Epiphanie, fête des Rois – le prénom Epiphaine

C’est la fête des Rois, et tous les closiers du Haut-Anjou (ou presque sans doute) ont préparé une fouasse de la fine fleur d’un boisseau de froment, et l’on apportée à la maison de leur bailleur, car elle fait partie de leurs charges aux termes de leur bail.

Cette fête catholique fait tellement partie de notre patrimoine que nos grandes surfaces étalent des palettes entières de couronnes diverses dès le 26 décembre, tout juste si ce n’est pas avant Noël !
De son côté, le ministère de la culture l’a itraite au titre du patrimoine historique.
Et l’église catholique naturellement, sous un angle plus religieux.
Or donc, lisant un registre en ligne, je tombe sur une Epiphaine :


« Le vingt et huictiesme jour dudit moys de may l’an mil six cents unze fut baptizé Jacques Roguier fils de Olivier Roguier et de Renée Lermitte sa femme parrain Jehan Lermitte fils de deffunt Jehan Lermitte marraine Epiphaine Guillou par moy »

EPIPHA1NE (sainte), Epiphania, religieuse honorée à Pavie, était une princesse qui quitta la cour et le monde pour s’ensevelir dans le cloître. — 6 octobre.

EPIPHANE (saint), Epiphanius, évêque et martyr en Afrique, souffrit avec saint Donat et quatorze autres. — 7 avril.

EPIPHANE (saint), archevêque de Salamine en Chypre et docteur de l’Eglise, né vers l’an 310, dans la Palestine , s’appliqua dès sa jeunesse à l’étude de l’Ecriture sainte, et, afin de mieux pénétrer le sens des oracles sacrés, il apprit l’hébreu, l’égyptien, le syriaque, le grec et le latin. Les fréquentes visites qu’il faisait aux solitaires lui inspirèrent la résolution d’embrasser la vie anachorétique, et il se retira dans les déserts de l’Egypte. Étant revenu en Palestine, vers l’an 332, il bâtit près du lieu de sa naissance, un monastère dont il eut le gouvernement. Il se livrait à des austérités grandes, qu’on crut devoir lui représenter qu’il les portait trop loin ; mais il répondit : Dieu ne nous donnera le royaume des cieux qu’à condition que nous travaillerons à le mériter, et tout ce que nous pouvons faire n’a point de proportion avec la couronne de gloire qui nous est promise. Aux macérations corporelles il joignait la prière et l’étude, lisant tous les bons livres qui se publiaient, et profitant de ses voyages pour étendre ses connaissances. Quoiqu’il fût déjà très versé dans les voies de la perfection, il se mit, en 333, sous la conduite de saint Hilarion et passa vingt-trois ans dans son monastère. L’amitié de ces deux saints fut toujours si étroite que, ni la longueur du temps, ni la distance des lieux ne purent la refroidir. Durant la cruelle persécution que les ariens firent souffrir aux catholiques sous le règne de Constance, saint Epiphane sortit souvent de sa cellule pour voler au secours de la foi : il se sépara même de la communion d’Eutychius, évêque d’Eleutéropolis, qui, par des vues de politique, plutôt que par conviction, s’était attaché au parti que favorisait la cour. Il s’appliqua aussi à signaler les erreurs qu’il avait découvertes dans les écrits d’Origène. On venait le consulter de toutes parts, et on ne le quittait jamais sans avoir reçu les plus sages avis. Il était l’oracle de la Palestine et des pays voisins : sa réputation pénétra jusque dans l’île de Chypre, et l’Eglise de Salamine l’élut pour évêque vers l’an 367; mais il est probable que saint Hilarion, qui, après diverses pérégrinations, avait passé dans cette lie, contribua à l’élévation de son ancien disciple et ami. Saint Epiphane ne renonça pas au gouvernement de ses religieux qu’il visitait de temps en temps; il continua aussi de porter l’habit monastique et ne changea rien à son genre de vie : seulement ses abstinences étaient moins rigoureuses, lorsqu’il se trouvait dans le cas d’exercer l’hospitalité. Sa charité était sans bornes ; il distribuait aux pauvres tout ce dont il pouvait disposer, et plusieurs personnes riches, entre autres, sainte Olympiade de Constantinople, le faisaient le dispensateur de leurs aumônes. Les hérétiques eux-mêmes vénéraient sa sainteté ; aussi ne fut-il point enveloppé dans la persécution que les ariens suscitèrent aux catholiques en 371, et il fut presque le seul évêque orthodoxe qu’ils laissèrent tranquille dans cette partie de l’empire. ll fit, en 376, le voyage d’Antioche, dans la vue de ramener à la fui Vital, évêque de cette ville, qui était tombé dans l’hérésie d’Apollinaire ; mais ses efforts n’eurent aucun succès. Les dissensions qui troublaient l’Eglise d’Antioche, ayant obligé saint Paulin, évêque de cette même ville d’Antioche, à se rendre à Home en 382, saint Epiphane l’accompagna, et pendant leur séjour dans cette ville, ils logèrent chez sainte Paule.
Trois ans après, il eut la consolation de recevoir, à son tour, sainte Paule, qui allait se fixer en Palestine, et qui passa dix jours chez lui, à Salamine. S’étant trouvé à Jérusalem en 394, il y prêcha contre rorigénisme, en présence de Jean, patriarche de cette ville qu’il soupçonnait de pencher vers cette hérésie, et qui fut très mécontent de son discours. Le saint se rendit à Bethléem pour visiter sainte Paule et saint Jérôme : il persuada au saint docteur de se séparer de la communion de Jean jusqu’à ce qu’il eût donné des preuves de sou orthodoxie ; il conféra aussi la prêtrise à Paulinien, frère de saint Jérôme. Le patriarche se plaignit hautement de cette ordination, et soutint qu’elle était un attentat contre ses droits. Saint Epiphane, pour se justifier, lui écrivit qu’il avait pu ordonner un moine qui, en qualité d’étranger, n’était pas censé de la province de Jérusalem ; n’avait eu en vue que l’utilité de l’Eglise, et qu’il n’avait nullement pensé à porter atteinte à sa juridiction. « Nous n’avons point désapprouvé, ajoute-t-il, de semblables ordinations qui ont été faites dans la province dont nous sommes métropolitain. » L’affaire s’apaisa ; Paulinien suivit saint Epiphane à Salamine et lui demeura soumis comme étant de son clergé. il tint en 401 à Salamine, un concile de tous les évêques de Chypre, dans lequel on condamna les erreurs d’Origène, et il se rendit ensuite à Constantinople pour engager saint Jean Chrysostome, patriarche de cette ville, à souscrire à cette condamnation, ce qu’il ne put obtenir. Pendant qu’il était à Constantinople, il accusa d’origénisme quatre abbés de Nitrie, qu’on appelait les quatre grands frères, à cause de leur haute stature, et que Théophile, patriarche, d’Alexandrie, avait chassés de leurs monastères sous prétexte qu’ils étaient partisans des erreurs d’Origène. Saint Epiphane, trompé par Théophile, qui s’acharnait à leur poursuite, moins par amour de la vérité que par animosité contre saint Jean Chrysostome, qui, après s’être assuré de la pureté de leur foi, les avait admis aux saints mystères, les traita comme des hérétiques et refusa même de communiquer avec le saint patriarche qui s’était déclaré leur protecteur. Les quatre grands frères, en ayant été informés, allèrent trouver l’archevêque de Salamine, et Ammone, l’un d’eux, prenant la parole pour tous, lui dit : Mon père, nous désirons savoir si vous avez vu nos disciples et nos écrits. — Non, jamais. — Comment donc nous avez-vous jugés hérétiques sans connaître nos sentiments ? — C’est qu’on ne l’a certifié. — Nous avons agi autrement à votre égard, car nous avons souvent rencontré vos disciples et beaucoup lu vos ouvrages, entre autres l’Anchorat, et comme plusieurs le taxaient d’hérésie, nous en avons pris la défense. Vous ne deviez donc pas nous condamner sans nous entendre, ni parler aussi mal de ceux qui ne disent de vous que du bien. Le saint leur témoigna son regret de les avoir mal jugés et les apaisa par ses manières affables. Il prêcha ensuite à Constantinople sans avoir demandé la permession au patriarche, et il y ordonna un diacre : ces deux faits, ainsi que celui de l’ordination de Paulinien à Bethléem, prouvent qu’il n’avait pas des idées très nettes sur la juridiction ecclésiastique : peut-être croyait-il pouvoir se permettre, dans le diocèse d’un autre évêque, ce qu’il n’eût pas trouvé mauvais qu’on fit dans le sien ; d’ailleurs l’Eglise ne s’était point encore expliquée alors sur ce sujet d’une manière aussi explicite qu’elle l’a fait depuis.
Le pape Urbain II examinant cette conduite de saint Epiphane, l’excuse à cause de sa bonne foi et de ses bonnes intentions. Le saint archevêque quitta Constantinople et s’embarqua pour retourner dans son diocèse, mais il ne put regagner Salamine, et il mourut en route, l’an 403, âgé de quatre-vingt-treize ans dont il avait passé trente-six dans l’épiscopat. Ses disciples bâtirent en Chypre une église en son honneur et placèrent son image parmi celles des saints. Dieu hennira son tombeau par un grand nombre de miracles.
Les écrits du saint docteur sont 1° le Panarium, qui contient l’histoire de vingt hérésies qui avaient précédé la naissance de Jetas-Christ, et de quatre-vingts autres qui s’étaient élevées depuis la promulgation de l’Évangile; 2° l’Anehorat, qui contient des preuves abrégées des principaux articles de la foi catholique ; 3° le Traité des poids et mesures des Juifs, destiné à faciliter aux fidèles l’intelligence de la Bible ; 4° le Physiologue, ou recueil dés propriétés des animains avec des réflexions mystiques et morales qui sont seules de saint Epiphane, le reste de l’ouvrage étant une compilation ; 5° le Traité des pierres précieuses, où il explique les qualités des douze pierres qui étaient sur le rational du grand prêtre des Juifs ; 6° deux lettres adressées l’une à Jean, patriarche de Jérusalem et l’autre à saint Jérôme; 7° un Commentaire sur le Cantique des cantiques, découvert dans le siècle dernier. Le style de saint Epiphane manque d’élégance et d’élévation : il est souvent dur, inculte et décousu ; mais si sa diction est négligée, sa doctrine est pure. Les défauts qu’on lui reproche comme écrivain n’empêchent pas qu’on ne l’ait toujours regardé comme un des principaux docteurs de l’Eglise, dont on admire surtout la vaste érudition. — 12 mai.

