure ledit acquéreur quite des fruits par luy perceuz esdites choses depuys lesdits partages moyennant la somme de 26 livres tz que ledit acquéreur a payés contant en présence et à veue de nous à ladite venderesse, de laquelle elle s’est tenue à contante et bien payée et en a quité et quite ledit acquéreur ses hoirs etc, à laquelle vendition et tout ce que dit est tenir etc garantir etc dommages etc obligent etc savoir ladite venderesse à garantir lesdites choses et ledit acquéreur payer ladite somme de 800 livres au terme et ainsi que dit est ses biens à prendre vendre etc renonczant etc foy jugement et condemnation etc fait et passé audit Angers en présence de honorable homme maistre Germain Nyvard licencié ès loix advocat audit Angers, sire Jehan Bourreau marchand demeurant à st Lau lez ceste dite ville d’Angers, et Macé Arondeau maistre cierger aussi demeurant audit Angers tesmoins
et en vin de marché du consentement desdites partyes 11 livres 8 sols tz payés contant par ledit acquéreur pour les proxenettes entremetteurs et médiateurs du présent contrat

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Louis Bodin et Jeanne Richer son épouse vendent la part de madame en la succession de René Richer élu, Angers et La Flèche 1564

mais de René Richer ne semble pas un ascendant direct, mais les filiations sont expliquées, et ceux qui ont étudié les Richer s’y retrouveront.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 15 septembre 1564 en la cour royale (Herault notaire royal Angers) endroit personnellement establys noble homme Louis Bodin seigneur de la Maczonnière demeurant en la paroisse de Saint Christofle de Champaigne pays du Maine comme il a dit, tant en son nom que au nom et comme soy faisant fort de damoiselle Jehanne Rycher son épouse fille de feu Me Claude Rycher en son vivant procureur du roy à Baugé et de damoiselle Anne Bouglyer et en chacun desdits noms et qualités seul et pour le tout, ledit Bodin se portant et acertenant et affirmant par foy et serment, d’une part
et Me René Rycher grenetier de La Flèche demeurant audit lieu d’aultre part
soubzmectans etc confessent etc et mesmes ledit Bodin esdits noms et en chacun d’iceulx comme dessus avoir ajourd’huy vendu quité ceddé délaissé et transporté et encores vend quite cèdde etc audit René Rycher ce acceptant et qui a achapté et achapte pour luy ses hoirs etc
la cinquiesme partie en une sixiesme partie de tout tel droit part et portion des héritages meubles et immeubles droits actions et choses compétans et appartenans et qui compètent et peuvent compéter et appartenir auxdits vendeurs et son épouse en la succession de feu René Rycher en son vivant esleu à Angers fils de feu Nicolas Rycher en son vivant aussi esleu d’Angers et comme estant ladite Jehanne Rycher héritière en partie dudit feu René Rycger esleu Angers par représentation dudit feu Me Claude Rycher son père et sans rien en excepter ne réserver fors seulement les fruits et revenuz qui ledit Bodin a prins et perceuz ou fait prendre et percevoir sur lesdits héritaiges immeubles de ladite succession en ceste présente année auparavant ce jour et aussi réserve ladite damoiselle Anne Bougler la part à elle appartenant en une sixiesme partie d’une sixiesme partie de ladite succession pour sa vie durant seulement
transportant etc et est faite la présente vendition cession delays transport pour le prix et somme de 95 livres tournois et oultre à la charge et moyennant que ledit Bodin et son espouse demeurent quites et ledit René Rycher a promis et par ces présentes promet les acquiter descharger et rendre indempnes et faire quites desdits fruits et revenuz de ceste dite présente année et de toutes aultres charges debtes procès et choses quelconques en quoy ledit Bodin et son espouse estoient et sont et eussent peu et pourroyt estre tenus chargés et redevables à cause de ladite succession dudit feu René Rycher esleu que à quelques personnes quelconques et où il appartiendra et aussi à la charge des procès meuz ou à mouvoir pour raison de ladite succession et ce qui en despendent circonstances et dépendances d’icelle pour à l’égard dudit Bodin et son espouse, et laquelle somme de 95 livres ledit René Rycher a promis et par ces présentes demeure tenu rendre et payer audit Bodin audit lieu de La Flèche dedans la Toussaint prochainement venant et aussi en ce faisant et moyennant cesdites présenets et ce qui despend demeurent tous procès et différends d’entre lesdites parties et Jehan Deshayes demeurant en la paroisse de Bazouges et autres exploitants et aussi d’entre eux et Me Pierre Chotard licencié ès loix et ledit René Rycher joint avecques liy et soy faisant fort dudit Chotard nuls et assoupis et tous despens dommages et intérests quites les uns vers les autres de tout ce qu’ils se fussent peu et pourroient demander moyennant cesdites présentes qui demeurent en leur force et vertu
et a ledit Bodin promis et par ces présentes promet faire ratiffier et avoir agréable ces présentes à ladite Jehanne Rycher son espouse et en bailler lettres de ratiffication vallables et authenticques à ses despens audit René Rycher grenetier en sa maison audit lieu de La Flèche dedans ledit terme de Toussaints prochainement venant à peine de tous intérets en cas de deffault ces présentes néantmoins demeurans en leur force et vertu, et aussi au payement ledit René Richer grenetier soyt tenu ne contraignable rien payer de ladite somme de 95 livres et dont etc

