Inventaire des titres de défunte Catherine Meslet : Angers 1572

Je pensais avoir déjà fait cet inventaire, et je ne le retrouve pas sur mon site et blog. L’aviez vous vu ? car il est long et je vais le refaire. En voici déjà la moitié :

Les liens sont probables avec les Bohic, avec lesquels Catherine Meslet était souvent en affaire.
Au début, les dépenses pour ses 2 fils étudiants sont très prècises, car on a encore le prix d’un manteau etc…
Catherine Meslet avait épousé en premières noces Chevalier et ici on a quelques enfants, et j’ai vu que Nicolas Chevalier, l’un de ses fils, était en 1571 chanoine à Paris. C’est un point important car depuis longtemps je suis à la recherche de toute piste Chevalier vers Paris, puisque mon ancêtre André Chevalier était valet de chambre du roi, et que cet office ne lui était pas venu tout seul depuis sont village de Champigné ! Donc, selon moi, il avait très probablement un proche à Paris. Enfin, à suivre.
Autre point, que j’ai surligné, sa fille Perrine a épouse un Michel Leconte, sans doute est-ce en premières noces car j’ai vu qu’on lui connaissait un autre époux.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E7 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 28 mars 1572 (Grudé notaire royal à Angers), inventaire des lettres titres et enseignements demeurés du décès et communauté de défunts honnestes personnes André de la Fuye vivant Me boucher Angers et Catherine Meslet en son vivant veuve dudit défunt de la Fuye, naguères décédée fait par moy Mathurin Grudé notaire royal Angers, appelé avec moy pour adjoint Guy Planchenault praticien en cour laye demeurant Angers pour la partie présence et requeste de honnestes personnes Me René Chevalier curateur ordonné par justice pour provision à la personne et choses de Joseph André et Marie les de la Fuye enfants mineurs d’ans desdits defunts Delafuye et de ladite Meslet, Pierre Chevalier Me cordonnier Angers curateur de Nicolas Chevalier, Pierre Decouzeau Me chirurgien Angers et Perrine Chevalier sa femme, Jehan Delafuye Pierre Legaigneux et Perrine Delafuye sa femme, tous proches parents desdits mineurs, pour lequel invenaire faire et parfaire avons vacqué comme s’ensuit, sans préjudice des appellations que ledit René Chevalier dit avoir interjetées de la provision de ladite curatelle et des protestations par luy faites de non desroger auxdites appellations