EPIPHANE (saint), évêque de Pavie, était né en 447, et il n’avait que vingt ans lorsqu’il fut élevé à l’épiscopat. C’est un des premiers exemples de la dispense d’âge accordée par l’Eglise, et il la justifia en devenant l’un des plus recommandables évêques de son temps. Il jouissait de la plus haute considération auprès des empereurs Sévère, Anthelme et Olybrius, ainsi qu’auprès d’Odoacre qui mit fin à l’empire romain, et de Théodoric, roi d’Italie, son successeur. Cette considération, il la devait à son mérite, à son éminente sainteté et à ses miracles. Il désarma, par son éloquence et par sa charité, la fureur des barbares qui fondirent sur les débris de l’empire romain, obtint d’eux la liberté d’une multitude innombrable de captifs et fit décharger les peuples d’une partie des impôts dont on les écrasait; ses aumônes étaient immenses et son zèle infatigable. Il fut envoyé en ambassade vers l’empereur A nthelme et ensuite vers Evaric, roi des Goths, afin d’engager ces deux princes à faire la paix, et il réussit dans sa négociation. Odoacre ayant ruiné Pavie, saint Epiphane releva les églises, et la plupart des maisons furent reconstruites à ses frais. Il sut inspirer des sentiments d’humanité à Théodoric, au fort même de ses victoires. Il fit un long voyage en Bourgogne pour racheter les captifs détenus par le roi Gondebaud, et à son retour il mourut à Pavie en 497, à l’âge de cinquante ans et après trente années d’épiscopat. En 962, son corps fut transféré à Hildesheim en basse Saxe. Saint Ennode, qui fut son successeur après saint Maxime, a retracé les principaux traits de sa vie dans un beau panégyrique qu’il composa en son honneur. — 21 janvier.

EPIPHANE (sainte), Epiphona, martyre à Lentini, mourut aprèsavoir eu les mamelles coupées par ordre da président Tertylle, sous l’empereur Dioclétien. — 12 juillet

Et demain, dans la foulée, je vous fais Tiphaine.

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saint Mesme aliàs saint Maxime

Nous avons vu la semaine précédente que le père du marié était Mesmé Lefebvre.
Comme j’ai au sud de Chinon un ancêtre Mesme Beranger, j’ai été voir ce joli prénom, et là, stupéfaite, j’ai découvert que c’était un saint Maxime !
Voici sa biographie extraite de l’encyclopédie Migne :

saint Mesme, aliàs saint Maxime, Maximus, solitaire, et abbé de Chinon, sortait d’une famille noble de l’Aquitaine, et était frère de saint Maixent et de saint Jouin, qui furent l’un et l’autre évêques de Poitiers.
Il fut élevé dans le monastère de saint Martin de Tours, et il était encore jeune lorsqu’il perdit son saint maître. Ayant été élevé au sacerdoce, il se retira dans le monastère de l’Ile-Barbe, près de Lyon, dont il devint abbé. Mais, les embarras que lui causait le gouvernement de sa communauté, qui manquait souvent du nécessaire, à cause des incursions des barbares, le déterminèrent à se démettre de sa dignité, malgré les instances de saint Eucher, évêque de Lyon.
S’étant mis en route pour retourner en Touraine, il pensa périr en passant la Saône, et sa conservation fut regardée comme un miracle. Revenu dans sa patrie, il fut obligé de prendre le gouvernement d’un monastère qu’il avait fondé à Chinon, où il mourut dans un âge fort avancé, vers le milieu du 5e siècle.Sa sainteté fut attestée par des miracles avant et après sa mort.

Une partie de ses reliques se garde à Bar-le-Duc, où il est connu sous le nom de saint Maxe.
Fête le 20 août.

Si j’ai bien retenu, ce saint avait 2 frères saints. Heureuse leur mère qui porta 3 saints !

