Bail du droit de pêche dans la rivière Oudon à la Jaillette, 1702

Le droit de pêche est si important que l’on trouve dans la garantie du paiement la saisie du corps. Il est vrai qu’autrefois beaucoup de dettes relevaient de la saisie par corps, ce que nous avons oublié et nous avons même viré au laxisme dans certains cas de surendettement.
Je n’ai pas compris sur quelle longueur de la rivière Oudon le droit de pêche est pris, mais je suis impressionnée par la clause qui précise que le preneur doit interdire aux autres la pêche, car je me demande bien comment il pouvait surveiller la rivière. J’ai par contre compris que les pères Jésuites n’avaient pas le droit de pêcher.
Enfin, mon site tout comme mon blog vous offrent beaucoup de pages sur la Jaillette

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E12 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 2 juin 1702 après midy, par devant nous Pierre Bodere notaire royal en Anjou résidant à Montreuil sur Mayne fut présante establie et soubzmise dame Marie de Lescouet veuve de messire Guy de Franquetot chevalier seigneur de Saint Hénis demeurant en son chasteau dudit lieu paroisse d’Andigné bailleresse d’une part, et honnorable homme Aubin Bonnet marchand demeurant au bourg et paroisse d’Andigné preneur d’autre, entre lesquelles parties a esté fait le bail à ferme avec les conventions et obligations suivantes, c’est à savoir que ladite dame bailleresse a par ces présentes baillé audit preneur présent stipulant et acceptant qui a pris et accepté audit titre de ferme et non autrement pour le temps et espace de 9 années et 9 cueillettes entières et parfaites et consécutives les unes les autres sans intervalle de temps qui commenceront à la Toussaint prochaine venante et finiront à pareil jour icelles révolues, savoir est les droits de pescherie qui lui appartiennent dans la rivière d’Oudon tant comme dame de la seigneurie d’Andigné qu’en conséquence du contrat d’acquest par ledit seigneur de Saint Hénis fait de messire René d’Andigné chevalier seigneur de Ribou de la terre de la Jaillette par contrat passé devant Me Laurent Buscher notaire royal Angers le 18 novembre 1582, lesquels droits de pesche et pescheries ledit seigneur de Saint Hénis s’est réservé avec le port de la Jaillette et droit de chasse lors du transport qu’il a fait aux pères Jésuites de La Fleche pour jouir par ledit preneur dudit droit de pesche et pescherie pendant ledit temps tout ainsi que ladite dame est en droit de faire, à la charge par ledit preneur d’empescher toutes personnes de pescher dans lesdits lieux et droit de se pourvoir contre ceux qui le voudront faire par les voies de droit ; ce présent bail fait pour en payer et bailler de ferme chacune desdites années par le preneur à ladite dame bailleresse en sa maison au jour de Toussaint la somme de 15 livres tournois, le premier terme et paiement commençant à la Toussaint procheine venante à un an et à continuer d’année en année pendant ledit bail, au paiement desquelles sommes de 15 livres aux susdits termes s’oblige ledit preneur sur ses biens généralement et à défaut à prendre vendre et mesme par corps suivant l’ordonnance, attendu qu’il s’agit d’excusion de jouissance d’héritage et ladite dame de l’Escouet a la garantie desdites choses, le tout à peine etc.. ce qu’ils ont respectivement ainsi voulu consenti stipulé et accepté, à ce tenir etc obligent etc renonçant etc dont etc fait et passé audit chasteau de Saint Hénis en présence de Me Jacques Thoreau notaire demeurant au Lion d’Angers et Jacques Vanier marchand demeurant audit Andigné tesmoins

René de Scépeaux emprunte 1 000 livres : Saint Martin du Bois 1614

Vous avez la famille de René de Scépeaux sur mes pages concernant le prieuré de la Jaillette, car il y avait une préséance, et je réalise ce jour qu’en fait il ne demeurait pas à la Jaillette mais en était proche voisin géographiquement et y était attaché.