En la maison où est décédé ladite Meslet située rue du Val de Maine dudit Angers avons trouvé
Ung papier relié et couvert de parchemin enquel y a 6 feuillets dudit papier escripts et au 1er feuillet dudit papier sont escripts les mots « papier pour Nicolas Chevalier de l’argent qu’il a receu d’Angers et de la mise qu’il a faite » après lesdits feuillets suivant « facture de la marchandise damyans ? de Anthoine Pingeret et Guillaume Pingeret le 25 janvier 1571 » et après sont écrits « calendre noir » et au dernier feillet « sommes toute 1 427 livres dont j’ai fait cédule auxdits Pingerets à payer à 4 mois, ladite cédule du 19 janvier 1571 » et de l’autre costé dudit papier … « j’ai acheté une paire de chausses » et finist ledit premier feillet par ces mots « plus que mon cousin Léonard Belot me doit 10 livres 15 sols » et le second feillet « mémoire de l’argent que j’ai reçu d’Angers de ma nièce scavoir est » et finist par ces mots « ung escu sol deux livres 16 sols » … sur le parchemin dont il est couvert « papier pour Nicolas Chevalier le 4 octobre 1570 »
Item ung autre papier relié et couvert de parchemin contenant 21 feuilles de papier escripts … « Catherine Meslet confesse /f°4 avoir eu et receu » … « mémoire de l’argent que ma mère a baillé à mon frère Nicolas Chevalier 1571 » … « 4 escuz le 1er septembre » … « une quittance de Lezin Debonnaire de 70 livres restant de 170 livres pour l’apprentissage de Nicolas Chevalier le 21 juillet 1568 » … « mémoire des mises que ma mère a baillé à monsieur Moyns » … « je lui ai remis 4 escuz sol » /f°5 … « baillé pour ledit Nicolas Chevalier » tous lesquels feillets à la requeste dudit Legaigneux et de ladite Anthoynette Delafuye et pareillement dudit curateur a esté cy après inséré de mot à mot ou pour inventaire comme s’ensuit
« mémoire des mises que ma mère a baillé à monsieur mon maistre pour mes pensions de l’an 1564 et premier ma mère a baillé à monsieur mon maistre 10 livres » et en marge « 16 sols de mars 1564 » … « baillé audit Me 18 livres » … « plus ma mère a baillé à Me Lezin Debonnaire pour ma pension de 3 ans 65 livres » … /f°6 « ma mère a baillé pour moy pour faire ung manteau sur quoi il y a 2 aulnes et ung tiers de drap à 4 livres 10 sols l’aulne » … « pour me faire une paire de chausses d’estamet bleu 12 livres » … « en 1560 le 19 juillet ma mère a baillé à mon frère Nicolas ung angelot la somme de 55 sols pour des hardes qu’il a prins chez son maistre »… « ma mère a baillé à ses frais pour une paire de chausses à Riollan le drapier ma mère a baillé 50 sols pour la couverture de sa maison et 20 sols pour l’escoucherye (sic !!! mais ???) Plus ma mère a payé pour mon frère pour les rentes d’un jardin 25 sols pour le terme de 5 ans qui est par chacun an 5 sols /f°7 – ma mère a baillé audit frère du petit François qui demeure chez Riollan la somme de 4 pistolets pour luy porter au château du Loyr – Je lui ai remis pour l’apothicaire ung pistolet et 2 escuz sol et pour luy avoir des hardes – J’ai remis à mon fils par Pierre Denays 2 pistolets – J’ai remys ung double ducat vallant 6 livres par le messager – Je luy ai baillé 2 angelots pour son maistre – Je luy ai remis par le messager 2 pistolets – Je luy ai remis ung double ducat vallant 12 livres 10 sols /f°8 – Je luy ai remis 4 escuz sol par le messager » … « Je luy ai remis 20 escuz sol – J’ai baille au sieur Bruneau pour les affaires qu’il avait avecques son fils 27 livres 10 sols – J’ai baillé 20 livres pour ce qu’il avoit prins chez son maistre – 80 sols pour ung foyer de sa maison de la rue … » … « Je Guillaume Duchemin » … /f°9 – … portant paiement de certains debvoirs par elle payés au chantre de l’abbaye de st Cierge pour raison du lieu de la Bouesnerye … et 11 livres pour 2 toises de muraille par elle fait faire audit lieu de la Boysnerye – 4 lettres dudit Nicolas Chevalier scavoir est 2 d’icelles escriptes au dessus « à ma mère Catherine Meslet veufve de feu André Delafuye » et la 3ème en laquelle n’y a superscription « à ma très chère mère » en date du 28 juin 1571 finissant … /f°10 « ce n’est pas faulte de bonne volonté » … « à ma sœur Catherine » … 2 copies de lettres à Me Pierre Ledevays huissier de monsieur le premier président à Paris « votre mère Catherine Meslet » … « à Nicollas Chevalier chanoine /f°11 en la rue St Denis à Paris … « Nicolas j’ai receu.. » … « Dieu vous veult estre homme de bien » … quittance de Michel Leconte du 17 janvier 1560 contenant que ledit Leconte a receu 100 livres de Catherine Meslet en advancement de droit successif en faveur de mariage dudit Leconte et de Perrine Chevalier fille de ladite Catherine Meslet » … 6 lettres missives 5 d’icelles à Nicolas Chevalier l’une du /f°12 1er novembre 1570 … Une minute d’obligation du 10 octobre 1570 passée soubz la cour du palais d’Angers par Lory contenant que André Morineau doibt à Catherine Meslet 4 livres tz à cause de prest /f°13 Une copie de contrat d’acquest passé soubz la cour royale d’Angers le 23 novembre 1565 par Legauffre notaire contenant que André Morineau et Estienne Bohic ont vendu certaines choses à Renée Meslet tant pour elle que pour Charles Doysseau son mary – Une copie de contrat de vendition d’un demi quartier de terre fait par Macé Bohic et Estienne Bohic à Catherine Meslet pour le prix de 12 livres 10 sols avec grâce /f°14 passé soubz la cour royale d’Angers par Callyer notaire le 15 février 1567 … Une copie de bail à ferme fait à ladite Meslet dudit demi quartier de terre auxdits Macé et Estienne Bohic … Une copie de contrat d’aquest passé soubz lz cour royale d’Angers /f°15 le 27 mai 1566 contenant que Jehanne la Boujette veufve de defunt Jehan Chartier a vendu certaines choses à ladite defunte Catherine Meslet … Une copie de contrat d’acquest fait par ladite Meslet de Estienne Bohic de 2 quartiers de terre labourable pour le prix de 13 livres 10 sols avecques condition de grâce passé soubz la cour des pallais /f°16 d’Angers par devant Lory notaire le 5 novembre 1566 avecques une copie de bail à ferme desdites choses par ladite Meslet audit Bohic … Une copie de bail à ferme contenant que ladite defunte Meslet bailla les choses … à René Morineau Estienne Bohic … ledit bail passé soubz la cour /f°17 royale d’Angers par Gouyn notaire le 8 mai 1568 – Une minute d’obligation de 100 sols tz donnée à ladite Meslet par Estienne Bohic à cause de preset passé soubz la cour royale d’Angers par ledit Gouyn notaire … Une copie de contrat de vendition d’un demi quartier de vigne fait par Estienne /f°18 Perronnelle à ladite Meslet pour 13 livres tz avecques grâce passé par Gouyn le 8 mai 1568 avec la copie du bail à ferme … – Une copie de contrat d’acquest passé soubz la cour des palais d’Angers par Lory notaire le 21 /f°19 septembre 1566 contenant que Estienne Bohic a vendu certaines choses … – Une copie de contrat d’acquest fait par ladite Meslet de René Bohic et Jehan Beauvillain de demi quartier de terre pour 12 livres 10 sols avecques condition de grâce par devant Poulain notaire royal Angers le 8 janvier 1568 /f°20
à suivre ces jours ci car je suis rendue à la moitié de l’acte et je pense qu’il pourrait donner des infos intéressantes

