Partages entre les Belot de Seiches, 1503

les BELOT sont nombeux et pour ma part j’en ai et j’ai fait de longues recherches, lesquelles ne m’avaient pas valu que des amis, car j’avais alors démontré que certaines généalogies du 19ème siècle étaient fausses, et tendaient à se raccrocher des familles reluisantes…
D’aillerus vous avez remarqué que je mets jamais de données généalogiques de moins de 100 ans ainsi personne ne peut m’accuser d’avoir détruit ses illussions !!!

Ici bien sûr je ne rattache à personne.

J’ai trouvé cet acte aux Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E5 – Voici sa retranscription (voir ci-contre propriété intellectuelle) :

Le 8 décembre 1503 en la cour du roy notre sire à Angers (Cousturier notaire) establys Jehan Belot et Jehanne sa femme paroissiens de saint Michel du Tertre d’Angers d’une part et Pierre Belot paroissien de Seiche d’autre part soubzmectant etc confessent avoir fait et font entre eulx les partages et divisions de portions d’héritages à eulx escheuz à cause de la succession de feue Jehanne autrefois femme de feu Jehan Hiret soeur germaine desdites establis et de feu Jehan Belot leur père, en la manière qui s’ensuit c’est à savoir que audit Jehan Belot et Jehanne sa femme est et demeure la cinquiesme partie par indivis de la moitié d’une maison ou pend la souche de vigne que furent fait et édifié par ledit Hiret et Jehanne femme tout ainsi qu’elle se poursuit et comporte à ses appartenances et dépendances ladiet maison sise sur la grand rue dudit bourg saint Michel, Item la cinquiesme partie par indivis de la moitié dudit jardin et vigne que lesdits feuz Hiret et sa femme acquirent de Jehan Corbin texier de toile sis sur le chemin tentant du bourg saint Michel apreslize ?, Item la cinquiesme partie de la moitié de tel droit et part de vigne que avoient lesdits Hiret et sa femme à cause de l’acquest fait par lesdits deffunts des Bellangiers et autres sis au cloux de Pigeon près la maison du prieur de saint Jehan l’évangéliste d’Angers, ainsi que lesdites choses se poursuivent, le tout es fies aux devoirs anciens etc
et audit Pierre Belot est demeuré par partage 4 journeaux de terre sis en la paroisse de Seiche au lieu de Breze sur le Loir ainsi que lesdits journaulx de terre se poursuivent et comportent et qu’ils peuvent appartenir auxdits establis avecques la cinquiesme partie par indivis d’un aulnoys sis audit lieu de Breze joignant d’une part au moulin à eaux dudit lieu de Breze et d’autre part aux terres et pastures de la Chicquetière es fiés et aux devoirs anciens etc desquels partages lesdites parteis sont demeurées à ung et d’accord ensemble, auxquels et à iceulx tenir etc garantir etc d’une part à l’autre obligent etc renonçant etc et ladite femme au droit velleyen etc tesmoings à ce présents Pierre Bartheleme de Foudon et Jehan Bodinier paroissient de st Supplice sur loire
et a promis ledit Pierre faire avoir agréables ces présentes à Yollande sa femme toutefois que mestier en sera requis à la peine de tous intérests etc

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Rente foncière sur le moulin à papier de Bré, Seiches-sur-le-Loire 1630

La commune de Seiches-sur-le-Loire avait autrefois un moulin à papier. Je n’ai pas trouvé sur la belle collection de cartes postales des Archives Départementales du Maine-et-Loire en ligne. Il a sans doute disparu.
Ici, j’apporte quelques compléments au dictionnaire de C. Port, comme je le fais ici souvent.

J’ai trouvé l’acte qui suit aux Archives du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici ma retranscription : Le 19 juin 1630 avant midy devant nous Bertrand Lecourt notaire royal à Angers fut présent establi et deument soubzmis Jean Gallouin marchand papetier demeurant au moulin à papier de Brez paroisse de Seiches

Bré, village et usine à papier sur le Loir, commune de Seiches. – Terra de Braccia 1017 circa (1er Cart. St Serge, p. 1081). – Molendinus de Breiz 1253 Chaloché, t.1 f°13) – Le moulin à papier de Bré, chaussées, boires et appartenances d’iceluy, 1615, Titres du Verer). – Le village de Brest 1711 –Etat-Civil) – vendue à rente foncière par François de Chérité sieur de Voisin à Gilles Gallouin, dont le fils Jean paye la rente en 1630Le maître de la manufacture étaie en 1708 Olivier Thérault, qui y meurt le 8 janvier 1711 ; – en 1787 Jean Bessognard de la Bigotière ; – aujourd’hui M. Bilbille-Fayard, qui l’a reconstruite en 1848 et qui y occupe une vingtaine de ménages. Les landes avoisinantes ont été pour partie plantées en sapinières, coupées de chemins soigneusement entretenus qui servent de champ d’entraînement aux chevaux de course. (C. Port, Dict. du Maine-et-Loire, 1876 – en rouge, mes compléments)

