Guillaume Guyomar et son beau-père Julien Cheramy sans doute victimes de dissenterie suite à l’été caniculaire de 1648

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Rassurez-vous autrefois dans certaines paroisses, on enterrait tout le monde dans l’église, même en cas d’épidémie… J’ai déjà cependant rencontré des curés et leurs paroissiens, qui renonçaient au bout de quelques semaines tant l’odeur était pestilentielle dans l’église, et ouvraient alors un cimetière. Pour Merdrignac, l’église a été refaite en 1834 donc plus de traces d’ossements.

Voici le plus breton de mes patronymes, celui de Guillaume GUYOMAR, et pour tous les détails sur cette branche voyez mon étude approfondie en .pdf des GUYOMAR, CHERAMY et VETIL de Merdrignac dont je desends :

Il est inhumé « Guillaume Guyomart du Pont Hervart, en la 2e passée[1] de la haute église vers l’autel St Jacques ». Et l’acte suivant le 16.11.1648 « Julien Cheramy du Pont-Hervart, inhumé au mitan de la haute église, proche Guillaume Guyomart son gendre ci-devant enseveli en la 2e passée ». Cet acte donne une information importante, à savoir le nom du père de Roberde Cheramy.

[1] passée est l’ancien terme pour passage, allée

Les mentions telles que liens de famille, métiers, lieux, si riches d’informations utiles, sont excessivement rares à Merdrignac.  Aussi je vous surligne la mention « proche Guillaume Guyomart son gendre », tant elle est exceptionnelle, et concerne mes ancêtres.

D’ailleurs, un autre bonheur d’information rare dans le décès de la veuve de Guillaume Guyomar :

Elle est inhumée à Merdrignac le 8 février 1664 « honorable femme Roberde Cheramy, en la chapelle de St Christophe de l’église de Merdrignac ». Le qualificatif « honnorable femme » est peu utilisé à Merdrignac, donc il signifie bien une personne notable, et bien sûr aussi son époux, sans qu’on puisse savoir si c’est un officier de juridiction ou un marchand. Je souligne cette honnorable femme ici car il s’agit de l’ascendance de Jacques Mounier venu à Nantes, mon ancêtre, qui a beaucoup de laboureurs dans ses ascendants, et donc quelques notables.

mon ascendance à Guillaume Guyomart x/1621 Roberde Cheramy

Le tout en Bretagne (Côtes d’Armor et Ile et Vilaine) avant 1900, puis Nantes

12-Guillaume Guyomart †Merdrignac 12.11.1648 x /1621 Roberde Cheramy †Merdrignac 8.2.1664

11-Louise Guyomart x2 Merdrignac 15.2.1670 Jacques Vetil

10-Catherine Vetil x Merdrignac 25 octobre 1688 Jean Geffray

9-Marie Geffray x Merdrignac 12 février 1714 Claude Amiaux

8-François Amiaux x Merdrignac (22) 24 juin 1739 Roberde Moreul

7-Pierre-Jean Amiaux x Ménéac (56) 13 février 1783 Perrine Urvoy

6-Perrine Amiaux x Ménéac 20 février 1805 Jacques Mounier

5-Jacques Mounier x Saint-Sébastien-Sur-Loire (44) 29 avril 1851 Victorine Fortin

4-Marie Monier x Nantes 28 septembre 1875 Edouard Halbert

3-Madeleine Allard x Nantes 23 septembre 1907 Edouard Halbert

2-mes parents

1-moi

Je vous ai surligné mon Jacques Mounier, car c’est mon ancêtre breton, celui pour lequel, comme en 2006, je passe des semaines sur Ménéac et Merdrignac, car il habitait le village de Lescouet à la frontière entre les deux paroisses. Mon quadriaïeul Jacques Mounier est venu de Merdrignac (22) à Nantes en 1840 vendre de l’avoine aux chevaux, et l’ascendance bretonne qui suit est un clin d’œil au cheval puisque le patronyme Guyomarch fait allusion au cheval. Le patronyme GUYOMAR aliès GUYOMARCH est issu du breton ancien et signifie « digne d’avoir un cheval[1] ».

