Succession collatérale du peu de biens de Pierre Beaumont et Jacquine Bourdais : Montreuil sur Maine 1694

Ils sont décédés sans hoirs, donc on a ici beaucoup de collatéraux, avec beaucoup de noms que j’ai étudiés à Montreuil sur Maine, mais aucun ne sait signer, et les biens sont de peu d’importance, déjà des biens divisés, même les portions de maisons, et ils sont encore divisés entre eux qui sont nombreux. Je vous avoue que même si je suis habituée en Anjou à voir le partage des pièces et le passage par la même porte, je suis toujours stupéfaite devant ce type de partages, car il faut comprendre qu’autrefois on vivait souvent entassés à plusieurs dans une seule pièce et partageant même la cheminée ….

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E12 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle)

Sont les 2 lots et partages en 2 égales porsions des biens immeubles acquis pendant la communauté de déffunts Pierre Beaumond et Jacquine Bourdais vivante sa femme décédés sans hoirs issus de leur mariage, iceux héritages situés paroisse de Montreuil sur Maine, appartenant pour une moitié à Jean et René Vadé, François Huau et Perrine Vadé sa femme enfants et héritiers de feu Jacques Vadé et Marie Beaumont, Michel Beaumont et Jean Bellier métayer à Charié sur le Vau audit Montreuil, tant pour lui que ses frères et soeurs enfants et héritiers de feu Pierre Bellier et Jeanne Beaumond, l’autre moitié à François Belliot fils et héritier de feu Marguerite Bourdais sa mère, François Bourdais tissier fils et héritier de feu Mathurin Bourdais et Jacques et Louis Faucillon enfants de Louis Faucillon et héritiers de feu Jeanne Bourdais leur mère vivante femme dudit Faucillon, tous héritiers chacun pour un tiers en ladite moitié, lesquels héritages ledit Bellier en présence et consentement desdits susdits a divisé pour estre tirés au sort et billet par iceux Bellier, Bourdais et Faucillon, suivant la coutume de ce pays et duché d’Anjou, à quoi y a esté vacqué en leur présence par nous Pierre Bodere notaire de la baronnie de Montreuil sur Mayenne y demeurant le 23 mars 16941er lot un cloteau de terre clos à part situé au bas du grand clos de vigne et la grande chesnais contenant avec les haies et fossés un journau ou environ, joignant d’un costé le chemin tendant du Lion à la Touche d’aultre costé la vigne cy après confrontée et celle de (f°2) chacun par son endroit d’un bout la terre de Françoise Cherbonnier d’autre bout la terre de la mestairie de ladite Grande Chesnais ; Item 2 quartiers de vigne ou environ sise audit clos de la Grande Chesnais joignant d’un costé ledit cloteau cy dessus d’autre costé celle de Hubert Sureau et des héritiers feu Jean Leroyer d’un bout aboutté ladite pièce de terre de la Grande Chesnais d’autre bout la vigne de (blanc) ; Item un pré clos à part contenant une hommée de pré ou environ situé proche le carrefour du vivier au Loup proche le village des Giraudières joignant d’un costé le chemin tendant du Lion d’Angers au bois de Montbourcher d’autre costé et bout la terre de la Cornerie d’autre bout audit carrefous du Vivier au Loup ; Item une planche de terre contenant 3 cordes ou environ sise dans le jardin nommé le Valluau audit village des Giraudières joignant d’un costé la terre de Mathurine Houdais veuve Jaqcues Poisson d’autre costé celle de René Gernigon d’un bout la terre de Jacques Foureux d’autre bout celle de ladite veuve et héritiers Chalopin ; Item la moitié par indivis d’une planche de jardin sise ès grands jardins dudit village des Giraudières à prendre au travers d’iceluy le bout vers midy joignant toute ladite planche d’un costé la terre de Pierre Loyaud à cause de Françoise Fouré sa femme d’autre costé celle d’un Gernigon d’un bout l’autre moitié de ladite planche (f°3) appartenant audit Huault d’autre bout la terre de Jean Bellanger – 2ème lot : une portion de terre sise dans une pièce nommée les Esbaupins contenant 5 boisselées ou environ joignant d’un costé laterre de ladite veuve et héritiers Chalopin d’autre costé celle de la prestimonie des Giraudières d’un bout