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René et Pierre Papiau empruntent avec leur beau-père, La Meignanne 1528

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E121 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 9 juin 1525 en notre cour royale à Angers (Nicolas Huot notaire Angers) personnellement establys Guillaume Legaigneux, René et Pierre les Papiaux gendres dudit Legaigneux, paroissiens de La Meignanne ainsi qu’ils disent, et maistre Pierre Raveneau praticien en cour laye à Angers paroissien de la Trinité de ceste ville d’Angers, soubzmectans eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de parties ne de biens leurs hoirs etc confessent avoir aujourd’huy vendu et octroie et encores vendent et octroient dès maintenant et à présent à toujoursmais perpétuellement à vénérables et discretes personnes les chanoines et chapelains de l’église collégiale monsieur saint Jehan Baptiste d’Angers le doyen d’icelle église absent, qui ont achacté pour eulx leurs successeurs en icelle église et aians cause ès personnes de venérables et discrets maistres Pierre de Clefs et Jehan de Seillons chanoines d’icelle église commissaires députés et stipulans pour icelle église et chapitre en ceste partie, la somme de 4 livres 13 sols 4 deniers tournois d’annuelle et perpétuelle rente rendables et paiables desdits vendeurs et de chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de parties ne de biens leurs hoirs et aians cause auxdits achacteurs à leurs successeurs en icelle église et aians cause franche et quite par chacun an en icelle église à l’usage de la bourse des anniversaires d’icelle église aux jours des 9 septembre, décembre, mars et juing par esgalles portions, le premier paiement commençant au 9 septembre prochainement venant, laquelle rente ainsi vendue comme dit est lesdits vendeurs eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de parties ne de biens ont assise et assignée et par ces présentes assignent et assient dès maintenant et à présent auxdits achacteurs à leurs successeurs en icelle église et aians cause généralement et spécialement sur tous et chacuns leurs biens meubles immeubles et choses héritaulx présents et avenir quelqu’ils soient sans ce que la généralité et espécialité puissent desroger l’une à l’autre en aucune manière, et sur chacune de leurs pièces seule et pour le tout, o puissance d’en faire assiette par lesdits achacteurs leurs successeurs en icelle église et aians cause en tel lieu qu’il leur plaira toutefois et quantes bone leur semblera, ou prendre et eulx faire bailler, et ont voulu et consenty lesdits vendeurs que au cas que l’un d’eulx soit contrainct par lesdits achacteurs de payer ladite rente et arrérages d’icelle et qu’il en fust procès et le plect contesté, que ce néantmoins les autres obligés pourront aussi estre contraincts à icelle rente et arrérages paier nonobstant ledit premier procès et le plect contesté ou à contester, ce qu’ils ne l’un d’eulx ne pourront débatre ne empescher en aucune manière, et est faicte ceste présente vendition pour le prix et somme de 78 livres tz paiés baillés et nombrés contant en notre présence et à veue de nos par lesdits commissaires députés ce stipulans auxdits vendeurs qui les ont euz et receuz en 5 escuz soulleil 4 escuz alangle ? 2 escuz et demy couronne et 4 philipons ? le tout d’or bons et de poids, et le surplus en monnaie de douzains et en 12 tesetons de 2 sols tz bons et à présent aians cours dont lesdits vendeurs s’en sont tenus par davant nous à bien paiés et contans et en ont quicté et quictent lesdits achacteurs, et ont promis lesdits Legaigneux René et Pierre les Papiaux faier lyer et obliger leurs femmes au présent contrat et iceluy leur faire avoir agréable et en rendre et bailler à leurs despens lettre vallable de ratiffication auxdits achapteurs dedans la feste de Toussaints prochainement venant, à la peine et chacun 2 livres tz de peine commise à applicquer auxdits achapteurs en cas de deffault ces présentes néantmoins demourans en leur force et vertu
à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir et accomplir sans jamais aller faire ne venir encontre etc et ladite rente rendre et paier etc et les choses héritaulx qui pour et assiette de ladite rente seront baillés garantir etc et aux dommages desdits achacteurs et leurs successeurs en icelle église et aiansc ause amendes etc obligent lesdits vendeurs eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de parties ne de biens leurs hoirs etc à prendre vendre renonçans par davant nous au bénéfice de division etc et de tout etc foy jugement et condempnation etc présents ad ce noble homme Jehan Delacourt sieur dela Douesblaie et messire Pierre Dugrez prêtre demourant à Angers tesmoings
fait et donné à Angers en la maison du boursier d’icelle église les jour et an que susdits