Attention, il a existé d’autres saint Maxime, mais pour saint Mesme, il n’y a que ce saint, qui dérive aussi de Maximus.

L’extraordinaire variété des prénoms en 1901 à Nantes Sud Loire

Voir tous les articles sur Nantes Sud Loire Saint Jacques

Certes, nous connaissons en 2020 une infinie variété de prénom, mais en 1901, on observe déjà beaucoup de variété à Nantes. Vous allez pouvoir comparer les prénoms de vos arrière grands parents avec ceux qui suivent.

Sur les 4 243 personnes recensées à Nantes Sud Loire en 1901 on compte, par ordre d’importance du prénom (et je vous mets ensuite l’ordre alphabétique traditionnel – colonne 2 le nombre d’occurence, colonne 3 le rang d’importance) :

Les 330 prénoms par importance décroissante

Marie 693 1
Pierre 160 2
Jeanne 148 3
Louis 145 4
Josephine 127 5
François 117 6
Joseph 116 7
Henri 113 8
Jean 108 9
Louise 99 10
Auguste 88 11
Anne 70 12
Jules 69 13
Eugène 61 14
Charles 58 15
Augustine 54 16
Eugénie 52 17
Georges 44 18
Françoise 43 19
Paul 43 20
Henriette 38 21
Marguerite 38 22
Léon 35 23
René 34 24
Julien 33 25
Alexandre 32 26
Jean Baptiste 30 27
Jean Marie 30 28
Edouard 29 29
Emile 28 30
Léontine 28 31
Victorine 28 32
Francis 26 33
Rose 25 34
Julie 22 35
Mathurin 22 36
Alphonse 21 37
Germaine 21 38
Adolphe 20 39
Madeleine 20 40
Pauline 20 41
Yvonne 20 42
Félix 19 43
Gustave 19 44
Marcel 19 45
Victor 19 46
Adèle 18 47
Alfred 18 48
Alexis 17 49
Maurice 17 50
Valentine 17 51
Baptiste 16 52
Mélanie 16 53
Renée 16 54
Victoire 16 55
Berthe 15 56
Gabrielle 15 57
Marcelle 15 58
Philomène 15 59
Amélie 14 60
Angélique 14 61
Anna 14 62
Eulalie 14 63
Léon Marie 14 64
Lucie 14 65
Céline 13 66
Ernestine 13 67
Yves 13 68
Emilie 12 69
Gabriel 12 70
Julienne 12 71
Mathilde 12 72
André 11 73
Armand 11 74
Ernest 11 75
Helène 11 76
Adélaïde 10 77
Angèle 10 78
Clémentine 10 79
Etienne 10 80
Marthe 10 81
Charlotte 9 82
Edmond 9 83
Ferdinand 9 84
Léonie 9 85
Aimée 8 86
Alexandrine 8 87
Constance 8 88
Constant 8 89
Emma 8 90
Hippolyte 8 91
Jacques 8 92
Juliette 8 93
Lucien 8 94
Reine 8 95
Thérèse 8 96
Adrien 7 97
Albert 7 98
Antoine 7 99
Célestine 7 100
Clémence 7 101
Elisabeth 7 102
Fernand 7 103
Geneviève 7 104
Lucienne 7 105
Michel 7 106
Raoul 7 107
Adrienne 6 108
Blanche 6 109
Fernande 6 110
Gaston 6 111
Georgette 6 112
Perrine 6 113
Rosalie 6 114
Antoinette 5 115
Armandine 5 116
Caroline 5 117
Christophe 5 118
Clarisse 5 119
Clément 5 120
Donatien 5 121
Emilienne 5 122
Frédéric 5 123
Léa 5 124
Marie Louise 5 125
Théophile 5 126
Vincent 5 127
Virginie 5 128
Albertine 4 129
Alphonsine 4 130
Arthur 4 131
Benjamin 4 132
Camille 4 133
Claire 4 134
Claude 4 135
Delphine 4 136
Désirée 4 137
Elise 4 138
Estelle 4 139
Esther 4 140
Florence 4 141
Guillaume 4 142
Hortense 4 143
Isidore 4 144
Laurent 4 145
Marcelline 4 146
Maria 4 147
Modeste 4 148
Prosper 4 149
Sébastien 4 150
Théodore 4 151
Adeline 3 152
Aglaé 3 153
Alain 3 154
Alice 3 155
Anastasie 3 156
Andrée 3 157
Arsène 3 158
Cécile 3 159
Céleste 3 160
Clair 3 161
Elisa 3 162
Félicité 3 163
Florentine 3 164
Henry 3 165
Irma 3 166
Joachim 3 167
Laure 3 168
Léonide 3 169
Léopold 3 170
Mathurine 3 171
Nathalie 3 172
Noémie 3 173
Olivier 3 174
Prudent 3 175
Raymond 3 176
Rogatien 3 177
Séraphine 3 178
Sidonie 3 179
Sophie 3 180
Suzanne 3 181
Achille 2 182
Adolphine 2 183
Agathe 2 184
Agnès 2 185
Aimé 2 186
Ambroise 2 187
Amédé 2 188
Ameline 2 189
Anaïs 2 190
Aristide 2 191
Armande 2 192
Augustin 2 193
Aveline 2 194
Azéline 2 195
Barthélémy 2 196
Carmen 2 197
Casimir 2 198
Catherine 2 199
Célestin 2 200
Claudine 2 201
Clotilde 2 202
Denis 2 203
Désiré 2 204
Donatienne 2 205
Edith 2 206
Eléonore 2 207
Elie 2 208
Emmanuel 2 209
Eveline 2 210
Fanny 2 211
Flavie 2 212
Gilbert 2 213
Grégoire 2 214
Havin Irlandais 2 215
Hermine 2 216
Honorine 2 217
Isaïe 2 218
Josèphe 2 219
Langé 2 220
Marianne 2 221
Marine 2 222
Marius 2 223
Martial 2 224
Michelle 2 225
Nicolas 2 226
Noël 2 227
Paule 2 228
Philippe 2 229
Prudence 2 230
Raphaël 2 231
Robert 2 232
Similienne 2 233
Zélie 2 234
Zoé 2 235
Alcide 1 236
Alcine 1 237
Alix 1 238
Anatole 1 239
Ancèle 1 240
Angéline 1 241
Anne Célestine 1 242
Anne Marie 1 243
Anne Marie 1 244
Annette 1 245
Antonin 1 246
Appoline 1 247
Aurélie 1 248
Aveline 1 249
Barreau 1 250
Benoni 1 251
Bernabé 1 252
Berthilère 1 253
Cabiron 1 254
Clara 1 255
Cléta 1 256
Clodomer 1 257
Conception 1 258
Courado espagn. 1 259
Damien 1 260
Daniel 1 261
Edmée 1 262
Eglantine 1 263
Eliane 1 264
Eloïse 1 265
Emilien 1 266
Euphrasie 1 267
Euphrasine 1 268
Eve 1 269
Fulgent 1 270
Gaston 1 271
Georgine 1 272
Gilles 1 273
Glepvre? 1 274
Héloïse 1 275
Honoré 1 276
Huberte 1 277
Hugues 1 278
Isabelle 1 279
Janine 1 280
Jean François 1 281
Jean Louis 1 282
Jean Pierre 1 283
Jeanneteau 1 284
Jérome 1 285
Justine 1 286
Laurence 1 287
Léonard 1 288
Léonce 1 289
Luc 1 290
Ludovic 1 291
Marc 1 292
Marcellin 1 293
Marie Ange 1 294
Marie Antoinette 1 295
Mariette 1 296
Martine 1 297
Mathias 1 298
Maximin 1 299
Melaine 1 300
Meraele 1 301
Mercédès 1 302
Monique 1 303
Noelly 1 304
Odette 1 305
Olympe 1 306
Patrice 1 307
Pélagie 1 308
Perrin 1 309
Pétronille 1 310
Rachelle 1 311
Radegonde 1 312
Raymonde 1 313
Roger 1 314
Romain 1 315
Rosa Irlandaise 1 316
Salmune 1 317
Sosthène 1 318
Stanislas 1 319
Stéphanie 1 320
Sylvain 1 321
Sylvie 1 322
Thomas 1 323
Tourrain 1 324
Toussant 1 325
Valentin 1 326
Victorien 1 327
Vincente 1 328
Yvon 1 329
Zénaïde 1 330