la terre à Mathurin Manceau et à René Gernigon chacun par son endroit et d’autre bout la terre de Mathurin Thibault à cause de Marie Ollive sa femme ; Item un cloteau de terre clos à part nommé les Saulais contenant 7 boisselées ou environ y compris les haies et fossés en dépendant, joignant d’un costé la terre dudit Mathurin Lemanceau d’autre costé le chemin tendant des Giraudières au Bois Hirbault d’un bout aboutté la terre de la prestimonie des Giraudières et à Jean Plassais chacun par son endroit d’autre bout la terre de la mestairie de la Chicottrie et la ruette estant au bas du présent lot, et en a esté énervé pour servir de passage pour exploiter les terres de Pierre Bouvet, la veuve Marion et autres ; Item un petit cloteau clos à part nommé la Petite Brettrie contenant 12 cordes ou environ, joignant d’un costé la terre dudit Gernigon d’autre costé et bout celle de ladite prestimonie d’autre bout le chemin tendant des (f°4) Giraudières à la Garbaudière ; Item une petite planche de vigne en gast sise dans le clos des plantes prohe ledit village contenant 3 cordes ou environ joignant d’un costé la terre à Jean Bellanger d’autre costé la vigne de ladite prestimonie d’un bout la vigne à Pierre Maussion d’autre bout celle de la veuve et héritiers Chalopin ;  Item une portion de maison close de muraille avecque un pignon dans lequel y a un four et cheminée sans aucun grenier, couverte d’ardoise, située dans ledit village des Giraudières, à prendre depuis ledit pignon jusque à un ponteau ou autrefois y a eu une terrasse pour séparer ladite portion de ce lot d’avecq le restant de ladite maison qui appartient aux héritiers Vadé et pour l’exploitation de laquelle portion du présent lot on passera par la porte estant dans celle desdits Vadés à toutes nécessités comme on a acoustumé faire avecq ce dépandra de ce lot les rues et issues au bout et costé de ladite maison pour y mettre des manies et littières ; Item un petit appentis de maison clos à muraille couvert d’ardoise avecq un grenier qui s’étend sur une chambre basse appartenant aux héritiers Chalopin, couvert d’ardoise, rues et issues au devant avecq le droit de passage par la porte d’entrée de ladite chambre basse pour l’exploitation desdits appentis et greniers à la charge d’entretenir ladite couverture (f°5) – A la charge desdits partageans de payer et acquiter pour le passé les charges cens rentes et debvoirs deuz à cause desdites choses soit en grain chapons argent ou autrement, et à l’avenir chacun pour ce qu’il possédera ; se presteront passage les uns par sur les terres des autres ou elles n’aboutiront à chemin refermant après soi les passages sans faire dommage si faire se peult ; se garantiront chacun son lot et partage en cas qu’il se trouvat trouble ou éviction ; contriburont par moitié aux frais qu’il a convenu faire pour s’estre transporté sur les lieux, prendre les confrontations, estimer iceux héritages que pour avoir dressé la minute papier controle et copie ; jouiront chacun son lot et partage incontinent après l’option et choisie d’iceux et prendront lesdites choses chacun en son regard en l’estat qu’elles sont … Et ce fait, au mesme instant ont comparu en personne establis et soubsmis lesdits Bellier, bourdais et Faucillon en la qualité qu’ils procèdent demeurant ledit Bellier audit Lion d’Angers, ledit Bourdais audit Montreuil, et ledit Faucillon paroisse de la Meignanne, lesquels après que par nous notaire lecture leur a esté (f°6) donnée de mot à autre desdits partages qu’ils ont dit bien savoir et entendre, les ont trouvé justes et également faits, ont esté prests et offrant procéder présentement à l’option et choisie d’iceux soit au sort ou autrement quoi faisant avec le vouloir et consentement desdits Jean Belliot, Beaumond, Ruau et Vadé pour ce présent, aussi establis et soubmis, ont prins obté et choisi le 1er lot, et auxdits Bellier, Beaumont, Vadé et Ruau leur est demeuré le 2ème lot… »

Charles Joret et Pierre Ruault font ensemble un réméré : Louvaines et Aviré 1599

ce qui semble indiquer des intérêts communs voire un lien familial.