[1] MORLET Marie-Thérèse, Dictionnaire étymologique des noms de famille, 1991

Ses ascendants sont majoritairement laboureurs, avec quelques notables et même nobles, tels les nobles appauvris étudiés par Michel Nassiet dans « Noblesse et Pauvreté »

 

 

 

 

Les épidémies de dissenterie 1707 en Anjou et 1708 à Merdrignac (22)

Les épidémies étaient nombreuses autrefois et je relis souvent l’un des meilleurs ouvrages de ma bibliothèque :

  • François LEBRUN, les Hommes et la mort en Anjou aux XVIIe et XVIIIe siècles, Flammarion, 1975

Grâce à ses travaux, j’ai pu comprendre au fil de toutes mes recherches en Anjou, les épidémies vécues et subies par mes ancêtres.

En Anjou l’épidémie de dissenterie sévit en 1707 qui commence l’été, donc avec la pollution des eaux, fait de très nombreuses victimes. François Lebrun l’étudie p. 251 et suivantes de l’ouvrage ci-dessus, avec beaucoup de chiffres.

A Merdrignac, dans les Côtes d’Armor, elle sévit en 1708 et ce matin, je suis sur les pages serrées de victimes très nombreuses. Là encore l’épidémie commençe l’été, donc certainement une cause identique à celle d’Anjou, à savoir une pollution des eaux,.

Voici l’une des mes ancêtres décédée de cette épidémie :

Renée Ollivo est inhumée à Merdrignac le 3 septembre 1708, au début de l’épidémie qui fit de très nombreuses victimes « épouse de Jean Gorge, présents ledit Jean Gorge, Mathurin Gourier et Jean Gaultier »

Hélas, je ne suis pas parvenue à trouver sur le site du CAIRN, tenu par les historiens, d’étude satisfaisante de ces dissenteries. J’ai même lu, avec une grande stupéfaction, qu’il fallait fuir les villes, alors que moi,  j’observe dans toutes mes recherches qu’on mourrait très bien d’épidémie à la campagne, car l’eau polluée l’été y sévissait aussi bien grâce au puits près du fumier, des déjections dans les rivières à sec etc… Les villes n’avaient pas le privilège des épidémies…

 

BALAYER DEVANT SA PORTE

Nous en avons oublié le sens. Aussi bien tous les parleurs d’Internet, que nos maires. Et chaque année à l’automne, lorsque les couches épaisses de feuilles trempées, transformées en bouillie, recouvrent les trottoirs, je peste car j’ai peur de tomber.

Autrefois, BALAYER DEVANT SA PORTE était une obligation, et même une obligation devant les assurances, car si quelqu’un tombait devant chez vous faute d’entretien, vous étiez responsable. Je me souviens ici de ma tante Monique, qui demeurait boulevard Dalby, aux trottoirs généreusement larges mais comme beaucoup de boulevards, jonchés de platanes géants. Chaque matin, comme tout le monde depuis le moyen-âge, et même probablement avant le moyen-âge, elle balayait devant sa porte, et laissait un trottoir propre pour la journée.

Il faut dire qu’il y des siècles nos villes, lorqu’elles étaient pavées, comme c’était le cas de Nantes, avaient des rues très encombrées de toutes sortes d’immondices, dont je vous épargne l’énumération car répugnante à nos nez et yeux de 2020.

Donc, on sortait chaque matin avec son balais de coco ou de millet, et on nettoyait. Même les auteurs anciens citent cette activité matinale :

BALAYER (Dictionnaire de l’ancien français, en ligne) :

A. –

Au propre

1.

« Nettoyer (un endroit) avec un balai Ainsi comme elle nestoioit et balyoit la maison d’icellui, trouva un escu d’or de XVIIJ s. par. soubz une table (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 309). Et premierement qu’elle commande aux chamberieres que bien matin les entrees de vostre hostel (c’estassavoir la salle et les autres lieux par ou les gens entrent et se arrestent en l’ostel pour parler) soient au bien matin balleyez et tenues nectement (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 130). Je m’en voiz faire vostre lit Et baloier nostre maison Affin que nettement soyon (Gris., 1395, 28). …et quinze jours après ce qu’elle fu entrée oudit service, en baliant leur chambre trouva es netoieures une verge d’or (Paris domin. angl. L., 1428, 282).