les 330 prénoms par ordre alphabétique

Achille 2 1
Adélaïde 10 2
Adèle 18 3
Adeline 3 4
Adolphe 20 5
Adolphine 2 6
Adrien 7 7
Adrienne 6 8
Agathe 2 9
Aglaé 3 10
Agnès 2 11
Aimé 2 12
Aimée 8 13
Alain 3 14
Albert 7 15
Albertine 4 16
Alcide 1 17
Alcine 1 18
Alexandre 32 19
Alexandrine 8 20
Alexis 17 21
Alfred 18 22
Alice 3 23
Alix 1 24
Alphonse 21 25
Alphonsine 4 26
Ambroise 2 27
Amédé 2 28
Amélie 14 29
Ameline 2 30
Anaïs 2 31
Anastasie 3 32
Anatole 1 33
Ancèle 1 34
André 11 35
Andrée 3 36
Angèle 10 37
Angéline 1 38
Angélique 14 39
Anna 14 40
Anne 70 41
Anne Célestine 1 42
Anne Marie 1 43
Anne Marie 1 44
Annette 1 45
Antoine 7 46
Antoinette 5 47
Antonin 1 48
Appoline 1 49
Aristide 2 50
Armand 11 51
Armande 2 52
Armandine 5 53
Arsène 3 54
Arthur 4 55
Auguste 88 56
Augustin 2 57
Augustine 54 58
Aurélie 1 59
Aveline 1 60
Aveline 2 61
Azéline 2 62
Baptiste 16 63
Barreau 1 64
Barthélémy 2 65
Benjamin 4 66
Benoni 1 67
Bernabé 1 68
Berthe 15 69
Berthilère 1 70
Blanche 6 71
Cabiron 1 72
Camille 4 73
Carmen 2 74
Caroline 5 75
Casimir 2 76
Catherine 2 77
Cécile 3 78
Céleste 3 79
Célestin 2 80
Célestine 7 81
Céline 13 82
Charles 58 83
Charlotte 9 84
Christophe 5 85
Clair 3 86
Claire 4 87
Clara 1 88
Clarisse 5 89
Claude 4 90
Claudine 2 91
Clémence 7 92
Clément 5 93
Clémentine 10 94
Cléta 1 95
Clodomer 1 96
Clotilde 2 97
Conception 1 98
Constance 8 99
Constant 8 100
Courado espagn. 1 101
Damien 1 102
Daniel 1 103
Delphine 4 104
Denis 2 105
Désiré 2 106
Désirée 4 107
Donatien 5 108
Donatienne 2 109
Edith 2 110
Edmée 1 111
Edmond 9 112
Edouard 29 113
Eglantine 1 114
Eléonore 2 115
Eliane 1 116
Elie 2 117
Elisa 3 118
Elisabeth 7 119
Elise 4 120
Eloïse 1 121
Emile 28 122
Emilie 12 123
Emilien 1 124
Emilienne 5 125
Emma 8 126
Emmanuel 2 127
Ernest 11 128
Ernestine 13 129
Estelle 4 130
Esther 4 131
Etienne 10 132
Eugène 61 133
Eugénie 52 134
Eulalie 14 135
Euphrasie 1 136
Euphrasine 1 137
Eve 1 138
Eveline 2 139
Fanny 2 140
Félicité 3 141
Félix 19 142
Ferdinand 9 143
Fernand 7 144
Fernande 6 145
Flavie 2 146
Florence 4 147
Florentine 3 148
Francis 26 149
François 117 150
Françoise 43 151
Frédéric 5 152
Fulgent 1 153
Gabriel 12 154
Gabrielle 15 155
Gaston 6 156
Gaston 1 157
Geneviève 7 158
Georges 44 159
Georgette 6 160
Georgine 1 161
Germaine 21 162
Gilbert 2 163
Gilles 1 164
Glepvre? 1 165
Grégoire 2 166
Guillaume 4 167
Gustave 19 168
Havin Irlandais 2 169
Helène 11 170
Héloïse 1 171
Henri 113 172
Henriette 38 173
Henry 3 174
Hermine 2 175
Hippolyte 8 176
Honoré 1 177
Honorine 2 178
Hortense 4 179
Huberte 1 180
Hugues 1 181
Irma 3 182
Isabelle 1 183
Isaïe 2 184
Isidore 4 185
Jacques 8 186
Janine 1 187
Jean 108 188
Jean Baptiste 30 189
Jean François 1 190
Jean Louis 1 191
Jean Marie 30 192
Jean Pierre 1 193
Jeanne 148 194
Jeanneteau 1 195
Jérome 1 196
Joachim 3 197
Joseph 116 198
Josèphe 2 199
Josephine 127 200
Jules 69 201
Julie 22 202
Julien 33 203
Julienne 12 204
Juliette 8 205
Justine 1 206
Langé 2 207
Laure 3 208
Laurence 1 209
Laurent 4 210
Léa 5 211
Léon 35 212
Léonard 1 213
Léonce 1 214
Léonide 3 215
Léonie 9 216
Léon Marie 14 217
Léontine 28 218
Léopold 3 219
Louis 145 220
Louise 99 221
Luc 1 222
Lucie 14 223
Lucien 8 224
Lucienne 7 225
Ludovic 1 226
Madeleine 20 227
Marc 1 228
Marcel 19 229
Marcelle 15 230
Marcellin 1 231
Marcelline 4 232
Marguerite 38 233
Maria 4 234
Marianne 2 235
Marie 693 236
Marie Ange 1 237
Marie Antoinette 1 238
Marie Louise 5 239
Mariette 1 240
Marine 2 241
Marius 2 242
Marthe 10 243
Martial 2 244
Martine 1 245
Mathias 1 246
Mathilde 12 247
Mathurin 22 248
Mathurine 3 249
Maurice 17 250
Maximin 1 251
Melaine 1 252
Mélanie 16 253
Meraele 1 254
Mercédès 1 255
Michel 7 256
Michelle 2 257
Modeste 4 258
Monique 1 259
Nathalie 3 260
Nicolas 2 261
Noël 2 262
Noelly 1 263
Noémie 3 264
Odette 1 265
Olivier 3 266
Olympe 1 267
Patrice 1 268
Paul 43 269
Paule 2 270
Pauline 20 271
Pélagie 1 272
Perrin 1 273
Perrine 6 274
Pétronille 1 275
Philippe 2 276
Philomène 15 277
Pierre 160 278
Prosper 4 279
Prudence 2 280
Prudent 3 281
Rachelle 1 282
Radegonde 1 283
Raoul 7 284
Raphaël 2 285
Raymond 3 286
Raymonde 1 287
Reine 8 288
René 34 289
Renée 16 290
Robert 2 291
Rogatien 3 292
Roger 1 293
Romain 1 294
Rosa Irlandaise 1 295
Rosalie 6 296
Rose 25 297
Salmune 1 298
Sébastien 4 299
Séraphine 3 300
Sidonie 3 301
Similienne 2 302
Sophie 3 303
Sosthène 1 304
Stanislas 1 305
Stéphanie 1 306
Suzanne 3 307
Sylvain 1 308
Sylvie 1 309
Théodore 4 310
Théophile 5 311
Thérèse 8 312
Thomas 1 313
Tourrain 1 314
Toussant 1 315
Valentin 1 316
Valentine 17 317
Victoire 16 318
Victor 19 319
Victorien 1 320
Victorine 28 321
Vincent 5 322
Vincente 1 323
Virginie 5 324
Yves 13 325
Yvon 1 326
Yvonne 20 327
Zélie 2 328
Zénaïde 1 329
Zoé 2 330

