Météo en Anjou par
Odile Halbert



chonologie | inondation
chronique des évènements
météorologiques en Anjou avant 1789
- Au mois de février
1565 « il tomba si
grande quantité de neige en Anjou &
fut l’hiver si froid,
que
les rivières furent glacées & que l’on marchait
par-dessus, & que tous les lauriers & romarins gelèrent,
& qu’au dégel les eaux crurent & furent si grandes qu’elles
rompirent des ponts & moulins aux Ponts-de-Cé, où l’on ne
pouvait passer ni à pieds ni à cheval, & en plusieurs autres
endroits dupays, rompirent des arches, ponts & chaussées, &
fut cette année appellée « l’année du grand hiver » A raison de la
chèreté en l’année suivante 1566, il arriva une grande affluence de
pauvres, gens des champs, artisans, pour y demander leur vie, à
cause de la stérilité des fruits, & y avait un grand nombre de
métayers & closiers » (Louvet, Récit véritable de tout
ce qui est advenu digne de mémoire tant en la ville d’Angers, pays
d’Anjou & autres lieux depuis l’an 1560 jusqu’à l’an 1634)
- 1570 « Au moins de
décembre, la rivière de
Loire
fut grande
&
dérivée, laquelle rompit la Levée en plusieurs endroits. »
(Louvet Op. cit.)
- janvier 1576 « les eaux
furent si grandes
à
raison des pluies, qu’elles abattirent grand nombre de maisons sur
les grands ponts d’Angers…, les ponts de Grez & du Lion
d’Angers. » (LOUVET)
- janvier 1579 «
la rivière de Loire & autres rivières descendants en icelle,
furent grandes, & la Mayenne si grande que l’on menait les
bateaux par sur les ponts de la ville d’Angers. » (LOUVET)
- 31 mai 1588
« ce jour la gresle perdit une grande partie de la paroisse de
Loiré » (Registre paroissial)
- vendredi 20.12.1591 « environ les 7
à 8 heures du matin, il a fait un grand
tremblement
de terre.
(Louvet) - 6.1.1608 il a fait de grandes
neiges & froidures qui ont été de plus
d’un pied de haut, & y a longtemps qu’elles n’avaient été si
grandes, & on été la froidure & gelées si grandes que la
rivière a été
entièrement gelée. »
(Louvet)
- 21.12.1594 « l'eau bénite des
fonds baptismaux était si glacée qu'on n'en put presque pas avoir
pour faire un baptême : en cet an la vigile de la Toussaint, il fit
une gelée si grande qu'elle gela blés, vins, pois, fèves, lanfoirs.
L'année fut si périlleuse et pareillement l'été fut tant pluvieux
que le pluie dura sans relache depuis la mi-juin jusqu'à la mi-août
; les foins furent tous gâtés, les blés étant coupés et à couper
germaient. Tout le moins de septembre et la plupart d'octobre furent
si chauds que tout en poudrait. Les pluies reprirent qui durèrent
depuis 3 semaines avant la Toussaint jusqu'à la Sainte Catherine. La
grande gelée commença le 7.2.1595. Le froid fut si violent et
ennuyeux qu'on prenait les oiseaux de course. Les rivières prirent
si étroit qu'on passait surla glace plus de 3 semaines boeufs et
chartes non chargées, chevaux avec leur charge » (RP Champteussé,
49)
- En l'an 1608, « il fut le
plus grand hiver que jamais homme vit, il fit un verglas,
en une nuit, qui dura 7 semaines. Les bestes furent 5 semaines sans
panaiger et sans aler dehors..., et néanmoins il fut une bonne année
et le blé valest depuis la mi caresme jusqu'à la Saint Jean, trante
souls, et en depuis 20 souls. En l'année d'après, il ne fist point
d'hiver. (R.P. Rochementru) - En l'an 1908, les premiers jours de
janvier et 8 jours devant, le
froid commença qui dura plus de 8 semaines sans dégeler. S'il dégelait un
jour, il regelait la nuit suivante. Il fit du verglas la vigile des
Rois, et de la neige le jour des Rois, qui dura en quelques endroits
avant que d'être fondue 7 semaines. Lon passait avec boeufs, chevaux