Or, dans cette généalogie je ne trouve pas la présence de la famille de Vigré, car étant cautions, on pourrait déjà penser en premier lieu qu’ils sont proches parents. Alors sans doute des proches en affaires ? Car pour être caution d’une somme aussi importante (elle représente alors presque une closerie), il faut être sur et ami et proche parent.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle)

Le mercredi 5 novembre 1614 avant midy, devant nous Jehan Duvau notaire royal Angers fut présent et personnellement estably René Despeaulx escuier sieur du Couldray demeurant paroisse de Saint Martin du Boys près la Jaillette, Georges de Vigré escuier sieur de la Devansaye demeurant paroisse de Marans, René de Vigré aussi escuier sieur dudit lieu demeurant paroisse de Saint Martin du Bois, et honorable homme Me Pierre Charpentier advocat Angers y demeurant paroisse st Pierre, lesquels deuement soubzmis soubz ladite cour eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leur hoirs etc confessent avoir ce jourd’huy vendu créé et constitué et par ces présentes vendent créent et constituent par hypothèque général et universel, promis et promettent garantir fournir et faire valoir tant en principal que cours d’arrérages à honnorable homme Me François Brecheu sieur de la Prudomerie aussi advocat audit lieu en la personne de honnorable femme Marguerite Audouyn son espouse à ce présente stipulante et acceptante et laquelle pour ledit sieur de la Prudomerye son mary et de leurs deniers a achapté et achapte (f°2) la somme de 62 livres 10 soulz de rente hypothécaire annuelle et perpétuelle paiable et rendable franchement et quitement par lesdits vendeurs leurs hoirs et aians cause auxdits sieur et dame de la Prudomerye leurs hoirs et aians cause en leur maison audit Angers par chacun an par demie année aux mesmes jours de may et novembre le premier payement au mesme may prochainement venant et à continuer et laquelle dite somme de 62 livres 10 soulz tz de rente lesdits vendeurs et chacun d’eulx ont solidairement du jourd’huy et par ces présentes assise et assignée assient et assignent généralement sur tous et chacuns leurs biens meubles et immeubles rentes fruits et revenus quelconques présents et futurs et spécialement sur chacune pièce d’iceulx seule et pour le tout de proche en proche sans que le spécial et général hypothèque puisse se faire préjudice ains confirmant et approuvant l’ung l’autre, o pouvoir et puissance auxdits sieur et dame de la Prudomerye d’en faire faire déclarer (f°3) plus particulière assiette en assiette de rente … ; laquelle constitution est faite pour et moyennant la somme de 1 000 livres tz payée et baillée manuellement contant par ladite dame de la Prudomerye des deniers de sondit mary auxdits vendeurs qui icelle ont eue et manuellement receue contant en présence et à veue de nous en pièces de 16 sols et autres monnayes ayant cours suivant l’édit et dont lesdits vendeurs se sont tenuz et tiennent à contants et bien payés et en ont quité et quitent lesdits sieur et dame de la Prudomerye Brecheu  …

Prise de possession de la chapelle de Sainte Catherine desservie en l’église de la Jaillette, 1696

Le rituel de la prise de possession d’un bien était aussi bien pour les biens laïcs que religieux, dans ce dernier cas, le rituel est presque identique.
Vous remarquerez que le chapelain nommé a donné procuration au vicaire de la Jaillette pour cette cérémonie, ce qui laisse penser qu’il ne s’est pas présenté en personne.
J’ai étudié longuement le prieuré de la Jaillette il y a quelques années. Voir ce que j’ai mis sur mon site.
Et puisque j’ai une famille de mes ancêtres qui y vit, et qui est ici concernée par la confrairie de Sainte Catherine : voir mon étude Lemanceau.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici la retranscription de l’acte : Le 28 août 1696 sur les 3 h après midy, en présence de nous Henry Paris notaire royal et apostolique du diocèse d’Angers receu au siège présidial d’Angers, y demeurant, et des témoins cy après nommés, est comparu au devant de la porte et principale entrée de l’église et chapelle de la Jaillette de ce diocèse paroisse de Louvaines, où je me suis transporté Me François Bedouet prêtre vicaire de ladite église de la Jaillette, lequel pour et au nom et comme procureur de Me Alexandre Guérin de la Pituardière, suivant sa procuration par nous receue le jour d’hier cy attachée et en conséquence de la présentation qui en a esté faite audit Guérin par les confrères de la confrairie de Ste Catherine establie en ladite église de la Jaillette et des lettres de collation de monsieur le vicaire général de Monseigneur l’illustrissime et révérentissime évesque d’Angers en date du 27 du présent mois signée Dupont en date du 27 du présent mois signée Dupont et plus bas Belot et scellée, a pris possession corporelle d’icelle chapelle de Sainte Catherine et de tous les droits, fruits, revenus et dépendances en entrant dans l’église prenant de l’eau béniste et aspergeant d’icelle les assistants, se prosternant à genoux devant le grand autel, baisant iceluy et devant l’autel de Ste Catherine ou est desservie ladite chapelle, lecture dans le livre missel, sonnant les cloches et gardant les autres solemnités requises et nécessaires,
laquelle possession ainsi prise nous l’avons publiquement déclaré aux assistants
à laquelle prise de possession personne ne s’est opposé dont et ce que dessus ledit sieur Bedouet audit nom a requis acte à luy octroyé le présent pour luy servir ainsi que de raison
fait et passé en ladite église lesdits jour et an que dessus en présence de René Brillet notaire et greffier de la juridiction de Louvaines, Michel Lesthjault hoste à la Jaillette, Michel Aujon commis aux aides demeurant paroisse de Louvaines et ladit Aujou paroisse du Lion d’Angers, témoins à ce requis et appelés, et à ledit Lethiaut déclaré ne savoir signer de ce enquis