 

Hénoch, aliàs Enoch

Hier, la transaction sur la pension de Michel Garande, mentionnait Enoc Buret. Ce curieux prénom n’est pas celui d’un saint. J’ai voulu en savoir plus :

Ascension dHénoch vue Raffaello Sanzio (XVe)
Ascension d'Hénoch vue Raffaello Sanzio (XVe)

Hénoch est un patriarche antédiluvien, fils de Caïn et père de Mathusalem.
Selon la Genèse, v. 24, il disparut mystérieusement « enlevé par Dieu » comme le prophète Elie, et le Serviteur de Yahvé du second Isaïe. Il devint une grande figure de l’apocalyptique juive.

le livre d’Hénoch, une des grandes apocalypses juives. Il donne un ensemble d’exhortations et de prophéties, concernant la fin des temps. Cité dans le Nouveau Testament (Jude, 14) il a eu une grande influence sur la pensée chrétienne. Il a été écrit en hébreu et en araméen (des fragments dans les deux langues ont été retrouvés à Qumrian). On peut dater les diverses sevtions qui le composent d’une période s’étendant de 170 à 60 av. J.-C. (Dict. Encyclopédique Larousse, 1983

    En savoir plus sur Internet

Mais je dois reconnaître que c’est probablement la première fois que je rencontrais ce prénom dans mes recherches.

Anceau, Anseaulme, Anselme

Un seul et même prénom, parfois féminin, et plusieurs saints porteurs de ce nom Ancelmus, mais le plus célèbre est l’archevêque de Cantorbery. Voici quelques actes montrant le prénom :

Le Louroux-Béconnais : « Le XXVIIe jour dudit moys (août 1556) fut baptizée Perrine fille de Jehan Rabin de la Roussaye et de Jacquine Hallet sa femme parrain Pierre Besruau maraine Joye femme de Thibault Templer Jehanne fille de Jehanne Lyvenaye par frère Anseaulme Prioulleau religieux de Pontron » v°148-164

« Audit jour (30 août 1555) fut baptizée Anceaulme fille de Gilles Gratien et de Jehanne Beaunes sa femme parrain vénérable personne François Anceaulme Prioulleau religieux de Pontortran marraines Marye Beaunes femme de Robert Perier et Guyonne Herbert femme de Jehan Lermitte par Dubreil » v°143-164

Et voici la biographie des saints, selon l’encyclopédie Migne :

ANSELME ( saint ), Anselmus, premier abbé de Nonantola, dans le duché de Modène, florissait sur la fin du VIIIe siècle et mourut en 803. — 3 mars.

ANSELME (saint), évêque de Lucques et confesseur, était neveu du pape Alexandre Il, et naquit à Mantoue, au commencement du XIe siècle. Il se livra d’abord à l’étude de la grammaire et de la dialectique ; il embrassa ensuite l’état ecclésiastique, et s’appliqua avec ardeur à l’étude de la théologie et du droit canon, dans lesquels il fit de grands progrès. Badage, évêque de Lucques, son oncle, étant devenu pape en 1061 sous le nom d’Alexandre Il, le nomma au siége qu’il venait de quitter et l’envoya en Allemagne pour y recevoir, des mains de l’empereur Henri IV, l’investiture de son siége, selon l’usage de ce temps ; mais Anselme revint sans avoir voulu la recevoir aux conditions que lui proposait l’empereur, persuadé que ce n’était pas à la puissance séculière à conférer ainsi les dignités ecclésiastiques. Ayant été sacré par Grégoire VII en 1073, il consentit enfin à recevoir de Henri l’anneau et la crosse ; mais il en eut des scrupules quelque temps après, et il alla se faire moine à Cluny ; il fallut un ordre du pape pour lui faire reprendre le gouvernement de son diocèse. De retour à Lucques, il voulut, en 1079, obliger les chanoines de sa cathédrale à la vie commune, conformément à un décret du pape Léon IX. La comtesse Mathilde, souveraine de Lucques et d’une grande partie de la Toscane, le secondait dans cette entreprise ; mais il ne put vaincre la résistance des chanoines, quoiqu’il eût déployé toute la sévérité des peines canoniques. Les chanoines se révoltèrent et excitèrentune sédition contre l’évéque, qui fut forcé de sortir de Lucques : il se retira auprès de la comtesse Mathilde, dont il était le directeur. Le pape ne le laissa pas longtemps dans la retraite qu’il s’était choisie : il le fit son légat en Lombardie, et le chargea de la conduite de plusieurs diocèses, que la fameuse querelle entre l’empire et le saint-siège, au sujet des investitures, avait laissés sans pasteurs. Il mourut à Mantoue le 18 mars 1086, et sa sainteté fut bientôt attestée par de nombreux miracles. Il en avait déjà opéré plusieurs de son vivant, ce qui l’a fait honorer d’un culte public en Italie et choisir par la ville de Mantoue pour son patron. Il était d’une vaste érudition et lorsqu’on le questionnait sur quelque passage de l’Ecriture sainte, qu’il savait tout entière, par coeur, il exposait, sur-le-champ, comment chaque saint Père l’avait expliqué. Parmi les ouvrages qu’il a laissés, nous citerons l’Apologie pour Grégoire VII, l’Explication des Lamentations de Jérémie, une Collection de canons, la Réfutation des prétentions de l’antipape Guibert, et l’Explication des Psaumes: il entreprit ce dernier ouvrage à la prière dé la comtesse Mathilde, mais la mort ne lui permit pas de l’achever. — 18 mars.