Vous avez bien lu, ces auteurs sont au 14ème et au 15ème siècle. Et si ils sitent le travail de la domestique chez les gens aisés, j’ajoute que chez les moins aisés, c’était la maîtresse de maison elle-même qui balayait.

Et nous n’avons manifestement conservé que le sens au figuré, oublieux de nos ancêtres !!!

Avec tous nos engins modernes nous sommes oublieux des moindres détails de la vie autrefois, plus respectueuses de l’entretien des villes que de nos jours !!! Au lieu de faire du jogging, on balayait.

Le balais de millet et le balais de coco n’ont pas disparu

Dans ce monde où tout change et disparaît si vite, il est parfois surprenant de retrouver sur le moteur de recherche que certains objets d’antan tiennent bon et sont encore en vente, donc utilisés. Ainsi en va-t-il du balais de coco et son compère le balais de millet.

Je me souviens qu’il y en avait chez mes parents dans les années 1950 pour balayer les marches extérieures. Je n’en ai jamais revu depuis puisque cela fait maintenant plus de 60 ans que je vis en appartement.

Or, Joséphine Bonnissant et Marie Judith Lebraire, demies soeurs, tenaient une épicerie place Saint Pierre, et font venir des balais de millet venant par Bordeaux et par mer au port de Nantes. Elles n’étaient pas les seules et vous allez voir que la ville de Nantes avait besoin de beaucoup de balais de millet.

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Je pensais bien que Bonnissant et Lebraire avaient travaillé dans l’épicerie, mais j’ignorais  qu’un balais de millet ait sa place dans les rayons d’une épicerie. Selon moi, cela relevait plus du commerce que j’ai connu dans les années 1950 et qu’on appelait DROGUERIE. Qu’en pensez-vous ? Avez-vous connu ces balais ? Et quelle différence entre le millet et le coco ?

Cette publication, que j’ai trouvé sur le site des Archives Départementales de Loire-Atlantique, rubrique PRESSE.

 

 

 

Fin de la peste, puis dysenterie de 1639 en Anjou

extraits de l’ouvrage de François LEBRUN, les Hommes et la mort en Anjou aux XVIIe et XVIIIe siècles, Flammarion, 1975

  • chapitre IX : La conjoncture démographique : peste et méfaits des gens de guerre 1583-1660

  • 3 -La peste de 1625 à 1640


1626
A Château-Gontier, les méfaits de l’épidémie semblent avoir été limités. Peut-être faut-il y voir la conséquence des mesures énergiques prises par la municipalité. Dès le 17 juillet 1626, celle-ci interdit l’entrée de la ville aux habitants d’Angers et autres lieux « où il y a de la maladie de contagion », et nomme trois chasse-gueux pour veiller aux portes. Cependant, quelques cas s’étant déclarés en septembre, il est décidé, le 18, de transporter les malade dansla closerie du Bois-Plaidé où ils seront soignés par un chirurgien ; les 6 et 14 octobre, des mesures de police et d’hygiène publicque sont édictées : interdiction aux habitants des faubourgs d’entrer en ville, tenue du marché hors les murs, expultion dansles vingt-quatre heures de tous les chiens et de tous les porcs (« à faulte, permis de les tuer »), obligation de tenir les maisons « nettes tant dehors que dedans »

A Angers par contre, la peste de 1626 mérite tout autant que celle de 1583 d’être appellée la grand peste. Tout commence en février dans le faubourg Saint-Michel où 23 décès sont enregistrés en quelques jours ; pour éviter des inhumations intra-muros, on rouvre le cimetière Saint-Sauveur, déjà utilisé en 1583. En dépit de cette précaution, le mal pénètre en ville où la situation est très vite d’autant plus grave que les maisons et les rues sont encombrées de pauvres des paroisses voisines, « métayers, closiers et autres gens de labeur » qui, raconte Louvet, ont abandonné leurs villages à cause de la cherté des blés et sont venus en ville avec femmes et enfants pour demander l’aumône. N