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Michelle Bidault vend à René Jouin une maison au bourg de la Jaillette : 1804

Le bourg est très artisanal, ici, René Jouin et maréchal et Michel Bidault veuve d’un menuisier.
Mais, comme dans tous les bourgs à l’époque, pas d’eau courante, qui ne viendra que plus tard. Il faut aller au puits, mais chaque maison ne dispose pas d’un puits. Ici donc, la maison à un droit au puits du voisin.
Cette maison ne dois pas être bien loin du prieuré de la Jaillette car elle voisine les Faultrier.

Depuis l’année 2000, le prieuré de la Jaillette est à nouveau en travaux de restauration, visitez son site, cela va vous donner envie d’aller le 6 juillet prochain fêter don 825ème anniversaire.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E32 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 27 messidor an XII (16 juillet 1804 avant midy, par devant nous Pierre Louis Champroux notaire public résidant à Segré, fut présente Michelle Bidault veuve de Jean Maigret vivant menuisier demeurante au bourg et commune de Louvaines, laquelle a vendu et transporté sous toutes les garanties à René Jouin maréchal taillandier et à Marie Pontonnier sa femme, demeurant au bourg de la Jaillette commune de Louvaines, lesquels présents ont acquis pour eux leurs hoirs et ayant cause, une maison composée d’une chambre basse à cheminée, grenier en appenty sur icelle, d’une autre chambre basse sans cheminée sous le grenier appartenant à René Pontonnier, d’une autre chambre du chambre du côté de midy sans grenier ou cheminée, joignant à levant et nord maison dudit Pontonnier, de midi la maison de Jean Dechamps et de couchant une ruelle de communication avec la terre et issues au pignon de la maison de Pierre Thibault, à prendre du côté du nord, et enfin d’un toît à porcs au bout desdites issues, clos de murs et couvert à ardoise, joignant à levant le ruette des grands jardins, de midy les deux autres issues, de couchant le jardin ou issues de René Huau, et de nord terre de mademoiselle Faultrier de la Coudre. – 2/ Un morceau de jardin à prendre près la hache, sorti d’une planche audit Thibault contenant une are 98 centiares, joignant à levant Jean Dechamps, de midi René Pontonnier, de nord terre dudit Thibault et de couchant la susdite ruette des grands jardins. – 3/ Une autre planche de jardin dans le même grand jardin commun du bourg de la Jaillette contenant 8 ares 62 centiares, joignant à levant terre de ladite demoiselle Faultrier, de midy celle de Jean Deschamps, de couchant celle de René Huau et de nord celle de Israël Faultrier. – 4/ et finalement un morceau de terre labourable dans le cloteau du Sud près le lieu de la Bouère commune de Saint Martin du Bois, contenant 14 ares 43 centiares, joignant à levant terre dudit lieu de la Bouère appartenant au citoyen de Montecler, de midy et de nord celle d’Alexis et Augustin Brillet et de couchant le chemin de Saint Martin du Bois à la Coudre, tels que lesdits immeubles se poursuivent et comportent … avec tous droits, usages y attachés, notamment le droit d’aller puiser de l’eau au puits qui eset dans le jarin ou issues dudit Huau, en contribuant aux réparations … ; la présente vendition faite pour et moyennant la somme de 400 francs présentement payée au vue de nous

Jeanne Lelièvre entend garder l’enfant naturel que lui a fait François Bellier : La Jaillette et Saint Martin du Bois 1716