Cet acte est aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, 5E70 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le vendredi 14 mai 1599 après midy en la cour royale d’Angers endroit par davant nous Michel Lory notaire d’icelle personnellement estably honnestes personnes Pierre Ruault greffier des tailles de la paroisse d’Aviré et y demeurant et honorable homme Charles Joret recepveur de la terre et seigneurie de Loupvaines demeurant audit Loupvaines soubzmectans chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personnes ne de biens eulx leurs hoirs etc confessent debvoir et par ces présentes promettent rendre paier et bailler dedans d’huy en ung an prochainement venant à honorable homme Jehan Quantin sieur de la Tallanchère demeurant à Chateauneuf à ce présent stipulant et acceptant la somme de 51 escuz 40 sols à cause de pur et loyal prest fait par ledit sieur de la Tallanchère auxdits establiz auparavant ce jour des deniers provenus de la rescousse de certaines choses héritaulx mentionnés par le contrat fait entre les parties par devant nous le 5 mai 1597, laquelle recousse a esté passée par devant nous ce jourd’huy auparavant ces présentes, au payement de laquelle somme de 51 escuz 40 sols se sont lesdits establys obligés et obligent chacun d’eulx seul et pour le tout sans division de personne ne de biens euls leurs hoirs à prendre etc renonçant etc et par especial au bénéfice de division d’ordre et discussion de priorité et postériorité foy jugement condemnation etc fait audit Angers à notre tabler présents Michel Gerfault et Nicolas Dubé praticiens demeurant audit Angers tesmoings

Partages en 5 lots des biens de feux Lucas Ruau et Andrée Buscher, Saint Laurent des Mortiers 1581

Cet acte est aux Archives Départementales de la Mayenne, AD53-3E19-38 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le … 1581, (en la cour royale de St Laurent des Mortiers, devant François Morin notaire d’icelle) 5 lots et partages de la succession de deffunts Lucas Ruau et Andrée Buscher sa femme en leur vivant demeurant au lieu de la Grange en la paroisse de Saint Laurens des Mortiers qui sont à départir entre chacuns de Lucas, Jehanne et Katherine les Ruaulx enfants de deffunt François Ruau héritier pour une cinquiesme parties desdits deffunts Lucas Ruau et de ladite Buscher grand père et mère desdits Lucas Jehanne et Katherine les Ruaulx, J… (trou) Ruau Katherin Gurard fils de deffunte Jehanne Ruau, Pierre et Philippe les Ruaulx, lesdites choses partaiges mises en 5 lots et partages par Lucas Ruau, René Chevallyer mari de ladite Jehanne Ruau, et Me Guillaume Huyssier mary de ladite Katherine Ruau represantant ledit deffunt François Ruau qui estoit fils aisné desdits deffunts Lucas Ruau et ladite Buscher, faits en la forme et manière que s’ensuit :

    encore 18 pages pour ceux qui voudront les voir

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Dispense matrimoniale du 4 au 4e degré de consanguinité par Jacques Crannier entre René Ruau 27 ans, et Marguerite Faucillon 22 ans, Le Lion-d’Angers 1753