et charettes par sur la rivière de Loire. Le vin glaçait es
tonneaux. » (Valluche) Haut
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- En l'an 1614, « la nuit
d'entre le 9e et le 10e mai, il fit une méchante
gelée
qui gâta les blés qui étaient avancés, il ne fut point de noix, peu
de vins et de fruits. » (Valluche)
- En l'an 1615, « les blés gelèrent et me fut peu de
fruits. Ce fut une cruelle année, composée de guerre, famine et
contagion (R.P. Rochementru) - Cinq jours avant le 18.4.1615 l'inondation des eaux a été si
grande que l'on est allé en bateau jusque au collège du Bueil, et de
la porte Chapelière, ou plutôt de la Croix-Dorée, par la rue de la
Poissonnerie, à hauteur d'homme, juque à la grande porte du logis de
feue mademoiselle des Granges, où loge maintenant Mr de la
Faultrière, et a commencé l'eau à diminuer, ce jour du 18.4.1615
d'un pouce ou environ. Notez que l'eau a été si grande, qu'elle
s'assemblait de la Poissonnerie avec l'eau qui venait du Port
Ligné » (R.P. Angers St Michel du Tertre)
- En 1626, le mardi 19 mai, eaux desrivés qui ont gâté
les foins eux bas lieux - le lundi 8 juin grands éclairs et tonnère
qui tomba dans le château d'Angrie par une cheminée, et toute la
semaine même tourment avec eaux dérivés (Valluche)
- En 1627, depuis le 22
septembre jusqu'au 28 grande
chaleur,
entremêlée de vents, pluies, éclairs - en novembre les terres sont
si enfondues d'eau
qu'on en peut ensemencer, faut faire l'escevoir après la cherue
(Valluche)
- En 1629, en mai grande
abondance de pluie durant 3 ou 4 semaines - grandes chaleurs
depuis le commencement de juillet jusqu'à la fin août (Valluche)
- En 1630 à Candé la saison
d'hiver a été pluvieuse, avec grand vent impétueux qui rompit
les arbres. Le 13 décembre, le froid a commencé qui dura 15 jours
avec grande neige à Noël, qui fit mourir choux et beaucoup de jeunes
nois ; les genêts moururent es champs. Il a été grande abondance de
vin et autres fruits, en outre le gland, qui a beaucoup servi aux
pauvres gens pour faire du pain, à cause de la cherté du grain. Le
grain venait de Normandie, qui n'avait pas été gâté par l'éclair
qu'il fit le 1er juin l'an dernier, lequel éclair perdit le fleur du
blé et autres fleurs partout. C'était pitié de voir le pauvre monde
: beaucoup mouraient de faim, beaucoup mangeaient du pain de
glands, de graine de lin, de citrouille
(Valluche)
- En 1631, l'été a été fort
chaud sans faire de pluie. Nous ne pouvons travailler dehors à cause
de la chaleur (Valluche)
- En 1649 une horrible famine
menace Nantes (MELLINET, la Commune de Nantes, t4 p245)
- Le
17.1.1651
après
8 jours de grosse pluies, la rivière de Mayne et celles qu'elle
reçoit s'enflèrent si fort qu'elle inonda
la moitié de la ville d'Angers et occupais deuis la fontaine Pied
Boulet jusques au puits Notre Dame, le courant éait si rapide que 4
des plus forts et adroits bateliers n'osaient se hasarder de passe
en une foué sur les grand ponts ni par un bout ni par l'autre,
lesdits ponts demeurèrent 4 jours sans pouvoir être visités ni
secourus. L'eau y avait 7 pieds de comble. Elle emporta 27 logis
entiers et meublés, et en rompit. Elle emporta les poutres du petit
pont et le rompit en 7 ou 8 endroits. Elle emporta plusieurs autres
petits bâtiments. Elle était jusque dans l'église de la Trinité,
plus haute que le grand autel. Elle détruisit la moitié des bourgs
de Briollay et de Cheffes. On n'a point ouy parler que depuis le
déluge universel l'eau eût approché de 4 pieds de la hauteur de
celle-ci. Elle se retira de dessus les grands ponts le 25 de ce
mois, à la perte de cette seule province (R.P. Cherré, relevé M.