    le notaire Huot avait pour habitude de ne pas faire signer, et signais seul

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Mathurin Bellanger et René Legaigneux vendent une terre Cadotz, Beaucouzé et Avrillé 1589

MA PANNE TOTALE D’ORDINATEUR EST FINIE, ET JE VAIS ESSAYER DE RATTRAPER MON RETARD

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 8 juillet 1589 (Jean Lecourt notaire) en la cour du roy notre sire à Angers endroit par davant nous personnellement establiz Mathurin Bellanger tant en son propre et privé nom que pour et au nom et soy faisant fort de Jehanne Cadotz sa femme, René Legaigneux aussy tant en son propre et pricé nom que soy faisant fort de Mathurine Yvon sa femme, auxquelles femmes lesdits Bellanger et Legaigneux ont promis faire ratiffier et avoir agréable ces présentes et les faire lier et obliger avec eulx chacun d’eux seul et pour le tout renonçant au bénéfice de division etc au garantage des choses cy après et d’elles en bailler lettres de ratification vallables à l’achapteur cy après nommé dedans le jour et feste de Magdeleine prochainement venant à peine etc ces présentes néanmoins etc demeurant lesdits Legaigneux et Bellanger en la paroisse d’Avrillé, soubzmectant eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division et en chacun desdits noms aussi seul et pour le tout sans division etc confessent avoir vendu quité céddé délaissé et transporté et par ces présentes vendent quitent cèddent délaissent et transportent du tout dès maintenant et à présent à toujoursmais perpétuellement par héritage
à honneste homme André Besson demeurant en la paroisse de Beaucouzé à ce présent stipulant acceptant qui a achapté et achapté pour lui ses hoirs etc scavoir est
sept boisselées trois quarts de terre labourable à prendre en ung clotteau de terre cloux à part appellé le Champ au Curé situé en ladite paroisse de Beaucouzé joignant d’un cousté une pièce de terre appellée le Champ Guerinaux dépendant du lieu de la Poullainerie d’autre cousté la terre de Lezin Bonneau abutant d’un bout à la terre dudit lieu de la Poullainerie et d’autre bout le chemin tendant de la Poullainerie à Villemes, et le reste dudit clotteau de terre contenant 2 boisselées ung quart à Jehan et Michel Cadotz non comprins en icelles, et tout ainsi que lesdites 7 boisselées trois quarts de boisselée de terre cy dessus se poursuivent et comportent avec leurs appartenances et dépendances avec les haies et fossés qui en sont et dépendent sans rien en retenir ne réserver, au fief et seigneurie de la paroisse st Nicolas lez Angers en fresche de 15 deniers pour tout ledit clotteau et à sa part et portion desdits 15 deniers tz, lesdites choses vendues franches et quites de tout le passé jusques à ce jour
transporté etc et a esté faite la présente vendition pour et moyennant la somme de 12 escuz et demy quelle somme ledit achapteur pour ce deument soubzmis et estably et obligé soubz ladite cour a promis paier auxdits vendeurs dedans les jours et festes de Magdelaine et Toussaint le tout prochainement venant et par moitié, et a ledit achapteur par ces présentes baillé sur ladite somme demy escu sol auxdits vendeurs et dont ils l’ont quité
à laquelle vendition tenir etc et à garantir etc obligent lesdits vendeurs eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division etc renonçant etc et par especial ont renoncé et renoncent au bénéfice de division de discussion etc foy jugement condemnation etc
fait et passé audit Angers en présence de Nicolas Chauvigné et Loys Berger demeurant à Angers tesmoins,
et en vin de marché paié et desboursé par ledit achapteur du consentement desdits vendeurs la somme de 45 sols tz
lesdites parties ont dit ne savoir signer