lequel a volontairement accepté et accepte par ces présenes la cession faite à honnorable homme Estienne Turpin sieur de la Minotière marchand drappier demeurant audit Angers paroisse de la Trinité par François de Chérité escuyer sieur de Voisin et damoiselle Magdelaine des Durains ? son espouse recu par Davy notaire résident à Corsé pour raison de 40 livres de rente fontière que ledit sieur et damoiselle de Voisin avoient droit de prendre et s’en faire payer dudit Gallouin et de défunt Gilles Gallouin son père dont medot Jean Gallouin dit avoir les droits cédés depuis sur et pour raison dudit moulin à papier de Brey ses ustenciles et meraines par contrat de baillée à rente passé par Alain notaire royal à Baugé le 25 mai 1612
promet iceluy Jean Gallouin, s’oblige et demeure tenu payer continuer audit Turpin à l’advenir en sa maison en ceste ville ladite somme de 40 livres de rente foncière aux mesmes termes premier paiement de la quarte partie de ladite rente à commencer le 25 août prochain et à continuer sans préjudice de la somme de 710 livres tz que ledit Jean Gallouin doibt audit Turpin et en quoi il est condamné par jugement rendu aujourd’hui au siège présidial de cette ville

    encore 5 pages de comptes, que je nous épargne

fait et passé audit Angers à notre tablier en présence de honnorable homme Jean Aveline recepveur et Me Clément Braud praticien demeurants audit Angers temoins

Cette vue est la propriété des Archives Départementales du Maine-et-Loire. Cliquez pour agrandir

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Bail à ferme à Seiches, Marcé, La Chapelle-Saint-Lau, par une veuve, 1528

Nous partons durant quelques jours dans des actes VALLIN, VASLIN, car je suis moi-même en panne sur ce patronyme. Tout ce que j’ai glané concerne, hélas pour moi, d’autres porteurs du patronyme, j’espère que d’autres y trouveront leur bonheur.

Lors de mes lectures d’actes notariés, j’ai le plus souvent observé qu’une veuve reprenait la gestion des biens, comme l’eut fait son feu mari.
Ici, il n’en est rien, une veuve baille à ferme au lieu de faire valoir elle-même, sans doute car elle ne demeure pas sur place. En effet, dans les plus anciens actes notariés disponibles dans le fonds des Archives Départementales, fonds qui dispose d’un siècle de plus que la Loire-Atlantique et la Mayenne, c’est à dire le 16e siècle, les actes anciens sont moins détaillés, et en particulier on précise rarement le lieu d’habitation de chacun.

L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E1 – Voici la retranscription de l’acte : Le 17 novembre 1528 en nostre cour royal d’Angers etc personnellement establys sires Nicolas Guyet et Pierre Doysseau le Jeune marchand demeurant audit lieu d’Angers d’une part,
et honneste femme Eustesse Vallin veuve de feu Jehan Lecomte d’autre part,
soumettant et confessant etc avoir aujourd’huy fait et font entre eux les marchés et accords tels et en la manière qui s’ensuit c’est à savoir que ladite veuve a baillé et baille auxdits Guyet et Doisseau qui ont pris et accepté à titre de ferme et non autrement du premier jour du mois de janvier prochain venant jusque à 9 ans et 9 cueillettes entières et parfaites ensuivant l’une l’autre sans intervalle et finissant à semblable jour lesdits 9 ans et cueillettes révolues
savoir est toutes et chacunes les métairies closeries borderies maisons jardin vignes prés parstures landes bois cens rentes debvoirs émoluments de fief et autres choses héritaux quelconques appartenant à ladite veuve en quelque manière que ce soit estant ès paroisses de Seiches, Marcé et La Chapelle Saint Lau, pour icelles exploiter audit titre et en faire à leur plaisir et de leurs hoirs comme de choses baillées à ferme pour et durant ledite temps à la charge desdits Guyet et Doysseau de payer et acquitter les cens rentes charges et debvoirs dus pour raison desdites choses pour et durant ladite ferme et de tenir les maisons desdites choses affermées en tel estat de réparation qu’ils seront au commencement et à la fin d’icelle les y rendre à la charge en outre desdits Guyet et Doysseau d’en payer rendre et bailler par chacuns desdits 9 ans à ladite veuve ou etc au jour et feste de Nouel la somme de 250 livres tz le premier terme de paiement commançant à la feste de Nouel en l’an qu’on dira 1529 en continuant etc auxquelles choses dessus dites tenir etc, lesdites choses affermées garantir etc ladite fermer payée etc dommages et amendes etc obligent lesdites parties establies chacun endroit roy d’une part et d’autre eulx leurs hoirs etc mesmement lesdits Guyer et Doysseau leursdits biens à prendre vendre etc renonçant etc et par especialement ladite veuve au droit vélléien etc généralement etc foys jugement condamnation etc fait audit lieu d’Angers en présence de sire René Marteau marchand et Michel Leroy chaussetier demeurant audit Angers tesmoings

Selon le Dictionnaire de L’Académie française, 4th Edition, 1762 :

CHAUSSETIER. s.m. Marchand qui fait & qui vend des bas, des bonnets, &c. Chaussetier-Bonnetier.

La veuve de Jean Leconte porte franchement un curieux prénom Eustesse, ou Eusteffe, aussi vous allez avoir un article prochaînement qui lui sera entièrement consacré.

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