Chronique de la famille de Cevillé 1638 f°27 de 162
Ces photos sont là pour protéger ce document rarissime. Cette chronique a été intégralement retranscrite, analysée (car tout n'est pas crédible), commentée et complétée. Reportez vous à :  Chronique des Ceville.HTML | histoire des Goucet de Cevillé.PDFhistoire des Cevillé.PDF
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François Cevillé, fils et frère des susdits, naquit en la fête Saint Laurent 1547. Il fut mis en pension au collège de la porte des Angers sous Mr Babineau principal pour 48 L de pension et fut passé Me écolier de l’Université d’Angers par Me Pierre Daburon docteur en médecine et recteur de ladite Université le 22.3.1567, ce qui est côté au journal de Mathurin Cevillé et des comptes faits avec ledit François Cevillé l’an 1589.  Etant retourné d’Angers, il fit un apprentissage de tanneur chez son frère Jean Cevillé et de fait il est porté au journal de Mathurin Cevillé que Thieurine Goucet marchanda pour ledit François son fils avec Jean Cevillé son frère pour 30 L et une pipe de vin clairet pour lui apprendre pendant 2 ans le métier de tanneur et de corroyeur avec permission de mettre 6 peaux de vache et s’il en mettait d’avantage qu’il en perçoit 15 s par pièce, ce qui fut arrêté le 14 Septembre 1567. Le 24 décembre jour des Innocents 1570 il épousa Jeanne Cohon fille de Pierre Cohon et de Anne Gerard en l’église de Saint Laurent à Angers, devant Michel Susanne curé d’Athée, en présence de Messieurs Santry chanoine de la Trinité d’Angers, du prieur dudit St Laurent, et de Pierre Cohon et Mathurin Cevillé. Il eut la commission de sergent du fief du Chalonge et l’exerçait plus par récréation qu’’occupation, en laquelle il fut pourvu par une lettre de Pierre Cheminart Sr du Chalonge en date du 11 Décembre 1587 donnée à Nantes. A cause dudit office il avait un andain de pré autour de la pièce de la Chevrie dépendant du Chalonge, tellement que le mercredi 12 Juillet 1606 comme il voulait porter à déjeuner à René Lemanceau et autres, qui fanaient pour lui en ladite pré, il tomba du bateau en la rivière au bout du bois de Rouge Ecu, à l’entrée de la rivière de la Chapellière et se noya sur les 7 à 8 h de la matinée, dont il fut retiré par René Cevillé son neveu et Mathurin Lemanceau cordier, qui l’emmenèrent en sa maison à Cevillé et le lendemain il fut enterré vers le milieu de l’église de Châtelais par Pierre Lemétayer curé de Chérancé. 

  Chronique de la famille de Cevillé 1638 f°27 de 162

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