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Demande de nouveau curateur pour cause de mauvaise gestion, Champteussé sur Baconne 1582

et les plaignants craignent clairement que la somme ce 2 000 livres qui appartient au mineur, Pierre Legaigneux, soit menacée par le second mari de la mère de ce dernier.
Cette somme est considérable et cette famille Legaigneux manifestement aisée.
La procédure pour cette plainte est compliquée et ici il s’agit de donner procuration à gens compétents en droit pour les défendre.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 15 juillet 1582 avant midy, en la cour du roy notre sire et de monsieur duc d’Anjou fils de France et frère du roy à Angers ont esté présents personnellement establis Jacques Le Gaigneux demourant en la paroisse du Lyon d’Angers Jehan Lefebvre et Thieurine Le Gaigneux sa femme de luy suffisamment par devant nous auctorisée quant à ce, demeurants en la paroisse de Chanteussé, soubzmettants etc confessent avoir nommé estably constitué et ordonné et par ces présentes nomment establissent constituent et ordonnent (blanc) leurs procureurs généraux pour leurs personnes représenter tant en jugement que defense o puissance de susbtituer et élire domicile et par especial de comparoir pour eulx par devant monsieur le senechal d’Angers ou son lieutenant et gens tenant le siège présidial à Angers, et encores par davant nos seigneurs tenant la cour de Parlement pour le roy notre sire à Paris et partout ailleurs tant en jugement que hors jugement, et là dire déclarer et donner advis que François Bedeau soit demys et osté de la curatelle à la personne et biens de Pierre Legaigneux nepveu desdits constituants enfant mineur de deffunt Pierre Legaigneux vivant frère germain desdits Legaigneux constituants et de Françoise Varlet à présent femme dudit Bedeau, tant pour ce que ledit Bedeau a esté séparé de biens d’avec sa femme en cognoissance de cause et pour les causes plus amplement contenues et certifiées par ladite séparation que pour ce que ledit Bedeau et ladite Varlet sa femme veulent faire perdre audit mineur la somme de 2 000 livres qui appartient audit mineur comme estant son propre et qui n’a point entré en la communauté dudit deffunt et de ladiet Varlet par leurs conventions matrimoniales, laquelle somme fait grand partye des facultés du mineur et pour autres causes que lesdits procureurs ou l’ung d’eux verront estre à alléguer, et pendant la question de la révocation de ladite curatelle donner advis pour lesdits constituants qu’il soit pourveu ung curateur en cause dudit mineur pour defendre son point tant en ladite instance de révocation que en l’instance pendante en la cour pour raison desdits 2 000 livres, toutefois que Jehan Malhere mary de Mathurine Legagneux cy devant curateur en ladite cause du mineur par ce que ledit Malhere a colludé et de intelligence en ladite cause avec ledit Bedeau et a délaissé et abandonné en ladite cause par devant le seneschal d’Anjou et présidial d’Angers ledit mineur en son droit tellement le substitut de monsieur le procureur général du roy en la négligence et abandon dudut Malhere fut contraint prendre la cause et pour curateur en cause nommer pour et au nom desdits constituants Robert Beliart cy devant tuteur naturel de Michelle Legagneux lequel comme tuteur naturel de Isaac son fils de ladite Michelle fust joint avec Jehan Herve ?? (écrit minuscule en interligne) en la cause des 2 000 livres et poursuivre le bien dudit mineur comme ledit Bedeau, et oultre de donner advis que ladite Varlet femme de Bedeau doibt bailler caution de telle portion de ladite somme de 2 000 livres qui luy demeurera par usufruit tant par droit de douaire que par le deces d’une fille dudit deffunt Legagneux et d’elle et de laquelle elle est héritière des immeubles par usufruit, autre caution que les cautions que ledit Bedeau a baillées en la curatelle de tant que ladite curatelle et lesdits usufruits ne sont ung de commune ensemble et sont choses diverses et que les cautions de la curatelle ne sont cautions de l’usufruit et requérir monsieur le procureur général du roy de prendre la cause dudit mineur, et pour donner advis tel que dessus lesdits constituants donnent mandement spécial auxdits procureurs ou l’un d’eux de substituer si mestier est savec autres parents sur ce mandés et donner ledit advis tant avec eux que séparément et particulièrement où il appartiendra et généralement etc jaczoit etc
fait et passé audit Angers par devant nous Jehan Legauffre notaire de ladite cour en notre tabler en présence de Jehan Goussault clers Laurent Touple et Pierre Andrieu et Jehan Nepveu marchands demeurant à Angers tesmoins
lesdits constituants et Touple ont dit ne savoir escripre