Mercier)
- Les glaces arrêtées en rivière
depuis Noël 1659 ne laissèrent la Loire libre qu'au mois de
mai 1660 (Guépin, Histoire de Nantes)
- Le vendredi
24.6.1661, sur les 15 heures, il se leva un grand
orage,
des
éclairs et pluis, lequel tonnerre tomba en feu au carrefour du
marché de Candé, où tenait la foire. Le feu, roulant par la rue,
entra par une porte dans une maison, monta par la cheminée et
retomba sur ladite maison et en un instant le feu prit par toute la
charpente. Il y avait grande abondance de peuple à cause de la foire
; on monta au grenier avec force eau, et malgré la pluie, le feu
n'en flambait que davantage. Mr le curé apporta le Saint Sacrement
en grande solennité, assisté de ses chapelains, en chantant Misere.
Incontinent le feu s'apaisa. (PERRON, Candé, 1886,
p159)
- Le grand hiver de 1663 a
été fort froid,
venteux et neigeux, et a causé une si grande rareté de légumes
potagers que la livre de feuilles de choux communs a été vendue 20
sols à Angers
(PERRON, Candé, 1886, p159) Haut
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- 1684
l’hyver
a été extrêmement rude cette année ; le
froid a duré pendant sept semaines avec la dernière violence jusques
là que les gens fort avancés en âge ont avoué que depuis
1607 il ne s’en était pas ressenti un plus pressant ;
les rivières et les estangs ont glacé d’une épaisseur
extraordinaire, ce qui a obligé monsieur l’évesque d’Angers, à cause
de la disette du poisson et des légumes, de permettre de manger des
oeufs pendant le caresme jusques au jour des Rameaux
exclusivement.Le 18 (février 1684) quatre
arches des Ponts de Cé tombèrent par la grande quantité des
glaces..Le 22 (février 1684) les glaces jointes à la grosseur des eaux
emportèrent une longueur des Ponts de Cé, avec deux moulins. (Journal de Toysonnier d'Angers, sur mon
site)
- Le 19.7.1707 la
chaleur
fut si grande qu'elle fut au dernier degré, ce qui causa bien des
morts subites : les uns coupant les blés, les autres en les battant,
et quantité de bestiaux. La chaleur engendra la dyssenterie (PERRON, Candé,
1886, p161)
- L'hiver de 1709 fut épouvantable, presque
tous les blés qui étaient en terre périrent...
Jamais home
n'avoir ouï parler d'un pareil hiver. Il commença le jour des Roys
et dura jusqu'à la Passion. Il fit du verglas
qui fut la cause de la cherté des grains. (R.P. Saint Aubin des
Châteaux). En
suivi
grande
disette. On ramasse
aux environs d'Angers toutes les racines d'asphodèles. On les fait
bouillir pour aténuer l'âcreté, on réduit en pâte, et avec un peu de
farine d'orge, on fait un pain blanc mangé avec avidité par les
pauvres. L'asphodèle ou bâoton de Saint Jacques est une plante qui
vit sur les roches et terrains incultes à Freigné, Angrie et les
bords de l'Erdre (PERRON, Candé,
1886, p251) - les arbres les plus durs commes les chênes et les
buis, les arbres fruiters et particulièrement les noyers en sont
morts (RP de Cuon)
- Le 22.2.1711 les
eaux ont été si débordées qu'elles ont touché les soliveaux de la
salle et ont été sept pieds de haut dans l'église de cette paroisse.
Il y a encore peu de blé et de bin cependant grêce à la providence
le blé seigle ne vaut que 25 L le septier et le vin 60 L la pipe, je
veux dire du fameux cru d'Epinard et environs, car pour les bons
crus il vaut 95 L la pipe (R.P. Cantenay, 31.12.1711)
- L'année 1725 promettoit dans son
commencement des merveilles : elle estoit plus riche en toutes
sortes de grains toute seulle que les deux précédentes, mais Dieu
qui, par cette belle apparence, nous faisoit toucher au doigt sa
bonté paternelle, voiant l'impénitence et l’endurcissement de nostre
mauvais coeur, gaudtum in luctum convertit : car, dès le 25 mars,
cataractae coeli apertae sunt, et facta est pluvia super terram, non
quadraginta tantum diebus, sed duodecimn fere mensibus. Je n’oserais
dire que nous aïons vus huit à dix jours de temps commode par chacun
de ces douze mois, de mannière que les grains furent suffoqués par
les mauvaises herbes et pourirent au temps de la moisson dans les
champs, ne les en pouvant retirer à cause des pluyes continuelles.