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série G624 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 2 février 1753 en vertu de la commission à nous adressée par monsieur Haudubois de la Chalinière vicaire général de monseigneur l’évêque d’Angers en date du 22 janvier 1753 signé Haudubois de la Chalinière et plus bas, Péan, pour informer de l’empêchement qui se trouve au mariage qu’on désir de contracter René Ruau et Marguerite Faucillon tous deux de la paroisse du Lion d’Angers, des raisons qu’ils ont de demander dispense dudit empêchement, de l’âeg desdites parties, et du bien précisément qu’elles peuvent avoir, ont comparu devant nous commissaire soussigné lesdites parties savoir ledit René Ruau âgé de 27 ans et ladite Marguerite Faucillon âgée de 22 ans accompagnés de Charles Ruau son père, Alexis Quettier procureur de fabrique de cette paroisse, René Crannier oncle maternel de ladite Faucillon, Gilles Moreau syndic de cette paroisse y demeurant parents et voisins qui ont dit bien connoitre lesdites parties et serment pris séparément des uns et des autres de nous déclarer la vérité sur les faits dont ils seront enquis, sur le raport qu’ils nous ont fait, et les éclaircissements qu’ils nous ont donné, nous avons dressé l’arbre généalogique qui suit de l’autre part

Jacques Crannier souche commune
Jacques Crannier 1 Jeanne Crannier épouse de Pierre Jolli
Jacques Crannier 2 Françoise Jolli épouse de Charles Ruau
Marguerite Crannier épouse de Faucillon 3 Charles Ruau
Marguerite Faucillon 4 René Ruau

ainsi nous avons trouvé qu’il y a un empechement de consanguinité du 4 au 4e degré entre ledit René Ruau, et Marguerite Faucillon
à l’égard des causes ou raisons qu’ils ont pour demander la dispense dudit empêchement, ils nous ont déclaré que depuis longtemps ils se seroient recherchés en mariage sans scavoir qu’ils étoient parents au dégré prohiné, et qu’en conséquence ils auroient été publiés deux fois, et même auroient passé outre audit mariage s’ils n’avoient été averti par un de leurs parents dudit empechement, qui se trouveroit même si l’un et l’autre cherchoient une autre alliance, d’autant que presque tous les habitans du Lion son parents, que ledit René Ruau ayant pris une closerie et ayant les ustenciles propres pour faire ladite closerie ladite Marguerite Faucillon y trouve son avantage, le dit Ruau ayant sa mère très infirme et même presque privée de la veue, auroit besoin pour la gouverner d’une personne remplie d’affection comme est ladite Faucillon, et d’autant que leur bien ne se monte du côté dudit Ruau qu’à la somme de 60 livres, en meubles et habits, sans aucun bien de fond et ladite Faucillon de la somme de 10 écus sans pareillement aucun bien de fond, ils se trouvent hors d’état d’envoyer en cour de Rome pour obtenir la dispense dudit empechement, ce qui nous été certifié par lesdits témoins cy dessus nommés, et qui ont déclaré ne scavoir signer fors les soussignés

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Contrat de mariage d’Urbain Lebonnier et Renée Ruau, Angers et Foudon 1590