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Contre-lettre des Legaigneux mettant hors de cause Denyau et Delhommeau, Chazé sur Argos et Loiré 1584

ces Legaigneux savent signer, et même fort bien, mais leur métier n’est pas spécifié ici.
Le lien entre eux non plus n’est pas spécifié, mais ils sont surement proches parents.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 4 juillet 1584 avant midy, en la cour du roy notre syre et de monseigneur duc d’Anjou à Angers endroit personnellement establys honorable homme Jehan Legaigneux laisné demeurant au lieu de Bellefontaine paroisse de Chazé sur Argos et Jehan Legaigneux le jeune demeurant à Roche d’Iré paroisse de Loyré soubzmectant chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs etc confessent que ce jourd’huy paravant ces présenes à leur prière et requeste et pour leur propre fait et affaire
honnestes hommes Charles Denyau et Robert delommeau marchands demeurant audit Angers à ce présents et stipulants se sont obligés avec lesdits establis chacun d’eulx seul et pour le tout renonçant au bénéfice de division vers vénérables personnes les doyen et chapitre de l’église d’Angers en la vendition et constitution de la somme de 7 escuz deux tiers et 12 sols de ente hypothécaire et combien que pour ladite vendition et constitution de rente lesdits Denyau et Delommeau aient confessé avec lesdits establys avoir eu et receu desdits doyen et chapitre la somme de 98, escuz ung tiers d’escu sol s’en seroient tenus contents et aient promis payer et continuer ladite rente de icelle constituer assignée et assise sur tous et chacuns leurs biens comme plus à plein apert par le contrat de ladite vendition et constitution de rente sur ce fait et passé en ladite cour par devant nous notaire
ce néantmoins tout a esté fait et consenty par lesdits Denyau et Delommeau pour faire plaisir auxdits establis seulement et après ledit contrat passé et célébré ladite somme de 98 escuz ung tiers est du tout demeurée auxdits establis qui l’ont eue prinse et retenue sabs qu’il en soit rien demeuré auxdits Denyau et Delommeau ne tourné à leur profit ainsi que lesdits establis ont confessé par ces présentes
et partant ont lesdits establys promis promettent et demeurent tenus payer et continuer pour le tout ladite rente sans ce que lesdits Denyau et Delommeau y soient ne demeurent en rien tenus et les en acquiter descharger rendre quite et indemne et admortir ladite renet et leur en fournir et bailler lettres d’admortissement et quittance vallables dedans ung an prochainement venant et sur ce garder lesdits Denyau et Delommeau de toutes pertes despens dommages et intérests
auxquelles choses dessus tenir etc dommages etc obligent lesdits establys chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens leurs hoirs etc renonçant etc et par especial au bénéfice de division d’ordre et discussion etc foy jugement et condemnation
fait et passé audit lieu d’Angers à notre tabler par devant nous Jehan Quetin notaire royal présents noble homme Jehan Hatton sieur de la Masure et y demeurant paroisse du Bourg d’Iré et René Bertran clerc demeurant audit Angers tesmoings