ANSELME (saint), archevêque de Cantorbéry, né à Aoste en Piémont, l’an 1033, était fils de Gondulphe et d’Ermengarde, l’un et l’autre d’une famille noble et considérée dans le pays. Formé à la piété par sa vertueuse mère et instruit dans les sciences par d’habiles maîtres, il prit à l’âge de quinze ans la résolution d’embrasser l’état monastique ; mais l’abbé auquel il se présenta refusa de l’admettre dans son monastère, parce qu’il craignait le ressentiment de Gondulphe. Anselme ayant perdu sa mère, négligea peu à peu ses exercices de piété et tomba insensiblement dans la tiédeur. Il alla plus loin, et se livra aux désordres d’un monde corrompu ; il finit même par perdre le goût de l’étude. Revenu à Dieu plus tard, il ne cessa de déplorer les égarements de sa jeunesse qu’il a retracés dans ses Méditations avec les sentiments de la plus vive componction. Son père, irrité de son inconduite, l’avait pris en aversion. Anselme, après son retour à la vertu, voyant qu’il ne pouvait le fléchir et qu’il était même souvent en butte à de mauvais traitements, quitta la maison paternelle et sa patrie, et vint en Bourgogne où il reprit avec ardeur le cours de ses études. Après trois ans de séjour dans cette province, il se rendit à l’abbaye du Bec pour prendre des leçons du célèbre Lanfranc, qui en était prieur, et qui sut le distinguer de ses autres disciples. Il conçut bientôt pour lui une véritable affection. Gondulphe étant mort, Anselme hésita quelque temps sur le choix d’un état. Tantôt il était d’avis de rester dans le monde et d’employer sa fortune en bonnes oeuvres; tantôt il inclinait pour la solitude, comme un moyen plus sûr de se sanctifier. Au milieu de ces perplexités, il pria Lanfranc de l’aider de ses conseils; mais celui-ci, craignant de trop écouter l’affection qu’il avait pour Anselme, le renvoya à Mauirille, archevêque de Rouen, qui lui conseilla d’entrer dans l’ordre de Saint-Benoît. Il prit donc l’habit dans l’abbaye du Bec, alors gouvernée par l’abbé Herluin, et il fit profession en 1060, étant âgé de vingt-sept ans. Trois ans après, il remplaça Lanfranc dans la dignité de prieur.
Sa jeunesse excita d’abord quelques murmures, mais par sa douceur et sa patience il vint à bout de gagner l’affection de toute la communauté. Il eut aussi le bonheur de retirer du déréglement et de faire rentrer dans les voies de la perfection un jeune moine nommé Osbern. Il avait un talent tout particulier pour connaître ce qu’il y avait de plus intime dans le coeur, et l’on eût dit qu’il lisait dans l’intérieur de chacun, ce qui lui servait beaucoup pour la conduite des âmes. La bonté, la charité tempéraient la rigueur des remèdes qu’il lui fallait employer quelquefois ; car il n’était pas partisan de la sévérité, surtout envers les jeunes religieux. Un abbé du voisinage, qui était d’un avis différent sur ce point, ne l’eut pas plus tôt entendu, qu’il résolut de l’imiter, et l’expérience lui prouva qu’il avait bien fait. Les nombreuses occupations attachées à la charge de prieur n’empêchaient point Anselme de s’appliquer à la théologie.

Tour de labbaye du Bec-Hellouin
Tour de l'abbaye du Bec-Hellouin
L’Ecriture et la Tradition étaient ses guides dans l’étude de cette science sur laquelle il composa des ouvrages qui portèrent au loin sa réputation et attirèrent beaucoup de personnes à l’abbaye du Bec.
Saint Anselme de Cantorbery - http://www.abbayedubec.com/
Saint Anselme de Cantorbery - http://www.abbayedubec.com/
Hennin étant mort en 1078, Anselme, élu pour le remplacer, ne consentit que difficilement à son élection. Il confia la gestion du temporel de l’abbaye à des religieux versés dans cette partie, afin d’avoir plus de temps à donner au gouvernement spirituel. Comme la maison du Bec avait des propriétés en Angleterre, il y fit quelques voyages, ce qui lui fournissait l’occasion de revoir son ancien maître et ami Lanfranc, qui était devenu archevêque de Cantorbéry. Anselme recevait de la part des Anglais, lorsqu’il se trouvait dans leur île, des marques éclatantes d’estime et de vénération ; la noblesse et le clergé s’empressaient à l’envi de lui être utile; le roi lui-même, qui était si peu accessible à ses sujets, s’humanisait avec l’abbé du Bec. Anselme, de son côté, tâchait de se faire tout à tous et il faisait tourner au profit de la religion l’ascendant qu’il avait sur les coeurs. Hugues, comte de Chester, qui avait conçu pour lui une profonde vénération, étant tombé dangereusement malade en 1092, lui envoya coup sur coup trois courriers pour le prier de passer en Angleterre, afin de le consulter sur la fondation d’un monastère qu’il faisait bâtir à Chester, et pour mourir entre ses bras. Anselme, qui avait appris qu’on voulait le faire archevêque de Cantorbéry, ne se souciait pas d’entreprendre le voyage, mais le désir de procurer à un ancien ami les secours qu’il réclamait l’emporta. A son arrivée il trouva le comte guéri. Il fut cependant retenu cinq mois en Angleterre, tant pour les affaires de son abbaye que pour celles du monastère que Hugues fondait à Chester. Guillaume le Roux, qui avait succédé en 1087 à Guillaume le Conquérant, son père, s’emparait des biens de l’Eglise et s’appropriait les revenus des siéges vacants, et afin d’en jouir plus longtemps, il défendit de remplacer les évêques qui venaient à mourir. C’est ainsi que l’Eglise de Cantorbéry resta cinq ans sans pasteur, après la mort de Lanfranc. Guillaume avait juré que ce siége ne serait jamais rempli de son vivant; niais étant tombé malade à Glocester, la crainte des jugements de Dieu le fit rentrer en lui-même, et il promit, s’il guérissait, de réparer ses injustices envers les églises. Il commença par celle de Cantorbéry et y nomma Anselme. Ce choix fut approuvé de tout le monde, à l’exception du saint, qui alléguait son grand âge, sa mauvaise santé et son peu de capacité pour les affaires. Le roi, chagriné de ce refus, lui représenta que de son acceptation dépendait le salut de son âme : « Car je suis persuadé, disait-il, que Dieu ne me fera pas miséricorde, si le siège de Cantorbéry n’est pas rempli avant ma mort. » Les évêques et les seigneurs qui étaient présents joignirent leurs instances à celles du roi. « Si sous persistez dans votre refus, qui nous scandalise, dirent-ils à Anselme, vous serez responsable devant Dieu de tous les maux qui tomberont sur l’Eglise et sur le peuple d’Angleterre. » Ils le forcèrent à prendre la crosse, en présence du roi, et le portèrent ensuite à l’église, où ils chantèrent le Te Deum. Ceci arriva le 6 mars 1093.