la future est bien Renée Ruau, mais ici le notaire a féminisé son nom en RUELLE, comme on le rencontre par ailleurs, bien que relativement rarement en Anjou, surtout chez les notaires.
Vous allez voir une mère vache, ce qui se faisait systématiquement dans d’autres régions, mais rarement en Anjou.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 21 janvier 1590 après midy en la cour royale d’Angers endroit par davant nous François Revers notaire d’icelle personnellement establiz Urbain Lebonnier fils de deffuncts Fabian Lebonnyer et Jehanne Pappiau demeurant à Saint Laud les Angers d’une part,
et Renée Ruelle fille de deffunct Jehan Ruau et Barbe Briend à présent femme de Guillaume Vaujoyau beaupère de ladite Ruelle et auparavant veufve de deffunt Jehan Ruau, ladite Ruelle de ladite Barbe Briend sa mère auctorizée pour l’effet des présentes demeurant à Fouldon d’aultre part
soubzmectant lesdites parties respectivement etc confessent sans contraincte avoyr ce jourd’huy fait et font entre eulx les accords et promesses de mariaige commes après s’ensuit savoir est ledit Lebonnyer avoyr promis et promet prendre à femme et espouse ladite Ruelle comme à semblable ladite Ruelle avecq le voulloir et consentement de sa dite mère a promis et promet prendre à mary et espoux ledit Lebonnyer le tout en face de notre mère saincte églize catholique apostolique et romaine touttefois et quand que l’ung en sera requis par l’autre pourveu et moyennant qu’il ne se trouve aulcun empeschement légytime
en faveur duquel futur mariage qui aultrement n’eust esté fait consommé et accomply entre lesdits futurs conjoints a esté à ce présent deument estably soubzmis et obligé soubz ladite cour Loys Courtoys demeurant en la dite paroisse Saint Laud frère de ladite future espouse lequel a promis et promet poyer et bailler auxdits futurs conjoints le jour de leurs espouzailles et auparavant icelles la somme de 10 escuz sol une mère vache ung charlit garny de 4 draps une couverte de bellinge une couette ung traverslict et ung oreiller ung septier de bled seigle mesure des Ponts de Sé une nappe et demye douzaine de serviettes le tout selon la qualité desdits futurs conjoints et en faveur dudit mariage qui autrement n’eust esté entre lesdits futurs conjoints comme dit est
et a ledit Lebonnyer assis et assigné assyet et assigne à ladite Briend sa future espouse douayre coustumyer sur tous et chacuns ses biens présents et advenyr cas de douayre advenant
tout ce que dessus a esté stipulé et accepté par lesdites parties respectivement, auxquelles promesses de mariage accords et tout ce que dessus est dit tenir etc dommages etc obligent etc à prendre etc renonczant etc foy jugement et condemnation etc
fait et passé à notre tabler Angers en présence de Gervaise Pousset Me tailleur dabits demeurant Angers, Mathurin Briend Roberd Delalande et Jehan Papiau demeurans en la paroisse saint Michel du Tertre tous parents desdits futurs espoux Loys Allain et Florend Cocquonnyer clercs demeurant audit Angers tesmoings
les dites parties ont dit ne savoir signer

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Contrat de mariage de Mathurin Coconnier et Madeleine Ruau, Thorigné d’Anjou 1624

il signe, et je crois bien que c’est seulement la seconde fois que je rencontre un métayer qui signe, car cela est rare.
Ils ne prendront pas de communauté de biens, et il lui laisse tous ses droits, mais ce n’est pas par bonté de la part du futur, mais uniquement parce qu’elle ne possède strictement rien, seulement ses vêtements.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E36 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 3 février 1624 après midy, en la cour du Lyon d’Angers endroit par devant nous René Billard notaire d’icelle furent présents en leurs personnes chacuns de Mathurin Coconnier mestaier demeurant à Boujard paroisse de Thorigné d’une part,
et Madeleine Ruau veuve de feu Jehan Boullay demeurant au dit lieu de Boujard d’autre
soubzmectans etc o pouvoir etc confessent avoir fait et font entre eux les accords et promesses de mariage tel que s’ensuit, c’est à savoir que lesdits Coconnier et Ruau se sont promis et promettent par ces présentes prendre par mariage l’un l’autre et iceluy solemniser en face de sante église apostolique et romaine toutefois et quantes, et à la première semonce l’un de l’autre pourveu qu’il ne se trouve cause légitime
lequel mariage faisant entre les partyes a esté entre elles accordé que communauté de biens ne s’acquérera entre eulx nonobstant la coustume à quoy les partyes ont renoncé et dérogé renoncent et dérogent par ces présentes
et demeurera ladite Ruau autorisée à la poursuite de ses droits
et a esté recogneu et confessé par ladite Ruau n’avoir aulcuns biens ny meubles étant venue demeurer en la maison dudit Coconnier que quelques abitz,
et en faveur duquel mariage qui autrement n’eust esté fait a ledit Coconnier donné et donne par ces présentes à ladite Ruau la somme de 30 livres à prendre sur tous et chacuns ses biens meubles et immeubles au cas qu’elle survive ledit Coconnier
et où elle le précéderoit demeure ladite donnaison nulle et esteinte,
dont et audit contrat de mariage et promesse tenir etc obligent etc renonçant etc foy jugement et condemnation etc
fait et passé audit Lyon présents Me René Delaistre prêtre et ? Pouppy clerc demeurant audit Lyon tesmoings
ladite Ruau a dit ne savoir signer

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