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Jean Legaigneux emprunte 100 livres, Gené 1520

et il est venu à Angers trouver la somme, mais avec 3 cautions, alors que généralement il en faut 2. Je pense que les chanoines de saint Pierre d’Angers, les prêteurs, prenaient de grandes sécurités.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E8 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 2 octobre 1520 en notre cour à Angers (Nicolas notaire Angers) personnellement estably Jehan Legaigneux marchand demourant à Gené missire Michel Fromont prêtre Piere Chauvineau de la Chapelle sur Oudon et Pierre Levenier marchand demourant à Chazé sur Argos ainsi qu’ils disent confessent avoir aujourd’huy vendu et octroié et encores vendent et octroient dès maintenant et à présent à toujoursmais perpétuellement
à venérables et discretes personnes les doyen chanoines et chapitre de l’église collégiale de st Pierre d’Angers qui ont achacté pour eulx leurs successeurs en icelle église et aians cause ès personnes de vénérables et discrets maistre Jehan de Mandon et Guillaume Regnault chanoines de ladite église commissaires députés et stipulans pour icille église en ceste partie
la somme de 6 livres tournois d’annuelle et perpétuelle rente rendable et paiable desdits vendeurs et de chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de parties ne de biens auxdits achacteurs à leurs successeurs en icelle église et aians cause franche et quite par chacun an en icelle église à l’usaige de la grant bourse d’icelle église aux termes des 9 janvier, avril, juillet et octobre par esgalles portions le premier paiement commençant au 9 janvier prochainement venant
laquelle rente ainsi vendue comme dit est lesdits vendeurs eulx et chacune d’eulx seul et pour le tout sans division de parties ne de biens ont assise et assignée et par ces présentes assignent et assient dès maintenant et à présent auxdits du chapitre à leurs successeurs en icelle église et aians cause généralement et especialement sur tous et chacuns leurs biens meubles et choses héritaulx pocessions domaines cens rentes et revenus présents et avenir quels qu’ils soient et sur chacune de leurs pièces seule et pour le tout o pouvoir d’en faire assiette par lesdits achacteurs leurs successeurs en icelle église et aians cause en tel lieu qui leur plaira et toutefois et quant bon leur semblera etc
et ont voulu et consenty lesdits vendeurs que au cas que l’un d’eulx seroit contraint par lesdits achacteurs de paier ladite rente et arréraiges d’icelle et qu’il en fut procès et le plet contesté que ce néanlmoins les autres obligés pourront aussi estre contraints à icelle rente et arréraiges paier nonobstant ledit premier procès et le plet contesté ou à contester ce qu’ils ne l’un d’eulx ne pourront débatre ne empescher en aulcune manière
et est faite ceste présente vendition pour le prix et somme de 100 livres tournois paiés baillés et nombrés contant en notre présence et à veue de nous par lesdits commissaires députés et stipulans auxdits vendeurs qui les ont euz et receuz en 13 escuz soulleil, 3 ducats, 2 philippins et 3 escuz couronne d’or bons et de poids et le surplus en monnaie blanche jusques au parfait desdites 100 livres tournois dont lesdits vendeurs s’en sont tenus par davant nous à bien paiés et contents et en ont quicté et quictent lesdits achacteurs
et a promis ledit Legaigneux faire lyer et obliver Marie sa femme à ce présent contrat et iceluy luy faire avoir agréable et en rendre et bailler à ses despens lettre vallable de ratiffication auxdits du chapitre dedans la feste de Noël prochainement venant à la peine de 20 escuz d’or de peine commise à appliquer en cas de deffaut auxdits du chapitre ces présentes néanmoins demourant en leur force et vertu
à laquelle vendition et tout ce que dessus est dit tenir et accomplir etc et ladite rente rendre et paier et les choses héritaulx qui pour et assiette de ladite rente seront baillés garantir etc et aux dommages etc obligent les dits vendeurs eulx et chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de parties ne de biens leurs hoirs etc à prendre vendre etc renonçant par davant nous au bénéfice de division etc foy jugement et condemnation etc
présents adce maistre Jehan Fagon bachelier ès loix et missire Pierre Veau prêtre demourant à Angers tesmoins
fait à Angers au chapitre d’icelle église les jour et an susdits

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