- Candé : en 1641 mi-Carême, 9 mai, Saint-Nicolas. Elles
deviendront par la suite mensuelles. Perron-Gélineau raconte que Candé
offre aux acheteurs des marchandises qu'on ne trouve pas à Segré ou
Château-Gontier. Les foires aux bestiaux attirent au 19e siècle les
Normands, les Belges...
- Château-Gontier, 4 foires : samedi après Pâques, 1er samedi
de juin, Saint Fiacre, mardi après la Toussaint. Bestiaux, toiles, fils.
- Craon : 6 foires franches accordées en 1621 par Louis XIII
: Saint-Eutrope au placitre de StNicolas, au pâtis devant StEutrope,
au placitre de StNicolas, Sainte Anne au bourg de StClément, Saint-Clément,
Saint-Luc.
- Pouancé, 8 foires : Saint Aubin, Mi-Carême, foire dite «
Baben », le jeudi après l'Ascencion, la Madeleine, l'Angevine, Saint
Martin, Saint André. Puis jusqu'à 12 foires au 19e siècle. Bestiaux,
farines. Bestiaux, toiles dont la tiretaine, fils. et
Saint Maurice pour les chaudrons et poêles
- Segré, 12 foires : 8 janvier, 1er mercredi de février, de
mars, d'avril, de mai, 28 mai, 1er mercredi de juillet, 22 août, 1er
mercredi de septembre, d'octobre, de novembre et de décembre. Bestiaux,
vin.
- marchand poilier : il
devait y avoir une foire spéciale pour les poêles à la Saint Maurice
: le 27.9.1729 h.h. Jean Beaumont Md poeslier Dt en la ville
de Craon StClément, transige avec Sébastien Anger Md poeslier Dt à StGermain
de Tallevende (près de Vire, à 140 km de Pouancé) province de Normandie
évêché de Coutances et Michel Dodard aussi Md poieslier Dt à Craon StClément,
sur ce que ledit Beaumont a présenté plainte contre lesdits Anger et Dodard
au siège de Pouancé, à cause que le
23.9 jour de la foire de StMaurice ils lui avaient
enlevé une charge de chaudrons disant qu’il lui devait la bienvenue,
par ce qu’il n’avait pas habitude et que c’était la 1ère fois qu’il venait
aux foires de Pouancé, sur quoi il y eut information faite et décret d’ajournement
personnel ; pour apaiser la suite de cette procédure criminelle qui par
elle-même et dans l’intention n’était qu’un égaiement de cœurs malhonnêtes
et trop vif, ils transigent pour les dommages et intérêts de la non vente
à 33 L dont Anger 18 L et Daudard 15 L qu’ils ont présentement payé à Beaumont,
et ils lui ont remis toutes les marchandises de poeslerie qu’ils avaient
enlevé, à ce moyen ladite instance criminelle demeure assoupie (AD49-5E40/029)
On voit que la pratique du paiement pour être référencé,
pratiquée de nos jours, a des antécédents... !
- Le Marillais : « 3 grandes
foires Notre Dame en Mars, St Jean en Juin et l'Angevine le 8 septembre.
Elles attiraient un nombre considérable de pélerins, marchands, chapeliers,
merciers, cordiers, drapiers, teinturiers, de Nantes, Saumur et Angers,
qui louaient à l'année des cabanes de bois, installées sur la chaussée du
bourg et le rocher de St Nicolas, ou des étaux dans les halles. Une partie
campait dans le cimetière, et les débitants de vin sous les saules de la
vallée. Les importunités du fisc, qui exigeait pour la menue marchandise
des acquits à caution, hatèrent la ruine de ces réunions, dont on a d'ailleurs
bien exagéré l'importance » (C. Port, Dict. Maine et Loire, t2 p600). Durant
3 jours, les 7, 8 et 9 septembre, veille, jour et lendemain de Notre Dame
Angevine, le vin coule à flots en 1581, et Claude
Delahaye, fermier du huitième
pour l'Anjou, baille une partie du ce droit sur les boissons au détail,
pour 12 écus, tandis qu'il a déjà traité avec 3 autres cabaretiers Lisez
le texte intégral en paléographie