Noyant-la-Gravoyère Maine et Loire
par O. Halbert Travaux personnels, tous droits de reproduction réservés

Plan du site : Cartes postales  Modes de vie  Métiers  Familles  Histoire du Haut-Anjou  Loire-Atlantique  Bretagne  Normandie  Canada  Carnet de guerre 14-18  Lettres du front 1814  Généalogie  Mes relevés BMS  Mon Web  ou   Naviguer par mots clefs

Le but de cette page est l'étude de la seigneurie de la Gravoyère, méconnue. C'est l'une des deux grandes seigneuries de Noyant, dont dépendaient les autres seigneuries. Tandis que la Gravoyère relevait de Pouancé,  la Roche relevait de Candé. Le château de la Gravoyère était abandonné très tôt, tandis que la Roche fut toujours habitée.
 
Voir mon blog sur la seigneurie de la Gravoyère
 
Voir l'histoire de la seigneurie de la Gravoyère et du prieuré Saint Blaise 1306-1828
  • et visiter l'Association du Château de la Gravoyère
  •  

     faits divers

     

    Bazin | BellierCormier | Dugrais | Houdemon | Pillegault

     

     relevés BMS

    Relevé avec une retranscription fidèle, du premier volume de la collection communale Ce relevé est gratuit, contrairement à ceux des associations qui touchent des subventions et vendent. Il leur est interdit de télécharger ce relevé pour l'usage de leurs membres ou de le vendre  Baptêmes 1578-1629  Je termine prochainement jusqu'en 1630, qui fera le premier registre.

     

