Avec cette procuration, nous entrons dans l’organisation d’un commerce, car nous voyons que lorsque le mari est en déplacements pour affaires, c’est l’épouse qui a tous pouvoirs.
L’acte qui suit est extrait des Archives Départementales du Maine-et-Loire, série 5E7 – Voici la retranscription de l’acte : Le 22 mars 1601 avant midi, en la court du roy notre sire à Angers endroit par devant nous Mathurin Grudé notaire d’icelle personnellement estably noble homme Jehan Galichon sieur de la Roche demeurant en ceste ville d’Angers paroisse de St Jehan Baptiste soubzmetant etc confesse avoir fait nommé créé estably ordonné et par ces présentes fait nomme damoiselle Ysabeau Juffé sa femme sa procuratrice laquelle il a authorisée et authorise par ces présentes pour l’effet et exécution du contenu en icelle
à laquelle il a donné pouvoir puissance commandement de gérer négocier et administrer toutes et chacunes leurs affaires
recepvoir de leurs créantiers les sommes de deniers qui leur sont deues
en poursuivre le paiement et en bailler acquit et quittance de choses de leurs fruictz
et les vendre à telle personne et pour tel prix qu’elle verra bon estre et en recepvoir l’argent
s’opposer pour et au nom dudit constituant à toutes executions qui pouroyent estre faite contre ledit constituant et substituer ladite procureure en toutes et chacunes les causes qui pouroyent intervenir pendant son absence pour deffendre s’opposer et appeler et faire à qui il appartiendra et généralement etc prometant etc
foy jugement condemnation etc
fait et passé audit Angers maison de nous notaire en présence de me René Serezin et Jehan Mouhais demeurant à Angers tesmoings
Odile Halbert – Reproduction interdite sur autre endroit d’Internet Merci d’en discuter sur ce blog et non aller en discuter dans mon dos sur un forum ou autre blog. Tout commentaire ou copie partielle de cet article sur autre blog ou forum ou site va à l’encontre du projet européen
Bonjour,
Le Jean Galichon qui fait une procuration à Isabeau Juffé en 1601 semble être le même dont la fille Marie épouse Guy Jarry en 1634.
Peut-on remonter en amont à partir de ce Jean Galichon et d’Isabeau Juffé ?
Merci d’avance.
Michel
Réponse d’Odile :
Sur mon site vous trouvez les premières générations de GALLICHON, selon mes propres travaux, qui ne donnent pas toujours la même chose que d’autres publications, mais auxquels je me tiens rigoureusement.
AD 49 Fontaine Guérin le 9 mars 1634
vues 164 & 165 / 309
mariage de Me Guy Jarry conseiller du Roi lieutenant au grenier à sel du Lude
avec demoiselle Marie Gallichon fille de + Me Jean Gallichon conseiller du Roi en l’Election d’Angers et de Isabel Juffé
cf. Bernard Mayaud Recueil de Généalogies Angevines vol. 8
cf. AD 49 E.2558 contrat de mariage Gallichon-Juffé
Jean Gallichon, époux de Isabeau Juffé, étant fils de Jean et de Jeanne Maresche
Le contrat de mariage de Jean GALLICHON avec Jaenne MARESCHE est sur ce blog.
Voyez également tous les actes de ce blog en cliquant sur le TAG (mot-clef) GALLICHON ainsi que celui JUFFE
et voyez mes travaux sur ces familles GALLICHON et mes travaux sur les familles JUFFé
Merci pour ces précisions.
Savez-vous que ces Gallichon sont les ancêtres directs d’Eugène de Beauharnais, fils adoptif de Napoléon, et à travers lui, de presque toutes les familles régnantes d’Europe?
Merci je ne connaissais pas ce lien ;
j’ai vu sur Internet
Guy Jarry x Marie Gallichon
dont Renée Jarry x Gaspard Pays
dont Renée Pays x Pierre Hardouineau
dont Renée Hardouineau x Claude de Beauharnais
dont François de Beauharnais x Marie Henriette de Pyvart
dont Alexandre de Beauharnais x Joséphine Tascher de La Pagerie
dont Eugène de Beauharnais
mais
le mariage de Renée Jarry avec Gaspard Pays, le 20 novembre 1659 Le Lude, ne donne pas le nom de la mère de Renée Jarry
Renée Pays, baptisée le 3 juillet 1664 Le lude est filleule de Marie Gallichon, sans qu’il soit dit « aïeule »
Note d’Odile :
Guy Jarry aurait-il eu 2 lits, et Marie Gallichon est-elle aieule ou belle mère de la mère ? Effectivement, cela reste à prouver par d’autres preuves. Sans doute existent-elles ? Merci à ceux qui en ont de nous les signaler.
Par ailleurs, je viens de relire la publication de Bernard Mayaud concernant les GALLICHON, et je m’étonne qu’il n’est pas mentionné cette descendance si elle est fondée, car il était très au fait des descendances glorieuses et très enclin à les citer.