En même temps qu’à Angers, la peste réaparaît un peu partout dans la province en 1631 et 1632, notamment à Baugé, où l’on enregistre en six mois, de mai à octobre 1631, 216 décès, soit quatre fois plus qu’en temps normal.
..
A la fin de 1632, intervient pour la province une courte rémission avant la dernière offensive des années 1636-1640. En septembre 1636, des cas de peste ayant été signalés à Angers, rue Valdemaine, le sanitat de la Pantière est ouvert. Il est fermé dès le 20 décembre, mais il faut l’ouvrir à nouveau au printemps 1637. Une fois de plus l’hiver amène une régression du mal et le printemps et l’été de 1638, sa résurgence : en juillet 1638, les malades sont envoyés à la Pantière et le chirurgien et le récollet qui en prennent soint sont installés dans la tour Guillou. La flambée cette fois déborde la ville et atteint de nombreuses paroisses de la campagne, notamment en Craonnais et en Baugeois.

De nouveau en sommeil durant l’hiver, la peste réaparaît en juillet 1639, à Angers et un peu partout dans la province. Cette nouvelle manifestation, considérée désormais par les Angevins comme une fatalité liée au retour de la belle saison, n’et ni plus ni moins meurtrière que celles des années précédentes. Mais dans les premiers jours d’octobre, une terrible épidémie de dysenterie frappe de nombreuses paroisses de l’Anjou, avec une simultanéité et une brutalité étonnantes. Dysenterie bacillaire et peste sont des maladies trops distinctes l’une de l’autre et alors trop fréquentes pour que les contemporains s’y trompent. Valuche note dans son journal à l’année 1639 : « Au mois d’octobre, les maladies de discenterie se sont tant enracinées de tous costés tant ès villes et aux champs que homme vivant n’avoit point vu si grande mortalité pour esetre universille » ; de leur côté, plusieurs curés imputent avec précision à la dysenterie, non à la « contagion » leur paroisse ; enfin Barthélémy Roger se montreta un chroniqueur exact lorsqu’il écrira vers 1670 : « Sur la fin de l’année 1639, la dissenterie survint en Anjou qui, avec un reste de contagion, emporta une infinité de personnes. ». L’étude attentive des retistres paroissiaux permet de constater d’abord que l’épidémie a touché essentiellement l’ouest et le centre de la province ; le sud des Mauges, le Saumurois-Layon, la plus grande partie du Baugeois parraissent avoir été épargnés. Il semble bien que l’épidémie soit venue de haute Bretagne et du Pays Nantais où la dysenterie fait des ravages dès l’été de 1639. La sécheresse exceptionnelle a certainement contribué à l’extention de l’épidémie : « On tient, écrit Valuche, que c’est à cause de la grande stérilité d’eaulx qui est ès-puitz et fontaines, et des eaulx sales et bourbeuses qu’lon a beu. ». En tout cas, c’est dès les premiers jours d’octobre – parfois, comme à Azé, dès les derniers jours de septembre – que les curés angevins enregistrent les premiers décès dus à la dysenterie, aussi bien à Beaupréau qu’à Grez-en-Bouère, à Brissax qu’a Candé. Les denieres inhumations massives datent du milieu de décembre ; pratiquement dans la dernière semaine de l’année, le fléau disparaît avec la même simultanéité et la même soudaineté qu’il est apparu tois mois plus tôt. Ainsi, même là où les curés n’ont pas employé explicitement le mot de dysenterie, le seul fait de la hausse brutale de la mortalité, très rigoureusement limitée au dernier trimestre de l’année, permet d’invoquer, sans risque d’erreur, le même mal implacable que dans les paroisses voisines.

Epidémie dans la prison de Saint-Florent-le-Vieil : 1710

Il s’agit de la gabelle et du grenier à sel, et on constate que les prisonniers concernent toute la région, par contre je trouve qu’ils sont nombreux.