     Célestin Port, Dictionnaire du Maine et Loire, 1876

    Noyant-la-.Gravoyère, commune et arrond. de Segré (8 km), — à 44 km d'Angers. — Noientum 1177 (G 334). — Ecclesia de Noient 1264 (H.-D. B 21, L 29). — Nogentum 1419, Noyens-la-Gravierre 1585 (GG 198). — Noyant la Gravaire 1651 (Et.-C.). — Noyant-la-Gravelle 1705 (Et.-C. Combrée). — Du faite au pied d'un coteau en pente vers la Verzée, — entre le Bourg-d'Iré (2 km) au S. et à l'E , Combrée (4 km 3/4) à l'O., Nyoiseau (4 km) au N.-E., Bouillé-M.énard (5 km 1/2) au N.
    La route départ. de Segré à Rennes passe dans toute la largeur (3 km), de l'E. à l'O., sur la crête supérieure (90-100 m), reliée vers S. au bourg distant de 600 m, vers N. à Bouillé Ménard par deux chemins d'intérêt commun. Celui de Combrée à Chazé-sur-Argos traverse de l'E. à l'O. le S. du territoire.
    La Verzée forme en partie limite vers S. ; — y afflue — sans passer par Combrée, quoiqu'il soit dit ailleurs, — le ruiss. des Grez ou de la Dionnaie, né sur la commune. — Au N. circule, à travers une série de longs et pittoresques étangs aux rives abruptes, chargées de grands chênes, le ruiss. de Misengrain, avec le ruisselet de la Coudre.
    En dépendent les vill. ou ham. de la Gateilière (23 mais., 95 hab.), de la Promenade (9 mais., 54 hab.), de Misengrain (8 mais., 32 hab.), de la Maurissandaie (7 mais., 33 hab.), des Dardenais (3 mais., 12 h.), des Guihuères (3 mais., 12 h.), le chat. de la Roche et 28 fermes ou écarts.
    Superficie : 258 hect. dont 69 en bois.
    Population 93 feux, 721 hab. en 1720-1726. — 90 feux, 400 hab. en 1789. — 483 hab. en 1831. — 468 hab. en 1841. — 300 hab. en 1851. — 519 hab. en 1861. — 608 hab. en 1866. 635 hab. en 1872, dont 118 au bourg (28 mais., 34 hab.), sis dans un fond, au bas de la côte, mais qui tend, en se développant, à se rapprocher de la grande route.
    Blés, lin, même un peu de chanvre ; — poiriers et pommiers plantés en nombre, sur plusieurs lignes, le long des champs, donnant de 1 500 à 2 000 barriques de cidre, année commune ; —fours à chaux à Fosse, dont un créé en 1825 ; — briqueterie à la Roche ; — ardoisières à Misengrain ; — usine à la Corbinière ; — filon de charbon de terre à la Haute-Guilmère ; — gisement de porphyre rouge et violet le long de la route départementale ; — traces d'anciennes forges, dont les scories servent à ferrer les chemins.
    Perception et Bureau de poste de Segré.
    Petite Mairie , en forme de temple grec, exhaussé sur un perron de 5 marches , avec Ecole mixte jusqu'en 1870 tenue par une soeur de St-Charles d'Angers ; — le tout bâti, par adjudication du 17 août 1858, sur un terrain légué, avec une rente spéciale, par M. Jean-Prosper Brillet de Candé (11 février 1854). — L'École de garçons en a été transféré en 1870 dans un local neuf construit à la Promenade sur un emplacement dû au même bienfaiteur.
    L'Eglise, dédiée à St Georges (succursale, 5 nivôse an XIII), est un édifice insignifiant dont le choeur avec le transept datent de 1810, et l'ornementation générale, dans le goût grec alors à la mode (22,30 m sur 6,60 m — et les ailes 3,60 m sur 5,60 m).
    Aucune trace antique n'est signalée sur le territoire, que traversait sans aucun doute la grande voie de Segré à Pouancé. Vers la Gatellière un tronçon de voie, dont la direction n'est pas indiquée, a été découvert, sur la fin du dernier siècle, avec une borne milliaire qui s'est perdue, — si ce n'est celle recueillie à Chazé-Henri, aujourd'hui au Musée d'Angers. L'église, en mains laïques, fut rachetée par l'évêque Geoffroi la Mouche, qui en donna la collation à son Chapitre (1177). Il parait bien qu'à cette date elle était constituée en centre paroissial. Dès le XVe s. elle ne forme plus qu'une annexe et simple fillette de la cure du Bourg-d'Iré. Elle reste desservie jusqu'à la Révolution par des vicaires, qui parfois se consolent en prenant le titre de curé amovible » et résident à peine. Le dernier périt, dit-on, fusillé par les Chouans devant le cimetière.
    La paroisse devait sans doute son amoindrissement à la fondation du prieuré de St-Blaise, V. ce mot, devenue comme la chapelle du fief seigneurial de la Gravoyère, dont la prééminence passa au XVIIe s. à la terre de la Roche, quand les deux domaines furent réunis aux mêmes mains. — Outre les ouvriers du bois et de l'ardoise, on y voit résider en nombre dès le XVIIe s. des poupeliers et marchands de fil. - Elle dépendait d'Angers pour les Aides, sauf une petite partie du ressort de Châteaugontier ; — du Grenier à sel de Pouancé, — du Dictrict de Segré.
    Maires : Dumesnil, 1791. — Buisson, 1er messidor an VIII. — Charles-Clovis Brillet de Candé, 10 septembre 1807, démissionnaire en 1812. — Prosper Brillet de Candé, 15 septembre 1812 — René Buisson fils, 19 avril 1831. — Jallot, 1841. — Julien Gaultier, 27 août 1818 ; le 10 août 1854. — Antonin de Candé, nommé le 11 novembre 1854. — René Buisson, installé le 11 octobre 1857. — Alex. Chevronier, 1861. — Ligot, 1870, en fonctions, 1876.
    Arch. de M.-et-L. B Cahiers; C 101; G 334. — Arch. comm. Et.-C — Revue d'Anjou, 1875, p. 201. - Pour les les localités, voir la Gravoyère, St-Blaise, la Roche, la Gatellière, la Ménardière , la Corbinière, Misengrain, etc.