    Voir le site de la cathédrale de Canterbury
    Voir le site d’abbaye du Bec-Hellouin

Anselme, qui ne se rendait pas encore, finit enfin par accepter, mais à deux conditions : la première, que le roi rendrait à son église tous les biens qu’elle possédait du temps de son prédécesseur; la seconde, qu’il reconnaîtrait Urbain Il pour pape légitime. Les choses ainsi arrangées, il se laissa sacrer le 4 décembre. Guillaume, à peine guéri, oublia ses bons sentiments et ses promesses. Ayant demandé à ses sujets de nouveaux subsides, Anselme lui offrit 500 livres d’argent, dont le roi parut d’abord se contenter; mais bientôt après, il demanda encore à Anselme 1 000 livres. Le saint répondit qu’il ne pouvait donner cette somme, parce qu’il n’était pas permis de disposer du bien des pauvres. Il l’exhorta à permettre aux évêques de tenir des conciles, comme cela s’était toujours pratiqué, et à donner des supérieurs aux abbayes vacantes ; mais le prince lui répondit avec colère qu’il ne se dessaisirait pas plus des abbayes que de sa couronne. Il ne négligea rien pour le déposséder de son siége : il défendit aux prélats qui lui étaient dévoués de le regarder comme archevêque et de lui obéir comme primat, alléguant pour raison qu’Anselme, pendant le schisme, avait été soumis à Urbain II, qui n’était point encore reconnu en Angleterre. Il essaya ensuite de gagner la noblesse; mais la plupart des seigneurs répondirent qu’Anselme étant archevêque de Cantorbéry. et primat du royaume, ils lui obéiraient dans les choses de la religion; que leur conscience ne leur permettait pas de se soustraire à une autorité légitime, vu surtout que celui qui l’exerçait n’avait été convaincu d’aucun crime. Le roi, n’ayant pu réussir dans son projet, envoya à Rome un ambassadeur qui reconnut Urbain, espérant, par cette démarche, mettre le pape dans ses intérêts et l’engager à se réunir à lui contre l’archevêque ; il lui offrit même une pension annuelle sur l’Angleterre, s’il voulait le déposer. Urbain envoya sur les lieux un légat qui déclara au roi que la chose ne pouvait se faire. Anselme, qui ignorait la trame ourdie contre lui, reçut du légat le pallium que le pape lui envoyait. Il écrivit à Urbain pour l’en remercier, et dans sa lettre il se plaint de la pesanteur du fardeau qu’on lui avait imposé, et témoigne un vif regret d’avoir été arraché à sa chère solitude. Voyant que Guillaume cherchait de nouveau à usurper les biens de son Eglise, et que toutes ses représentations n’étaient pas écoutées, il demanda avec instance la permission de sorfir de l’Angleterre. Le roi la lui refusa par deux fois, et comme Anselme revenait à la charge, Guillaume lui déclara que s’il sortait de son royaume, il saisirait tous les revenus de son archevêché et qu’on ne le reconnaîtrait plus pour primat. Le saint, vivement affligé de l’oppression de son église qu’il ne pouvait plus empêcher, partit au mois d’octobre 1097, pour Rome, déguisé en pèlerin, et s’embarqua à Douvres avec deux moines, dont l’un était Eadmer, qui écrivit sa Vie. Arrivé en France, Il passa quelque temps à Cluny avec saint Hugues, qui en était abbé : de là il se rendit à Lyon, où l’archevêque Hugues lui fit un accueil distingué et le reçut avec de grandes marques de respect. Sa santé s’étant trouvée dérangée, il ne put partir de cette ville qu’au mois de mars de l’année suivante, ce qui fut un bonheur pour lui ; car s’il en fût parti plus tôt, il serait tombé dans les embûches que l’antipape Guibert lui avait dressées sur sa route, à la nouvelle de son voyage d’Italie. Le pape le reçut de la manière la plus honorable et le logea dans son propre palais. Anselme lui ayant appris tout ce qui s’était passé à son sujet, il lui promit sa protection, et écrivit au roi d’Angleterre une lettre très-forte pour l’engager à rétablir l’archevêque de Cantorbéry dans tous les droits dont ses prédécesseurs avaient joui. Anselme écrivit aussi, de son côté, afin de fléchir Guillaume. Comme l’air de Rome était contraire à sa santé, il n’y resta que dix jours, et se retira dans le monastère de Saint-Sauveur en Calabre, où il acheva l’ouvrage intitulé : Pourquoi le Fils de Dieu s’est-il fait homme?
Charmé de sa nouvelle solitude, et n’espérant plus pouvoir jamais faire aucun bien à Cantorbéry, il pria le pape d’accepter sa démission ; mais le pape lui répondit qu’un homme de cœur ne devait point abandonner son poste ; qu’il n’avait eu d’ailleurs à essuyer que des menaces et des duretés. Anselme répondit qu’il ne craignait pas les souffrances ni les tourments, qu’il ferait même volon- tiers le sacrifice de sa vie pour la cause de Dieu ; mais qu’il lui serait impossible de faire aucun bien dans un pays où l’on foulait aux pieds toutes les règles de la justice. li se soumit pourtant aux ordres d’Urbain, et en attendant, il alla demeurer à Sélanie, sur une montagne située près du monastère de Saint-Sauveur, et afin d’avoir le mérite de l’obéissance dans toutes ses actions, il demanda au pape pour supérieur Eadmer, qui ne l’avait pas quitté depuis son départ d’Angleterre. Il assista, au mois d’octobre de la même au-née (1098), au concile qu’Urbain II avait assemblé à Bari pour travailler à la réunion des Grecs. Ceux-ci ayant proposé leurs difficultés sur la procession du Saint-Esprit, embrouillaient la question par des longueurs interminables. Le pape, voulant mettre fin à ces disputes qui ne menaient à rien, s’écria : « Anselme, notre père et notre maître, où êtes-vous? » Il le fit asseoir près de lui et l’engagea à déployer ses talents, lui représentant que l’occasion était belle et que Dieu l’avait ménagé à dessein pour venger l’Eglise des attaques de ses ennemis. Le saint archevêque prit aussitôt la parole, et s’exprima avec tant de force et de solidité qu’il réduisit les Grecs au silence. Dès qu’il eut cessé de parler, tous les assistants dirent anathème à quiconque nierait que le Saint-Esprit procède du Père et du Fils. On passa ensuite à l’affaire du roi d’Angleterre : on parla fort au long de ses menées simoniaques, de ses injustices et de ses vexations envers l’Eglise, de ses persécutions envers l’archevêque de Cantorbéry, et de son opiniâtreté incorrigible malgré les fréquentes monitions qu’il avait reçues. Le concile fut d’avis d’agir avec la plus grande sévérité, et le pape allait prononcer contre lui une sentence d’excommunication, lorsque Anselme, se jetant à ses pieds, le conjura de ne point porter de censure. Cette démarche, en faveur d’un prince dont il avait tant à se plaindre, excita l’admiration de tout le concile, et l’on fit droit à sa demande. Après le concile; Anselme retourna avec le pape à Rome, où il recevait les témoignages les plus honorables de respect et d’affection. Les schismatiques eux-mêmes ne pouvaient refuser de rendre hommage à sa vertu et à son mérite. Il assista avec distinction au concile de Rome en 1099, et reprit ensuite la route de Lyon, où l’archevêque Hugues se faisait d’avance un plaisir de le