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Guy Du Bellay donne procuration pour s’opposer à la vente du Bois-Bernier, La Flèche 1616

Voici encore un acte très surprenant que je trouve sur les Pelault, et qu’elle ne fut pas ma surprise en tappant ce texte de découvrir d’abord le nom du Bois Bernier, puis celui des Pelault.
Car, la procuration est pour La Flèche, qui avait alors un présidial où on apprend qu’un procès était en cours, auquel Pierre Du Bellay s’opposait et ici il vient de décéder et son fils aîné, Guy, prend sa place dans la poursuite du procès.
Je suis étonnée que tout ceci se passe à La Flèche, et je ne comprends pas à quel titre.
Enfin, une demoiselle Pelault, soeur du sieur du Bois Bernier est mentionnée, et je ne vois que Marie Pelault qui décédera en 1618, soit 2 ans plus tard, mais je doute qu’il s’agisse d’elle, car elle n’avait pas les moyens d’assumer le Bois-Bernier.

collection particulière, reproduction interdite
collection particulière, reproduction interdite

Cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici ma retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 25 mai 1616 avant midy par devant nous Jullien Deille notaire royal à Angers fut présent estably et deuement soubzmis messire Guy Du Bellay chevalier de l’ordre du roy seigneur de la Courbe Soulgé et Ragyun fils aisné et principal héritier de deffunt messire Pierre Du Bellay vivant seigneur de la Courbe estant de présent en ceste ville d’une part,
lequel a fait et constitué Me (blanc) advocat au siège présidial de La Flèche son procureur général et spécial pour occuper plaider opposer appeller substituer eslire domicile et par especial de comparoir par devant messieurs les lieutenant sénéchal et gens tenant le siège présidial audit Le Flèche et là en prendre l’instance et procès que ledit deffunt sieur de la Courbe père dudit seigneur constituant poursuivoit pour raison de la vente de la terre et seigneurie du Boisbernier selon la denière évolution et procédures et sy besoing est en prendre convocation insister aulx enchères ou s’en faire descharger attendre le laps de temps et les troubles qui ont passé et se joindre avec le porteur de ce et autre opposants pour deffendre à la demande de distraction prétendue par damoiselle (blanc) Pelault sieur (sic) dudit sieur du Boisbernier et y alléguer et soustenir tous moyens, et y faire au surplus ce qu’il appartiendra et généralement etc promettant obligeant dont etc
fait et passé audit Angers à notre tablier présents Me Jacques Baudin et Pierre Desmazières demeurant audit Angers tesmoings

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Louis Delestang doit 200 livres à Adrien Deschamps, La Flèche 1612

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le vendredi 21 décembre 1612 par devant nous Jullien Deille notaire royal à Angers fut présent estably et deument soubzmis Louis Delestang escuier sieur des Granges demeurant en la maison seigneuriale de Bordes près Baugé estant de présent en ceste ville de la Fleche lequel confesse debvoir à noblehomme Adrien Deschamps sieur des Tousches receveur des Aides et Tailles audit Baugé et y demeurant ce stipulant et acceptant la somme de 500 livres tz scavoir le quart d’huy en ung an, autre quart ung an après autre quart ung an ensuyvant et l’autre quart pour le dernier paiement que l’on dira 1616 à cause de prest fait contant en notre présence par ledit Deschamps audit sieur estably qui l’a receue en escuz sols et autre monnaie courante suyvant l’édit à laquelle somme de 500 livres tournois rendre et paier dommages oblige ledit sieur estably soy ses hoirs biens et choses à prendre vendre etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
fait en l’hostellerie st Martin audit La Flèche en présence de Gabriel Legouz escuyer sieur de Bordes et Jehan de Braigand sieur de la Chasselièer tesmoings

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