Le père identifié devant souvent payer la pension, et manifestement c’est bien ce qui se passe, si ce n’est qu’il doit trouver la pension un peu élevée, et préfèrerait élever lui-même l’enfant, sans doute à moindre coût.
Ce qui est encore plus surprenant dans ce qui suit c’est que j’ai beau avoir les actes concernant les maisons du bourg de la Jaillette à cette époque je ne trouve pas de Lelièvre, donc Jeanne Lelièvre ne peut être que locataire.
Et encore plus surprenant, c’est que François Bellier, le père de l’enfant qu’il réclame, a envoyé une femme pour porter l’enfant jusque chez lui ! Je croyais qu’à cette époque les hommes portaient les enfants à l’église dès la naissance pour le baptême, donc qu’ils avaient bel et bien l’habitude d’en tenir dans leurs bras.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E12 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 15 mai 1716 avant midy nous Jacques Bodere notaire royal résidant à Montreuil-sur-Maine et les tesmoings cy après nommés sommes de notre domicile exprès transporté à la Jaillette paroisse de Louvaines, maison de Jeanne Lelièvre, demeurante audit lieu, où étant lui aurions déclaré à la requête de François Bellier métayer au Coudray paroisse de St Martin du Bois, que par l’acte receu de nous notaire le … dernier quoiqu’elle ait consenti nourrir l’enfant issu dudit Bellier et d’elle, il entend le retirer de sa maison et l’avoir en la sienne, le nourrir, traiter et gouverner de sorte qu’elle n’en soit jamais inquiétée ni recherchée en aucune manière que ce soit, à l’effet de quoy nous aurions aussi fait venir la nommée Françoise Berton servante domestique de ladite métairie pour transporter iceluy enfant ; laquelle Lelièvre ensemble Jeanne Aubry, veuve de René Lelièvre, ladite Lielièvre nous a déclaré ne s’en vouloir denantir et entend le nourrir vettir et gouverner ainsi qu’il appartient, ce que nous et tesmoins stipulant pour ledit Belier luy avons déclarer que si ladite Lelièvre ne le veul t délivrer lle le nourrira entretiendra à ses propre cousts et despens … et a ladite Lelievre reconnu avoir tant ce jourd’huy 18 livres pour 12 mois de pension de ladite Levièvre écheue le 4 de ce mois, ensemble la somme de 36 livres sont ils étoient convenu sur ledit acte

La maison Lemanceau au bourg de la Jaillette reste dans la famille : 1775

Mais elle avait été achetée par Mathurin Lemanceau à son oncle lui, et en fait il avait acheté pour « un ami », c’est à dire pour la céder aussitôt à Pierre Chauvin mari de Marie Lemanceau.
A vrai dire, je n’ai jamais bien compris l’intérêt de ces achats à titre de prête-nom.
Voir mes travaux sur la famille LEMANCEAU

Depuis l’année 2000, le prieuré de la Jaillette est à nouveau en travaux de restauration, visitez son site, cela va vous donner envie d’aller le 6 juillet prochain fêter don 825ème anniversaire.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E32 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 26 mai 1775 après midy, par devant nous Pierre Allard notaire royal à Louvaines fut présent Mathurin Lemanceau sarger demeurant à la Creusardière paroisse d’Aviré, qui auroit acquis de Louis Lemanceau son oncle sarger, une maison grenier sur la moitié d’icelle la moitié d’une cour rues et issues en dépendant, une toit à porcs, un grenier sur la maison de Michel Lemanceau, avec la moitié d’un jardin le tout situé au bourg de la Jaillette sur Louvaines, suivant l’acte au rapport de nous notaire du 13 février dernier, et en cette qualité il a nommé pour ami et acquéreur en son lieu et place, desdits héritages , Pierre Chauvin, aussi sarger, mari de Marie Manceau, laquelle est issue du dernier mariage dudit defunt Louise Lemanceau avec defunt Marie Mourin, demeurant à la petite Courie paroisse de Saint Martin du Bois, à ce présent et acceptant, qui a pour luy et ladite Marie Lemanceau sa femme leurs hoirs et ayant cause, lesdits héritages, ainsi qu’ils se poursuivent et comportent, circonstances appartenances et dépendances, et qu’il sont spécifiés et confrontés par l’acte cy-dessus daté, pour en jouir faire et disposer à l’avenir comme de leurs autres biens propres en pleine propriété à partir du jour que ledit Chauvin entra en propriété tout ainsi qu’il eut fait et pu faire, ces présentes cessant, ledit Mathurin Lemanceau qui à cette fin met et subroge iceluy Chauvin et ladite Lemanceau … moyennant le prix de l’acquisition dudit Mathurin Lemanceau desdits héritages, 21 livres pour 6 boisseaux de froment que devoit délivrer ledit Mathurin Lemanceau audit Louis Lemanceau, et 19 livres pour les salaires dudit Lemanceau, laquelle somme de 340 livres ledit Chauvin a présentement payée … »