recevoir. Il lui céda l’honneur d’officier dans son église, et le pria d’y exercer toutes les fonctions épiscopales, comme s’il eût été dans son propre diocèse. C’est dans cette ville qu’Anselme composa son livre de la Conception de la sainte Vierge et du péché originel. Après la mort d’Urbain, qui eut lieu au mois de juillet de la même année (1099), il écrivit à Pascal II, son successeur, pour l’instruire de son affaire, Il y avait déjà quelque temps qu’il était convaincu qu’il ne pourrait remonter sur son siége, tant que Guillaume vivrait, lorsqu’il apprit sa fin tragique, étant à l’abbaye de la Chaise-Dieu en Auvergne. Ce prince avait été tué à la chasse, sans avoir eu le temps de se reconnaître et sans avoir pu recevoir les sacrements de l’Eglise. Anselme pleura sa mort, dont les circonstances étaient si terribles aux yeux de la foi. Henri 1er frère et successeur de Guillaume le Roux, rappela le saint, qui partit sans délai pour l’Angleterre et débarqua à Douvres le 23 septembre 1100. Son retour causa une grande joie dans tout le royaume ; le roi le reçut avec bonté; tuais ces dispositions bienveillantes ne durèrent pas longtemps. Henri exigea qu’Anselme lui demandât l’investiture de sa dignité et lui rendît hommage pour son siége. Anselme s’y refusa, se fondant sur le dernier concile de Rome qui le défendait sous peine d’excommunication. Le roi ne se rendant pas, on convint de part et d’autre qu’on s’adresserait au pape à ce sujet. Mais dans l’intervalle, Henri se vit sur le point de perdre sa couronne. Robert, duc de Normandie, son frère aîné, à son retour de la terre sainte, résolut de faire valoir ses droits au trône d’Angleterre dont on avait disposé en faveur de Henri pendant son absence. Il leva une armée dans son duché, passa la Manche et marcha contre Henri. Celui-ci, à la vue du danger, qui le menaçait, fit les plus belles promesses à l’archevêque de Cantorbéry, s’engageant à suivre en tout ses conseils, protestant qu’il aurait toujours une déférence entière pour le saint-siége, et qu’il respecterait toujours les droits de l’Eglise. Anselme lui resta fidèle, et fit tout ce qu’il put pour arrêter les progrès de la révolte, représentant aux seigneurs qui avaient juré fidélité à Henri l’obligation de tenir leur serment. Il publia même une sentence d’excommunication contre Robert, qui était regardé comme un usurpateur, et bientôt la cause du roi prit une tournure plus favorable. Robert, avant fait sa paix avec son frère, retourna en Normandie. Le danger passé, le roi oublia les grandes obligations qu’il avait envers l’archevêque de Cantorbéry, ainsi que les promesses solennelles qu’il lui avait faites. Loin de rendre la liberté à l’Église d’Angleterre, il continua de s’arroger le droit de donner l’investiture des bénéfices. Le saint archevêque, de son côté, se montra ferme et refusa de sacrer les évêques nommés par le roi, contrairement aux règles canoniques. Il tint en 1102 un concile national dans l’église de Saint-Pierre, à Westminster, pour corriger les abus et pour rétablir la discipline ecclésiastique. La querelle des investitures s’envenimant de plus en plus, il fut enfin convenu qu’Anselme irait en personne consulter le pape sur cette question. Il s’embarqua, le 27 avril 1103, et se rendit à Rome, où le roi avait aussi envoyé un ambassadeur. Le pape, qui était Pascal II, ne fut point favorable à Henri; il porta même la peine d’excommunication contre ceux qui recevraient de lui l’investiture des dignités ecclésiastiques. Anselme se remit en chemin pour l’Angleterre; mais arrivé à Lyon, Henri lui fit défendre de rentrer dans son royaume, tant qu’il ne serait pas disposé à se soumettre. Il resta donc à Lyon, où l’archevêque Hugues, son ancien ami, s’efforça, par toutes sortes d’égards et de bons traitements, de lui faire oublier ses tribulations. Il se retira ensuite à l’abbaye du Bec, où le pape lui envoya une commission pour juger l’affaire de l’archevêque de Rouen, accusé de plusieurs crimes. Pascal lui permit aussi d’admettre à la communion ceux qui avaient reçu du roi l’investiture de leurs bénéfices. Henri fut si charmé de cette condescendance du pape, que, sur-le-champ, il envoya prier Anselme de revenir en Angleterre; mais une maladie grave ne lui permit pas de se rendre de suite aux désirs du roi. Après sa guérison, il retourna en Angleterre où il fut reçu comme en triomphe par tous les ordres du royaume et par la reine Mathilde, en l’absence du roi qui était alors en Normandie. Anselme, rendu à son siège, passa les dernières années de sa vie dans une langueur continuelle, et les six derniers mois qui précédèrent sa mort, il était tombé dans un tel état de faiblesse que, ne pouvant plus marcher, il se faisait porter tous les jours à l’église, pour y entendre la messe.
Il mourut le 21 avril 1109, âgé de soixante-seize ans, et fut enterré dans la cathédrale de Cantorbéry, où se sont opérés plusieurs miracles par son intercession. Clément XI, par un décret de 171), a placé saint Anselme parmi les docteurs de l’Eglise, et il méritait cet honneur par ses ouvrages en faveur de la religion. Les principaux sont : le Traité de la Procession du Saint-Esprit, contre les Grecs ; le Traité du Pain azyme et du pain levé, contre les mêmes ; le Monologue et le Prologue sur l’existence et les attributs de Dieu ; le Traité de la foi ce la Trinité et de l’Incarnation, contre Roscelin; les deux livres : Pourquoi le fils de Dieu s’est-il fait homme ? le Traité de la Conception virginale et du péché originel ; le livre de la Volonté de Dieu ; des Homélies au nombre de seize ; des Méditations au nombre de vingt et une ; des Oraisons ou prières au nombre de soixante-quatorze , et quatre livres de Lettres. On remarque dans ses écrits polémiques une connaissance profonde de la métaphysique et de la théologie, l’élévation des pensées et la solidité des raisonnements jointes à un style clair et précis; quant à ses ouvrages ascétiques, ils sont instructifs, édifiants, plein d’onction et d’un tendre amour pour Dieu, qui échauffe les coeurs: dans ses Méditations, il déplore avec la plus vive componction les égarements de sa jeunesse. — 21 avril.

Paquier, Paquière, prénoms donnés le jour de Pâques

Pâques était le 25 mars en 1554, et voici les prénoms Pasquier donné ce jour-là au Louroux-Béconnais :

« Le vingt et cinquiesme jour dudit moys jour et feste de Pasques l’an mil cinq cens cinquante et quatre fut baptizé Pasquyère fils de deffunt Pierre Salle et (blanc) Bodinyer sa femme quand il vivoyt parrains René Heulin et Guillaume Mangeard drappier marraine Thyephayne Legendre femme de Mathurin Joulayn par Dubreil » v°137-164

« Audit jour fut baptizée Pasquyère fille de Jehan Salmon et Jacquyne Brundeau sa femme parrain Gilles Pucelle marraines Jacquyne Hallet et Maturine Perrone femme de Gilles Rousseau par Dubreil » v°137-164

Et demain, nous avons notre rendez-vous mensuel des retranscriptions totales des registres du Louroux-Béconnais ! A demain !