Histoire de Mozé    Lieux-dits    Rôle de taille en 1666

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Mozé, la mairie

Mozé, l'arrivée

Mozé, l'église

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 Rôle de taille en 1666

Les actes notariés déposés aux Archives Départementales du Maine-et-Loire contiennent un document précieux, à la fois pour les généalogistes et les historiens. En effet les registre paroissiaux de Mozé ont souffert des guerres de Vendée, et il ne reste rien avant 1668, or, le rôle de taille de 1666 existe et il est même très riche en métiers et lieux-dits.
Voir le rôle de taille de Mozé-sur-Louet en 1666 avec analyse détaillée des contribuables par classe sociale.

 

  Histoire de Mozé

En vert, ce qui est de Célestin Port, Dictionnaire du Maine-et-Loire, 1876

Mozé, canton des Ponts-de-Cé (9 km), arrondissement d'Angers (15 km) - Ecclesia cujusfam parochiae Transligerensis, quae nominatur Moziacus 1047-1056 (1er Cart. St Serge, p. 233) - Fredaldus de Mozii 1055-1070 (Liv. Bi, f°19) - Mozeium 1072-1080 (Ib. f°21) - Muzaiacus 1090 (Cartul. St Maur, ch. 40) - Moze 1125 (Ib. ch. 53) - Parochia Mozeii 1200 circa (2e Cartul. St Serge, p. 223) - Aput Moze 1224 (H Melinais) - Sur un haut plateau (80-93 m) , entrecoupé de nombreux petits vallons en pente vers la Loire. - Entre les communes de Beaulieu (6 km) et de Faye (9 km) au S. , Soulaines (2, 8 km) au S.E., Mûrs (5 km) à l'E. et N.E., St Jean de la Croix (7 km) au H., Denée (5 km) au N. et au N. -O., Rochefort (10 km) au 49_Moze.99.jpgS.-O.
De l'E. à l'O. y passe vers l'extémité S. du territoire le ruisseau de la Planche de Mozé ; - y naissent les ruisseaux de Chauvigné, des Joncherais, de la Fontaine du Pré, et les ruisselets de la Grange et de la Boderie.
La route nationale d'Angers aux Sables traverse dans toute la longueur (7 km) et par le centre, du N. -E. au S. -E., croisée par le chemin d'intérêt commun de Denée à Brissac, qui la relie au bourg, distant de 1 200 m.
En dépendent les villages et hameaux de Cahier (7 maisons, 24 habitants), de la Frenaie (6 maisons 12 habitants), des Aireaux (3 maisons, 13 habitants), de Chauvigné (16 maisons, 60 habitants), de Solbray (23 maisons 50 habitants), des Roches (18 maisons, 50 habitants), du Grand-Vau (19 maisons, 53 habitants), de la Roche des Sarrasins (6 maisons, 29 habitants), de Fontenay (10 maisons, 35 habitants), du Hersy (3 maisons, 7 habitants), de Gaigné (10 maisons, 25 habitants), du Temple (6 maisons, 20 habitants), du Clonneau (23 maisons, 75 habitants), des Perrais-Chauds (4 maisons, 13 habitants), de Villeneuve (5 maisons, 12 habitants), des Mortiers (8 maisons, 18 habitants), de la Ranfrairie (7 maisons, 20 habitants), de la Boucherie (7 maisons, 19 habitants), de la Fouquetière (7 maisons, 17 habitants), du Bois-Garreau (4 maisons, 10 habitants), de la Tabourdrie (3 maisons, 10 habitants), du Plessis (6 maisons, 20 habitants), du Pé (8 maisons, 26 habitants), des Landes (14 maisons, 39 habitants), de la Croix-Blanche (5 maisons, 15 habitants), de la Naissance (5 maisons, 18 habitants), de la Bigotière (17 maisons, 42 habitants), du Pin (7 maisons, 28 habitants), des Baunais (4 maison, 20 habitants), des Benneries (5 maisons, 20 habitants), de la Planche (6 maisons, 23 habitants), de la Roulière (5 maisons, 24 habitants), de la Roirie (6 maisons, 24 habitants), de l'Oisellerie (9 maisons, 24 habitants), du Carroil (3 maisons, 8 habitants), de la Touche (3 maisons, 13 habitants), les châteaux de la Bergerie, de Chauvigné, du Temple, de la Cressonnière, 3 moulins, 49 fermes ou écarts dont une dizaine de 2 maisons.
Superficie : 2 552 ha dont 18 en bois, 280 en vignes et 1 597 en labour.
Population : 310 feux, 1 400 habitants en 1720-1726 - 416 feux en 1789 - 1 626 habitants en 1793 - 1 727 habitants en 1831 - 1 721 habitants en 49_Moze.99.jpg1841 - 1 644 habitants en 1851 - 1 620 habitants en 1861 - 1 505 habitants en 1866 - 1 461 habitants en 1872, dont 187 au bourg (57 maisons, 63 habitants). - en décroissance rapide et constante depuis 40 ans.
Culture de lins, chanvres, froments ; - vignes blanches.
Bureau de poste des Ponts-de-Cé - Perception de Juigné-sur-Loire
Mairie, avec maison d'Ecole de garçons, construite par adjudication du 29 décembre 1861 - Ecole laïque de filles et Ecole libre de filles (Soeurs de Ste Marie d'Angers)
L'Eglise, dédiée à St Samson (succursale, 5 nivose an XIII), a été incendiée pendant la guerre de Vendée et relevée sur ses anciens murs. C'est un simple carré long messurant 33,5 m de longueur sur 9 m à l'entrée et 13,8 m dans l'ancien transept. - Près del'autel, un petit monument est consacré " à la mémoire de Jean Dibourne, curé, mort en 1852, à l'âge de 59 ans " - L'aile droite vers S. formait la chapelle Sainte Appoline, à laquelle tatenait extérieurement le cellier du Prieuré ; - l'aile gauche vers N., la chapelle seigneuriale, dédiée à St Martin et que précède le clocher. - Sur le plat du choeur, un bas relief, encadré de hauts pilastres, réprésente Jésus au jardin des Oliviers (18e siècle) ; à droite et à gauche, statues de St Samson et de Ste Apolline ; - au dessous, sept belles stalles en bois, à miséricordes sculptées de feuilles d'acanthe, avec chaire centrale réservée au prieur.
La grande voie d'Angers à Chemillé traversait le territoire, longeant parallèlement et de très près vers l'O. la route départementale, - sans aucune trace antique signalée. - Le paroisse est de fondation antérieure au 11e siècle, - et l'église en appartenait à l'Evêché d'Angers. Eusèbe 49_Moze.99.jpgBrunon en fit don vers 1050 à l'abbaye de St Serge, à qui le seigneur de Vihiers, dont le domaine dépendait, céda vers le même temps le bourg avec les droits et revenus qu'il y possédait. Les moines y établirent un prieuré simple régulier dont l'enclos attenait à l'angle ver O. du pignon antérieur de l'église. Un vicaire à titre perpétuel desservait la cure, - église et prieuré sous le vocable de St Samson - et non de St Symphorien, comme l'indique le Pouillé de 1786.
Prieurs : Ausbertus, 1160, abbé en 1168. -
 

 

lieux-dits

En vert, ce qui est de Célestin Port, Dictionnaire du Maine-et-Loire, 1876