Ainsi ils sont d’une si mauvaise qualité, qu’on n’en peut faire
qu’un très mauvais pain. (MONNIER recteur de Soudan, Registre
proissial)
- 1728 Audiant et
intelligant posteri. Dieu, dont 1a bonté est infinie, ne cesse de
nous appeller à la pénitence. Comme il ne veut pas la mort du
pécheur, il nous presse de nous convertir. Mais, bien loin de
répondre à tant de bonté, noua endurcissons nos coeurs par de
nouveaux crimes. Ainsi il n’y a pas lieu de s’étonner si, depuis dix
à douze ans, nous voions la misère et la pauvreté s’augmenter de
jour en jour. Aussi, depuis ce temps-là, ne s’est-il point
passé d’année que nous n’aïons vu quelque nouveau fléau de la colère
de Dieu. Mais 1e plus terrible et le plus dur que nous aïons vu, est
celuy de cette année 1728. Le 22 mai il tomba un orage de
gresle sur cette paroisse,
qui ruina le quart des blasteries. Heureux si nous en eussions esté
quittes! Les blés noirs, qui n’estoient point encore semés, nous
donnoient quelque sujet de nous consoler, par l’espérance que nous
avions qu’ils nous dédommageroient. Mais hélas ! Dieu en disposoit
autrement à la veille de la récolte. Le sixiesme juillet ensuivant,
environ les huit heures du soir, un orage des plus terribles à voir,
plein de feu et poussé par un vent des plus violents, vint
descharger sur cette pauvre paroisse une si grande quantité de
gresle, et d’une grosseur si extraordinaire, que tous les bleds
blancs et noirs et tous les fruits des arbres furent presque
entièrement perdus. Ce qui échapoit à la gresle estoit battu et
renversé par la violence du vent, de mannière qu’après le
procez-verbal qui en fut fait par le général de la paroisse, à peine
restoit-il la semence des blez blancs et un peu plus des blez noirs,
car ils repoussèrent, contre toute apparence et produisirent la
moitié d’une récolte ordinaire. Voilà le fléau que nous avons
essuié. Dieu veuille qu’il puisse autant mortifier notre coeur que
notre corps, par la faim qu’il nous fait ressentir (Monnier recteur
de Soudan, Registre proissial) Haut
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- Cette année 1731 a esté une des plus
abondantes en toutes sortes de grains et fruits que j’aie vu depuis
que j’ai l’honneur d'estre le pasteur de cette paroisse, à
l’exception du foin et des lins, qui sont le principal revenu de
cette paroisse, qui ont péri par la grande
sécheresse
qui a accompagné l’année dans les quatre saisons, de mannière que
les ruisseaux ont esté sans couler près de quinze mois (MONNIER
recteur de Soudan, Registre proissial)
- En cette année 1740, un froid
excessif a commencé le jour des
Rois et a duré pendant 2 mois jusqu'au 7 mars. Il n'a point été de
lin diver Les avoines sont mortes. La moité des moutons et agneaux
en sorte que la perte a été très grande. La récolte a été très
mauvaise par le peu de bled, et le bled a été gâté par une pluie
survenue au mois d'août qui a duré 15 jours et plus en sorte que le
20 août je n'avais pas une gerbe de bled à la cure. On dit qu'il
sera beaucoup de vin cette année mais il ne doit pas être bon.
Depuis 3 années le vin est fot cher de 80 à 100 livres la pipe
rendue". Brillet curé de Chalain - "Il n'a point été de vin
cette année 1740 autre que piqué et très mauvais.Les vignes étaient
gelées. Le froid, glaces et neiges ont duré depuis le neuf octobre
jusqu'au 10 novembre, et point de cidre ni chataîgnes, le bled très
gâté et germé et de mauvaise garde, le nombre des panures excessif,
Je m'étais trouvé dans l'attente du vin, le grand froid a tout
dérangé - En 1741, le bled a été très rare et a été à un écu le
boisseau. Je n'avais que moitié d'une année commune. J'ai donné aux
pauvres 21 septiers de bled. Le vin a été moitié d'un année
commune." (Morillon, curé de Chalain).