Voir mes pages sur les greniers à sel

† 19 janvier 1710 Philippe Macé décédé dans les prisons du grenier à sel de ce lieu
† 25 janvier 1710 Jacques Bernier mort dans les prisons du grenier à sel de ce lieu
† 26 janvier 1710 Pierre Tessier et Louis Onillon morts dans les prisons du grenier à sel de ce lieu
† 29 janvier 1710 René Allard mots dans les prisons de ce lieu
† 5 février 1710 Simon Hureau faussonier mort dans les prisons du grenier à sel de ce lieu
† 6 février 1710 Simon Juteau mort dans les prisons royaux du grenier à sel
† 22 février 1710 un homme sorti de hier de prison royau de ce lieu est mort sous la galerie de l’église, qu’on dit être de la paroisse de saint Laurent du Motthay
† 3 mars 1710 François Legroy mort dans les prisons royaux du grenier à sel de ce lieu
† 2 mars 1710 Pierre Delaunay mort dans les prisons royaux du grenier à sel de ce lieu
† 6 mars 1710 Anthoine Tuffereau mort dans les prisons royaux du grenier à sel
† 24 mars 1710 René Brevet faussonnier mort dans les prisons royaux du grenier à sel de ce lieu
† 26 mars 1710 Jean Bernier, de la paroisse de Ste Christine, et qui s’est dit de la paroisse de Jallais sur son interrogatoire devant les juges du gernier à sel de ce lieu, et qui est sorti d’hier desdites prisons dudit grenier à sel, et est mort d’hier à la métairie de la Sourdrie en cette paroisse
† 26 mars 1710 Pierre Ruelain mort d’hier dans les prisons royaux du grenier à sel comme faussonnier de la paroisse du Genet
† 1er avril 1710 Mathurin Bigeard mort dans les prisons royaux de ce lieu comme faussonnier
† 18 avril 1710 Jacques Doizy faussonnier mort en les prisons du grenier à sel
† 19 août 1710 Pierre Mulet mort dans les prisons royaux de ce lieu

Odile Halbert – Lorsque vous mettez mes travaux sur un autre site ou base de données, vous enrichissez leurs propriétaires en leur donnant toujours plus de valeur marchande dans mon dos

L’épidémie de 1639 à Saint-Sébastien-d’Aigne : Saint Sébastien sur Loire aujourd’hui

Je vous livre ce jour ma retranscription intégrale des sépultures les plus anciennes de Saint-Sébastien-sur-Loire : années 1615-1624 et 1634-octobre 1647 (et une vingtaine d’actes illisibles en 1642 que je n’ai pas pu lire)

• 937 décès pour 22 ans soit 42 décès/an
• 177 décès en 1639, à cause de l’épidémie qui fait 145 décès entre août et fin décembre 1639, ce qui fait donc autant de morts en 5 mois qu’en 3 années ordinaires.
• En temps ordinaire, un tiers des personnes sont inhumées dans l’église, mais le plus stupéfiant est que durant l’épidémie ces sépultures dans l’église se poursuivent, soit une cinquantaine de cadavres contagieux inhumés dans l’église en l’espace de 5 mois ! Outre le risque sanitaire, on peut supposer que l’odeur devait être assez redoutable.
• L’âge des nourrissons et petits enfants, nombreux, est toujours indiqué, mais seul un adulte a cette mention de l’âge.
• Les métiers sont quasiment inexistants, à part le procureur fiscal et un meunier.
et les noms de lieu sont rarissimes, autrement dit, ces sépultures sont peu parlantes.

Mes habitués savent que j’ai déjà fait beaucoup pour ces épidémies, dont celle de 1639, voyez par exemple ma page sur MARANS en Anjou. Ces épidémies, de type dissenterie, commençaient en août, avec l’eau devenue moins potable que potable, et celle de Saint-Sébastien se termine fin décembre, alors que souvent elles ne se terminaient que plusieurs semaines plus tard.

Mes retranscriptions intégrales sont gratuites, contrairement aux dépouillements des cercles qui sont payantes, alors même que les cercles sont subventionnés !!!
Je retranscris intégralement parce que je me suis aperçue depuis longtemps que l’immense majorité des généalogistes est incapable de vérifier un acte et de le déchiffrer.
Odile