Donc, reste à prouver.
Je m’étais peut-être emballé trop vite. Continuons à chercher.
Peut-être en faisant le détour par Marie Jarry, qui semble être la soeur de Renée, et qui aurait épousé Jacques du Broc au Lude en 1671? A moins qu’elle ne soit une demi-soeur.
Note d’Odile :
Je suis en train de lire sur Google Books l’ouvrage :
Joséphine, l’impératrice créole: l’esclavage aux antilles et la traite …
Par Jean-Claude Fauveau
page 70, il est dit autre chose, que je vais tenter de tapper ci-dessous
Joséphine, l’impératrice créole: l’esclavage aux antilles et la traite …
Par Jean-Claude Fauveau
page 70
Renée Pays, fille de Gaspard et de Renée Jarry, s’est mariée 3 fois :
1 – le 11 novembre 1684 au Lude « noble François de Gallichon fils de déffunt noble Pierre de Gallichon et damoiselle Julienne de Lamboust et damoiselle Renée Pays, fille de Me Gaspart Pays lieutenant à ce siège et advocat au parlement et de damoiselle Renée Jarry, ont esté espousés par nous le 11 novembre 1684 en présence de ladite damoiselle Lamboust, de Thomas Gallichon, de Me Gaspard Pays et damoiselle Renée Jarry son épouse ». Il est sieur du Temple et de Bellemothe. Le registre paroissial du Lude ne mentionne pas de dispense pour cause de cousinage, alors que certaines sources les donnent cousins germains.
2 – le 30 octobre 1690 (date absente sur l’acte de mariage du registre paroissial, mais situé après le 28 octobre et avant novembre) Pierre Hardouyneau sieur de Laudanière
3- le 6 août 1716 Charles de Beauharnais † 12 juin 1749.
Une fille issue du 2e mariage de Renée Pays avec Pierre Hardouyneau, avait épousé un frère de Charles de Beauharnais
mariage de Marie Jarry et de Jacques de Broc février 1671 au Lude
Marie Jarry est bien fille de Me Guy Jarry sieur du Brossay et de Marie Gallichon
Renée Jarry et Gaspard Pays ne sont pas présents
lors de son mariage avec Marie Gallichon, Guy Jarry n’est pas dit veuf.
Ce que dit Symphorien paraît plutôt confirmer l’hypothèse d’une ascendance Gallichon pour Eugène.
Réponse d’Odile :
j’avais fait hier un peu des registrse du Lude, voici ce que j’ai fait :
mariage, Le Lude, 1684, vue 255 « noble François de Gallichon fils de deffunct noble Pierre de Gallichon et damoiselle Jehanne de Lamboust, et damoiselle Renée Pays fille de Gaspart Pays lieutenant au siège et advocat au parlement et de damoiselle Renée Jarry, ont esté espousés par nous le 16 novembre 1684 en présence de ladite damoiselle Lambourt mère, de Thomas Gallichon de Me Gaspar Pays et de damoiselle Renée Jarry son espouse et aultres » – Il est curieux qu’ils aient été proches parents sans qu’il soit fait mention d’une dispense sur cet acte de mariage !
baptême, Le Lude, 1636, vue 163 « Marguerite fille de Me Guy Jary et Marie Galichon son espouse a esté baptisée par moy vicaire soubsigné le 6 mars 1606, a esté parrain missire Jacques Desboys prêtre curé de ceste ville marraine Marguerite Dunoyer femme de monsieur le bally »
baptême, Le Lude, 1638, vue 191 « Joseph fils de noble Guy Jarry et de Marie Galichon son espouse a esté baptisé au logis dans la nécessité par moy soubsigné et a aussi receu les cérémonies du saint baptesme le 4 décembre 1637, a esté parrain noble Anthoine de Villeneufve, marraine damoiselle Anne Godin femme de noble Charles Desboys sieur du Chastelet »
je ne voudrais pas céder à la précipitation, mais il me semble que ces deux derniers actes de naissance vont plutôt dans le sens d’une seule mère (Gallichon) pour toutes les filles Jarry.
Note d’Odile :
j’ai commencé la lecture des resgistres de baptêmes du Lude et en suis à 2 actes, je compte poursuivre, même si je ne suis pas concernée par cette famille, car j’ai trouvé curieux le fait que certains mentionne François Gallichon cousin germain de Renée Pais.
La partie haute de la rue St Julien,au dessus de l’église,se composait,à droite,de diverses maisons de chapellenies tant de Saint-Martin que de Saint-Julien,sauf l’hôtel de Cheverue,acquis par Louis de Cheverue,sieur de La Boutonnière,sur Pierre Galichon de Bellemotte,héritier de René Juffé.
(Description de la ville d’Angers.Péan de La Tuillerie. page 164.)