- Cette année 1741 a été dure de toute
manière. L’hyver a été fort
froid
; il y a eu plus de deux mois de suite, sans interruption, une gelée
des plus fortes. On débita que, dans la Seine, la glace avoit plus
de sèze pouces d’épaisseur. Il y eut dans les mois d’avril et may
grand nombre de fortes
gelées. Ensuite de ces dures
et longues gelées, on fut près de cinq mois sans avoir de pluie; les
chaleurs
furent fort violentes,
sans tonnerres ni orages. Les bestiaux n’avoient peut-être Jamais
mangé si longtemps l’herbe des champs aussi sèche que le foin qu’ils
mangent èn hyver; les fruits des arbres n’avoient jamais été plus
rares, à l’exception des châtaignes, qu’on a eues en abondance. La
moisson des grains a été très médiocre : point de lin, presque point
de blés noirs il se vend actuellement 5 livres le boisseau, et
l’avoine 4 l. quelques sous, le seigle 6 l 10 s (Monnier recteur de
Soudan, Registre proissial) Haut
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- L’hyver. le printemps
et l’été de 1742
ont été à peu près la même chose que ceux de 1741 un froid
vio1ent et une sécheresse continuelle,
l’automne un peu plus humide, ce qui a produit une moienne récolte
des blés noirs et nouri gracement les fruits qui pendoient aux
arbres en abondance, excepté les châtaignes, qu’une forte gelée fit
entièrement périr, et qui empêcha la maturité des raisins, qui
étoient en si grande abondance qu’on n’a jamais vu plus de vin, mais
si vert, sans esprit de vin, qu’on ne le boit que par nécessité et
qu’on n’eut peut faire d’eau de vie pour se dédomager du bois qu’on
y brûle. Les bariques pour le mettre ont coûté sur la fin des
vendanges jusqu’à 10 et 12 livres chaque, et au commencement 7 à 8
livres. Comme il n’a point de qualité, on ne croit point pouvoir en
retirer le prix des bariques. On n’a point recueilli d’avoine que
pour resemer; les froments étoient près de la moitié charbonnés ;
mais depuis 30 ans que je suis à Soudan, je n’avois point vu tant de
blé seigle. Il ne vaut présentement que 4 1. le boisseau. L’avoine
et le blé noir sont plus chers; mais jusqu’à la récolte, il a vallu
7 à 8 l. Les pauvres ont été en si grand nombre, qu’on n’y pouvoit
plus satisfaire (Monnier recteur de Soudan, Registre proissial) Haut de page
- Le 1.11.1755 "il a fait à Lisbonne
au Portugal un
tremblement
de terre
qui
s'est fait sentir dans presque toute l'Espagne. Le mer est sortie de
ses bords qui a englouti une partie dela vielle de Sétubal. Toute
l'Europe a senti des secousses et les nouvelles ont appris que de
pareil accidents sont arrivés au Maroc. Ici, à Angers, à
pareil jour, la riviède de Maine, vis à vis le Port Ligné, s'enfla
de 2 pieds dans un instant avec une agitation épouvantable tandis
qu'ailleurs elle était calme " (R.P. Angers stPierre)
- Le 11.6.1783 ont
commencé les
brouillard extraordinaires qui ont continué
pendant 3 mois, qui après avoir cessé pendant quelques jours vers la
mi septembre, ont repris vers le 25 du même mois et continué pendant
plus d'un mois et demi après. Le soleil se levait rouge, il n'y
avaitpoint de rosée en plein midi et pendant tout le reste du jour
le soleil ne faisait percer aucun rayons (R.P. Nueil sur Layon, fin
octobre 1783) Haut
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inondations
- Selon Syvain Bartoldi
(ci-dessous), à lire les registres paroissiaux, il ne s'écoulait
guère de décennie, ni même d'année, sans débordement qui affecte la
ville d'Angers, et il cite 1561, 1572, 1576, 1579, 1589, 1591, 1608,
1615, 1623, 1624, 1626, 1627... les plus mémorables étant 1615 et
1651-1652, 1750-1711, 1856...
en savoir plus
- BERTOLDI Sylvain, la
litanie des inondations, Revue 303, 1995, n°44, p52-61
- VALLUCHE Jacques,
journal manuscrit